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4.21/5 (sur 55 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Oxford , le 12/05/1944
Biographie :

William Horwood a grandi dans le sud-ouest de l'Angleterre. Diplômé de l'université de Bristol en géographie et économie en 1963, il enseigna tout d'abord avant de se consacrer au journalisme pendant 10 ans. Tour à tour reporter, manager, éditeur ou s'occupant du marketing, il travailla pour des journaux aussi célèbres que le London Daily Mail ou le Reader's Digest.

Son premier roman, Le Bois Duncton a été publié en 1980 et devint aussitôt un best seller, lui valant par là même une nomination pour le Locus Award.

Il fut suivi par trois autres titres indépendants, avant que William Horwood ne revienne à Duncton pour faire du Bois une trilogie. Il poursuivi son œuvre dans cet univers en écrivant une nouvelle trilogie The Book of Silence (1991-1993).

Horwood est aussi connu pour avoir écrit les suites du Vent dans les Saules de Kenneth Grahame (4 volumes), ce qu'il lui valu une renommée très importante. En parallèle, il mena également divers projets propres, dont notamment une biographie fictive parue en 2004.

William Horwood est Helen Rappaport ont écrit ensemble "Dans l'ombre de la ville" sous le nom de plume James Conan.

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Source : www.elbakin.net/
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Une fois dehors, il prit la direction des pentes. Dans le lointain, on entendait les corneilles, les pigeons ramiers, les merles, les rouges-gorges, peut-être une grive. Le croassement des corneilles dominait tout le reste, car au début du printemps les arbres n’ont pas de feuilles, et leurs cris portent davantage. Mais, au fait, oui, c’était le printemps !
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"Rébecca est la fleur sauvage qui pousse au printemps, dont les feuilles sont du vert le plus tendre. Elle a la vigueur et la grâce des plus hautes tiges de l’herbe au bord du marécage. Ses rires et ses ébats ressemblent aux caprices du soleil dans le sous-bois quand les arbres s’inclinent doucement au gré du petit vent d’été. Ce qu’elle aime, c’est la vie même, et l’amour qu’elle donne est vaste et solide comme un grand chêne. Ses tendresses en sont les mille branches, et ses caresses toutes les feuilles mouvantes. Tu lui as ouvert ton cœur, c’est pourquoi il t’est revenu plus d’affection, beaucoup plus d’affection, que l’un ou l’autre n’en pouvait offrir. Si elle était là maintenant, elle viendrait à bout de tes souffrances et de ton désarroi, car elle est tout ce dont tu as besoin, et toute ton existence. Comme toi maintenant pour elle, maintenant et dans le passé. »
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Une douce brise passait parmi les branches, agitant les feuilles des hêtres de telle façon que leur côté le plus brillant captait l'éclat des rayons de la lune. On aurait dit un frisson d'eau dans le ciel.
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D'un côté on trouvait le marais, de l'autre un talus qui s'élevait à une hauteur considérable et paraissait monter ainsi à l'infini. Brin n'en pouvait voir le bout, mais son ouïe et son odorat lui permettait de savoir ce qui se cachait derrière : des créatures qui faisaient un bruit de tonnerre, si étourdissant que le sol en tremblait sur leur passage. Quant à l'odeur, elle puait la mort, au point de rendre votre nez incapable de sentir autre chose.

« - Des hiboux hurlants, dit mystérieusement Boswell.
- Des hiboux ?
Je les ai vus. J'ai descendu ce talus, il y a deux nuits de cela. Au sommet se trouve un chemin plat, aussi large qu'un réseau de taupe. Les hiboux hurlants volent au ras de ce chemin. Attends seulement ce soir, et tu te rendras compte par toi-même. »

La troisième taupe, celle qu'avait chassée Brin-de-Fougère, était alors revenue furtivement se placer à portée de voix. Elle paraissait vouloir se joindre à la conversation et hocha la tête en guise d'approbation lorsque Boswell donna sa description des hiboux.

