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3.85/5 (sur 54 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Ancien directeur du Centre des humanités de l'Institut national des sciences appliquées de Lyon, Michel Faucheux est maître de conférences, auteur de plusieurs ouvrages dont Le Tibet de la mémoire (Oxus Éditions).
Directeur de l’équipe de recherche Stoica-Leps de l’INSA de Lyon, il mène des recherches sur l’interaction littérature/sciences de la communication et sur la valeur symbolique des techniques. Plus généralement, ses travaux visent à développer et fonder épistémologiquement le champ spécifique des recherches en sciences humaines et sociales dans les écoles d’ingénieurs.

Source : http://w3.u-grenoble3.fr/
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A l'occasion de la 11ème édition du salon international du livre en format livre de poche Saint-Maur En Poche, Pierre Krause du site Babelio recevait sur la scène de la Griffe Noire deux auteurs, Gérard de Cortanze et Michel Faucheux pour nous parler de deux héroïnes qui ont fait L Histoire... Olympe de Gouges de Michel Faucheux aux éditions Folio https://www.lagriffenoire.com/114741-encyclopedie-olympe-de-gouges.html Femme qui court de Gérard de Cortanze aux éditions Albin Michel https://www.lagriffenoire.com/136399-divers-litterature-femme-qui-court.html La culture décontractée !!!!! ABONNEZ-VOUS A NOTRE CHAINE YOUTUBE ! http://www.youtube.com/user/griffenoiretv/featured (merci) La boutique officielle : http://www.lagriffenoire.com #soutenezpartagezcommentezlgn Merci pour votre soutien et votre amitié qui nous sont inestimables. @Gérard Collard @Jean-Edgar Casel

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Citations et extraits (45) Voir plus Ajouter une citation
Ce n’est pas un hasard non plus si Saint-Exupéry reçoit le prix Femina pour Vol de nuit (1931) et le Grand Prix de l’Académie française pour Terre des hommes (1939). La littérature ne dit pas seulement le monde, comme on le croit trop souvent, elle contribue aussi à édifier des mythes qui structurent l’imaginaire de la société entière. Elle fait d’une machine moderne, l’avion, l’instrument d’une cause mystique au service d’autrui : transporter le courrier, c’est relier les êtres, construire une nouvelle fraternité.
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Un héros ne peut chanter seul ses victoires. Il a besoin de relais, de porte-voix qui mettent en forme le récit de ses exploits et aident celui-ci à circuler dans la société. Les mythes anciens prenaient le temps pour fabriquer des visions partagées du monde. Ils possédaient l'épaisseur de la durée, étaient solidifiés par le limon des siècles et le ferment de cultures orales ou écrites immémoriales. Tel n'est pas le mythe moderne qui dépend des vecteurs modernes de communication. Le mythe de Buffalo Bill est le produit du télégraphe et d'une presse quotidienne qui rapporte de plus en plus rapidement les événements. Mythe du centaure au galop, Buffalo Bill est aussi un mythe de la vitesse industrielle, se diffusant rapidement auprès du public américain et européen. Il est en cela exemplaire de notre modernité.
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Pour "nom de scène", Marie choisit le second prénom de sa mère Olympe, qui évoque "quelque chose de céleste" et renvoie au séjour des dieux.
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"Moi j'étais fait pour être jardinier" («Lettre à Pierre Dalloz», 30 juillet 1944)
Le robot est une machine qui contredit la croissance de l'être humain, voué à croître et s'épanouir en esprit comme une plante ou une fleur. Un robot ignore la beauté d'une fleur et la mélancolie d'une rose: "Une rose n'est pas quelque chose qui éclot, s'ouvre et se fane. Ça c'est une description pédagogique. Une analyse qui tue la rose. Une rose, ce n'est pas des états successifs. Une rose, c'est une fête un peu mélancolique". Il ignore la méditation et la contemplation. Il ignore le vertige du silence. Un robot fonctionne, il est un artefact. (p.31)
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Pour beaucoup d’entre nous, Charlie Chaplin se confond avec le personnage de Charlot, surnommé aux États-Unis, de manière plus impersonnelle, The Tramp, le vagabond.
