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Critiques de Yana Toboso (510)
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Black Butler, tome 1

Black Butler, voilà un manga qui me faisait de l’œil depuis des mois. A vrai dire, ce n’est pas tellement l’intrigue qui me tentait (je ne m’y étais que très peu intéressée) mais bien le graphisme, qui m’avait tapé dans l’œil ! Je cherchais ce premier tome d’occasion depuis des plombes, sans jamais le trouver. Et voilà qu’en ouvrant le petit paquet concocté par Tsuki pour mon anniversaire, que vois-je ? Mademoiselle, merci infiniment pour la découverte !

Et comme le laissaient présager mes premières impressions, après lecture, c’est vraiment le graphisme que je retiens et que je trouve le plus réussi ici. Voilà bien longtemps que je n’avais pas ouvert un manga aussi beau, esthétiquement parlant, et ça fait du bien à mes mirettes ! Concernant l’histoire, ce tome d’introduction est assez intriguant pour me donner envie de lire la suite, et c’est bien le principal !



Je ne vous résume pas l’intrigue générale, la quatrième de couverture le fait très bien (un peu trop bien même puisqu’elle en révèle peut-être un peu trop à mon goût…). Comme la plupart des mangas, celui-ci est séparé en petits chapitres (quatre pour être précise) qui s’attardent chacun sur une mini-aventure. Sauf les deux derniers qui n’en forment qu’une seule. Entre l’arrivée d’un certain Monsieur Claus et celle de la très expansive et extravagante fiancée de Ciel, le jeune maître des lieux, on pourrait croire que cette série s’annonce « comique » mais, la dernière aventure des deux derniers chapitres, remet bien vite les choses à leur place : violence et mystères seront de la partie. Même si le passage de la légèreté à la gravité m’a un peu surprise et peut déstabiliser de nombreux lecteurs, j’ai apprécié, pour ma part, le mélange des deux et je ne doute pas que Yana Toboso continue sur cette voie dans les tomes suivants.



Ce n’est qu’à la fin de ce premier tome qu’on découvre ce qui est annoncé dans la quatrième de couverture (voilà pourquoi je pense qu’elle en révèle peut-être un peu trop) et on comprend mieux les capacités hors-norme du fameux Sebastian, majordome au service du jeune Ciel, riche héritier anglais. Franchement, en commençant cette lecture, je me demandais ce qu’allait pouvoir nous raconter l’auteure… que pouvait bien nous réserver l’histoire d’un majordome, aussi étrange soit-il… Quel intérêt là-dedans ? Et bien, je me suis surprise à m’intéresser aux petites historiettes, à sourire et même à m’attacher aux personnages… comme quoi, tout est possible !



Autour de Sebastian le Magnifique, évoluent évidemment Ciel, son maître, mais également trois autres domestiques qui sont bien loin d’égaler le majordome ! Le jeune héritier anglais m’a beaucoup intriguée et à la fin de ce premier tome, n’en sachant pas encore beaucoup sur son compte, je suis très curieuse d’en apprendre plus… Quant aux trois autres employés : Finnian le jardinier, May Linn la femme de chambre et Bardroy le cuisinier, ils m’ont fait sourire plus d’une fois, leur maladresse et crédulité étant assez prononcées…

Je ne sais absolument pas où veut nous amener Yana Toboso et donc ce que pourront contenir les tomes suivants, mais ça m’intrigue grandement… J’essayerai donc de trouver le deuxième opus dès que possible !



Je ne dirai qu’une chose concernant le coup de crayon de l’auteure : magnifique ! J’adore, vraiment. Pas forcément parce que le noir est la couleur (mais est-ce vraiment une couleur ?) dominante mais parce que le dessin est raffiné, précis, hyper détaillé (les vêtements, notamment et parfois même l’environnement). Les visages et personnages dans leur ensemble sont superbes et leurs émotions sont parfaitement rendues grâce à leurs expressions faciales.

Enfin, et parce que ça compte beaucoup pour moi lorsque je parcoure un manga : je n’ai rencontré aucune difficulté de lecture ou de compréhension. Parfois, vous savez, avec le sens inversé (le sens traditionnel japonais), on peut lire les interventions des personnages dans le mauvais sens (si si, ça m’arrive parfois lorsque ce n’est pas clair), mais là, aucun problème ou même hésitation. La lecture est donc fluide et sans interruption.





Bilan de cette découverte tant attendue : ce n’est pas un énorme coup de cœur mais je tiens à saluer la beauté des dessins. A la fin de ce premier tome, l’intrigue générale reste encore incertaine mais les personnages ont su me séduire et me donner envie de les retrouver dans le prochain opus !
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Black Butler, tome 15

"Silence dans les rangs ! Et n’oubliez pas qu’il est interdit de marcher sur les pelouses, sauf si vous êtes un préfet…"



Nous sommes dans un collège, en Angleterre et il y a quatre maisons distinctes (avec écussons) qui représentent chacune un dortoir.



Non, ce ne sont pas les Serpentard ou autre Gryffondor, mais J.K. Rowling n’avait rien inventé ! Les collèges huppés anglais étaient bien régis de cette manière, pour la plus grande surprise de l’auteur de ce Shonen.



Le pitch ? Afin de résoudre la mystérieuse disparition d’un parent de la reine Victoria, Ciel et son diable de majordome – Sebastian – se sont infiltrés dans un collège privé pour fifils à papa noble, un peu à la manière de la série "21, Jump Street". Ciel se faisant passer pour un élève et son majordome pour un professeur (et j’apprécierais qu’il me donne un cours particulier sur l’inflation, sur les Bourses et qu’il me parle de l’index).



