La Prophétie du royaume de Lur, Tome 1 : Le mage du prince

Ce premier tome manque clairement d'originalité et nous sert une intrigue très classique, pleine de stéréotypes et sans surprises. Malgré tout, les personnages sont attachants et le comportement du héros Ash rend l'ensemble à la fois drôle et rafraîchissant. le roman se termine sur un superbe cliffhanger qui en fera bondir plus d'un et qui pousse tout lecteur normalement constitué à acquérir très rapidement le second tome :) A lire pour se faire plaisir sans prise de tête !
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La prophétie du royaume de Lur, Tome 1 : le mage du prince... Ou le bouquin que je savais plus si je l'avais lu ou non.. en fait non. Et que j'ai attrapé sans aucun à priori, je suis dans une phase fantasy.. bon je suis dans un phase fantasy et pi c'est tout...

Pitch :
Donc un royaume, Lur où deux races distinctes vivent, les Olkens natifs du coin et les Doranens arrivés là suite à une horrible histoire, fuyant leur pays où un mage cinglé voulait leur mort, un certain Morg, ça c'est passé y a une paye, et à l'époque la grande Mage Barl a érigé un mur magique pour protéger Lur de cette terrible menace...
Asher lui est Olken et doit partir, quitter son village de pécheurs. Il reviendra couvert de richesse, il se donne un an, et tiendra la promesse qu'il a fait à P'pa ! Un bateau, rien qu'à eux ! Une vie simple tous les deux, P'pa et lui.. Les frangins envoyés au diable ! Ne leur devant plus rien, libre ! Libre lui et P'pa !
Une nuit Asher se sauve, pour la capitale du royaume de Lur, pour Dorana, il trouvera bien du boulot là-bas.... Il est plein d'espoir, plein de rêve, confiance et détermination.
A Dorana, y en a une qui attend... ça commence même à faire long.. n'empêche elle attend... elle l'attend... il va venir c'est sûr, c'est écrit... aucun échappatoire !
....
Ouais je sais, c'est pas de la nouveauté d'enfer niveau pitch !

Bon... un bouquin de fantasy sans prétention, avec des trucs plutôt chouettes, et d'autres moins.
Surtout un, la prophétie à la con... j'aime pas les prophéties à la con, je suis pas friande de ce ressort narratif qui est à mon sens une grosse grosse facilité... le côté pas besoin de trop s'emmerder pondons ze prophétie qui expliquera tout, même si en général plus absconse que ze prophétie, bin y a pas...

Ouais on est quand même dans de la fantasy de base, tant au niveau des enjeux que des protagonistes, vraiment pas loin de tous les clichés de base, gentil héro malgré lui issu de la classe pauvre, princesse con*** (avec la fin en asse), race imbu d'elle-même, gentil prince ouvert d'esprit, roi cool, mage ultra con, et bien sûr le méchaaaaaaaaant... mais... ouais y a un mais...

Mais Miller malgré ces facilités essaie de créer un monde plus ou moins existant, elle essaie de faire en sorte que même si ses personnages sont un peu ( beaucoup) des clichés sur patte de les faire ressentir, se poser des questions, elle fait en sorte que leur côté cliché ai des explications tant sur le concret ( d'où ils viennent, où il vont et dans quelle étagère...) que dans leur interne.
Perso j'ai rien contre un cliché si le cliché s'appuie sur une raison, pour une raison où pour une autre et qu'il se comporte d'une manière « normale » par rapport à ça... et ça faut franchement le dire tous les auteurs de fantasy ne le font pas, ils nous balancent du clicheton base sans enrobage et démerdez-vous. Là non, même si les perso narrativement ne sont pas transcendants, ils ont au moins le mérite d'exister, et d'être plus ou moins sympathiques et assez crédibles.. Bon sauf le méchaaaaaaaant.. mais ça, bon, je comprends jamais les méchaaaaants très très méchaaaaants que mais c'est débile quand même... genre ma Porqué ? Même si je dois dire le méchaaaant on le verra surtout dans le tome deux je pense.

