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Critiques de William Rejault (38)
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Quel beau métier vous faites !

J’avais découvert William Réjault par son livre témoignage sur les EHPAD : "Maman est-ce que ta chambre te plaît ? Survivre en maison de retraite" :



Ancien infirmier, il dénonçait les conditions de travail des infirmiers dans les EHPAD, ( qui ne se sont malheureusement pas tellement améliorées depuis 2009), et par répercussion, les conditions de vie des résidents, y compris dans les établissements les plus huppés, où la différence se voit sur l’hôtellerie , la nourriture, la vaissellerie, mais pas sur le nombre de personnels paramédicaux...)



Dans cet ouvrage, il revient sur différentes périodes de sa vie d’infirmier, variant les plaisirs puisqu’il était intérimaire, et à ce titre " voyait du pays " comme on dit.

Son ton mi-humoristique, mi-sarcastique , pourrait laisser penser par moment que le burn-out n’était pas loin, et prenait le pas sur l’empathie.

Il nous présente surtout des "saisies saisissantes" de son vécu professionnel, et ce métier difficile, exercé de mille façons selon les endroits, réserve bien des ( mauvaises ) surprises.



La fin de son livre nous en réserve également une, permettant de comprendre une fois de plus combien l’écrit peut être thérapeutique, et que l’on ne devient pas soignant par hasard.





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Journal de bord pour atypiques, hypersensib..

Ce livre propose douze chapitres, un pour chaque mois de l'année et y évoque avec beaucoup d'humour son parcours d'hypersensible et de zébré. Ses amours en toute pudeur, ses galères, sa vie professionnelle, l'auteur nous offre de multiples conseils pertinents pour mieux vivre son hypersensibilité, son atypisme. À chaque fin de chapitre, il nous pose des questions et laisse quelques pages pour une expression libre.
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C'est l'histoire d'un zèbre

L'auteur a découvert qu'il est surdoué à l'âge de 42 ans et a suivi un coaching pour mieux se comprendre et s'adapter à ce qu'il est. Il raconte ses déboires dans sa vie professionnelle, il a été victime de pervers narcissiques mais aussi dans sa vie sociale et amoureuse. À chaque témoignage, il donne des conseils pour éviter les conflits et vivre une vie plus harmonieuse. Je l'ai lu en moins de vingt quatre heures et je l'ai adoré.
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Trouver sa raison d'être quand on n'entre pas..

Un programme sur trente jours qui propose de retrouver sa raison d'être enfouie sous des croyances limitantes, des injonctions de la société, famille, école agrémenté de témoignages nombreux et révélateurs de personnes issues de tous horizons. Bien que le dernier chapitre soit particulièrement triste, j'ai bien apprécié cet ouvrage.
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Quel beau métier vous faites !

Évidemment un livre qui parle avec humour et franchise du métier d'infirmier, ne pouvait que m'intéresser. Même si j'ai pensé qu'au bout du compte, connaissant le milieu de la santé, j'allais m'ennuyer. Et bien non, l'auteur aborde plusieurs parties du métier, avec toujours de la bienveillance et une bonne dose d'humour propre à ce métier. Un vrai bon moment passé en sa compagnie.
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Quel beau métier vous faites !

C'est un ouvrage ou plus exactement un recueil de nouvelles écrit par William Réjault, infirmier intérimaire. Son emploi a de l'importance puisque c'est de celui-ci qu'il parle dans l'ouvrage. Le fait qu'il soit intérimaire, permet au lecteur d'appréhender plusieurs visages de la profession d'infirmier, et les expérience de William sont variées.



Ce livre porte un regard très intéressant sur la profession

d'infirmier, il est écrit avec plein d'humanité et de réalisme. Il est parfois

extrêmement drôle comme il peut être émouvant voire dramatique. C'est la vie, tout simplement, la vie de personnes qui soignent des malades avec toute la dignité que cela implique mais aussi tous les travers ou drames que l'on peut rencontrer dans la profession.



L'ouvrage est facile à lire, on passe un moment agréable, et les passages graves et tristes montrent la double facette du métier d'infirmier : un beau métier, mais un métier dur. William Réjault parle donc de son expérience, ce qui le poussera à analyser, réfléchir sur les autres pour au final réfléchir sur lui-même.



Un livre à mettre dans la main de toutes les futures blouses blanches ! Et dans lequel toutes les personnes de la

profession se reconnaîtront au détour de quelques lignes.

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Quel beau métier vous faites !