Hem… Pour son enquête, Ciel doit s’introduire dans l’entourage des Préfets et pour cela, faire des corvées. Et oui, dans les quatre dortoirs, chacun régi par un préfet omnipotent, il y a le principe des "fags" : des élèves qui sont à leur entière disposition… pour faire le ménage, leur faire des petits gâteaux ou repasser leur linge (on ne nous dit pas si le "plus si affinités" était aussi de mise).



Ciel se retrouve donc à faire le fag pour le fag d’un des préfets. Vous suivez ? Lui faire le ménage de la femme de ménage… Enfin, Ciel se contentera de déléguer les corvées à son diable de majordome !



Dans le monde des collèges privés anglais, ce n’est pas rose et tout est bon pour s’attirer les faveurs. Quitte à lécher les bottes ou à tricher et profiter des autres.



Dans ce tome, on nous décrit le fonctionnement de l’école et de ses quatre dortoirs. Pour cela, l’auteur s’est beaucoup documentée pour coller le plus à la réalité, même si le fantastique est présent dans le manga. Mais pour le reste, c’était ainsi que cela se passait au XIXème siècle. C’est peu reluisant.



Les décors sont soignés et une attention toute particulière a été donnée aux différents vêtements des élèves. On sent que l’auteur a plongé dans l’Angleterre victorienne.



Ici, on s’attaque aussi à la psychologie humaine et à ses nombreux travers, tels la jalousie, la cupidité, l’envie, les mensonges, les manipulations en tout genre, la Tradition et les règles édictées dans les collèges…



On découvre jusqu’où certains sont prêt à aller pour entrer dans un cercle des privilégiés, quitte à écraser les autres pour s’élever un peu plus.



♫ Noblesse, ton univers impitoyable ♪



Un "second" opus dans ce collège très bien conçu pour cette enquête en milieu clos, même si leur but principal, qui est de retrouver le disparu, est mis entre parenthèses, le temps de régler d’autres problèmes. Et on règle ses problèmes avec une touche d’humour, ce qui n’est pas pour me déplaire.



Il ne reste plus qu’à clore cette enquête dans le tome suivant, puisque le principe est de résoudre chaque enquête en trois tomes, ce qui est avantageux, je trouve.



Je suis curieuse de savoir le fin mot de cette histoire !


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Black Butler, tome 13

Cette critique concerne les tomes 12 et 13.



La fin du tome 12 nous permet de découvrir la face cachée de Lizzie. Le début du 13ème tome revient donc sur l’enfance et le passé de la fiancée de Ciel. Les graphismes y sont toujours aussi agréables et bien détaillés. Nous découvrons également différemment le mystérieux Undertaker et rencontrons différents Shinikami. Le mangaka a ajouté différentes allusions au Titanic et à son naufrage, à Charlie Chaplin et son cinéma muet… Nous voyons aussi le pacte du diable depuis son point de vue et c’est très intéressant.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Black Butler, tome 11

Cette critique concerne les tomes 10 et 11.



Le tome 11 annonce la fin de la série de meurtres ainsi que sa résolution. Nous apprenons également la vraie conclusion de toute cette affaire qui n'a pas été révélée aux invités du comte. Ainsi, nous pouvons voir les subtilités que le mangaka nous a laissées tout au long de cette enquête puisqu'il alterne passé et présent pour la résolution complète de toute cette histoire. Par ailleurs, les graphismes sont toujours aussi bien réalisés et clairs malgré certaines scènes de combats. J'apprécie tout particulièrement les croquis des têtes des personnages quand plusieurs bulles apparaissent dans une même case sans qu'on puisse voir les différents personnages.



Ciel et Sebastian n'ont que peu de répit avant le début d'une nouvelle enquête : des morts qui reviennent à la vie dans un hôpital… Elle est encore plus morbide que la précédente mais elle risque d'être très intéressante, cela se déroule en lieu clos avec peu d'échappatoire.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Black Butler, tome 14

Suite à l’action d’Undertaker sur ce diable de majordome, nous continuons à visionner son passé et surtout ses débuts en tant que majordome de Ciel. Le moins que l’on puisse dire, c’est que c’était loin d’être simple mais il n’y avait pas que Sébastian qui avait beaucoup à apprendre, Ciel aussi. Il avait été un enfant choyé jusqu’au décès brutal de ses parents, il avait tout à apprendre même les bonnes manières. c’est également la fin des cadavres ambulants. Il nous manque quelques réponses mais je pense qu’on retrouvera bientôt certains des protagonistes dans de nouvelles aventures.



L’heure est maintenant à la détente avec une chasse aux œufs de Pâques organisée par Lizzie. Des invités imprévus s’incrustent à la fête. Comme toujours, la pause est de courte durée, une nouvelle enquête s’annonce pour Ciel et Sebastian de la part de la reine Victoria. Le repos est toujours très court mais nous n’avons pas le temps de nous ennuyer avec ce manga, il y a toujours une enquête en cours et beaucoup d’évènements et de surprises à la clé.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Black Butler, tome 9

Meurtres en chambre close pour ce tome et sa suite.



Ciel risque d’être le plus affecté par cette série de meurtres. Qu’est-ce qui nous attend dans la suite des évènements ?



L’avantage de cette série concerne l’histoire en plusieurs cycles car quand on commence une nouvelle enquête, on en a pour plusieurs tomes avant d’en arriver à la conclusion. Du coup, à part pour le tome 8, la reprise de cette série a été facilitée par cette nouvelle énigme. Par contre, en faisant une petite recherche, cette série compte maintenant 27 tomes. J’espère qu’on finit par en apprendre plus sur Ciel et son passé, je ne pensais pas que cette série serait aussi longue… A suivre donc !