Par contre ce que j'ai beaucoup aimé, c'est que j'ai vu des choses, distillées dans son histoire, quand on sait que l'auteur vit en Australie, certain aspect, cette colonisation dure faite par un autre peuple, et rejetant toute la culture du peuple autochtone, se posant comme sauveur bienfaiteur (colonisation colonisation) tout en prenant le pouvoir, imposant une ségrégation en bonne et due forme par des lois absconses, genre interdiction du mariage interraciale, interdiction de magie... bin je me dis que ça vient pas de nulle part...
Les autochtones (les colonisés) un peuple simple, près de la terre et de la nature, la respectant.. nan je me dis que ça vient pas de nulle part...
Et c'est d'ailleurs pour ça, malgré le côté panouilleux de la prophétie, le côté un peu panouilleux des perso ( même s'ils sont sympathiques) et bien je lui pardonne complètement.. parce que Miller essaie de nous parler d'autre chose, de nous montrer autre chose, de faire marcher nos méninges deux secondes, de réfléchir un peu.. enfin je me trompe peut-être... possible, mais quand même !

Par contre je ne comprends pas vraiment pourquoi ils en ont fait deux tomes ?
Je ne dis pas ça parce que le tome deux est épuisé chez l'éditeur et que je l'ai pas.. mais plutôt parce que ce premier tome est vraiment une mise en place (et encore) de l'histoire, on ne peut pas vraiment dire qu'il se passe grand chose, nous aussi on est comme le personnage qui attend cette foutue prophétie .. le côté sœur Anne ne vois-tu rien venir ? Et non... ça va se bouger dans le tome deux... et fait chier le tome deux je l'ai pas.. et je sens comme qui dirait que c'est pas demain la veille que je vais le trouver et donc le lire...

C'est moche, j'aurais bien aimé savoir la suite de l'histoire d'Asher... tant pis... à la place je vais me plonger dans La voie des rois de Sanderson tome deux, ça c'est fastoche à trouver et c'est très très bon......

P.S: En fait y a une intégrale regroupant les deux tomes parue chez Bragelonne.

Voilà un roman de Fantasy bourré de choses très classiques pour le genre, mais non dénué d'intérêt.
Nous avons deux peuples cohabitent ou tentent de le faire, l'un étant sous la domination de l'autre. Nous avons un héros qui n'a pas demandé à en devenir un. Nous avons des personnages plus ou moins bienveillants qui gravitent autour de ce héros… Et puis nous avons de la magie. Bref, y a pas de doute, on est bien dans une histoire de fantasy.

Ce premier tome est avant tout une entrée en matière de ce qui va se passer par la suite. La mise en place de l'intrigue se fait peu à peu, on découvre les protagonistes de l'histoire. J'admets que quelque part, ce tome a un côté un peu trop introductif. Je n'irais pas jusqu'à dire qu'il ne se passe rien – c'est pas le cas – mais il y a une sorte de latence de « mais siii, attendez vous allez voir bientôt va y avoir plein d'action ! ». Bref, il ne faut surtout pas s'arrêter à ce premier tome, mais enchaîner avec la suite qui est vraiment très intéressante.
Mais bien sûr, si j'ai lu la suite c'est parce que j'ai beaucoup aimé ce premier tome.

L'intrigue a peut-être des grosses ficelles, des choses que l'on devine assez vite… n'empêche que l'histoire est très bonne. J'ai pris plaisir à découvrir les dessous du palais de Dorana, son fonctionnement (même s'il me manque quelques éléments inexplorés).
Nous commençons à comprendre peu à peu comment a été façonnée la cité, nous découvrons le Royaume de Lur avec ses forces et ses faiblesses. Nous faisons connaissance avec les différents peuples.
Ce début d'histoire augure quelque chose de très prometteur pour la suite, et l'on sent qu'il va se passer beaucoup de choses pas la suite.

