AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.72/5 (sur 921 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : New York , le 04/12/1903
Mort(e) à : New York , le 25/09/1968
Biographie :

William Irish, pseudonyme de Cornell Woolrich, est un écrivain américain.

Né dans un milieu aisé, il suit son père, ingénieur des travaux publics, au Mexique, à Cuba et aux Bahamas. Après le divorce de ses parents, à l'âge de 15 ans, il rentre à New York à pour vivre auprès de sa mère, pianiste, et termine ses études en 1925 à l'université de Columbia.

Il écrit son premier roman, "Chef d'accusation" (Cover Charge) en 1935, influencé par l'œuvre de Francis Scott Fitzgerald. Il est engagé comme scénariste à Hollywood pour travailler sur l'adaptation de Les enfants du Ritz, paru en 1927.

Il se marie en 1930 avec Violet Virginia Blackton (1910-1965), fille du producteur de film muet. J. Stuart Blackton, mais cette union est un échec et il divorce au bout de trois mois. Il retourne alors vivre chez sa mère avec qui il vivra jusqu'à sa mort, dans le même appartement d'Harlem.

Jusqu'en 1940, les éditeurs refusent de publier ses livres, il publie dans des pulps près de trois cent cinquante nouvelles sous trois noms différents: William Irish, Georges Hopley et son vrai nom. Il connaît le succès à partir de 1940, avec "La mariée était en noir" (The Bride Wore Black).

En 1954, il reçoit le Grand prix de littérature policière en France pour "Un pied dans la tombe" (The body in Grant's tomb).
Sa mère meurt en 1957, il s'isole de plus en plus, sombre dans l'alcoolisme. Il est amputé d'une jambe atteinte de gangrène. Il meurt d'une attaque en 1968.

De nombreux metteurs en scène ont porté les œuvres à l'écran de ce maître du suspense, notamment Alfred Hitchcock pour "Fenêtre sur cour" (Rear Window, 1954), d'après une nouvelle, et François Truffaut pour "La sirène du Mississippi" (1969) et "La mariée était en noir" (1968).

William Irish a également écrit des récits fantastiques. Il a aussi écrit pour le jeune public. "Une incroyable histoire" est son roman jeunesse le plus lu par les adolescents.
+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de William Irish   (71)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Fenêtre sur cour - Trailer (1954)

Podcasts (1)


Citations et extraits (276) Voir plus Ajouter une citation
William Irish
La conscience, somme toute, est la plus redoutable des polices.

L'ENGRENAGE.
Commenter  J’apprécie          631
La chaîne des petites habitudes qui constituaient leur vie se déroulait. Ils y étaient tous rivés plus étroitement qu'ils n'eussent pu l'être d'un geôlier, bien qu'ils se crussent libres.

FENÊTRE SUR COUR.
Commenter  J’apprécie          431
Lune, lune bleue, tu m'as vu, seul,
Sans rêve et sans amour.
Lune, lune bleue, et toi seule savais
Pourquoi j'étais là.

Rodgers and Hart.
Commenter  J’apprécie          281
Elle ôta le voile léger qui couvrait ses cheveux et le tint déployé, à bout de bras. Il s'agitait sous la brise. Brusquement, elle poussa un cri étouffé. L'écharpe avait disparu. Les mains vides n'avaient pas bougé. Un fil électrique invisible dans la nuit et fixé au mur descendait obliquement par-dessus la balustrade. Elle se retourna et se pencha pour regarder.
Elle est là, dit-elle. Elle est prise dans le fil...
Elle se pencha en avant et tenta d'atteindre l'écharpe.
- C'est un peu trop loin pour moi, dit-elle à Bliss qui n'avait pas bougé, mais vous avez sans doute le bras plus long.
Il s'approcha de la balustrade qui lui venait un peu au-dessus du genou et il se baissa, obliquement, se tenant d'une main à l'arête de la pierre. Elle avait marché derrière lui, les bras tendus, les mains ouvertes. Elle le poussa et dit en même temps à haute voix :
- Mistress Nick Killeen !
Il dut entendre les trois mots qu'elle prononça. Ce fut peut-être pour lui comme un éclair dans son esprit obscurci, au moment où il tombait dans le vide.
Commenter  J’apprécie          200
- J'en étais sûr, dit Corey à voix basse.
Ferguson gisait, la face contre le tapis, devant son chevalet. La pointe d'acier de la flèche émergeait de son dos, à la hauteur du cœur. La chute avait dû la faire pénétrer plus avant. Lorsqu'ils retournèrent le cadavre, ils s'aperçurent que, en effet, la chute avait cassé la flèche en deux parties. Le peintre devait faire face à l'estrade lorsque le trait l'avait frappé au cœur.
Au-dessus de lui, sur la toile, Diane chasseresse, Diane la meurtrière - désormais sans visage.-
Les traits qui avaient tourmenté Corey avaient disparu. Un trou ovale était pratiqué dans la toile, coupé au couteau suivant le contour du visage. L'arc, corde détendue, était posé sur un coin de l'estrade.
Commenter  J’apprécie          190
Alors, Miss Lafitte, vous êtes tombée dans le panneau. Seule une star de cinéma pouvait gober mes fariboles. Il faut vivre dans un monde imaginaire pour croire que la police aurait laissé emporter le cadavre avant l'autopsie!
Commenter  J’apprécie          200
Il existe deux sortes de mariage, les mauvais et les imaginaires, parce que les vrais ne sont jamais bons et les bons ne sont jamais réels.
Commenter  J’apprécie          183
Courant dans la nuit, il avait l'air d'une chemise blanche agitée par le vent sur une corde à linge, et la manche encore vide de son veston essayait de suivre le mouvement.
Commenter  J’apprécie          170
Il est des gens qui n'en manquent pas une [exposition de peinture], quel que soit l'artiste ou le lieu. Il y avait les dilettantes ou, comme ils auraient préféré se faire appeler, les connaisseurs, qui venaient faire un tour, le sourcil froncé, pour trouver de quoi alimenter les conversations à leur prochain cocktail.
Commenter  J’apprécie          160
Bien qu’elle fut visible, tout en elle évoquait une voiture fantôme : son approche et son absence de lumières, son intérieur occulté – qui empêchait de déterminer (à moins de baisser la tête et de coller le nez contre la vitre) si elle était occupée et, si oui, par qui et par combien de personnes.
On l'imaginait filant à toute allure au cœur de la nuit sur un chemin de campagne cerné d'ombres, tous feux éteints, impénétrable, anonyme, pour s’arrêter enfin près d’un bouquet d’arbres ténébreux, traîner là un moment, inaperçue, puis repartir en souplesse, son inexplicable mission accomplie sans témoins, sans suites. Voiture fantôme qui, en des temps plus reculés, aurait alimenté le folklore et les légendes rurales. Ou bien on l’imaginait, en ville, glissant sournoisement le long de l’entrepôt obscur, sinuant et se tortillant dans son terrible silence, puis, au moment d’émerger de la ruelle, s’arrêtant furtivement et restant là aux aguets, invisible dans les ténèbres. Restant là de longues heures aux aguets, énorme fauve à carapace de métal attendant de fondre sur sa proie.
Commenter  J’apprécie          140

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de William Irish (1113)Voir plus

Quiz Voir plus

🐱 Citation, expression ou proverbe sur le chat 😺

Une ... de chat ?

Journée
Vie

14 questions
187 lecteurs ont répondu
Thèmes : chats , proverbes , expressionsCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..