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Black Butler, tome 15

La nouvelle enquête de Ciel n’est pas simple car pour ce faire, Ciel doit intégrer une école privée sans son majordome. Sebastian y sera également mais par une voie détournée. Cette enquête sera également semée d’embûches créées par d’autres élèves plus ou moins envieux, ou qui ne veulent pas perdre leurs privilèges. Ciel ne se laisse pas démonter pour autant et va au bout des choses.



Finalement, ce manga est toujours aussi intéressant à lire et loin d’être lassant. Je pense que je vais bientôt m’en procurer la suite de façon à ne pas laisser trop de temps s’écouler pour en continuer la lecture. Mélange d’humour et d’action toujours aussi efficace malgré un univers très noir suite au passé macabre de Ciel.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Black Butler, tome 1

Graphismes élégants très gothique anglais XIXème siècle. D'ailleurs on est en plein dedans, sous le règne de la reine Victoria.

Un manoir tout ce qu'il y a de plus british. Le maître de céans est un jeune garçon prénommé Ciel, peu souriant et dont un oeil est recouvert d'un bandeau.

A ses côtés, Sebastian, le fameux Black Butler du titre. Majordome hors pair au charme et au charisme sulfureux. Il cache plus d'un tour - et d'un secret - dans sa poche. Un lien très particulier le lie aux ordres de Ciel jusqu'à ce que... vous lisiez la suite des tomes.



L'effet comique du manga est principalement dû aux nombreuses maladresses des autres employés du manoir. Une équipe de bras cassés pour le moins fantasque.



Le dessin est raffiné, le premier tome distille suffisamment de mystère pour donner envie de lire le prochain numéro. Je dois dire que je me suis arrêtée au septième volume. Le désintérêt croissant s'est ligué au manque de place dans ma bibliothèque.
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Black Butler, tome 12

Que demander de mieux pour ma 666ème critique que la suite des aventures de Sebastian, mon diable de majordome préféré ? Le voilà embarqué, en compagnie de son maître, le jeune Comte Ciel de Phantomhive, sur un bateau qui fait route vers New-York… Navire qui est rempli de cadavres en putréfaction qui reviennent à la vie… C’est ti pas beau, tout ça ?



Franchement, pouvait pas faire mieux pour un chiffre aussi mythique que le 666 ! C’est diabolique, même, d’avoir ce dernier tome sous la main juste au bon moment…



Alors, je vous préviens, si vous pensiez avoir affaire à un remake de "La croisière s’amuse", on en est loin, très loin. Nous sommes dans un shōnen quand même et le jeune comte Ciel est le chien de garde de la reine Victoria. Bref, ce n’est pas un gamin pleurnichard adepte des Bisounours.



Dans le tome précédent, nous avions appris que la société secrète Aurora proclamait à tout vents avoir rendu possible la résurrection de morts.



Voilà pourquoi le majordome de Ciel, Sebastian, s’était invité dans une réunion se tenant à bord d’un paquebot de luxe, le Campania. Ils ont un bon prétexte puisqu’ils font la traversée avec la famille de la copine de Ciel (qui ne sont pas au courant de la mission du jeune comte).



Si dans le tome 11 j’avais pouffé de rire avec le groupe hétéroclite dont les membres se reconnaissent au cri de ralliement : "Phénix" et à leur posture plus que débile, ici, fini de rire ! Les cadavres se baladent librement et ont une furieuse envie de vous dévorer tout cru.



S’ils criaient "On en a une énooorme envie", je penserais à Groquik, mais on est loin de ça… Ils veulent vraiment vous bouffer !



Des cercueils contenant des morts vivants, il y en avait à la poupe du bateau (le cul), mais Ciel et Sebastian étaient loin de se douter qu’il y en avait dix fois plus à la proue du navire (l’avant).



Barrez-vous, les cadavres sont lâchés et on ne peut en venir à bout qu’en leur brisant le crâne. Sebastian en a sali ses beaux gants blancs. Oh, c’est dégoutant, je viens de marcher dans une espèce de bouillie qui, un jour, a dû être un cerveau…



A bord du Campania, qui fait toujours route vers New-York, c’est déjà le carnage total à cause des zombies et puisqu’un malheur ne vient jamais seul, qu’est-ce que la vigie voit se profiler devant ses yeux ? Un énorme truc en provenance du Nord – du Nord, une fois de plus – et qui se nomme Iceberg…



Heu ? Attendez… Un navire énorme, trois cheminées, des différences de classes, un voyage à New-York, un iceberg non signalé ?? Tiens, ça me fait penser à un film… heu, un fait réel !



Oui, mais, le bateau gigantesque qui a coulé à cause d’un iceberg et d’une chanson de Céline Dion, emportant dans les flots glacés Léo Di Carpacchio, c’était en avril 1912 et là, nous sommes en plein règne de Victoria, peu de temps après Jack l’Eventreur… En 1889, pour être exact.



Alerte au Canada Dry© ! Ça ressemble au Titanic, mais c’est le Campania ! En tout cas, pas de favoritisme, ici, les zombies, malgré leurs yeux bandés et leur horrible puanteur, dévorent aussi bien les gens de la Première Classe que ceux de la Troisième.



Ne comptez pas sur ce tome pour mettre fin au suspense de "La croisière se fait trucider", non, non, faudra attendre le suivant.



De l’action à gogo, les deux Shingami plus dingue l’un que l’autre (dieux psychopompes, personnifications de la mort, sorte de Faucheuse) et qui veulent s’attaquer à Sebastian, tout en résolvant leur enquête du "comment des gens sans âme peuvent-ils revenir à la vie alors qu’on leur a pris leurs âmes" tout en étant obligé de les tuer une seconde fois… Mais que font les syndicats face à ces heures supp’ de travail non payé ?