Mais ce qui fait la force de ce roman, ce sont les différents personnages.
A commencer par Asher le personnage principal. Vous savez, ces héros issus de milieu modeste (voir pauvre), et qui du jour au lendemain se retrouvent catapultés à la tête d'un royaume, d'un empire, et qui doivent sauver les gens des méchants. Bon, en fait il le sait pas encore (ne lui dites rien, ok ?).
Asher, c'est le genre à ne pas avoir la langue dans sa poche, et ça, ça promet des scènes bien sympathiques ^^ Tout comme son élocution qui est loin de faire l'unanimité au palais. Et puis, il faut bien avouer qu'il me fait bien rire. A ses dépends, certes, mais il me fait rire.
Il y a ensuite Gar, le prince qui, contre toute attente, va se lier d'amitié avec Asher. Quoique, contre toute attente, rien n'est moins sûr, finalement.
J'aime beaucoup la relation qui se tisse entre les deux personnages.
Et puis, il y a les autres personnages, qui ne manquent pas d'intérêt. Des personnages dont on ne sait pas encore pour certains s'ils sont bienveillants ou malveillants, et ça c'est plutôt intéressant pour la suite des évènements.
Finalement, je regrette un peu que le vrai méchant arrive si tard dans l'histoire. Parce qu'on se doute bien qu'il va arriver, que la vie paisible et tranquille de la cité touche à sa fin.. mais j'ai trouvé qu'il se faisait trop attendre. L'avantage, c'est qu'il augure de belles choses pour la suite des aventures. Enfin, celui lui bien entendu.


Enfin, le style de l'auteur est très plaisant. L'écriture est fluide (sauf quand c'est Asher qui parle) et les pages défilent sans problème. Les dialogues sont assez nombreux et donnent une très bonne dynamique à l'intrigue. En fait, j'ai remarqué qu'il y avait assez peu de descriptions, et celles-ci ne sont jamais longues. Une écriture qui devrait donc plaire à ceux qui n'aiment pas les romans qui s'attardent sur des descriptions et contemplations de paysages à n'en plus finir.

En résumé, ce premier tomes est une très bonne entrée en matière qui permet de faire connaissance avec les personnages et mettre en place l'intrigue.

A la lecture de ce premier tome, je situerais Karen Miller à mi-chemin ente Terry Pratchett et D.R. Martin en ce qui concerne l'ambiance du roman fantastique. Le scénario tient en haleine, et tient aussi debout... équilibre qu'à mon sens on ne retrouve pas toujours dans la production conséquente de romans fantastiques actuelle. C'est bien écrit, de bonnes idées, une touche d'humour agréable, des personnages assez fouillés et attachants.... et je lirai avec plaisir le tome 2. Néanmoins, pour l'originalité et la qualité d'écriture, c'est à mon goût en dessous des deux auteurs cités plus haut. Je recommande donc pour un moment de détente, mais je n'ai pas le sentiment que ma bibliothèque en sortira transformée...

Un livre qui me tentais beaucoup par ça couverture et son résumé...
Je me lance et je découvre un livre pas banal sur le plan des personnage et de l'histoire.
En effet, on ne peux pas dire qu'Asher soit très simple comme personnage... A la fois mal grossis mais possédant des valeurs importantes( le sens de la justice notamment), il devient un héros clé de l'histoire par son tempérament qui ne change pas. Dans la plupart des romans que j'ai lus, le héros change sa façon d'être et subit l'influence des plus puissant que lui. Asher reste égal a lui même et c'est appréciable.
Les autres personnages sont assez caricaturés comme le prince,sa soeur ou le mage principal. le roi:reine sont quand eux très amoureux( et c'est même assez pénible de toujours les entendre dire: mon amour ect...) et très sympa; Ils ont presque le rôle de parents que de figures d'autorités, c'est dommage, ils auraient put joué un rôle intéressant avec Asher...
Le style d'écriture est quand lui assez simple et compréhensif.
Une fin brutale qui nous donne vraiment envie de lire la suite.
En conclusion un livre agréable et je suis pressée de connaitre la suite;)

