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3.58/5 (sur 446 notes)

Nationalité : Haïti
Né(e) à : Port-au-Prince , le 22/12/1953
Biographie :

Yanick Lahens est une romancière.

Elle fait ses études secondaires et supérieures en France, avant de retourner en Haïti pour enseigner la littérature à l’Université d’État jusqu’en 1995.

Longtemps professeur, mais aussi journaliste, elle a collaboré à différentes revues et a animé l’émission "Entre nous" sur Radio Haïti Inter.

Après avoir coordonné un temps les activités d’une plateforme de la société civile - son action a été saluée en 2007 par le Collectif féminin haïtien -, elle est désormais cofondatrice de l’Association des écrivains haïtiens, qui lutte contre l’illettrisme.

Elle a également créé, en 2008, "Action pour le changement" (APC), destiné à former les jeunes générations aux stratégies de développement durable, à les sensibiliser à des questions d’intérêt national et à renforcer le lien social, notamment à travers la réalisation de courts-métrages. Cette fondation a aussi permis la construction de quatre bibliothèques supplémentaires en Haïti.

Aujourd’hui membre du Conseil international d'études francophones, elle a également fait partie du cabinet du ministre de la Culture, Raoul Peck, entre 1996 et 1997.

En 1998, elle a dirigé le projet "la Route de l’esclavage", qui s’intéressait à la problématique de l’esclavage, en Haïti, à travers les sciences et les arts.

Elle publie en 2008 "La Couleur de l’aube", qui est distingué par plusieurs prix (prix du livre RFO 2009, prix littéraire Richelieu de la Francophonie 2009, prix Millepages 2008).

Elle a été honorée à plusieurs reprises pour son engagement citoyen. Elle est nommée Chevalier des Arts et des Lettres en 2009.

En septembre 2014, elle publie "Bain de lune" qui reçoit le Prix Femina 2014. Elle obtient le prix Carbet des lycéens pour "Guillaume et Nathalie" en 2014.

Yanick Lahens vit à Port-au-Prince.

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Source : http://www.swediteur.com
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Citations et extraits (185) Voir plus Ajouter une citation
Du jour où j’ai compris que la mort pouvait me dérober un visage aimé, du jour où j’ai compris que ceux que j’aimais étaient mortels, j’ai voulu les aimer plus forts. Quelquefois, je rêvais la nuit les yeux ouverts. J’inventais des scénarios macabres, des tremblements de terre des inondations ou des accidents dans lesquels disparaissaient ou s’engloutissaient ceux que j’aimais. J’attendais au bout de quelques minutes de sentir les larmes couler le long de mes joues. Je rêvais leur mort et me sentais rassurer de les aimer si fort.
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Elles se relayèrent sans faiblir, enchaînant une histoire après l’autre… Les frasques des concubins, l’impertinence des matelotes*, les soucis des enfants. Celles des jardins, où elles s’esquintaient à faire pousser légumes, petit mil et maïs. Celles du jardin le plus précieux, qu’elles, les femmes, gardaient là, lové entre leurs hanches, et qui n’appartenait qu’à elles. Et des hommes qui y avaient fait une halte pour raviver des sources et allumer des feux. P 51
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Rancœurs, haines, privations, je les accueillerai bientôt toutes. Sans distinction aucune. Comme des commères bavardes. Je porte au-dedans de moi tant d’autres femmes, des étrangères qui empruntent mes pas, habitent mon ombre, s’agitent sous ma peau. Pas une ne manquera à l’appel d’une jeune femme de trente ans que le temps a usée sur toute sa surface.
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Miles Davis avait expliqué que le jazz était de la musique, rien que de la musique, parce que sous le mot jazz, il entendait trop le mot nègre.
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Certains évoquèrent la présence d'une chévre postée au bord du chemin et parlait distinctement en laissant apparaître deux dents en or.
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Vivre et souffrir sont une même chose.
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Quelquefois les mots de trop rendent les fardeaux encore plus lourds à porter.
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Man Bo n’a jamais aimé que je m’attarde dans la cour une fois la nuit tombée. Elle n’aimait pas la nuit, Man Bo. « La nuit est menaçant pour qui ne la connait pas », me disait-elle. « Tous ceux qui ne peuvent pas vivre le jour comme tout le monde, les bandes, les sociétés secrètes, les zombis à la file indienne, les morts en perdition, les humains transformés en cabris ou en porcs, déambulent dans les rues ou se tapissent dans les fourrés et les ombres. » Man Bo glissait du coton ou des morceaux de tissu aux interstices de l’unique porte et des deux fenêtres de sa chambre par crainte des mauvais airs. Man Bo respirait à peine la nuit.
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Elle voulait taire ce qui commençait imperceptiblement à murmurer au-dedans d'elle. " Tu ne vas tout de même pas te laisser impressionner par l'insistance du regard d'un homme que tu connais à peine. " Une partie d'elle-même en était comblée, une autre s'en inquiétait. Il y a toujours une manière pour deux personnes assises l'une à côté de l'autre de nier que le silence parle à leur place. De tout, de rien, mais surtout d'un homme désirant et d'une femme au bord de l'enchantement.
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Lire, c'est ouvrir les portes du silence, y pénétrer à pas feutrés, le coeur battant, et miser gros sur l'inconnu. Ce qu'on apprend dans les livres de Christian Bobin, c'est la grammaire du silence. Et cette langue n'a point de fin. Et elle me console. Souvent.
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