Tiens, mais que font nos Shingami ? Non ? Si ! Ils se sont mis à la proue du navire et devinez à quoi ils jouent ? A la scène du "je suis le maître du monde" de Rose et Jack Dawson-Di Carpaccio. Céline ne chantait pas, ouf.



Bref, ça bouge dans tous les sens à tel point que parfois, on ne suit plus très bien en raison de toutes les onomatopées qui constellent le dessin. Avantage : l’auteur, quand il passe d’un protagoniste à un autre, signale où ils se trouvent.



Mention très bien à la famille d’Elizabeth, qui, étant chevaliers de la reine, sont prêt à sortir les sabres pour trucider les morts pas très vivants qui puent très fort. Anglais jusqu’au bout des ongles !



Mention spéciale à la séquence hot avec le beau Sebastian trempé… le pantalon aurait pu coller un peu plus pour nous dévoiler l’indévoilable. Au fait, les diables ont-ils un sexe ?



Une nouvelle fois enchantée de cette série ! Dire que je dois attendre octobre pour lire la suite !


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Black Butler, tome 8

Ma découverte pour ce manga date de quelques années où on m’avait prêté les premiers tomes, je ne me souviens que succinctement du dernier tome lu. Ne l’ayant pas sous la main (j’ai acheté les tomes 8 à 15 sans reprendre le début), j’espère pouvoir reprendre la lecture de la suite sans problème.



La reprise n’est pas aussi simple que prévue, surtout en plein combat et sans résumé en début de tome pour récapituler l’histoire des précédents. J’avais un peu oublié l’univers de ce mangaka surtout avec les personnages rencontrés dans le tome précédent, les gens du cirque. Je ne sais plus ce que le comte leur a fait mais son manoir en prend pour son grade à cause de ça. En tout cas, j’apprécie toujours autant le graphisme de ce mangaka surtout en matière de costumes, ils sont très beaux et très détaillés. Vu que j’ai plusieurs tomes en ma possession, j’en continue la lecture puisque si je m’en souviens bien, il s’agit de différentes histoires reliées entre elles par les personnages principaux et le fait qu’ils obéissent aux ordres de la Reine. Ils font du ménage dans l’ombre de celle-ci et également dans les cas où la police n’arrive pas à régler certaines enquêtes épineuses.



Comme vous l’aurez compris, malgré un début chaotique, j’ai retrouvé sans problème mes repères dans cette série. Si vous êtes amateurs de mangas sombres et fantastiques, je vous conseille très fortement de découvrir celui-ci, son univers est en perpétuel mouvement. Pour ma part, j’en continue la lecture.



Sur ce, bonnes lectures à vous:-)
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Black Butler, tome 1

C'est vraiment le hasard qui m'avait fait découvrir ce manga... Alors que je me trouvais dans une bouquinerie, j'ai aperçu la couverture qui m'a fait de l'oeil.



Le prenant en main, j'ai tout de suite été attirée par le graphisme et l'univers "victorien" de ce manga. Les trois premiers tomes étaient disponibles, emballé c'est pesé !



Lorsque je le lus, je sus que ce manga n'était pas tout à fait comme je l'avais pensé... Pourtant, au premier abords, ce manoir perdu dans la campagne londonienne paraissait tout à fait normal.



Oui mais... Il est habité par des gens étranges : tout d'abord, Sebastian, un majordome à la beauté du diable qui m'a perturbé, ne sachant pas encore "qui" il était (merci à l'auteur d'avoir construit son récit pour n'en dévoiler au lecteur qu'au fur et à mesure de ce premier tome).



Ce majordome a un sourire ravageur, un maintien divin et un corps qui crie "déshabillez-moi de suite".



Bizarre, bizarre, il a l'air de tout savoir faire... Gérer les autres membres du personnel, se battre, tout résoudre. Omnipotent, quoi.



Autre étrangeté : le comte Ciel Phantomhive est le jeune maître de ce manoir. Jeune ?? Oui, il 12 ans et gère l'industrie familiale : jouets et friandises. Au premier abord, il fait très "enfant gâté". De plus, il porte un bandeau sur l’œil comme Albator.



Nous avons aussi un maître d'hôtel, Tanaka, qui ne sait rien faire d'autre que boire du saké mais qui a le style d'un vrai maître d’hôtel, lui !



Vient ensuite Bardroy, un cuisinier que je ne voudrais pas engager : ses plats sont douteux et il cuisine la viande au lance-flammes !!



La servante, May Lin, tellement maladroite qu'elle pourrait vous tuer sans le vouloir. À se demander à quoi elle sert avec ses lunettes en cul de bouteilles.



Un jardinier, Finnian, à la force surhumaine, qui se prend pour Démolition Man et qui entretient le jardin en le dévastant.



Bref, on a déjà une intrigue rien qu'avec les personnages et tout ce que Sebastian doit faire pour réparer leurs conneries !



Autre avantage : le manga est découpé en quatre chapitres qui s'attardent chacun sur une partie de la journée. Un vrai plaisir de suivre leurs aventures tout au long de la journée du majordome.



C'est là qu'on pourrait se demander ce que le magaka pourrait bien avoir à nous raconter de palpitant sur un majordome...



Passé les premiers "chapitres" où on voit la vie dans la maison Phantomhive et les folies de la fiancée de Ciel (oui, on se fiance au berceau, chez les nobles), voici qu'on entre dans l'action avec un mafiosi qui ne rêve que d'inonder l'Angleterre de drogue.



Attention, on a beau se trouver dans l'époque victorienne puisque nous sommes en 1888, on a tout de même des voitures et des téléphones qui ne sont pas d'époques du tout ! Sans oublier des armes à feu plus modernes qu'autre chose.



