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3.72/5 (sur 3574 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Roubaix , le 07/01/1959
Biographie :

Marie Desplechin est journaliste et écrivaine de livres pour enfants et adultes.

Après une formation de journaliste, puis quelques années de travail dans la communication d'entreprise, elle publie ses premiers livres à l'École des loisirs ("Rude samedi pour Angèle", 1994; "Le Sac à dos d'Alphonse", 1993), puis rencontre un premier succès avec, pour les plus grands, la publication d'un recueil de nouvelles "Trop sensibles" (1995). "Verte", Prix Tam-Tam 1996, et "Sans moi" (1998) lui permettent d'atteindre un public plus large.

En parallèle, elle travaille avec l'écrivaine Lydie Violet qui fut son attachée de presse aux Éditions de l'Olivier et son amie. De cette écriture à quatre mains sort "La Vie sauve", qui remporte en novembre 2005 le prix Médicis essai.

En 2011, elle obtient une Pépite au Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil : la Pépite du livre d’art pour "Mon Petit Théâtre de Peau-d’Ane" avec Jean-Michel Othoniel, et l'année suivante, en 2012, elle est récompensée d'une "Mention" au Prix Bologna Ragazzi, catégorie "Fiction", pour l'album "Saltimbanques" qu'elle a écrit, sur des illustrations de Emmanuelle Houdart.

"Danbé", coécrit avec Aya Cissoko, obtient le Grand prix de l'héroïne Madame Figaro 2011. L'ouvrage est adapté en 2014 en téléfilm : "Danbé, la tête haute". En 2013, elle obtient le Prix Bernard Versele (5 chouettes) pour son ouvrage jeunesse "Babyfaces".

Sa série jeunesse "Le Journal d'Aurore" de 3 opus publiés entre 2006 et 2009, est adaptée au cinéma en 2016, dans le film français "Jamais contente", réalisé par Émilie Deleuze. La même année, les deux premiers opus sont adaptés en un seul album: "Jamais contente, toujours fâchée !", dessiné par Agnès Maupré. Le dernier opus est adapté dans un deuxième album : "Rien ne va plus !", publié l'année suivante.
En 2017, son roman jeunesse" Verte" publié en 1996, est adapté en album également, et les illustrations sont réalisées par Magali Le Huche. Suivront en 2018 les deux opus de la série adaptés : "Pome" et "Mauve".

Marie Desplechin travaille régulièrement comme journaliste pour différents magazines et participe à l'écriture de scénarios de films.

Elle est la sœur de Raphaëlle, Fabrice et Arnaud Desplechin, et mère de trois enfants, dont deux de l'écrivain François Muratet.
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"Le journal d'Aurore", Marie Desplechin, Agnès Maupré, éditions Rue de Sèvres Conseil lecture d'un livre jeunesse par Stéphane Nappez, co-fondateur de l'association Baraques Walden. Entretien mené à l'Abbaye de Jumièges (Département de Seine-Maritime) Vidéo : Paris Normandie