« Leur regard flambe au point que, la nuit, on voit leurs yeux d'en bas. C'est comme du feu, dit-il en se glissant près d'eux.
- Du feu ? interrogea Brin, pour qui ce mot était entièrement nouveau.
- Un soleil torride, mais qui tue tout ce qu'il touche. »
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SEPTEMBRE. De gros nuages gris d’orage escaladent les pentes de la colline de Duncton. La pluie tombe dru sur les prés, puis elle pénètre dans les profondeurs du bois lui-même, parmi ses chênes et ses hêtres. D’abord la bourrasque fouette les arbres qui plient et se fouaillent les uns les autres sous l’averse. Après quoi, le vent se meurt ; c’est une trombe qui s’abat ; l’eau descend en ruisselets le long des troncs et transforme le terreau des feuilles mortes en un tapis détrempé, gorgé d’une humidité glacée.
Quel tapage ! Par-ci, par-là, sans fin, la pluie tambourine, noyant tout autre bruit. On n’entend plus filer les renards, détaler les lapins, se battre les taupes. Enfin, chacun regagne son trou. Le bois sous le déluge est aussi tranquille qu’une galerie d’antan disparue des mémoires.
À l’exception d’une seule, toutes les taupes se sont profondément enfouies sous la terre. Elles se cachent de l’ondée et du vacarme. Elles sont à l’abri, bien au chaud dans l’obscurité de leurs terriers. Seul Brin-de-Fougère, le solitaire, est resté au-dehors. Il se blottit au sommet de la colline, parmi les grands hêtres qui s’agitaient dans le vent au début de l’averse et maintenant ne bougent plus. Maussades, dégouttant de pluie, grisâtres, ils se résignent.
Brin-de-Fougère a laissé les combats et les coups de griffes des galeries loin derrière, au pied du coteau, et à présent le voici dans l’ombre de la Grande Pierre, ce curieux rocher isolé qui se dresse silencieux, immense, à l’endroit le plus élevé du bois. Il est vieux de millions d’années et fait son âge : il est dur, gris, bosselé. Il y en a d’autres comme lui éparpillés sur les collines du sud de l’Angleterre, ce qui subsiste d’une couche épaisse qui recouvrait jadis toute la craie. Ces roches, autrefois au cœur de l’ancienne strate, continuent à battre de ses antiques pulsations, et cela leur donne une vie et un mystère qui n’échappent à aucun être vivant.

(Début du chapitre 1)
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Ses mots tout à coup lui semblèrent n'être plus que des feuilles d hêtre desséchées volant au gré du vent.
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Au début du printemps luisaient dans ce vallon des anémones blanches entre les arbres, avant la venue du tapis de pervenches où se reflétait la clarté du ciel printanier. Il y avait dans le Val du Tumulus une poche de sable et de cailloux. Les chênes y étaient peu nombreux. Cela donnait un espace naturellement découvert, chauffé par le soleil en été, blanc et morne sous la neige au cœur de l’hiver, toujours le dernier endroit où s’attardait la lumière au déclin du jour.
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Si tu ne peux pas les vaincre, mets-toi de leur côté.
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Brin entendit dans les hêtres au-dessus remuer les premiers souffles de la brise du soir. Quelques feuilles mortes descendirent avec lenteur, relancées dans leur chute, quelque part en haut et derrière eux, par les branchages au milieu desquels elles tombaient. Un pigeon ramier brusquement battit des ailes à la lisière du bois. Au zénith, on entendit chanter une alouette. Parfois aigus, parfois lointains, ses trilles montaient et descendaient dans les rafales. Le soleil, qu'on n'avait pas vu de toute l'après-midi, baissait au-dessous de l'amas de nuages mauves qui l'avaient caché. Il était pâle à présent, d'une couleur un peu délavée, parce qu'au loin, là où il restait en suspens dans le ciel, il avait plu. Pendant quelques instants, sous les nuées, ses rayons devinrent clairs et mordorés, puis à mesure qu'il sombrait davantage, ils commencèrent à rougir, et l'amoncellement nuageux qu'il avait laissé en arrière passa du mauve à un pourpre magnifique, festonné de rose.
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La peur peut-être moins forte que l'ennui.
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