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3.67/5 (sur 70 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Francfort-sur-le-Main , le 24/10/1965
Biographie :

Zsuzsa Bánk est une écrivaine allemande née de parents hongrois.

Les parents de Zsuzsa Bánk s'exilent à l'Ouest après la répression en Hongrie suite à l'insurrection de Budapest en 1956. Bánk grandit en parlant l'allemand et le hongrois.

Elle apprend le métier de libraire avant de faire des études de lettres, de journalisme et de sciences politiques à l’Université Johannes Gutenberg à Mayence.

Après avoir obtenu une bourse pour aller étudier à Washington aux État-Unis, elle devient journaliste pour la presse et la télévision.

Depuis 2000, elle vit de sa plume, toujours à Francfort.

Elle a reçu de nombreux prix littéraires, dont, en 2002, le prix Aspekte et le prix de promotion littéraire de la Fondation Jürgen-Ponto, en 2003, le Deutscher Bücherpreis pour son premier roman Le nageur et aussi le prix Bettina-von-Arnim. En 2004 elle obtient le prix Adelbert von Chamisso.
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Source : Wikipédia
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Un magnifique roman sur l?enfance et le poids du passé, d?une pureté stylistique époustouflante. Une ode touchante à la vie. Dans une petite ville du Sud de l?Allemagne dans les années 1960, Seri, Aja et Karl, liés par une amitié profonde, profitent des jours clairs de l?enfance. Ils passent la plus grande partie de leur temps dans le jardin et la maison d?Évi, la mère d?Aja, situés au milieu des champs, tout près du pont aux coquelicots qui mène à la forêt et à son lac. Pourtant, tout n?est pas aussi idyllique qu?il y paraît et les trois amis, devenus adultes, devront faire face à des secrets de famille douloureux et leur amitié sera soumise à rude épreuve entre amour, trahison et culpabilité. Dans ce roman envoûtant, à travers l?histoire de ces trois enfants et de leurs mères qui veillent à tenir à distance les jours sombres du destin, Zsuzsa Bánk aborde avec grâce les thèmes de l?apprentissage de la vie et de la famille. "Les jours clairs", un roman de Zsuzsa Bánk (www.piranha.fr)

