Auteur de nouvelles à succès (d’estime), de poèmes et accroc aux drogues dures (café, vitamine C, thé à l’érable, etc), Yann Isoardi, 42 ans, n’est pas un écrivain averti, loin s’en faut, mais pour lui, écrire équivaut à avoir une existence parallèle, celle qui permet de laisser son imagination s’exprimer, pousser comme une ronce ou une rose dans un endroit sauvage exempt d’interférence (chien, chat, belle-mère – liste à compléter). Du social au fantasque(tique), il tente d’explorer les moindres recoins de son cerveau afin de les servir sur papier pixélisés et pourquoi pas, par la suite, sur papier recyclé.