William Rejault a été infirmier et il nous dévoile ici quelques anecdotes de ses différentes expériences professionnelles.

▪️

Des tranches de vies professionnelles drôle et cynique.

Des tranches de vies de patients qui montrent toute la complexité du prendre soin pour les soignants mais aussi des difficultés relationnelles avec les collègues ou avec la hiérarchie.

Si vous êtes soignant, vous vous retrouverez forcément dans certains passages où vous reconnaîtrez certaines de vos collègues.

Le dernier chapitre, plus long et plus personnel, montre que nous ne faisons pas ce métier par hasard.

Il s'adresse à tous, la lecture est facile mais quelques termes pourraient dérouter les non-initiés même si la plupart sont expliqués.

À lire pour toutes les #infirmiere et les #esi.

▪️

Bref, j'ai beaucoup aimé !
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C'est l'histoire d'un zèbre

Partagée entre étonnement (ce mode de fonctionnement est une découverte, et le parcours de cet homme assez extraordinaire) et un certain agacement provoqué par cette insistance à se considérer comme "à part" (on l'est tous un peu, non ?). L’écriture, vivante et rapide à l’image de l’auteur, n’a rien d’extraordinaire (amateur de belle prose, passe ton chemin). Malgré l’interview finale qui reprend les principales caractéristiques du zèbre moyen (si je peux me permettre), j’ai vite oublié l’ensemble.
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C'est l'histoire d'un zèbre

Une fois refermé, je repense à une phrase du livre qui résume parfaitement mon ressenti: "J'oscille alors entre consternation ("Ce n'est pas du tout moi ça"), excitation ("Ah ben si, c'est moi") et dépression ("Bon, ben rien de nouveau sous le soleil")".
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Il en faut peu

Première découverte de l'auteur pour moi. Je ne savais donc pas dans quoi je m'embarquais et encore moins où j'allais arriver...Une chose était sûre j'avais déjà la chanson dans la tête.

J'ai commencé doucement la lecture de ce joli roman bleu et puis là j'ai été emportée par la vague des pages. Pas besoin de connaître l'auteur, tout (ou presque) est dit dans ce livre.

On y découvre les mille et une vies de William Réjault et on apprend un tas de trucs sur comment voir la vie en rose, comment les amis de mes amis deviennent mes amis, comment passer au travers d'une séparation sans faire trop de dégâts, comment surtout profiter de sa vie et pas de celle du voisin (pas d'intérêt en plus) !

Evidemment il ne nous vend pas du rêve comme ça pour le plaisir, non il a savamment mis à profit les expériences de la vie, de SA vie. Il a tiré les leçons de ses erreurs et de ses actes.

Et ça donne un ensemble savoureux pour le commun des mortels.

J'ai pris plaisir à lire ce livre et à transposer ses expériences avec les miennes. Et le message passe plutôt pas mal, je n'ai pas pu lâcher le livre de la journée. Il faut dire que j'ai eu l'idée de le lire un 1er Novembre...assez glauque comme journée pour avoir envie de se tourner vers un livre qui fait du bien.

Après avoir lu ce livre, je suis piquée au vif de découvrir un peu plus William Réjault et ses 6 premiers livres...(mais comment ai-je pu passer à côté !)

Je vous le conseille fortement car vous passerez un bon moment c'est sur !

Et puis vous aurez une certaine chanson dans la tête qui ne vous lâchera pas de sitôt et qui peut aussi être un bon complément à ce livre pour passer les jours tristes et sans saveurs !

Allez, juste pour le fun et parce que je suis sur que vous en mourrez d'envie, on monte le son et on danse en même temps : Il en faut peu

Je remercie beaucoup Babelio et Pygmalion pour ce beau cadeau !
Lien : http://leslecturesdelailai.b..
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Maman, est-ce que ta chambre te plaît ? : Sur..

Une lecture qui nous emmène dans une réflexion nécessaire puisque nous pourrions tous être concernés un jour par cette situation. Un style vivant, ponctue d’expériences vécues, de remarques pertinentes, qui font qu’il est difficile de sortir intact ou insensible de cette ouvrage.
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Maman, est-ce que ta chambre te plaît ? : Sur..

Pour poursuivre avec le billet précédent, je tiens à revenir sur le bouquin de William Réjault, infirmier. Son job, c'est de s'occuper de toutes ces personnes âgées.