On se rend bien compte aussi que Sebastian est plus qu'un majordome, surtout lorsqu'il se bat contre toute une meute de mafioso déchainés !



Les dessins sont super et l'action bien représentée. Les dialogues sont savoureux et Sebastian est un personnage plein de ressources et d'humour.



Le premier tome est palpitant : il soulève bien des questions, sans répondre à toutes tout de suite, il aiguise notre curiosité, possède du mystère, de l'humour pince-sans-rire, des situations cocasses et on a qu'une envie : attraper la suite !


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Black Butler, tome 11

Dans le tome précédent, nous avions laissé Conan Doyle abasourdi lorsqu’il avait compris que le pasteur Jeremy Rathborne était en fait Sebastian, le majordome censé être mort.



Les dernières images étant Jeremy qui enlevait son masque pour lui prouver qu’il était bien Sebastian…



L’heure des explications avait enfin sonnée !



Parce que, les lecteurs ont beau savoir ce qu’est « réellement » le majordome Sebastian, pour le reste, nous ne savions pas comment s’était déroulé les petits arrangements en coulisse !



Sebastian se fait donc un plaisir de raconter à Conan Doyle et aux lecteurs TOUS les rouages de l’enquête qui avait débutée au tome 9, ainsi que toutes les acrobaties de folie qu’il avait dû effectuer pour jouer, à la fois, le rôle du pasteur Jeremy ainsi que son propre rôle (un cadavre, excusez du peu !).



Là, je vous avoue qu’ils m’ont bluffés ! Certes, je me doutais des « petits arrangements » du majordome, mais pas à ce niveau là ! Une claque de plus pour moi. A ce niveau, vu le nombre de claques reçues ces derniers temps (durant mes lectures), je pense que je suis au niveau « maso ».



Conan Doyle n’en est pas revenu, moi non plus. Faut suivre toutes leurs péripéties et je relirai les trois tomes ensemble, histoire de mieux voir maintenant que je sais certaines choses.



Ok, durant la moitié du manga, l’histoire n’avance pas beaucoup puisque Ciel et Sebastian nous racontent ce qu’il s’est réellement, passé, malgré tout, l’éclairage était nécessaire.



De plus, j’ai bien aimé comment l’auteur sous-entend que les révélations sur les crimes qui avaient eu lieu au manoir de Phantomhive ont forgé Conan Doyle dans ces futurs récits et ses croyances.



Bémol ? Apprendre que la scène où Ciel trouve Sebastian mort est une mise en scène !! Merde, moi aussi j’avais été émue par cette scène, bien que je ne pense pas qu’il y ait une quelconque relation amoureuse « Ciel-Sebastian », comme certains le pensent (entre nous, ils pensent ce qu’ils veulent, je m’en fiche, ils sont libres), voyant plus la scène comme la peine que ressentirait un enfant qui, ayant déjà perdu ses parents et constatant que, maintenant que son majordome est décédé, il n’a plus personne pour veiller sur lui.



Sebastian mort, je ne le croyais pas une seule seconde, mais je pensais que Ciel était sincère, pensant lui, que Sebastian ne reviendrait pas… Oui, je sais, vous allez me dire que puisque, aussi bien moi que Ciel connaissions la particularité de Sebastian, je ne pouvais pas croire que sa réaction n’était que mise en scène. Mais Ciel pouvait savoir des choses sur son majordome que nous ne savions pas…



Mais au fait, comment allait-il ressusciter, notre diable de majordome ?? Ben oui, tout le monde n’est pas au courant de sa petite particularité…



Ciel et Sebastian ont tout intérêt à trouver un stratagème valable pour qu’il puisse revenir parmi les vivants, et ce, sans attirer les soupçons sur sa « véritable » nature.



Heu, là, je trouve la méthode un peu trop « facile ». Si les autres membres du personnels n’étaient pas aussi « insouciants » et bien, ça ne marcherait jamais ! Trop gros.



En tout cas, cette première partie du tome 11 nous a montré un Ciel machiavélique, perfide, rusé, menteur, manipulateur,… le côté obscur de la Force ? A surveiller !



« Et la seconde partie du tome ? », me demanderez-vous. Une nouvelle aventure se profile à l’horizon et nos amis vont voguer sur un paquebot, direction le continent d’en face, l’Amérique et la ville de New-York.



Aurora, une société secrète, proclame avoir rendu possible la résurrection de morts ! Tiens, tiens, intéressant… et les voici embarqués sur le paquebot, sans le personnel un peu fou du manoir, mais avec un nouveau personnage.



La fin du tome nous laisse présager de bonnes choses, avec des « résurrectionnés » qui ont de drôle de mœurs… Ils mordent !


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Black Butler, tome 10

Comme je vous le racontais dans ma critique du tome 9, des meurtres (3) ont eu lieu au manoir de Panthomhive dont un assez... inimaginable (ceux qui l'ont lu comprendront).



Mais qui a tué ? C'est ce que Ciel, le jeune comte, aidé de l'écrivain mystère (l'auteur d'un roman policier bien connu dont je vous parlais aussi dans la précédente critique) vont essayer de découvrir afin de résoudre l'énigme.



En édifiant une "liste des alibis" le romancier se rend compte que seul lui et le comte sont innocents, sur les douze personnes présentes au manoir.



De plus, pour les meurtres, il fallait un complice... Ou alors, le coupable du premier meurtre n'a rien à voir avec les suivants, ou les morts étaient en fait le ou les coupables du premier crime ?



Diable, le mystère s'épaissit et dehors, la tempête fait de plus en plus rage, comme si les éléments étaient déchaînés sur le manoir.



