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3.94/5 (sur 1487 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Colombus , le 26/03/1911
Mort(e) à : New York , le 25/02/1983
Biographie :

Thomas Lanier Williams III, dit Tennessee Williams, est un dramaturge et écrivain.

Il fréquente un temps l'université mais doit abandonner, faute de moyens. Il écrit ses premières pièces et commence à prendre conscience de son homosexualité, qu'il ne consomme pourtant qu'à vingt-huit ans.

Il doit travailler dans la même fabrique de chaussures que son père, déteste ce travail, mais s'y accroche dans le but de réunir assez d'argent pour partir étudier à l'université de l'Iowa. Il réussit à y décrocher une licence en 1938 et sa pièce "Spring Storm" est présentée, malgré les réactions défavorables de ses professeurs.

Il est réformé au moment de l'engagement des États-Unis dans la seconde guerre mondiale à cause de son dossier psychiatrique, de son alcoolisme, de son homosexualité et de ses troubles cardiaques et nerveux. Il est alors embauché par la MGM à Hollywood, pour divers travaux d'écriture.

Il propose un scénario à la MGM, qu'elle refuse. Il en fait alors une pièce, "La Ménagerie de verre" (The Glass Menagerie, 1944), qui devient un grand succès et est adapté au cinéma en 1950. Tennessee Williams devient tout à coup célèbre.

En 1947, "Un tramway nommé Désir" confirme son statut de grand dramaturge et gagne le prix Pulitzer. Ses pièces se succèdent alors sur les planches de Broadway. "La chatte sur un toit brûlant" (1955), "La descente d'Orphée" (1957), "Soudain l'été dernier" (1958), "La nuit de l'Iguane" (1961) entre bien d'autres sont de grands succès, mais sont aussi vus comme des révolutions dans le théâtre américain.

Ses travaux de la fin des années 70 sont parmi ses plus innovants. Pourtant, "Vieux Carré" (1977), "A Lonely Sunday for Crève Cœur" (1978) ou "Clothes for A Summer Hotel" (1980) n'ont pas le succès de ses premières pièces jouées.
Plusieurs de ses œuvres ont été portées sur grand écran dont "Un tramway nommé Désir", réalisé par Elia Kazan, avec Vivien Leigh et Marlon Brando, en 1951, qui gagna quatre Oscars en 1952.

Il meurt étouffé par un bretzel après une nuit d'alcool et de médicaments dans sa chambre de l'Hôtel Elysee à New York. Pour certains, comme son frère, cette mort n'est pas accidentelle.

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Source : /livres.fluctuat.net
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Citations et extraits (239) Voir plus Ajouter une citation
La vie d'un homme peut être considérablement enrichie par la présence d'une femme intelligente, cultivée, bien élevée. Je peux lui offrir tout ça, le temps n'use pas ces choses: la beauté est passagère, c'est un bien provisoire... mais la beauté de l'esprit, la richesse de l'intelligence... et la tendresse du coeur... j'ai tout ça... ça ne flétrit pas, au contraire; ça s'améliore... avec les années...
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Ah, vous autres, hommes faibles et merveilleux qui mettez tant de grâce à vous retirez du jeu ! Il faut qu'une main, posée sur votre épaule, vous pousse vers la vie .... Cette main tendre et légère...
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Tennessee Williams
La vie n'est que souvenir, à l'exception du moment présent qui passe si vite que l'on peut à peine le saisir.
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Tennessee Williams
Je suis tellement démodé maintenant, que je redeviens presque à la mode.
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Tennessee Williams
Nous vivons tous dans une maison en feu. Et il n'y a personne pour l'éteindre, et pas la moindre issue. Uniquement les fenêtres du dernier étage par lesquelles regarder dehors pendant que les flammes consument la maison, et nous avec, pris au piège.
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- Je vous ai dit cela parce que vous m'aviez blessé. D'ailleurs si l'on aime quelqu'un on ne doit pas prendre garde à ce qu'il dit. On blesse par crainte d'être blessé soi-même. Il faut n'étudier que le cœur et ne regarder que les yeux ! 
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Tennessee Williams
La haine est un sentiment qui ne peut exister que dans l'absence de toute intelligence.
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Brick : Je n'ai pas l'intention de demander le divorce. Et ça me soulagerait que tu prennes un amant.

Margaret : Je ne veux pas prendre des risques. Je préfère rester sur ce toit de tôle brûlant...

Brick, se levant : Ce n'est pas très confortable.
(Il se met à siffler doucement.)

Margaret : Non, mais j'y resterai aussi longtemps qu'il le faudra.

Brick : Pourquoi ne me quittes-tu pas ?
(Il siffle)

Margaret : Je n'en ai aucune envie. (Brick est face à la porte au premier plan. Au loin, trois cris de faucon. Au fond, Grand-Père traverse la pelouse de droite à gauche suivi de Grand-Mère qui chantonne "She came to my window". Grand-Père fume un gros cigare dont elle écarte la fumée en agitant son mouchoir. Ils disparaissent. Margaret va à la porte au fond à droite. Margaret à Brick.) D'ailleurs, pour divorcer, il faut beaucoup d'argent et tu n'as pas un sou. (Elle traverse la chambre et rejoint Brick.) Tu n'as que ce que ton père te donne et ce n'est guère. S'il mourait demain...
(Elle remonte vers la porte du fond.)

Brick, s'assied sur la marche de la véranda : Mais pourquoi mourrait-il ? Maman vient de nous dire qu'il n'avait rien.
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Est-ce qu'après tout, il n'y a pas 50% d'illusion dans le charme d'une femme ?
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BLANCHE : On dirait que ma malle a explosé.
STANLEY : Stella et moi, on vous a aidé à déballer.
BLANCHE : Vous avez certainement fait vite et bien !
STANLEY : On dirait que vous avez dévalisé toutes les boutiques de mode de Paris.
BLANCHE : Ha-ha ! Oui… les toilettes, c'est ma passion.
STANLEY : Ça peut coûter combien une fourrure comme ça ?
BLANCHE : Oh, ça, c'est le cadeau d'un de mes admirateurs !
STANLEY : Il a dû vous admirer… beaucoup !
BLANCHE : Eh oui, dans ma jeunesse, on m'a pas mal admirée. Quand on voit ce que je suis devenue ! (Elle lui adresse un sourire radieux.) Cela vous paraît-il encore concevable qu'on ait pu me trouver aussi… séduisante ?
STANLEY : Vous êtes encore correcte.
BLANCHE : J'attendais un vrai compliment, Stanley.
STANLEY : Je connais rien à ces trucs-là.
BLANCHE : Quels… trucs ?
STANLEY : Filer des compliments aux dames sur leur dégaine. Les femmes que j'ai rencontrées savaient toutes seules si elles étaient belles ou pas, sans qu'on ait besoin de leur dire, et y en a même qui se trouvent mieux qu'en réalité. Je suis sorti une fois avec une fille qui me disait, « Y a pas plus sexy que moi, tu peux chercher, y a pas ! » Et j'ai répondu, « M'en fous » !
BLANCHE : Et qu'est-ce qu'elle a répondu ?
STANLEY : Rien. Ça lui a cloué le bec.
BLANCHE : Ça a mis fin à votre romance ?
STANLEY : Ça a mis fin à la conversation… c'est tout. Y a des hommes que tout ce truc de séduction hollywoodienne excite, et d'autres pas.
BLANCHE : Je parie que vous appartenez à la deuxième catégorie.
STANLEY : Exact.

Scène 2.
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