AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.71/5 (sur 195 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1972
Biographie :

Yann Apperry est considéré à juste titre comme l’un des écrivains les plus doués de sa génération. Parallèlement à son travail de romancier, il est l’auteur de pièces de théâtre et librettiste (celui écrit les livrets de présentation des pièces lyriques et des œuvres chorégraphiques).

En 1997, il a été pensionnaire de la villa Médicis (privilège accordé aux auteurs prometteurs) et a reçu la Bourse Jeune écrivain, décerné par la Fondation Hachette.

Il est l’auteur, chez Minuit, de Qui vive (1997), puis chez Grasset, de Paradoxe du ciel nocturne (1999), Diabolus in musica (Prix Médicis, 2000) et de Farrago (Prix Goncourt des lycéens, 2003).


Source : pagesperso-orange.fr
Ajouter des informations
Bibliographie de Yann Apperry   (9)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de
Yann Apperry, l'auteur de Ottoline et le Vétérinaire des monstres, lauréat de la Pépite fiction juniors, revient sur sa journée au Salon du livre et de la presse jeunesse en Seine-Saint-Denis.

Citations et extraits (54) Voir plus Ajouter une citation
Les industriels et les hommes politiques font semblant de croire que les Américains sont un peuple de grimpeurs. Tout le monde doit aspirer au sommet, tout le monde doit monter, monter, monter, ce qui revient à monter sur les autres, à prendre appui sur eux et à les écraser, à escalader une montagne d'hommes et de femmes entassés pour planter son drapeau personnel à l'arrivée. Ça, c'est la pyramide hiérarchique, a dit Fausto. Et celui qui n'est pas un varappeur dans l'âme, celui-là est considéré comme un moins que rien, un raté, un parasite, même si, pour gravir cette foutue montagne, il faudrait déjà qu'il sorte du trou, et qu'il ne possède même pas d'échelle pour se tirer d'affaire.
Commenter  J’apprécie          240
Il n'y a pas d'injustice ! L'injustice, c'est de croire que les choses pouvaient se passer autrement (...) C'est toi qui décides le sens que tu donnes au voyage. Alors si tu préfères croire qu'on t'a refilé de mauvaises cartes, libre à toi.
Commenter  J’apprécie          190
« Comment on va l’appeler ? » a dit Ophelia en se tournant vers moi.
Elle souriait d’un air mi-gai, mi-triste.
« Oui, tiens, comment on va l’appeler ? Mais d’abord, pourquoi tu ne m’as pas dit que tu étais enceinte ?
- Tu n’avais qu’à deviner ! s’est exclamée Ophelia et ses tâches de rousseur ont commencé à flamboyer.
- Et tu es sûre qu’il est de moi ? »
Ophelia m’a regardé comme si elle voulait me tuer. Ma question l’avait terriblement offensée. Pendant quelques secondes, elle s’est mordillée les lèvres, et puis soudain, elle m’a giflé.
Commenter  J’apprécie          162
Devant nous, la brume descendait des collines en lents tourbillons. Le hibou ne hululait plus et le silence était complet. Soudain, une étoile filante a traversé le ciel.
« Fais un vœu », a dit Fausto. Je n’ai pas hésité : « Je souhaite avoir un destin, j’ai murmuré. Je souhaite vivre une histoire qui fasse de ma vie un destin. »
Commenter  J’apprécie          160
Les hommes ne prenaient en compte que le point de départ et le point d'arrivée et oubliaient le chemin qui passe entre les deux.
Commenter  J’apprécie          160
Aller au bordel, c'était pour moi toute une histoire. Pour la plupart des hommes, aller au bordel ne pose aucun problème, sinon qu'ils doivent mentir à leur femme et prétendre qu'ils vont jouer aux cartes chez un ami ou qu'ils ont une course à faire. Moi, je devais m'y prendre des jours à l'avance afin de réunir la somme nécessaire. Puis, je devais me laver, passer chez Abigail Hatchett et lui demander poliment la permission d'utiliser sa machine à laver, attendre que mes vêtements soient secs, me raser, me peigner, et recompter mes sous pour être sûr d'avoir la somme nécessaire.
Commenter  J’apprécie          140
J’ai demandé à John où il avait grandi. « En Californie du Nord, dans un patelin de l’arrière-pays. Farrago. Le royaume des bûcherons et des laissés-pour-compte de la côte. Vous ne pouvez pas connaître. J’ai été élevé par mon père. A la dure. J’étais fils unique et ma mère est morte très tôt. Je vivais dans cette bourgade paumée au milieu de la forêt et j’ai vite su que je n’avais aucun espoir de faire quelque chose de ma vie. »
Commenter  J’apprécie          140
Quand Ophelia avait posé ses lèvres contre les miennes et que sa langue s’était faufilée entre mes dents, je n’avais offert aucune résistance. Et quand elle avait dégrafé son soutien-gorge et pris mes mains pour les poser sur ses seins, je m’étais senti gagné par une joie profonde et presque solennelle, une joie qui ressemblait au courant d’un fleuve ou à une grande vague, quand elle se déroule et glisse sur le sable en faisant crisser les cailloux.
Commenter  J’apprécie          131
- Tu es peut-être un homme libre.
- Tu crois ?
- Tu as dû te faire tout seul.
- Je n'ai pas fait exprès.
Commenter  J’apprécie          140
_ Il faut avoir la haute main sur ses rêves, a dit Nand. On ne doit pas les laisser prendre le dessus, parce qu'au fond, les rêves sont en nous comme des étrangers. Même quand ils sont animés des meilleures intentions, ils demeurent prêts à tous les sacrifices pour parvenir à leurs fins, et s'il le faut, ils détruiront sans la moindre hésitation l'être qui les porte en lui-même, l'homme qu'ils inspirent et qui les nourrit en son sein. Seul compte l'accomplissement de leur destin. Nous pouvons appartenir à nos rêves, nous pouvons nous abandonner à eux corps et âme, mais jamais un rêve n'a appartenu à personne."
Commenter  J’apprécie          120

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Yann Apperry (318)Voir plus

Quiz Voir plus

Fréres de sang

Que fessaient la famille lors de l'arrestation de Brice ?

Ils lisaient
Ils regardaient la télé
Ils dînaient
Ils se promenaient

16 questions
443 lecteurs ont répondu
Thème : Frères de sang de Mikaël OllivierCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..