Les différences de standing d'établissements, il a pu les découvrir de l'intérieur. Rien à voir avec l'EHPAD de mon père. C'est un témoignage implacable de ce qui peut se passer dans certaines maisons même très "Ahh, ah…!". Comment, il y a des méchants qui maltraitent nos vieux…? Oui sauf que tout le monde peut être coupable…

Des gérants ou directeurs de ces établissements qui ne voient dans les vieux qu'un business relativement lucratif dès lors que l'on optimise le temps consacré à la toilette, à l'entretien. William Réjault raconte quelques anecdotes glaciales à rapprocher de brèves lues ci et là.

Des équipes de soignants qui font involontairement de la maltraitance car pas ou peu formés. Voire des infirmiers pervers.

À une moindre degré, des petits vieux qui n'ont parfois pas la force de raconter ce qu'ils vivent. Mais, le plus souvent, qui ne sont pas entendus et c'est cela le plus grave. Tellement facile de penser que le vieux déraille, radote alors qu'il ne fait qu'exprimer une souffrance bien réelle.

Sans oublier les familles, vous, moi, qui n'ont que peu de temps à consacrer à l'ancêtre perdu à des kilomètres. Entre ceux qui ne viennent pas et ceux qui s'imaginent être plus compétents que les équipes sur place, la palette est large. Sans oublier ceux qui n'attendent qu'une chose, s'offrir une rolex avec le pognon à venir.



Les petits vieux abandonnées et en maltraitance ne sont pas des cas isolés. William Réjault liste toutes les cas de maltraitance possibles et nous — les enfants de ces personnes âgées — ne sommes pas épargnés.



À vous, à nous de les accompagner, de les assister, leur consacrer du temps autant que possible. Je suis loin d'être irréprochable mais je sais qu'une visite surprise, c'est un vrai plaisir. Et un coup de téléphone aussi.



Pensez qu'un jour, nous seront à leur place à attendre que nos propres mouflets viennent nous rendre visite. Bref, plus nous agissons aujourd'hui pour nos parents, plus nous pourrons huiler le système pour l'instant où cela sera… notre tour…!



En résumé, un excellent bouquin qui dérange. Eh oui, cessons de ne voir les vieux qu'au travers des pubs pour seniors bronzés en voyage, mangeant bio, faisant du sport, habillés comme des mannequins, liftés, reliftés…!!



William nous décrit l'envers, le job des équipes et raconte aussi les moments de plaisir, les rencontres, les trajectoires de certains qui sont des témoins de l'histoire, pourquoi il a chialé quand certains ont passé l'arme à gauche



Souvent, la seule et véritable famille de ces pensionnaires sont ces équipes de soignants. Eh oui, les enfants ou conjoints ont démissionné depuis longtemps.



Bref, si vous ne devez lire qu'un seul bouquin sur ce qui se passe en maison de retraite, n'hésitez-pas. Le sous-titre aurait pu servir de titre : Survivre en maison de retraite.
Lien : http://www.urbanbike.com/ind..
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La chambre d'Albert Camus et autres nouvelles

Le sujet et la forme de ce texte m'intéressaient.

Avant de paraître sous le nom de l'auteur William Réjault, c'est sous le pseudonyme de Ron l'infirmier que ces nouvelles ont été publiées.

Ron l'infirmier était un blogueur qui tenait quasi quotidiennement un carnet de bord de ses expériences professionnelles diverses et variées.

Il y consignait ses joies, ses peines et ses réflexions.

Avec plus de 5000 visites journalières son blog figurait parmi les plus en vue de la blogosphère française.

Un éditeur n'a pas manqué de lui proposer la consécration de la publication papier pour rediffuser une partie de ses écrits.

Les billets édités sont ceux qui ont été les plus visités et qui ont suscité le plus de commentaires.

Ils ont été retravaillés dans l'expression et présentés comme un recueil de nouvelles.

Il s'agit néanmoins de courts récits dont l'ensemble s'apparente à un témoignage sur la vie quotidienne d'un infirmier.

Le langage est direct et précis. L'auteur manie l'humour avec talent et nous comprenons bien que c'est un exercice qui lui est nécessaire pour arriver à mettre à distance les émotions qui ne demandent qu'à déborder face à des évènements douloureux, dramatiques ou cocasses.

Quel métier difficile !

Et quelle belle énergie dans ces écrits qui veulent dire sans larmoyer ni sombrer dans les bons sentiments une vérité crue et sincère sur des conditions de travail parfois révoltantes.

Depuis la première parution de cet ouvrage William Réjault a changé de vie.

Il est devenu écrivain populaire et journaliste dans la presse people.

