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3.73/5 (sur 75 notes)

Biographie :

Enthousiaste et pleine d'humour, Ève Souliac fait preuve d'une joie de vivre qui transparaît dans son écriture. Ses personnages hauts en couleur font tour à tour sourire, rire ou pleurer mais ne laissent jamais indifférents. Avec Le milliardaire était presque parfait!, cette jeune auteure nous plonge dans un roman frais et léger tout en étant plein de nuances et de subtilité !

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Drive me Crazy d'Eve Souliac : https://www.amazon.fr/Drive-Me-Crazy-%C3%88ve-Souliac-ebook/dp/B07DV2YKGR/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1531731904&sr=1-1&keywords=drive+me+crazy

Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Une chambre d’hôtel ? Affirmatif. L’affichage discret sur la porte me le confirme.
Qu’est-ce que je peux bien faire dans la chambre d’hôtel d’un inconnu ? Qu’est-ce que j’ai bien pu fabriquer hier ?
L’excitation que j’ai pu ressentir à la découverte de mon… amant fond comme neige au soleil pour faire place à une angoisse sourde, qui m’enveloppe comme une chape glacée.
Ai-je couché avec ce type ?
Non, non… Je suis habillée… Enfin, presque. À moitié, pour ainsi dire. D’une chemise et d’un caleçon qui ne m’appartiennent pas ! Et d’une chaussette, aussi. Pas deux, bien sûr… Une seule.
Bref, c’est la débauche totale.
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Silence de mort, alors qu’il me détaille des pieds à la tête, totalement immobile. Il fronce les sourcils, ses traits se durcissent. Je ne sais pas où me mettre. J’ai juste envie de me jeter sous ce maudit fauteuil et de m’y terrer jusqu’à la fin de mes jours, voire du monde.
– Puis-je vous demander ce que vous faites dans ma chambre ? lance-t-il d’une voix froide. Vêtue, qui plus est, de ma propre chemise et de…
Il plisse les paupières, pendant que son regard descend le long de mon corps jusqu’à mes hanches.
– … mon caleçon ?
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Le désir grogne, gronde, puis rugit en moi à mesure que son étreinte devient plus ferme, que ses doigts s’enfoncent dans mes hanches et que ses halètements se font plus ardents. Brusquement, il me domine et imprime un rythme plus rapide à notre danse langoureuse. Je le chevauche, il me contrôle, je mène le jeu, il reprend le pouvoir. C’est endiablé et délicieux, et à chaque coup de boutoir, je ne peux m’empêcher de crier, le sentant si profondément en moi. Lui aussi grogne et se contracte sous l’effet du plaisir. Soudain, notre va-et-vient devient fiévreux, fou. Je m’affaisse contre lui et nos corps semblent ne faire qu’un. C’est indescriptible, si… puissant. Ses mains sur mes fesses, qui les empoignent fermement, nos bouches ouvertes, nos respirations entrecoupées de gémissements… Puis, brusquement, passionnément, l’orgasme incroyable, dévastateur nous submerge tous les deux en même temps et nous laisse pantelants, peau contre peau, silencieux, comblés…
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Ashton ne fait que se montrer parfaitement aimable.
C'est vrai.
Et puis, reconnais qu' Ashton est terriblement beau, et sexy, et craquant.On ne peut que tomber sous le charme!
Vrai aussi.
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- Bien sûr que j'ai envie de toi! Dès que tu me touches,que tu poses les yeux sûr moi!admets-je d'une voix passionnée.
- C'est tout ce que je voulais entendre,murmure-t-il.
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-Madison Seyner.

-Enchanté, Madison. Vous faites quoi dans la vie, à part prendre des clichés des affaires des gens ? Vous m’avez dit être étudiante ?

Son visage est sévère. Mais ses yeux pétillent. Troublée pour de bon, je porte le verre à mes lèvres avant de répondre.

-Oui, aux Beaux-Arts, et je tiens à préciser que c’était exceptionnel : je ne suis pas du genre à toucher aux biens personnels des passagers, rétorqué-je prudemment.

-Juste les miennes, alors ? Merci pour cet honneur !

-Je me suis excusée, je…

-Une artiste, donc ? m’interrompt-il.

-C’est cela.

-Je vous aurais crue apprentie journaliste, vu votre mépris pour l’intimité…

-Nous étions censés repartir sur de bonnes bases…

-Mais c’est ce que nous faisons, non ?

-Pas vraiment… Ecoutez, cessons de tergiverser. Comptez-vous me faire renvoyer ? Soyez honnête, parce que la torture mentale, très peu pour moi.

-Torture mentale ? Vous n’êtes pas un peu excessive ?

-Et vous, sadique ? répliqué-je incapable de m’empêcher d’observer la fossette qui se creuse quand il sourit.

Il fronce les sourcils… Je suis foutue.

On va me coller sur un canot de sauvetage à coup de pied au cul et me laisser dériver….
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Consciente de l’effet qu’elle produit sur moi, elle s’amuse à faire durer le plaisir, se débarrassant de son débardeur avec une lenteur exaspérante. Mais tellement délicieuse  ! Le souffle court, je m’accorde du temps pour la déshabiller du regard. Tout d’abord, sa chevelure épaisse, ramenée en un chignon qui lui donne une grâce folle. Son visage si expressif, aux traits réguliers. Puis ses épaules fines, sa poitrine menue et ferme, dont les tétons pointent fièrement à travers le tissu bleu transparent de son soutien-gorge. Son ventre plat et doré. Ses cuisses à la fois longilignes et musclées… Envie de me lever et de lui faire l’amour à même le sol, sur cette terrasse brûlante, sous le ciel azur… Mais je me contiens, savoure l’excitation qui s’empare de moi, tente avec délice de la juguler.
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Je suis en enfer. Je dois être en enfer. Ou dans un endroit bien plus terrible, étant donné le degré de souffrance que j’endure. C’est comme si l’armée tout entière des lutins de Blanche-Neige, pioches sous le bras, tambourinait joyeusement contre mon crâne.
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Aie, ma tête !
Les lutins ont accéléré la cadence. Je les entends presque entonner un joyeux « heigh-ho, heigh-ho, on rentre du boulot », là-dedans. Ils cognent contre mes tempes avec une ardeur qui frise l’hystérie.
Pitié, cessez, bande d’infâmes nabots !
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« – Angel Doran, troublé ? lancé-je pour le taquiner.
Il me jauge du regard, et une lueur sauvage anime soudain ses prunelles. Sa folle assurance réapparaît.
– Et vous ? L’êtes-vous ? rétorque-t-il en me prenant la tasse des mains pour la déposer sur le bureau.
– Absolument pas ! murmuré-je.
– Et si je vous disais que je vous désire depuis le début ? Que je te veux depuis le début… et que je suis certain qu’il en est de même pour toi ?
– Je… crois que vous auriez raison, osé-je.
– Vous ?
– Je crois que tu aurais raison… mais…
Il hoche la tête et enserre ma taille dans une étreinte ferme.
Que se passe-t-il ?
Une minute auparavant, nous parlions d’art et maintenant… »
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