C'est alors que de la tempête surgira un étrange pasteur, ressemblant étrangement à... Sherlock Holmes.



Que se soit de par son costume, de par sa silhouette longiligne, de par ses déductions, de par sa manière de joindre les mains devant lui ou de mener l'enquête, tout nous fait penser au détective de Baker Street.



Sans compter qu'il se nomme... Jeremy Rathborne ! Un mélange de Jeremy Brett (il a joué le rôle de Holmes dans la série Granada et même Watson, au théâtre, en face de Charlton Heston) et de Basil Rathborne qui joua, lui aussi, le rôle du détective (14 fois si je ne m'abuse).



Le tout, en sachant que l'écrivain présent n'est autre que... Conan Doyle.



Ce que j'ai apprécié, hormis l'enquête, les meurtres et l'ambiance à la Agatha Christie, c'est de découvrir les nombreuses références canoniques à Sherlock Holmes qui parsèment ce tome :



- Le vieux Tanaka, quand il réalise une prise "karatéka" sur un convive (monsieur Woodley cherchait à agresser le comte) : il leur explique que c'est du "Bartitsu" (un art martial de technique d'autodéfense inventé par Barton-Wright).



Doyle, encore sous le choc, ne comprendra pas bien, dira "Baritsu" (art martial pratiqué par Holmes et que nous retrouverons dans "La maison vide - The Empty House"). En enlevant un "t", le nom naissait.



- Nous avons un dessin en page centrale de quelques personnages (le comte, ses employés et Doyle) portant le fameux deerstalker et la cape macfarlane (bien que non canoniques), sans oublier la pipe courbée (pipe calabash - un anachronisme), une loupe, un portrait en ombre chinoise du détective, sans oublier le numéro 222b.



Bref, même si certains ne sont "pas canoniques", ils sont devenus les attributs du détective malgré lui.



- La déduction sur la montre du premier cadavre : le pasteur signale que les traces de griffures près du remontoir prouvent que le proprio de la montre était alcoolique (cfr "Le signe des quatre").



- Jeremy qui demande un mouchoir à Doyle, et qui ensuite l'enfonce dans la bouche du mort afin de renifler l'odeur, avant de le rendre à son propriétaire, alors qu'il en possède un, ça pourrait être digne de Holmes.



- Quant au final, avec la découverte de l'assassin, c'est tiré d'un récit de Conan Doyle en plein. Mais je ne vous dirai pas lequel... On peut dire que cela lui donnera des idées pour cette nouvelle.



Une enquête assez mouvementée, une brin de "fantastique" et de suspense, bref, un Black Butler comme je l'aime !



Et Doyle comprendra, avant de repartir, QUI était en fait le pasteur Jeremy Rathborne...
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Black Butler, tome 27

Black Butler est une série assez noire, qui n’est pas remplie de Bisounours chevauchant des Petits Poneys…



On a déjà eu du glauque dans les souvenirs que Ciel nous divulguait au fur et à mesure, mais là, on a franchi un palier tel qu’on est en droit de se demander si pareille horreur pourrait exister.



L’Histoire mondiale me chuchote qu’on a vu pire.



Les lecteurs qui suivent la saga depuis le départ savaient que Ciel était passé par des moments traumatisants lorsqu’il s’était retrouvé dans la cage, avant de passer le pacte avec Sebastian mais nous étions encore dans de la grosse suggestion, le mangaka n’ayant pas encore affiné tous les détails.



Il le fait dans ce tome 27 et putain, on apprécierait une vanne de Undertaker ou de Grell, le Shinigami (Dieu de la mort) ne vienne du gringue à Sebastian tant l’atmosphère est oppressante et glauque.



Ce qui me faisait des choses vues et lues, c’est que ce ne serait pas discret d’agir de la sorte pour ces espèces d’illuminés du bocal adorateurs de Satan.



Je m’explique : kidnapper des enfants dans les bas-fonds, ça ne se voit pas, les miséreux, ça n’a pas l’opportunité d’aller se plaindre, mais des enfants de famille noble, là, on est dans le haut du panier, dans le sang bleu et donc, assassiner tout le monde et chiper les enfants, ça pourrait faire bien plus de grabuge que des enfants laissés-pour-compte.



Ce qui m’avait titillé aussi, c’est que les Méchants ne le sont que lorsqu’il s’agit de baisser leur pantalon ou d’implorer Satan de venir, mais quand ce dernier pointe le bout de sa queue, on fait moins l’malin.



Le Malin, vous l’avez invoqué avec tous les ingrédients réunis, alors, maintenant, assumez, bande de larves. Ciel au moins, il a des couilles, alors qu’avant, c’était un trouillard pleurnichard.



Un tome qui poursuit l’arc de malade entamé dans le précédent, qui nous dévoile tout avant sans doute de nous achever dans le 28 en nous expliquant comment un mort est revenu, tel Mathilde, mais en moins marrant.



Suspense encore plus à son comble que pour tous les autres, j’espère que l’auteur ne va pas foirer cet arc majeur et totalement inattendu.


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Black Butler, tome 3

Une fin de combat, un flash back de la vie de Madame Red (la tante de Ciel) et pourquoi elle oscille entre amour et haine, l'arrivée de l'autre tante et de la fiancée de Ciel...

encore une fois ce manga nous promène dans tous les genre: fantastique, humoristique, violent, sérieux... pas d'étiquette évidente
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Black Butler, tome 25

Enfin, nous allions savoir ce qui se passe derrière les hautes portes du Sphere Musical !



Bon, j’en savais déjà un peu plus grâce au tome précédent, mais je ne vais pas vous en dire trop non plus.



Cette aventure a tout des airs d’une bagarre entre deux boys-band, sorte de guerre entre les To Be Frites et les World’Patate, comme au bon vieux temps de notre jeunesse où certaines filles devenaient hystériques face à ces bôgosses.