Il a trouvé la distance qui lui était nécessaire avec son métier... ;)

Mais du coup, il m'intéresse un peu moins...

des liens sur
Lien : http://sylvie-lectures.blogs..
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La chambre d'Albert Camus et autres nouvelles

Il s'agit d'un recueil de nouvelles mettant en scène des anecdotes sur le métier d'infirmier.Des histoires touchantes, tantôt tristes tantôt cocasses, mais qui à coup sûr feront verser des larmes à qui a su garder une part d'humanité.

Le style est assez direct mais agréable à lire. Mort, souffrance et bêtise humaine se côtoient au travers de rencontres avec des patients ou d'autres gens du métier mais surtout à travers le regard de l'auteur qui, malgré une émotion palpable, prend le recul nécessaire au récit de ses expériences du métier.
Lien : http://contesdefaits.blogspo..
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Maman, est-ce que ta chambre te plaît ? : Sur..

Etant soignante , ce livre m a, tout de suite, paru très intéressant .

Il aborde un sujet "tabou" encore en France, la vie en maison de retraite.

Le ressentit coté résident et soignant est abordé( avec humour parfois) toujours avec l envie de démontrer que les choses peuvent évoluer dans le bon sens .

L approche psychologique apporte quelques pistes et c est motivée que je referme ce livre qui m a permis d y voir un peu plus clair...
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Quel beau métier vous faites !

quelle rigolade avec ce livre!

à recommander à tous les soignants qui se retrouvent là dedans, ça fait du bieen de savoir qu'on a tous les mêmes dilemmes, désagréments, dilemmes, désillusions, fous rires; ou à tous ceux qui voudraient savoir l'envers du décor!

une vraie tranche de rire!
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Tous ces jours sans toi

Tous ces jours sans toi fait partie de ces livres dont l’ouverture, intrigante à souhait, ne tiendra, hélas, pas toutes ses promesses.

En effet, le prologue met en scène un éditeur qui découvre le livre que l’on va lire, écrite par une certaine Marion, l’héroïne du livre en question, et qui narre par le menu détail son enfance provinciale à Pau ainsi que ses péripéties amoureuses avec un homme politique connu, un certain Laurent Wanquiez, qui, à une lettre prés, fait forcément penser à Laurent Wauquiez, jeune loup de l’UMP actuellement au gouvernement, et assurément plus sexy qu’ Hortefeux ou Devedjian !!!

Bref, on se dit alors que l’on va avoir droit à une intrigue croustillante qui va se passer dans les arcanes du pouvoir, que l’on va connaitre les détails des travers sentimentaux de nos élus, malheureusement, le livre ne va jamais traiter ce sujet puisque la jeune pousse UMP ne réapparaitra que dans les 15 dernières pages du roman.



Auparavant, après quelques chapitres décrivant dans le menu détail les premiers émois estudiantines, pas forcément très passionnantes, de la Marion en question, le livre va opérer un virage à 90° en suivant d’autres personnages, Pierre, puis Victoire, lointains camarades de fac de Marion, et celle-ci va être complètement abandonnée du roman, ce qui laisse une impression étrange : comme si l’auteur, pas farouchement convaincu du potentiel d’intérêt de sa propre héroïne l’éjectait de son roman pour se concentrer sur d’autres histoires, effectivement plus accrocheuses et mouvementées, que celle de Marion.



Bref, ce changement de narrateur pourrait sans doute être très réussi et ambitieux, mais, faute de liant et de fluidité, il laisse assez perplexe.



Cela dit, les derniers chapitres qui marquent le retour de Marion (et donc des prémisses de son histoire d’amour avec Lolo Wanquiez), laissent à penser que ce livre est en fait le premier tome d’un feuilleton qui en comptent plusieurs autres, et du coup, ce livre ne pourra être jugé qu’à l’aune de l’œuvre dans sa globalité, et qui sait, retrouver une cohérence qui lui fait défaut pour le moment.

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Tous ces jours sans toi

Ce qui m'avait attirée, à la lecture de ce résumé, c'est la promesse d'une description réussie de la vie post-adolescente des années 90, avec ses références qui ont immédiatement éveillé plus d'un souvenir en moi. Sur ce point, William Réjault ne m'a certainement pas déçue : les expressions, les modes, les marques sont le reflet exact de la dernière décennie du XXe siècle. Ces évocations permettent de planter efficacement le décor et de rendre crédible l'ensemble du récit.



