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Citations de William Wordsworth (74)


William Wordsworth
Bien que l'éclat qui était autrefois si brillant, se soit évanoui à jamais, bien que rien ne puisse ramener l'heure de cette splendeur dans l'herbe, de cette gloire dans la fleur, n'ayons point d'affliction mais cherchons la force dans ce qui reste après.
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William Wordsworth
Notre vrai malheur, pourtant,
N'est pas ce que les ans nous volent
Mais ce qu'ils laissent en partant.
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William Wordsworth
BEAUTÉ DU CALME


Ce n'est pas seulement la guerre ni l'amour,
Ni les maux éclatants d'une âme inconsolée,
Ni les trônes fameux s'écroulant tour à tour,
Qui peuvent inspirer la poésie ailée.

Elle aime l'humble asile où la Paix fait séjour ;
Il lui plaît de gravir la colline isolée
Et de voir la chaumière à la fin d'un beau jour
Qui fume vers le ciel du fond de la vallée.

L'effort secret lui plaît, le modeste bonheur,
Le cœur simple qui loin des yeux humains se fane ;
Elle aime à contempler le ruisseau diaphane,

Cristallin parce qu'il voyage avec lenteur.
Pour toujours plaire il faut une musique douce ;
La plus suave fleur se cache dans la mousse.
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C'est un soir calme et libre, et d'infinie beauté,
L'heure sacrée est muette comme une nonne
Eperdue d'adoration; l'astre rayonne,
Epanoui, sombrant dans sa tranquillité.
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LES JONQUILLES

J’errais solitaire comme un nuage
Qui flotte au-dessus des vallées et des monts,
Quand tout-à-coup je vis une nuée,
Une foule de jonquilles dorées ;
À côté du lac, sous les branches,
Battant des ailes et dansant dans la brise.

Drues comme les étoiles qui brillent
Et scintillent sur la Voie lactée,
Elles s’étendaient en une ligne sans fin
Le long du rivage d’une baie :
J’en vis dix mille d’un coup d’œil,
Agitant la tête en une danse enjouée.

Les vagues dansaient à leurs côtés ; mais
Elles surpassaient les vagues étincelantes en allégresse :
Un poète ne pouvait qu’être gai,
En une telle compagnie :
Je les contemplais, les contemplais mais pensais peu
Au présent qu’elles m’apportaient :

Car souvent, quand je m’allonge dans mon lit,
L’esprit rêveur ou pensif,
Elles viennent illuminer ma vie intérieure
Qui est la béatitude de la solitude ;
Et mon cœur alors, s’emplit de plaisir
Et danse avec les jonquilles.

THE DAFFODILS



I wandered lonely as a cloud
That floats on high o’er vales and hills,
When all at once I saw a crowd,
A host, of golden daffodils ;
Beside the lake, beneath the trees.
Fluttering and dancing in the breeze.

Continuous as the stars that shine
And twinkle on the milky way,
They stretched in never-ending line
Along the margin of a bay :
Ten thousand saw I at a glance,
Tossing their heads in sprightly dance.

The waves beside them danced ; but they
Out-did the sparkling waves in glee :
A poet could not but be gay,
In such a jocund company :
I gazed – and gazed – but little thought
What wealth the show to me had brought :

For oft, when on my couch I lie
In vacant or in pensive mood,
They flash upon that inward eye
Which is the bliss of solitude ;
And then my heart with pleasure fills,
And dances with the daffodils.

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William Wordsworth
Le prélude (extrait)

Notre destin, coeur et foyer de notre être,
Est avec l'infini, et là seulement;
Il est avec l'espoir, qui jamais ne s'éteint,
Avec l'effort, l'attente, le désir,
Et quelque chose toujours sur le point d'advenir.
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A UN PAPILLON , 1

Ne t'envole pas ! - Reste là
Encore un peu, que je te voie !
Je trouve en toi tant de subsistancce,
Historien de mon enfance !
Flotte à mes côtés; reste encor !
Gaie créature buissonnière :
Par toi revivent les jours morts
En mon coeur, solennel trésor,
Avec l'image de mon père !