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Citations et extraits (438) Voir plus Ajouter une citation
- Qu’est-ce que tu lui as fait, à Mme Arsène ? a demandé Verte avec une pointe d’inquiétude dans la voix.
- Un tas de choses. Des crèmes et des lotions pour la peau et les cheveux, une potion pour la digestion, une autre pour le moral, des abonnements d’un an à des magazines distrayants.
- Il n’y a pas un gramme de sorcellerie dans tout ça, a protesté Verte. C’est à la portée de n’importe quel pharmacien ou de n’importe quel libraire !
- Ksss, ksss, petite ignorante. Je suis mille fois plus mystérieuse et mille fois plus efficace que tous les pharmaciens et tous les libraires du monde. En prime, j’ai envoyé quelques sorts désopilants sur sa maison, si bien que sa vie est devenue pendant quelques semaines une suite ininterrompue de joyeuses surprises, musique brésilienne au réveil, envol d’oiseaux multicolores sous ses fenêtres, escorte d’admirateurs devant sa porte, frigo fournisseur de menus diététiques et tutti quanti.
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- Tu ne peux pas faire un petit effort ?
Pendant quelques secondes, je me suis demandé ce qu'elle voulait dire. Je n'étais pas plus sale, ni plus impolie que d'habitude. Et d'habitude, je suis plutôt propre et aimable. Mais, comme son regard désolé me détaillait des pieds à la tête, l'évidence s'est imposée. Les efforts devaient porter sur mon allure. Pas sur mon intelligence, mes résultats sportifs, mes capacités relationnelles, mes bulletins scolaires. Sur ma présentation. Quelque chose n'allait pas. Du tout.
- Qu'est-ce qui ne va pas ?
- Tu t'es regardée avant de sortir ?
Elle était à la limite de la grossièreté. Mais je n'ai pas eu le courage de le lui faire remarquer. Car voilà ce que j'avais sur les lèvres : "Tu t'es regardée, toi ?"
[...] Elle s'était certainement, elle, regardée, et longuement. Sortir dans son accoutrement n'est pas une décision qui se prend à la légère. Il faut avoir pesé le pour et le contre.Et assumer. L'aspect de ma tante ne devait rien au hasard, ni à la négligence. Sa robe ouverte sur les genoux, ses cheveux décolorés, le bleu pétrole de ses paupières, les échasses sur lesquelles elle était juchée : tout avait été mûrement réfléchi. Et c'était pire.
(p. 9-11)
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" Forcément je l'aime, mais je me demande si je vais l'aimer tous les jours."
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Elle aurait pu faire l'effort de m'appeler Violette. Mais non, il a fallu qu'elle choisisse Verte. Quelquefois j'ai envie de l'attaquer en justice. Mais quelquefois je l'aime et j'ai envie de lui offrir des vacances de rêve à Honolulu. Rien n'est plus fatigant qu'une mère. Étant entendu que je ne sais pas ce que c'est qu'un père.
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Si c’est pour avoir des boutons, je ne veux pas grandir. Arrêtez tout ! Je reste comme je suis !

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Je me dis que c'est peut-être ça, la vie. La mort possible, tout le temps.
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Dans ce siècle matérialiste, les gens ne croient plus aux sorcières. Voilà pourquoi ils ne les brûlent plus. Parce qu'ils ne les voient plus. Quand ils ont envie de faire du mal à leurs voisins, ils préfèrent tomber à bras raccourcis sur les étrangers. Aujourd'hui, ils sont plus repérables que les sorcières. Mais souviens-toi que si, un jour, nos voisins se remettaient à croire à la magie, il faudrait que tu fasses plus attention ! Nous passerions illico dans la catégorie des victimes désignées, des fléaux bons à brûler sous n'importe quel prétexte, sécheresse et inondation, grippe et crash bancaire.
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Elle aurait pu faire l'effort de m'appeler Violette. Mais non, il a fallu qu'elle choississe Verte. Quelquefois j'ai envie de l'attaquer en justice. Mais quelquefoia je l'aime et j'ai envie de lui offrir des vacances de rêves à Honolulu. Rien n'est plus fatiguant qu'une mère. Étant entendu que je ne sais pas ce que c'est qu'un père.
J'ai toujours vécu avec ma mère. Pendant des années, je n'ai pas eu a me plaindre, au contraire. Elle était un peu étrange, certes. Elle ne ressemblait pas aux mères des mes copines. En un sens, tant mieux : elle avait une allure folle, elle disait des gros mots et elle m'emmenait au cinéma pour un oui pour un non. Mais sa qualité de sorcière présentait des désavantages. Elle passait un temps fou dans sa cuisine a marmonner devant sa cocotte-minute en regardant bouillir de dégoutantes purées brunâtres. L'appartement empestait pendant des jours. Et les catastrophes s'abattaient sur l'immeuble. Fuites d'eau à tous les étages, décès foudroyants de chiens du voisinage, éruptions de boutons sur des familles entières. Il fallait ensuite affronter pendant des semaines les remarques furieuses des habitants de l'immeuble.
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Les villes sont comme nous. Les villes ont souffert. Elles ont vieilli. Elles sont devenues craintives, avec l'âge, elles se sont fragilisées. Je fais assez d'efforts pour supporter mes vieux amis, il ne me reste aucune patience pour les villes vieillissantes.
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Certaines personnes sont comme ces fleurs qui se ferment dès qu'on les touche. On ne les approche que dans la solitude. (p.76)
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