Pour autant, j'avoue (à contre-coeur) ne pas avoir été convaincue par le roman. Je n'ai trouvé ni unité, ni réel intérêt à cette compilation d'anecdotes vécues par un groupe d'amis. Si certaines histoires sont touchantes, que d'autres m'ont fait sourire, et si je reste persuadée que chaque lecteur pourra opérer plus d'un rapprochement avec ses propres années estudiantines, je n'ai pu m'empêcher de me demander en permanence où tout cela nous menait.



J'ai également été déroutée par le changement de narrateur, qui se produit d'ailleurs trop tard pour que l'on puisse s'attacher à ce second protagoniste. J'ai eu l'impression que l'histoire se dispersait, se diluait davantage, au lieu de se centrer une bonne fois pour toutes. J'aurais préféré que l'auteur se concentre sur le personnage de Marion et sur l'évolution qu'elle connaît lors de ces années décisives, cela aurait donné à mon sens plus de consistance au roman.



Le livre se termine par l'annonce d'une suite. Je ne l'achèterai pas mais si j'ai l'occasion de la recevoir lors d'un partenariat, je la lirai par curiosité. Peut-être ce premier volume n'est-il que le préambule à une série de romans plus réussis? Si c'est le cas, je crains que l'auteur n'ait perdu quelques lecteurs en cours de route...
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Quel beau métier vous faites !

[...] Dans la digne veine de La chambre d'Albert Camus, on retrouve un ouvrage bourré d'émotions, de colère et de joies, de pleurs et de rires. On se balade des appartements HLM en piteux états aux stands de luxe des grands magasins pour découvrir un quotidien qui nous échappe. Contrairement au premier opus, qui m'a semblé être vraiment centré sur les patients, sur ces personnes d'âges, de catégories sociales, de cultures différents, Quel beau métier vous faites ! se centre sur le travail, sur les gestes que l'on apprend à l'école, sur l'exaspération face à certains patients, sur l'émotion qui déboule quand on doit rester dans l'empathie, sur la vie privée qui s'entremêle avec le boulot et donne un autre éclairage sur un écrivain-blogueur-infirmier fort sympathique. [...]
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Maman, est-ce que ta chambre te plaît ? : Sur..

Encore william Rejault? Oui, oui je sais... J'avais promis que... Mais je suis un menteur pathologique... Et puis, surtout, depuis quelques temps WR a enfin reconnu qu'il n'écrit pas de littérature mais des témoignages et surtout il a arrêté de donner des conseils d'écriture alors... Alors en plus son passage sur RMC m'a intrigué/ titillé et je me suis dit, qu'après tout, puisque c'est un témoignage et que le sujet m'intéresse, je ne voyais plus de raison de rester sur mon rocher confortable d'auto-sufisance...



Le dernier livre de William Rejault donc (lu entièrement et acheté avec mes sous, oui je sais: je vis dans un autre monde ;)) )



Histoire : WR raconte son expérience d'infirmier en maison de retraite, en particulier dans une grande maison chic de Paris. Entre acidité, amertume et sucre il fait un bilan de son expérience personnelle, de ses doutes, de ses envies et revient en particulier sur la notion de maltraitance.



Style: On peut (j'ai) tout reprocher(é) a WR mais pas la fluidité de son ; mais pas la facilité et le plaisir (disons le mot) qu'il y a le lire. Ses textes sont rapides, malins, accrocheurs...et les 300 pages passent très vite. Bien sûr ce n'est pas du Baudelaire, ce n'est pas Céline mais ce n'est pas ce qu'on lui demande non plus alors pourquoi bouder son plaisir?



Note : Pour les blagues, je vous conseille en particulier la page 32 ou il est écrit "l'infirmier prés de ses sous (ou asocial, ou les deux) choisit le domicile" qui m'a déclenché un vrai fou rire : c'est tellement, tellement juste ;))))



Oui : Dans ce texte WR revient enfin posément et précisément sur la notion de maltraitance en maison de retraite. Après l'hystérie provoquée par la fameuse émission de France 2, cela fait vraiment du bien d'entendre décortiquer calmement comment les soignants, même animés par les meilleures intentions du monde, peuvent devenir maltraitants parce qu'écrasés par la pression de la charge de travail; comment les soignants en viennent à déraper parce qu'ils sont animés par les meilleures intentions du monde dans un système qui les exploite.

C'était confusément ce que je venais chercher dans ce livre et je ne suis pas déçu : le constat est clair, clinique, argumenté et ouvre enfin le débat sur des bases saines pour les non initiés... On sent que William sait de quoi il parle, qu'il a réfléchi la dessus et ça fait un bien fou d'entendre formuler clairement ce qu'on ressent confusément.