Heureux les jours, heureux le temps
Révolu de nos jeux d'enfants
Où ma soeur et moi nous faisions
Tous deux la chasse au papillon !
En vrai chasseur je me jetais
Sur ma proie; - par bonds après elle
Je sautais de fougère en haie;
Mais elle - Dieu l'aime ! - craignait
D'ôter la poudre de ses ailes.
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William Wordsworth
Expostulation and Reply

‘WHY, William, on that old grey stone,
Thus for the length of half a day,
Why, William, sit you thus alone,
And dream your time away?

‘Where are your books?—that light bequeathed
To Beings else forlorn and blind!
Up! up! and drink the spirit breathed
From dead men to their kind.

‘You look round on your Mother Earth,
As if she for no purpose bore you;
As if you were her first-born birth,
And none had lived before you!’

One morning thus, by Esthwaite lake,
When life was sweet, I knew not why,
To me my good friend Matthew spake,
And thus I made reply:

‘The eye—it cannot choose but see;
We cannot bid the ear be still;
Our bodies feel, where’er they be,
Against, or with our will.

‘Nor less I deem that there are Powers
Which of themselves our minds impress;
That we can feed this mind of ours
In a wise passiveness.

‘Think you, ’mid all this mighty sum
Of things for ever speaking,
That nothing of itself will come,
But we must still be seeking?

‘—Then ask not wherefore, here, alone,
Conversing as I may,
I sit upon this old grey stone,
And dream my time away.’
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L'amour, naissance universelle,
D'un coeur à l'autre se répand,
La terre à l'homme, l'homme à elle :
- C'est l'aurore du sentiment.
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William Wordsworth
L'enfant est le père de l'homme
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Ö Présence de la nature dans le ciel
Et sur la terre ! Apparitions des collines !
Et vous, Ames des lieux déserts ! Puis-je penser
Que vulgaire était votre espoir lorsque vous eûtes
Recours à de tels soins et ainsi, tant d'années,
Que vous m'ayez hanté dans mes jeux enfantins,
Que vous ayez imprimé dans toutes les formes
- Arbres, collines, bois, grottes - les caractères
Du désir comme du danger; et fait ainsi
Bouillonner la surface entière de la terre,
Du triomphe et de joie, d'espérance et de crainte,
Telle une mer ?
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William Wordsworth
Tirons les leçons du passé pour profiter du présent et du présent pour mieux vivre à l'avenir.
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William Wordsworth
La poésie est le premier et le dernier des savoirs, elle est aussi immortelle que le coeur de l'homme.

Ballades lyriques ( préface ), 1802
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LE SOLEIL COUCHÉ


Le soleil couché depuis longtemps.
Les étoiles sortent par deux ou trois.
Des oisillons pépient encore
dans les arbres ou dans les buissons.

Chants d'un coucou, d'un merle ou deux.
Murmure d'une brise au loin.
On entend sourdre l'eau des sources.
La souveraine voix du coucou
emplit tout le dôme du ciel.

Aurait-on le cœur d'aller à Londres
parader à des mascarades
par une pareille nuit de juin ?

Les bonheurs ici sont si purs
le croissant de lune est si doux
cette nuit.
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Mon cœur bondit lorsque je vois
S’élancer un arc-en-ciel :
Ainsi était-ce au début de ma vie;
Ainsi est-ce maintenant que je suis un homme ;
Qu’il en soit ainsi quand il me faudra vieillir ,
Ou bien que je meure !
L’Enfant est le Père de l’Homme ;
Et je souhaiterais que mes jours fussent
L’un à l’autre liés par piété naturelle.
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Poésie intérieure


Il est doux de marcher tenant les yeux baissés
Sur le sentier bordant le bois ou la prairie,
Mais sachant la campagne autour de soi fleurie
Et sans le voir sentant le sourire des cieux ;

Cependant qu'une molle et lente rêverie
Envahissant notre âme heureuse par degré,
S'insinue entre les beaux sites admirés
Et glisse au milieu d'eux son décor de féérie.