Le plan de Ciel est bien trouvé, très bien trouvé et à la limite du machiavélisme car, pour arriver à coincer les hommes de mains de Bravat, il n’hésitera pas à envoyer des gens à la mort et à utiliser les gens de son entourage comme des pions.



Non, Ciel n’a rien d’un gentil petit garçon et ce tome nous montre une fois de plus sa noirceur, même si elle était utile pour faire cesser les activités de Bravat. La fin justifie-t-elle les moyens ? Vous avez 3h pour me pondre vos pages.



Anybref, maintenant, je sais tout, mais je me demande si ce genre de chose aurait été possible dans l’Angleterre victorienne… Sans doute que non, mais puisque nous avons un diable de majordome à nos côtés, on se dit que tout est possible.



Un tome bourré de révélations, d’humour, de suspense et qui se termine avec un cliffhanger de malade (sadisme !!) juste pour nous pourrir la vie jusqu’au prochain tome.


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Black Butler, tome 1

Je connaissais grosso modo ce manga en ayant regardé quelques épisodes à la télé mais de façon désordonnée si bien que j'avais du mal à suivre mais voilà que j'ai eu l'opportunité d'emprunter cette série et j'ai bien fait.



#Spoilers#

Le ténébreux Sebastian est le majordome attitré de la famille Phantomhive. Son jeune maître, Ciel, sombre, au passé trouble et difficile, est à la tête d'une grande entreprise de jouets pour son jeune âge.

En combat, Sebastian est redoutable alors mieux vaut ne pas toucher à son jeune maître, il est très protecteur avec lui mais j'imagine que c'est normal vu son poste. Sebastian a l'air de vraiment apprécier son rôle de majordome, il le prend très à cœur. Les trois autres larrons de la maisonnée (le jardinier, le cuisinier et la bonne) sont drôles et en font voir de toutes les couleurs à Sebastian.

Ils reçoivent un invité de marque et tout n'est que bourdes de la part des employés si bien que c'est à Sebastian de rattraper leurs gaffes et il le fait avec grande intelligence et rapidité. Ils reçoivent ensuite une jeune invitée du nom d'Elizabeth, qui débarque en fanfare au manoir, mettant le domaine sans dessus-dessous, le décorant à son image (froufrous, peluches, fleurs...). Si elle agit de cette manière c'est parce qu'elle est la fiancée de Ciel, elle lui fait tout voir et le pauvre n'en peut plus. Sebastian, si parfait, ne va de cesse apprendre à son jeune maître à danser pour la demoiselle qui est très capricieuse, les gens devant exécuter ses quatre volontés. Et Ciel craque, ayant du mal à contrôler sa colère et en vient presque aux mains, si bien que Sebastian doit intervenir. Ciel sait alors se montrer raisonnable et est capable de pardonner.

Dans la dernière partie du manga, Ciel se fait kidnapper par la mafia et il en résulte une demande de rançon: de la drogue contre la libération de Ciel. Le majordome prend les choses en main, met hors d'état de nuire les mafieux avec la grande classe et part sauver Ciel. Il se fait tirer dessus et j'ai bien cru à sa mort mais non! Il s'est tout bonnement relevé! Là, j'ai compris qu'il n'était pas humain. Que Ciel était au courant. Que leur relation est bien plus qu'une relation maître/majordome. Qu'un secret les entoure. Et la fin du manga m'a donné raison car l'oeil de Ciel qu'il cache continuellement derrière un bandeau est recouvert d'un symbole étrange, le même symbole qui est sur la main de Sebastian; car Sebastian est un diable de majordome même si je ne sais pas encore ce que c'est exactement; car un contrat les lie tous les deux. Ciel aurait-il vendu son âme au "diable"?



J'ai bien aimé le côté esthétique des dessins (le trait est fin, délicat, le détail fait toute la différence), l'ambiance un peu sombre, le ton très formel dans les paroles.

L'élégance et le raffinement sont au rendez-vous et ça me plaît beaucoup, c'est un délice pour les yeux. Les dessins centrés sur les plats que prépare le majordome m'ont donné l'eau à la bouche.

Les personnages principaux sont charismatiques et mystérieux à souhait; l'histoire est passionnante, à la fois drôle et à la fois sombre avec une pointe de thriller.



En bref, j'ai apprécié le travail de Yana Toboso qui est sans nul doute une mangaka à suivre sans aucun doute; ce premier tome a placé les bases, à su capter mon attention, m'a donné envie d'avoir des réponses aux multiples questions que je me suis posée et du coup, j'ai vraiment hâte de continuer à suivre les aventures de Sebastian et Ciel.
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Black Butler, tome 13

Le tome 12 s’était terminé avec une révélation sur le personnage de la fiancé de Ciel, Elizabeth et le moment des explications est donc venu.



Le lecteur, impatient de retrouver les personnages qu’il avait abandonné, pose de nouveau ses pieds sur le pont du Campania qui continue son naufrage dans la mer froide et glacée… suite à la collision avec un Iceberg.



Notre naufrage ressemble toujours à s’y méprendre à celui du Titanic, en tout point, avec 23 ans d’avance (nous sommes en 1889-90) et Céline Dion qui braille, en moins. Ouf… ♫ Near, far, wherever you are ♪ Ta gueule, Céline ! Merci…



Le bateau va sombrer, y’a pas assez de canots, mais le jeune Ciel (qui fait partie des "chiens de garde" de la reine Victoria) et Sebastian, son diable de majordome, ont autre chose à faire que de monter avec les premières classes dans un canot : avant de s’enfuir, ils doivent vaincre la cargaison de morts "en mouvement" et trouver le coupable de cette abomination qui va à l’encontre de toute les règles.