Mais malheureusement ce niveau d'exigence, n'est pas présent partout dans le livre...



Non: Très honnêtement, en plus de la voix de William, j'entendais tout le long du livre, en arrière plan, celle de son éditeur : " bon coco l'émission de France 2 a fait un buzz énorme en octobre alors tu ne pourrais pas nous pondre quelque chose sur le sujet hein? Toi qui bosses la dedans ça doit être facile non?... Par contre hein coco, pas de blague, en mai c'est cannes, après c'est la vacances, après c'est la rentrée de septembre donc ton texte on le sort en avril dernier carat, sinon hein, c'est pas la peine, aucun média ne s'y intéressera parce que le buzz sera mort... Et moi les livres qui n'interressent personne j'en ai déjà plein mes tiroirs " (comment? Ca sent le vécu ce que je raconte? noooon pensez vous...)



En clair, même si le cœur de la réflexion sur la maltraitance est intéressant (et répond bien à France 2) le reste du texte est franchement brouillon, pas très clair, sans direction affirmée, naviguant allègrement entre approximations (il ne dit même pas clairement quel est le statut de sa maison de retraite : est ce une ehpad oui ou non? Privée ou semi publique? je sais que ce genre de détails semblent obscurs aux non initiés mais ils sont pourtant fondamentaux quant aux attentes minimales que l'on peut exiger de la dite maison) et jugement de valeurs à la louche...( "les kinés sont des boites à fric") . Ainsi, vers la fin du livre c'est même très honnêtement carrément du n'importe quoi entre les pages 243 et 244 qui n'ont pas été relues et sont pleines de coquilles (oui, c'est bien mister dysorthographie 1976-2009 qui dit ça, j'assume ;)) )et le chapitre "des solutions possibles" qui accumule des approximations énormes (en particulier le chapitre sur les soins à domicile est totalement faux, désolé William là tu ne sais pas vraiment de quoi tu parles et tu tires des généralités à partir d'exemples pas très "exemplaires", évidemment on ne peut pas tout savoir mais quand un pro du domicile te lis ça ne passe pas) et des paradoxes fabuleux (le même qui a tiré à boulets rouge sur l'installation de wii dans sa résidence vante les mérites d'une super maison gay avec salle de sport, sauna, salon de coiffure et café internet... Les Alzeihmer apprécieront;)) ). A la fin du livre il n'écrit même plus et donne en vrac des relevés de conversations téléphoniques ou cite in extenso les textes des autres...



En bref et pour faire court ce livre sent donc vraiment le bâclé, le vite fait, vite emballé pour rester dans le buzz... Et honnêtement je trouve ça profondément dommage. Avec du temps, avec du vrai temps pour une vraie réflexion saine et argumentée, William Rejault avait les moyens de faire un vrai texte d'utilité publique, profond et humain... alors c'est vraiment dommage.



Note: Comme je suis une parfaite salope et que William confirme à demi mots mes impressions sur son blog ou dans le livre... Je ne peux m'empêcher de remarquer que totalement paradoxalement, le même qui écrit un livre pour dire que le manque de temps a gâché sa vie professionnelle d'infirmier accepte d'écrire un livre sous la pression du temps de son éditeur au risque même de gâcher à nouveau son propre travail...Donc à la fin, William, on va finir par croire que tu y prend goût à te faire marcher dessus ;)) (ah ben oui quoi, je reste yann frat tout de même, j'ai une boutique à faire tourner moi aussi ma bonne dame... ;))) )



Conclusion: "Maman est ce que ta chambre te plait?" est un livre écrit sur des bases saines. William a eu raison de vouloir écrire ce livre, raison de recentrer le débat des maisons de retraites en pointant les vrais responsables de la difficulté d'y vivre... (Qui ne sont pas forcement ces salaud de feignasses de soignants surpayés grassement pour taper sur les vieux). Cependant il a été écrit trop vite et manque cruellement de hauteur, de réflexion apaisée et surtout d'une direction claire et limpide... Intéressant mais bâclé donc.



Oui ou non : Pour tous (soignants ou non) la lecture de ce livre peut apporter quelque chose, changer en particulier le regard sur les vieux et sur les maisons de retraite... Cependant, à cause de son coté un peu vite fait, si vous n'êtes pas dans l'urgence, il me semble que la version de poche trois fois moins chére suffira amplement...
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