En dépit d'une trame très classique, Karen Miller propose ici un premier tome réussi : à l'intrigue fournie s'ajoutent des personnages complexes et attachants, que l'on suit avec plaisir. Dosant en maître les éléments du récit et le suspens, elle achève ce premier tome sur une forte tension, qui laisse présager le meilleur pour la suite. Si le premier tome a semblé quelque peu contemplatif ou administratif, nul doute que la suite sera plus remuante, et toujours aussi pleine de suspens.
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C'est une très bonne lecture, même si j'avoue que le rythme est très lent et les descriptions parfois un peu trop contemplatives (certains trouveront probablement que c'est trop long et qu'on pourrait réduire le roman de quelques dizaines pages et je ne leur donnerai pas totalement tord). Mais sinon, j'ai adoré les personnages et les liens qu'ils tissent, l'univers et l'aspect politique. J'ai beaucoup ri au cours de ma lecture car l'humour est assez présent, surtout au début du roman. Ca se lit tout seul (à part les phrases très colorées de Asher peut-être ? x)). Par contre, la fin est injuste ! Heureusement j'ai la suite sous le coude !
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Il y a six cents ans, les Doranens ont fuit Morg, le maléfique sorcier et se sont réfugiés dans le royaume de Lur, où vivaient les Olkens. Barl, la magicienne, conclut un pacte sacré avec ses habitants, ce qui a permit la naissance d'un royaume pacifié régit par des lois cardinales strictes.
Les Doranens, blonds, grands avec des membres longs et fins, ont la peau laiteuse et les yeux bleus, verts ou gris. Erudits, ils sont détenteurs de magie. Les Olkens sont bruns à la peau mate, ont les yeux noirs, sont forts, musclés, travailleurs, proches de la terre. Les Doranens grâce à leur magie, gouvernent et protégent les Olkens, tandis que ceux-ci accomplissent les tâches quotidiennes du commerce, de l'agriculture et de la pêche.
Le royaume est protégé par une immense barrière créée par Barl, la magicienne déïfiée. Ce mur de Barl, formidable barrière magique dressée au coeur des montagnes auxquelles s'adosse Dorana, la capitale, est soutenu et renforcé par la climagie du roi qui régule le climat du royaume et le fait prospérer.

Asher, 20 ans, quitte son village de pêcheurs pour faire fortune à Dorana. Il se donne un an pour gagner de quoi offrir un bateau à son père. Il devient l'assistant du prince royal, Gar. Par hasard, enfin c'est ce que l'on pense d'abord, mais dans l'ombre, les membres d'une confrérie secrète veillent sur lui. Ils attendent l'avènement d'un mage innocent selon la prophétie qui annonce les derniers jours.

Le récit met surtout l'accent sur la vie d'Asher à la cour du Roi de Lur, l'amitié qui se noue entre le prince et lui.
Asher est un personnage attachant par son franc-parler et son côté bourru qui contraste avec les us et coutumes de la cour. Il est obstiné et naïf mais s'adapte à sa nouvelle situation et désintéressé, il essaie d'améliorer la vie des autres
Gar est un prince silencieux, qualifié d'infirme parce que dépourvu de magie mais sage et bon. Il respecte le peuple Olken. C'est un homme isolé, renfermé, en butte à de grands doutes sur lui-même.
Il y a bien d'autres personnages : Matt, l'intendant des écuries du Roi, Dathné, La libraire mais aussi l'héritière de Jervalle, Durm, le maître magicien, ils ont tous un rôle à jouer. le tome 1 se termine de façon abrupte et on n'a que l'envie de dévorer le suivant.

