La guerre de Sa Majesté ressemble à un opéra de Monsieur Lully. De la musique, des héros sanglés dans des cuirasses très seyantes, des plumes et des rubans un peu partout, des armes étincelantes sur lesquelles les taches de sang font comme des mouches sur la gorge des dames, des dames, justement, nombreuses, ravissantes et largement décolletées, de la poudre aux yeux et des forteresses qui tombent aussi courtoisement que des châteaux de cartes.