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Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
Je me suis souvent demandé si nous pouvons voir les autres tels qu'ils sont réellement, s'il nous arrive jamais de les reconnaître ou si nous ne pouvons discerner en eux que ce qu'eux-mêmes laissent paraître. P.311
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…..à sept dans cette maison minuscule dans laquelle ma mère a grandi, à sept sur le plus petit espace, ils vivaient en autarcie, parfaitement bio, sans poisons dans le jardin, sans poisons pour les animaux, sans électricité dans la maison, sans voiture, sans voyages en avion, sans portable, sans consommation, on achetait des objets pour la vie, on faisait attention à eux, on ne les remplaçait pas. Ils vivaient à sept dans cette pièce, ils partageaient les lits, les armoires et la table, mais ma mère le dit aujourd’hui encore : Personne n’était plus riche que nous.
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Incurable…..Nous devions commencer par trouver son sens ou son non-sens derrière les lettres, sa signification véritable, ce qu’il y avait en lui de rusé et d’inéluctable – qu’il signifie : incurable, qu’il signifie : sans perspective, qu’il signifie : sans avenir, qu’il signifie : sans lendemain, qu’il signifie : ça ne s’améliore pas, ça n’ira plus jamais bien. La doctoresse l’avait posé sur la table à notre intention, non, elle l’avait jeté avec énergie, sans fil d’émotion, sans même un fil ténu, à peine perceptible, de compassion, elle l’avait jeté devant nous, pour nous. Et elle nous avait ensuite consacré environ six minutes. Peut-être seulement cinq. Après deux semaines d’investigations coûteuses et d’angoisses montantes qui s’étaient transformées en certitude, elle n’avait eu pour nous que ces quelques minutes. Elle n’avait pas dit grand-chose, juste une phrase brève, quoique grammaticalement correcte, à propos de la tumeur, avec sujet, verbe et adverbe déterminant, pas plus de quatre mots : « Elle est comme ça. » Puis son téléphone avait sonné, elle avait fini sa pomme et nous avait lancé un regard qui voulait dire : qu’est-ce qu’il y a, encore ?
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Après tout, nous remplissons notre vie, nous la composons, nous l’emballons à ras bord, nous nous installons dans ce monde au prix de la plus grande dépense, nous nous charpentons une vie humaine en puisant dans toutes sortes de strates et avec des accessoires considérables – puis, un jour, nous devons la céder, ça doit prendre fin, et nous sommes censés accepter ça simplement ? Si nous voyons les choses comme cela, y a-t-il rien de plus bête, de plus absurde que la mort ?
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Autrefois, en Hongrie, les aiguilles des horloges s’arrêtaient lorsque quelque chose de décisif s’était produit. Quand la mort emportait quelqu’un, la foudre tombait à proximité, le vent ouvrait la porte, gonflait les rideaux et refermait violemment la fenêtre, le battant de la pendule s’immobilisait d’un seul coup, son tic-tac s’arrêtait –et chacun savait que quelque chose s’était produit, que quelqu’un était blessé ou accidenté, que l’un de nous était parti. L’histoire de ma famille est pleine de ce genre d’images, toutes les histoires familiales sont peintes comme cela, une note de couleur faite de malheur et d’inéluctabilité se dépose sur cette trame et imbibe ce tissu de superstition et de goût du surnaturel. Les récits de ma grand-mère étaient remplis de ces présages et de ces annonces, de ces nouvelles de l’inquiétant. Ils nouaient des liens entre les générations, associaient les mondes visible et invisible et nous disaient : faites-y attention, reconnaissez-les et comprenez-les. Ne les repoussez pas, ne les négligez pas, ne les laissez pas résonner en vain.
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Comment un corps peut-il être détruit aussi vite ? m’a souvent demandé mon père au cours des derniers mois, comme s’il en restait ahuri, comme s’il ne pouvait pas croire que son corps, le sien justement, lui faisait cela, ce corps qu’il n’avait jamais maltraité, envers lequel il ne se montrait jamais négligent ou indifférent, pas d’excès, pas de drogues, peu d’alcool, mais du sport, du mouvement, de l’air frais, ce corps envers lequel il avait toujours fait preuve de bonté. Chaque fois que nous discutions, ou presque, il me posait cette question : comment mon corps peut-il se dégrader aussi vite ? Non, il n’y a pas de bonne fin. Oui, toute fin est cruelle. Ma cousine ressent la même chose avec sa mère démente.
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Bien qu'il fît trop froid, elle me laissa m'asseoir dans la cour, sur un banc humidifié par la dernière pluie. Je passai les doigts sur l'eau, j'attendis la pluie suivante, qui trempa mon manteau, mes collants et mes bottes, et je souhaitai qu'elle passe au travers de moi-même, cette pluie, qu'elle me dissolve, peut-être, et que je puisse partir en glissant avec l'eau - quelque part.
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Evi disait que lorsqu'elle s'éveillait, elle devait pouvoir ouvrir la porte et poser le pied à l'extérieur, elle disait qu'elle avait besoin du regard sur les champs, il fallait qu'il aille loin, pas seulement jusqu'au mur suivant, mais jusqu'à la petite maison du garde-barrière et plus loin, au printemps jusqu'aux champs jaunes de colza et à l'automne, jusqu'à la forêt de sapins, lorsque les feuillus dénudés laissaient le regard se porter jusque là.
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(...) je n'aime plus autant aller chercher dans les livres, parce qu'au bout du compte on est toujours à aller chercher des explications entre les lignes, comme si je ne pouvais pas me contenter du fait que beaucoup de choses restent inexplicables.
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Nous grandîmes tandis que le monde continuait à tourner comme s'il ne se souciait pas de nous et que nos mères mettaient tout en œuvre pour ne pas perdre l'équilibre, trébucher et tomber en ayant du mal à se relever.
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