Dans leur tâche titanesque, nos deux amis seront "aidés" des deux Shinigamis bien connu (ceux qui récupèrent l’âme des morts et arrêtent leurs lanternes cinématique), qui, eux aussi, voudraient bien comprendre pourquoi ces morts ne sont pas resté "mort" et se sont mis en mouvement, attaquant les vivants. Et régler la situation une bonne fois pour toute. Le tout avec un petit dose d’humour…



- Monsieur, il m’exaspère de plus en plus… Puis-je le tuer ?



Les ingrédients habituels sont réunis pour nous mener à la fin du triptyque "Campania" (dans le tome suivant). Une fois de plus, ce tome est haut en aventure, en action, en suspense et en remue-ménage, avec, en prime, un coup de théâtre qui m’a laissé la mâchoire pantelante ! QUOI ??? C’était lui ??



J’ai adoré aussi l’explication de l’auteur sur le fait que les morts continuaient à vivre et le coup de la lanterne cinématique. C’était "originale" et "plausible".



De plus, l’auteur, nous offrira encore un horrible moment de frayeur avec un angoissant moment de suspense (faut préparer le tome suivant, hein !) déroulant ensuite un long flash-back sur la rencontre Ciel/Sebastian, au travers de la lanterne cinématique du diable de majordome.



Un grand moment pour quelqu’un qui, comme moi, suit la série depuis le début, parce que c’est toute la partie de l’apprentissage du "diable qui se fit majordome" que nous découvrons, tandis que le jeune Ciel, traumatisé de son enlèvement, panse ses blessures tant bien que mal. Hé, hé, on en sait un peu plus.



Par contre, pas toujours facile de suivre le fil des combats entre les deux Shinigamis, Sebastian et le troisième larron. Ces trois là ne sont pas prêts de s’entendre…



"Black Butler", pour ceux qui ne le sauraient pas encore, c’est avant tout un univers original, accrocheur et un graphisme somptueux. Un mélange détonnant d’action et d’humour, de mystère et de suspens.


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Black Butler, tome 6

Le tome précédent ne m'avait pas vraiment passionnée, du coup, à la bibliothèque, j'avais hésité à prendre la suite. Mais bon, vu qu'on est en plein mois blanc pour le challenge Bookineurs en couleurs de Liyah et qu'en plus, je suis sensée lire les neuf premiers tomes de la série pour mon Baby-challenge Manga , j'ai tout de même emprunté les deux tomes suivants...

Et je suis assez contente de l'avoir fait : ce tome est bien meilleur que le précédent.



J'ai beaucoup apprécié l'ambiance de ce tome : j'ai toujours trouvé que les cirques étaient des endroits assez effrayants et glauques et je trouve que ça colle parfaitement à l'histoire de Black Butler. D'autant plus que les artistes de ce cirque sont vraiment très mystérieux, peut-être même plus que la disparition des enfants qui a fait venir Ciel et Sebastian dans cet endroit.

J'ai aimé voir Ciel et Sebastien se prêter à des numéros pour pouvoir entrer dans l'équipe. Surtout Ciel d'ailleurs : c'est très amusant de le voir lutter contre sa nature pour se donner en spectacle. Du coup, on voit le petit garçon qu'il est tout au fond de lui et non pas cette image d'adulte trop lisse que l'on a de lui depuis le début de la série. Seb', comme toujours excelle, du coup, ses pitreries ne m'ont pas franchement passionnée : quand c'est trop facile pour quelqu'un, ça ne m'intéresse pas. Quand on ne se remet jamais en question, on n'évolue jamais...

Ah, et puis, je suis curieuse de découvrir les raisons de la présence de William Spears, un dieu de la mort dans ce cirque !



Bon, comme toujours, les dessins et la narration sont très agréable à regarder et à lire.

Une nouvelle enquête très prometteuse !
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Black Butler, tome 31

L’arc narratif sur les collectes de sang se poursuit…



Dans le numéro 30, nous avions laissé May et Ranmao en mauvaise posture. Leur mission auprès du baron de Heathfield est terminée.



De leur côté, Ciel et son diable de majordome continuent d’infiltrer la société qui collecte du sang et ils envoient tout le monde en mission.



Ce tome 31, après avoir mis fin à la partie consacrée à nos deux drôles de dames, met à l’honneur le cuisinier Bard et Lau, personnage ambigu que j’apprécie : ils doivent s’infiltrer dans un sanatorium où l’on ne badine pas avec l’hygiène !



On a du rythme, de l’action, les personnages féminins ne sont jamais en reste, même si, avec le mangaka, soit elles sont de gentilles petites filles ou alors, des femmes de combat ! Pas de juste milieu.



On reste dans des scénarios très sombres et l’on comprend pourquoi il est noté que ce manga est pour un public averti. Mon clavier est azerty et moi, je suis avertie depuis le départ.



Les petits travers de la société victorienne sont bien représentés, détaillés, sans que l’on s’appesantisse dessus. Pas besoin d’en rajouter, on comprend très bien ce qui est dit, montré, expliqué, notamment en ce qui concerne les différences de classes et la misère, à Londres.



La série ne flanche pas, même si certains arcs narratifs m’ont moins bien plu dans le passé. Celui avec les collectes de sang est important, puisqu’il dure depuis longtemps, tout en étant attaché à d’autre au paravent.



Oui, il y a aussi une continuité dans les différents tomes, que ce soit au niveau des personnages que l’on recroise, ou au niveau des scénarios qui sont dans le prolongement les uns des autres.



Une série manga que je vais continuer de suivre parce que j’adore ça !



#MoisAnglais2022


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