Nationalité : France
Né(e) à : Dijon , 1972
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Né(e) à : Dijon , 1972
Biographie :
Éric Becquet est diplômé d’un DUT et d’une licence en information communication, obtenus à l’Université de Bordeaux III.
Journaliste sportif durant quinze ans, il a notamment couvert la Coupe du Monde de football 2006 et l’Euro 2008 pour le quotidien national Metro Sports.
Il a collaboré avec différents médias comme Football365.fr ou Europe 1 pour le suivi des Girondins de Bordeaux.
Installé au Pays basque depuis 2010, il a d’abord couvert l’actualité du Biarritz Olympique rugby pour le journal Sud Ouest et l’AFP, avant, toujours pour Sud Ouest, de prendre en charge l’actualité de la commune d’Hendaye.
Impliqué dans le monde associatif, passionné par le football, il a été joueur et entraineur, le président de la section football du Bordeaux Étudiants Club en 2008.
Marié, père de deux enfants, "Le 9 bordelais était chargé" (2015) est son premier roman.
Twitter : https://twitter.com/ricobec
+ Voir plusÉric Becquet est diplômé d’un DUT et d’une licence en information communication, obtenus à l’Université de Bordeaux III.
Journaliste sportif durant quinze ans, il a notamment couvert la Coupe du Monde de football 2006 et l’Euro 2008 pour le quotidien national Metro Sports.
Il a collaboré avec différents médias comme Football365.fr ou Europe 1 pour le suivi des Girondins de Bordeaux.
Installé au Pays basque depuis 2010, il a d’abord couvert l’actualité du Biarritz Olympique rugby pour le journal Sud Ouest et l’AFP, avant, toujours pour Sud Ouest, de prendre en charge l’actualité de la commune d’Hendaye.
Impliqué dans le monde associatif, passionné par le football, il a été joueur et entraineur, le président de la section football du Bordeaux Étudiants Club en 2008.
Marié, père de deux enfants, "Le 9 bordelais était chargé" (2015) est son premier roman.
Twitter : https://twitter.com/ricobec
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Perlon aimait à contempler l'océan, le voir rugir ses vagues, sulfureuses filles de l'eau prêtes à s'enrouer et s’étreindre vers la terre. Cette ville de Biarritz, ses beauté et ses mystères, il en était amoureux depuis son premier séjour à Bordeaux.
Une prostituée espagnole a été retrouvée morte en fin de matinée dans un appartement de la ville frontalière d’Hendaye (Département 64). Selon les premiers éléments, la victime aurait été découverte gisant dans son lit, vidée de son sang. C’est une amie de la jeune femme décédée, qui avait gardé sa fille durant la nuit, qui a trouvé le corps « atrocement mutilé » et « partiellement brûlé » selon l’un des experts de la police judiciaire. L’amie et la fille de la prostituée sont en état de choc. Un ou plusieurs joueurs de football, clients avérés, ont été aperçus avec la victime en début de soirée ce jeudi soir à Bordeaux. La police ne stipule pas si ces derniers sont impliqués dans ce qui s’apparente à un assassinat.
Un cortège de quelques supporters, visiblement formé depuis la gare Saint-Jean, remontait, cahin-caha, le cours de la Marne. Certains torses nus, avec pour seuls oripeaux une écharpe brodée à leurs couleurs. Des gars qui chantent, décidés, et dans un accent prononcé : « si t’es fier d’être Lillois tape dans tes mains… ».
Le « lois » de Lillois raisonnait lourdement de leur intonation du Nord, comme ce vendredi rimait avec veille de match de championnat. Ligue 1 de football. Ce soir, c’était Bordeaux-Lille. La bande reprit en cœur, et s’enfonça dans la grande rue Sainte-Catherine. Leurs traces salissaient le béton par les verres débordant de houblon.
Le « lois » de Lillois raisonnait lourdement de leur intonation du Nord, comme ce vendredi rimait avec veille de match de championnat. Ligue 1 de football. Ce soir, c’était Bordeaux-Lille. La bande reprit en cœur, et s’enfonça dans la grande rue Sainte-Catherine. Leurs traces salissaient le béton par les verres débordant de houblon.
Vous en avez souffert de cette affaire ?
On souffre si on prend une balle injuste dans une salle de concert ou quand on apprend qu’on a le cancer. Pas pour des histoires de ballon. Mais j’ai été touché, oui, que certains supporters me menacent, qu’ils aient pu me juger et me reprocher de quitter le navire, sans vraiment connaître le fond de l’histoire et les nombreuses manipulations autour de la mort de Michaël Ademoah. Mais je vous rassure, je dors bien le soir. Il y a des gens qui m’aiment encore.