Poète, brise avec la muse, dès le jour
Où s'éloignent de toi la Pensée et l'Amour.
As-tu pour compagnons l'Amour et la Pensée,

Qu'importe si tes yeux sont clos ou grands ouverts !
Le ciel intérieur répandra la rosée
De l'inspiration sur tes plus humbles vers.

p.276
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À MA SŒUR
  
  
  
  
Jour de mars où l’hiver s’apaise :
Il fait à chaque instant plus doux,
Le rouge-gorge du mélèze
Chante là, tout près de chez nous.

Quel bonheur se répand dans l’air,
Quelle joie immense illumine
L’herbe nouvelle du pré vert
Et les arbres nus, les collines !

Viens, ma sœur ! (telle est ma prière)
Fini le repas du matin,
Hâte-toi, laisse tes affaires,
Viens prendre le soleil un brin.

Edward nous accompagne ; — vite,
Je te prie, vêts-toi pour les champs ;
Viens sans livre car je t’invite
Au loisir exclusivement.

Nulle nonne ne réglera
Notre vivant calendrier :
Notre année, Amie, datera
De ce jour-ci son jour premier.

L’amour, naissance universelle,
D’un cœur à l’autre se répand,
La terre à l’homme, l’homme à elle :
— C’est l’aurore du sentiment.

L’instant présent nous donne encore
Plus que tant d’efforts de raison :
Et nos êtres par chaque pore
Boiront l’esprit de la saison.

Nos cœurs feront des lois muettes
Et leur obéiront toujours :
Et nous, pour l’année qui s’apprête,
Suivrons notre humeur de ce jour.

Et dans la puissance bénie
En bas comme en haut, alentour,
Nos âmes puisant l’harmonie,
Seront accordées à l’amour.

Allons, ma Sœur, viens donc ! et vite,
Je te prie, vêts-toi pour les champs ;
Viens sans livre car je t’invite
Au loisir exclusivement.


/ Traduction: François-René Daillie
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Notre destin, coeur et foyer de notre être,
Est avec l'infini, et là seulement;
Il est avec l'espoir, qui jamais ne s'éteint,
Avec l'effort, l'attente, le désir,
Et quelque chose toujours sur le point d'advenir.
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Oh reste voyageur ! Loin des séjours humains,
S'élève cet if solitaire : aussi qu'importe
S'il n'est pas de ruisseau qui scintille en ces lieux,
Irriguant l'herbe verdoyante ; et puis qu'importe
Ces branches dépouillées, dédaignées par l'abeille ;
Quand soufflera le vent, l'ondulation des vagues
Se brisant sur la rive, bercera ton esprit,
Par cette impulsion, sauvé de l'inaction.
De ce que fut celui
Qui ces pierres dressa, et d'un gazon moussu,
D'abord les recouvrit, puis apprit à cet arbre,
Redevenu sauvage, à faire un cercle d'ombre,
Je me souviens très bien. Cet homme possédait
Une âme peu commune.
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II - La Mutabilité


Dans sa marche à travers le monde, le Destin
Compose avec les bruits de chute et d'agonie
Une mélancolique et subtile harmonie
Qui vibre jusqu'à nous comme un concert lointain.

C'est un éternel chant dont le sens n'est distinct
Que pour le cœur pensif et l'âme recueillie.
Le Vrai ne périt pas, mais sa forme vieillie
Se fond comme le givre au soleil du matin.

Elle s'abime encor, pareille à la tour fière
Portant royalement la couronne de lierre
Sur son vieux front vainqueur des siècles et des vents,

Mais que demain, fera crouler sans violence
Une clameur subite au milieu du silence,
Ou l'inimaginable attouchement du Temps.

p.264
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