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3.72/5 (sur 25 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1954
Biographie :

Diplômé de l’École pratique des Hautes Études, Yves Bomati est Docteur ès lettres et sciences humaines.

Il a commencé sa carrière comme professeur certifié de Lettres classiques. Il a ensuite dirigé dans le secteur privé deux écoles supérieures, l’une de relations publiques, l’autre de journalisme, avant de rejoindre en 1996 la Documentation française en tant que responsable éditorial de la collection Retour aux textes.

Attaché de presse en 2000, puis responsable du département de la communication de la Direction de la Documentation Française à partir de 2002, il a assuré les fonctions de préfigurateur de la communication dès décembre 2008 dans le processus de fusion entre les Journaux officiels et la Documentation française.

Parallèlement à ces activités, il poursuit sa carrière d’auteur de nombreux ouvrages et collections scolaires et universitaires dans les domaines de la littérature française et des techniques d’écriture

Chef de mission des services du Premier ministre, et responsable du département de la communication de La Documentation française, il a été nommé directeur de la communication de la Direction de l’information légale et administrative (DILA), en 2010.
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Source : .planete-rp.com
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Vidéo de

Rencontre avec Yves Bomati autour de L'âge d'or de la Perse – L'épopée des Safavides (1501-1722) paru aux éditions Perrin. -- 26/04/2023 - Réalisation et mise en ondes Radio Radio, RR+, Radio TER   Yves Bomati


Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Yves Bomati
Un phénomène fondamental qu’il est difficile pour les observateurs étrangers non-iraniens d’intégrer à leurs analyses, tant ils restent inféodés à leurs clichés, est la désislamisation de la société iranienne jusque dans ses couches les plus conservatrices. Les mosquées se vident de plus en plus, y compris à la campagne - et ce, malgré les images de propagande du régime -, alors que les prisons sont pleines.
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La défaite des Iraniens face aux Arabes à la fin de l’époque sassanide est un des événements les plus honteux de l’histoire de notre pays. Un grand empire cultivé fut détruit et anéanti par un petit peuple du désert affamé et famélique. Et le monstre du fanatisme religieux qui est le pire ennemi de chaque nation pénétra dans nos terres.
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Point de vue
Rousseau se heurte à un double problème, non seulement celui du 'comment tout dire" mais aussi celui, intimement lié au précédent, du "comment dire ce tout" : Il faudrait, pour ce que j'ai à dire, inventer un langage aussi nouveau que mon projet. Inventer un langage qui sans recherche, sans gêne, dise le moi, soit fidèle à l'existence vécue, à sa diversité, à ses contradictions, à ses infimes détails, ses "riens". Inventer un style qui ne soit plus l'instrument d'une volonté de dire quelque chose, mais qui soit immédiatement l'expression du moi : j'aurai toujours celui qui me viendra, dit Rousseau ; laisser faire spontanément le langage pour qu'il ne fasse plus qu'un avec le moi.
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Yves Bomati
En un mois j’ai transformé le pays d’Elam en un champ de ruines. J’y ai éteint la voix des hommes, le bruit des animaux domestiques, le chant des oiseaux. Les bêtes sauvages pourront y vivre en toute tranquillité.
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Devenu roi, Réza poursuit dans ces voies et encourage la mise sur pied d’une Ecole supérieure de commerce, d’une Ecole normale supérieure, d’écoles pour la formation des maîtres et d’une faculté technique. Il fait acquérir par l’Etat, en 1934, un terrain de 300 000 mètres carrés destiné à devenir un campus universitaire. Cette acquisition, jugée excessive par certains, soulève de vives critiques au Parlement, où l’on accuse le ministre, Ali-Ashgar Hekmat, de dilapider les fonds publics. L’occasion est vite donnée à Réza shah de motiver ce choix. Lors de la pose de la première pierre de la première faculté de l’université, celle de médecine, alors que le ministre ne sait plus que dire, il met un terme aux discussions en déclarant : « Vous verrez, bientôt vous serez à l’étroit dans ces 300 000 mètres carrés ; il vous en faudra des millions pour une université digne de notre capitale. » L’avenir lui donnera raison.
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On peut donc conclure de ces éléments que, selon la lettre de la loi fondamentale, la nomination et la destitution du chef de gouvernement reviennent au chef de l'État, que ce droit est tombé en désuétude et soumis à une tradition contraire lorsque le Parlement est en fonction, mais qu'en son absence, le Shah, en tant que garant de la continuité de l'État, reprend en quelque sorte sa prérogative. De ce fait la Chambre ayant été mise hors d'état de fonctionner par la volonté même du gouvernement, le chef de l'État a le droit constitutionnel d'évincer son Premier ministre, ce que Mossadegh lui-même admettra à plusieurs reprises lors de son procès, mais contestera en d'autres occasions.
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On dit que les peuples ont les dirigeants qu’ils méritent. Si c’est le cas, il faut avoir pitié de l’Iran car il est gouverné, comme l’Europe médiévale, par des gens dont le principal désir est d’amasser des richesses. Pourtant, les regrets que ressent le voyageur lorsqu’il visite le Palais et ses charmants jardins de Fin sont encore plus poignants lorsqu’il réfléchit que, si ce ministre [Amir Kabir] avait pu gouverner pendant vingt ans, il aurait pu former quelques hommes capables et honnêtes pour lui succéder. L’exécution de l’Amir-i-Nizam fut une vraie calamité pour la Perse. Elle arrêta net les progrès si difficilement accomplis. » Juste éloge et terrible analyse.
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Faute d’homme providentiel, des Iraniens cherchèrent une autre voie, la démocratie à l’occidentale. Au cours des dernières années du règne du shah, le pays était agité en profondeur, même si le calme semblait régner en apparence. En mai 1896, tandis que la Cour préparait à grands frais le jubilé d’un roi « qui aura[it] connu deux siècles », le shah fut abattu lors d’un pèlerinage par Mirza Réza Kermani, disciple d’un religieux réformateur et franc-maçon, Sayed Djamal-ol-Din Assad-Abadi, exilé à Istanbul, lequel fut empoisonné un peu plus tard sur ordre du sultan, qui craignait ses propos incendiaires.
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La vie officielle du jeune prince a pris définitivement le pas sur sa vie privée, dont il reste peu de chose. Le shah veille à ce que son fils soit irréprochable, et surtout disponible. On lui prête cependant quelques aventures, dont l’une aurait pu changer son destin. Il s’éprend en effet d’une jeune fille d’excellente famille, Firouzeh Saèd, la nièce de son futur Premier ministre, déjà diplomate de très haut rang. Mais son souhait de l’épouser se heurte au refus de son père devant lequel il cède, sans hésitation.
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Plusieurs hommes politiques s’autorisent à le conseiller sur sa vie privée, certains, il est vrai, poussés par les messages du grand ayatollah Boroudjerdi de Qôm, dont l’autorité ne se discute pas. Il faut, disent-ils, pour acquérir une dimension nationale, que le roi se range, qu’il mène une vie plus « convenable » et… qu’il prenne femme, critère de respectabilité incontournable dans un pays musulman. Tout un programme auquel Mohammad Réza a déjà goûté lorsque son entourage a trouvé sa première épouse !
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