On souffre si on prend une balle injuste dans une salle de concert ou quand on apprend qu’on a le cancer. Pas pour des histoires de ballon. Mais j’ai été touché, oui, que certains supporters me menacent, qu’ils aient pu me juger et me reprocher de quitter le navire, sans vraiment connaître le fond de l’histoire et les nombreuses manipulations autour de la mort de Michaël Ademoah. Mais je vous rassure, je dors bien le soir. Il y a des gens qui m’aiment encore.
– Te quiero, te amo cariño mío, i love you, je t’aime.
Les murmures amoureux effleuraient sensuellement le creux d’une oreille. Enlacés, leurs corps nus et chauds, fenêtres ouvertes malgré l’automne installé, les deux amants s’émerveillaient d’un rien, s’illuminaient de tout, s’embrasaient, gémissant comme des loups. Le temps s’était arrêté dans cette chambre d’un appartement de la calle 31 de Agosto. Chaleur espagnole, amour en survol.
– Je ne pourrai plus jamais vivre sans voir briller tes yeux.
Les murmures amoureux effleuraient sensuellement le creux d’une oreille. Enlacés, leurs corps nus et chauds, fenêtres ouvertes malgré l’automne installé, les deux amants s’émerveillaient d’un rien, s’illuminaient de tout, s’embrasaient, gémissant comme des loups. Le temps s’était arrêté dans cette chambre d’un appartement de la calle 31 de Agosto. Chaleur espagnole, amour en survol.
– Je ne pourrai plus jamais vivre sans voir briller tes yeux.
Tu laisses tomber le match, Fred et Kévin se débrouilleront. Et en tout cas tu me fais péter l’alerte actu pour Internet dans les cinq minutes. J’ai ton titre hein : « Des footballeurs pros impliqués dans le meurtre d’une prostituée ».
– Tu sais Simon que même une dépêche AFP ça se vérifie ? Tu sais aussi que ces mecs ont droit à la présomption d’innocence ?
– Balance, j’m’en fous de tes états d’âmes. Du clic, j’te dis ! Et là, on sera repris dans tous les médias nationaux. On boucle dans 5 heures
– Tu sais Simon que même une dépêche AFP ça se vérifie ? Tu sais aussi que ces mecs ont droit à la présomption d’innocence ?
– Balance, j’m’en fous de tes états d’âmes. Du clic, j’te dis ! Et là, on sera repris dans tous les médias nationaux. On boucle dans 5 heures
Le jeune Irlandais était épris de la belle Espagnole. Du premier jour où il l’avait rencontrée, et ce même dans des conditions particulières. Il lui serrait les poignets et la dévorait des yeux. Ses yeux si noirs, si expressifs. Six mois déjà qu’il lui déclarait sa flamme. Pas une semaine sans la voir. Même les veilles de matches, pourtant si contrôlées, épiées, pour un footballeur professionnel comme Joshua McKinney.
– Allonge-toi, commanda Sara.
L’homme s’exécuta. Sur le dos, il regardait sa muse approcher et se placer à califourchon sur son corps en tension. Les caresses de la dame et son mouvement de va-et-vient l’emmenèrent dans un extraordinaire râle irlandais. Au bout d’une éphémère satiété, Sara réveilla l’endormi d’un baiser.
– Tu dois rentrer.
– Laisse-moi rester cette nuit.
– Non, tu le sais bien. Bientôt.
L’homme s’exécuta. Sur le dos, il regardait sa muse approcher et se placer à califourchon sur son corps en tension. Les caresses de la dame et son mouvement de va-et-vient l’emmenèrent dans un extraordinaire râle irlandais. Au bout d’une éphémère satiété, Sara réveilla l’endormi d’un baiser.
– Tu dois rentrer.
– Laisse-moi rester cette nuit.
– Non, tu le sais bien. Bientôt.
La place de la Victoire fourmillait, comme chaque jour de la semaine. Les longs tramways vert et bleu saluaient à chacun de leurs passages les deux tortues de bronze plantées au centre de l’esplanade bien-nommée de gloire.
Les hommes lui sautèrent dessus dans une mêlée titanesque. Un coup de feu retentit. Puis plus rien. Du sang coulait sur le sol.
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Quand les enquêteurs parlent...
— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie
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