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3.77/5 (sur 6739 notes)

Nationalité : Japon
Né(e) à : Okayama, Préfecture d'Okayama , le 30/03/1962
Biographie :

Yōko Ogawa est une écrivaine japonaise.

Diplômée de la prestigieuse Université Waseda, elle est auteure de nombreux romans - courts jusqu'en 1996 - ainsi que de nouvelles et d'essais.

Elle a remporté le prestigieux Prix Akutagawa pour "La Grossesse" en 1991, et également le Prix Tanizaki 2006 pour "La Marche de Mina", le Prix Kyōka Izumi 2004, le Prix Yomiuri 2004 pour "La Formule préférée du professeur", et le Prix Kaien 1988 pour son premier court roman, "La désagrégation du papillon" ("Agehachō ga kowareru toki").

Ses romans sont caractérisés par une obsession du classement, de la volonté de garder la trace des souvenirs ou du passé ("L'Annulaire", 1994 ; "Le Musée du Silence", 2000 ; "Cristallisation Secrète", 1994), cette volonté conjuguée à l'analyse minutieuse de la narratrice (ou, moins fréquemment, du narrateur) de ses propres sentiments et motivations (qui viennent souvent de très loin) débouchant fréquemment sur des déviations et des perversions hors du commun, le tout écrit avec des mots simples qui accentuent la force du récit.

D'autres thèmes sont abordés par l'auteure dans ses livres, comme la nostalgie, le deuil ou l'abandon, la folie ordinaire qui prend ses personnages pendant un instant.

Une adaptation cinématographique de sa nouvelle "L'Annulaire" ("Kusuriyubi no hyōhon") est sortie en France en juin 2005, un film de Diane Bertrand avec Olga Kurylenko et Marc Barbé. Au Japon, "La Formule préférée du professeur" ("Hakase no aishita sūshiki") a été récompensé du Prix Yomiuri 2003 et y est également sorti en film (2005), en bande dessinée (2006) et en CD audio (2006).

On doit la très bonne traduction de ses livres en français à Rose-Marie Makino-Fayolle, mis à part deux textes par Martin Vergne.

Yōko Ogawa vit à Ashiya, Hyōgo, avec son mari et son fils.
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Citations et extraits (1401) Voir plus Ajouter une citation
Yôko Ogawa
La lumiere du silence illumine les mots.
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- Les nombres existaient déjà avant l'apparition de l'homme, que dis-je, avant celle du monde. [...]
- Aah, vraiment ? Je pensais que c'étaient les hommes qui avaient découvert les chiffres.
- Non, c'est faux. Si c'étaient eux personne ne ferait autant d'efforts et on n'aurait pas besoin des mathématiciens. Personne n'a été témoin de leur processus d'apparition. Quand on les a remarqués, ils étaient déjà là.
- C'est pour ça que les gens intelligents se creusent la tête afin d'élucider leur mécanisme ?
- Nous les humains, nous sommes bien trop stupides pour avoir créé les nombres.
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Du fond de sa gorge débordait un chant précis de virtuosité au volume disproportionné par rapport à son petit corps. Il y avait des modulations, des variations d'intensité, des staccati, des trilles. Il y avait une introduction, une ligne mélodique, un intermède, un point culminant. Tout y était.
- Tous les chants d'oiseaux sont des chants d'amour.
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Si vos oreilles émettent un drôle de bruissement, ne les frottez pas trop fort. Parce que dans la plupart des cas, ce sont les anges qui recousent les ailes sur vos lobes.
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Alors qu’en parvenant à l’âge adulte, chacun arrive à trouver quelque part un endroit secret pour y cacher angoisse, solitude, peur ou tristesse, les enfants n’arrivent pas à dissimuler, et dispersent tout sous forme de pleurs.
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Autrefois, un bucheron, jeté en prison pour le crime d’un rival en amour dont il était innocent, versait des larmes toutes les nuits au souvenir de son amante, et bientôt, ses larmes recevant le clair de lune sont devenues des cailloux couleur de lait qui ont rempli le lit de la rivière. Après l’exécution du bucheron, il parait que son amante, en apprenant la vérité, s’est jetée dans la rivière les mains pleines de ces petits cailloux. Aujourd’hui encore, sur le lit de la rivière là-bas, on trouve pas mal de ces petits galets blancs.
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Une autre merveille de l’enseignement du professeur était l’utilisation généreuse qu’il faisait de l’expression ne pas savoir. Ne pas savoir n’était pas honteux, car cela permettait d’aller dans une autre direction à la recherche de la vérité.
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Lorsque l'homme est confronté à un grand malheur, l'équilibre de ses sentiments se rompt
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Quand j'ai réussi à bien dormir en avion, je ressens un immense bonheur. C'est curieux, vous ne trouvez pas ? C'est comme si je flottais au fond d'un marais tiède ou si je baignais dans l'air d'une forêt saturée par l'odeur de la végétation. Je ne suis gêné par personne, je suis seul et pourtant je ne suis pas triste et je n'ai pas peur...c'est une sensation que je ne peux savourer que lorsque je dors dans un avion.
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Les hippocampes flottent dans la mer sans savoir d'où ils viennent ni avec qui ils étaient. Ils n'ont que faire de leur queue trop longue dont ils ne se souviennent pas de ce quoi elle leur servait autrefois. Ils s'enfuient précipitamment lorsque de temps à autre elle se prend dans un creux ou menace de se faire pincer par un bivalve, mais finalement elle ne peut bouger que comme une feuille morte.
Si les hippocampes lèvent toujours la tête, c'est parce qu'ils veulent essayer de voir la lune de plus près. Les hippocampes aiment contempler le clair de lune qui glisse à la surface de la mer. Ils ont l'impression qu'en faisant cela, ils vont revivre la scène qu'ils ont vue dans un lointain passé, peut-être même avant leur naissance. Ils ont l'impression que là, les mots qui ont été échangés , la sensation d'une présence toute proche vont se révéler comme de l'encre sympathique exposée à la flamme. Surtout les nuits de lune du troisième jour.
Mais finalement, les hippocampes ne se souviennent de rien. Ils continuent à flotter indéfiniment seuls au fond de la mer.
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