Pourtant, ce personnage est loin d’occuper toute la filmographie de Chaplin qui est aussi un grand réalisateur.
Charlot efface Chaplin du fait même de son succès précoce auprès du public, au cours des premières années du cinéma naissant. Charlot est, sans nul doute, l’un des mythes cinématographiques du XX e siècle qui occupe une juste place dans notre imaginaire collectif.
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Durant l'été 1885, Sitting Bull accepte enfin la proposition de Cody de rejoindre le "Wild West" et, malgré les réticences de McLaughlin, finit par recevoir l'autorisation de participer au spectacle. Quels sont les motifs de cette décision surprenante du chef indien ? L'ennui qu'il y a à vivre dans une réserve sans doute, le fait d'avoir appris que la jeune Annie Oakley, tant admirée, fait partie du spectacle, le désir de voir l'ennemi, de découvrir et de comprendre cette Amérique blanche qui détruit sa culture, le souci peut-être enfin de témoigner, d'incarner à travers sa personne le destin de peuples en voie de disparition. En ce sens, Sitting Bull prendra Cody au mot et utilisera le "Wild West" pour faire œuvre de mémoire, affirmant en de nombreuses occasions les valeurs de solidarité qui sont les siennes, si contraires aux pratiques du capitalisme, source de pauvreté et d'inégalités sociales, comme le rapporte un témoignage de l'époque : "Il donnait généreusement son argent aux vendeurs de journaux, aux cireurs de chaussures et autres garnements qui traînaient près du cirque. Il ne comprenait pas une telle pauvreté autour de la richesse de l'homme blanc."
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Nous ne sommes pas de nulle part, nous ne sommes pas des êtres déracinés qui surfons à la surface du monde comme le voudrait le capitalisme de la mondialisation. Être jardinier, c'est savoir le prix des racines. C'est savoir qu'une fleur ne pousse pas sans un sol qui la fortifie et qu'il n'y a pas de rose sans jardin. C'est reconnaître que nous sommes enracinés dans un sol, un territoire, un pays, une communauté de sentiments, de valeurs, de travail, de souvenirs et d'habitudes, cimentée d'invisible : "On est l'homme d'une patrie, d'un métier, d'une civilisation, d'une religion. On n'est pas homme tout court." [...]
On mesure combien l'enseignement de Saint-Exupéry fait écho aux débats qui nous agitent désormais : pouvons-nous brader, sans hésiter, notre héritage culturel et religieux ? Un présent dépourvu de racines historiques est-il vivable? L'idéologie de la table rase n'est-elle pas totalitaire et n'est-ce pas au nom d'un héritage historique, culturel et religieux que put être menée la lutte contre la barbarie pendant la Deuxième Guerre mondiale ? (p.94-97)
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Ces cow-boys, dont la tête est souvent couverte d'un chapeau à bord plat, ne sont que des garçons de ferme qui, une fois leur travail fini, s'enivrent dans les saloons, commettant souvent les pires dégâts. Grâce au "Wild West", ces figures anonymes et peu valorisées vont s'inscrire dans l'imaginaire de la conquête de l'Ouest. Coiffés d'un chapeau Stetson que leur impose Cody, ils montrent leur adresse au rodéo ou dans des numéros équestres, délivrent les colons attaqués par les Indiens et se métamorphosent ainsi – grâce au spectacle, aux affiches, aux programmes, aux photographies largement diffusées – en héros d'une Amérique qui se conquiert elle-même avant de partir à la conquête culturelle des autres nations.
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J'avais soif d'une eau qui désaltère et Saint-Exupéry devenait pour moi le puisatier de l'eau qui abreuve dans un monde déserté par Dieu mais où demeure la figure de l'Autre Homme, riche de bienveillance et de sollicitude.
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Comme François, comme Antoine, le Petit Prince disparaît avec élégance et noblesse, suggérant que la mort est un faux-semblant qui revient à abandonner un corps trop lourd en forme de "vieille écorce" pour rejoindre sa planète : "'Tu comprends. C'est trop loin. Je ne peux pas emporter ce corps-là. C'est trop lourd.' Moi je me taisais. 'Mais ce sera comme une vieille écorce abandonnée. Ce n'est pas triste les vieilles écorces...'" (p.40)
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