Karen Miller travaille beaucoup ses personnages. Un seul évènement est vu et décrit par différents personnages : le récit est plus dans l'émotionnel que dans l'action.
Ce premier tome évolue dans un cadre vraisemblable : on y retrouve un tribunal avec ses lois spécifiques, de la politique, une magie propre au royaume de Lur sans que cela alourdisse la lecture. Il existe une monnaie (des cuicks et des trins), on parle toujours de Barldi comme d'un jour mais sans dire lequel (« le premier barldi du mois »), des fruits particuliers (« jus de teshoe »)
L'intrigue met en évidence l'écart de statuts entre les Olkens et les Doranens, entre Asher et Gar. Tout les oppose pourtant, ils deviennent amis.
La dimension mystique est présente par la présence de la Climagie et par l'Histoire de Barl : on ne sait finalement pas grand chose sur le pourquoi du comment de la climagie et on attend d' avoir plus d'explications.

Le Mage du Prince, tome 1 de la Prophétie du Royaume de Lur de Karen Miller est un univers de fantasy comme je les aime. Tout est réuni pour que la magie opère !

Attention, le titre et la couverture sont trompeurs !!! Je ne sais pas vous, mais moi, je m'attendais à lire les aventures d'un mage au service d'un prince ... ? Pas du tout. le héros est en fait, selon les membres d'un cercle "le mage innocent", le personnage d'une vieille prophétie. Mais il n'est pas au courant, bien sûr. On a un Prince, né sans magie, dans un monde où la noblesse ( le peuple Doranen ) nait pourtant avec le don de magie. Ce prince, considéré comme un "infirme", même si on lui adresse de jolis sourires, est donc chargé de s'occuper du peuple "sans magie" ( les olkens). Il choisit notre héros, qui vient de quitter sa campagne, pour devenir son assistant.

- Si vous cherchez l'action et les combats, cherchez ailleurs. Ici, c'est avant tout les aventures d'un gars d'la campagne qui doit apprendre à vivre auprès de la noblesse. Forcément, il y a des passages cocasses, avec son parler totalement déplacé dans une cour. le "Fermez vos moules, que j'puisse causer!" a failli me faire mourir de rire. Mais bon, même si l'humour est souvent présent, ça ne déclenche souvent rien de plus qu'un petit sourire. C'est déjà ça vous me direz. L'amitié qui se tisse entre le Prince et son assistant ets ma foi assez touchante. Je trouve ça trop mignon ! ♥ Une belle et franche amitié entre deux mecs j'ai toujours trouvé ça mignon. ♥ Sans arrière pensée aucune, je vous le jure.

- Un peu sceptique durant les premiers chapitres, je me suis finalement attachée aux personnages et à leur univers. Ce n'est pas un livre que j'ai dévoré, mais plutôt un livre que je lisais un peu tous les jours, avec grand plaisir. Alors même si le contenu m'a surprise, j'achèterai très certainement la suite. Quand il sera en poche, bien sûr. Même si ça me démange de connaître la suite.

- La suite, parlons-en. On va finalement en découvrir davantage sur la phophétie, sur le "mage inoocent". Et la fin du premier tome est assez ... violent ? Un cliffanger ( bonne orthographe ? ) dans les règles de l'art.

- A noter que la "Prophétie du Royaume du Lur" a pour titre original "Le mage Inocent" et le premier tome "Le mage du prince" , "Kingmaker, Kingbreaker" ( "faiseur de roi, briseur de roi" ou quelque chose de ce genre". Y a pas, les titres originaux collent toujours mieux avec les histoires. :p
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Ce premier tome sur les deux qui composent cette heroïc fantasy est très bien écrit. Karen Miller prend le temps de nous suggérer par des descriptions précises et par les pensées de ses personnages l'histoire passée et à venir de ce monde isolé entre mer et montagne. Les chapitres s'enchaînent avec une certaine fébrilité pour notre plus grand plaisir.