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L'ÉCRIVAIN DES OMBRES de PHILIP ROTH
Nathan Zuckerman a 23 ans, issu d'une famille ni riche ni pauvre, il vit dans un studio, écrit, fait des petits boulots et vient de publier un premier livre qui a eu un certain succès. Il rend visite à celui qu'il admire le plus comme écrivain, Lonoff, qui vit retiré à la campagne avec sa femme Hope. L'homme a refusé tous les prix, il est célèbre mais souvent raillé pour ses écrits en Yiddish. Nathan se considère comme son fils spirituel, il vient chercher une sorte de caution morale en venant le voir. A son arrivée il est surpris de trouver une jeune femme dans le salon, Amy Bellette, une réfugiée que Lonoff a recueilli et qui l'aide à classer ses manuscrits. Nathan tombe aussitôt sous son charme. L'après-midi passe très vite et Nathan est invité à passer la nuit chez les Lonoff. A cette occasion il va découvrir que sous ses apparences bonhommes, son »mentor »est bien différent de ce qu'il projette.
Roth après cette introduction va développer 3 thèmes, la relation de Lonoff avec Hope sa femme et Amy, qu'il intitule Maestro, une deuxième partie nommée Nathan Dedalus qui développe la relation problématique de Nathan avec sa famille après la parution d'une nouvelle dans un journal et enfin Marié à Tolstoï dans lequel Roth voit en Amy une Anne Frank dont il tombe amoureux.
Roth nous propose un roman qui reprend plusieurs de ses thèmes favoris, celui qui le hante régulièrement étant la distance qu'il a pris avec la communauté juive qu'il s'est toujours refusé à défendre inconditionnellement au prétexte de la Shoah. On sent combien ce problème est douloureux pour lui, GOODBYE Colombus a été écrit 20 ans plus tôt et semble toujours omniprésent. L'autre sujet bien sûr, les femmes, toujours les femmes et Amy Belette est bien belle. Sûrement pas le meilleur de Roth mais pour les amateurs comme moi, ne le manquez pas il est surprenant passant du rire aux larmes.
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Un jeune auteur, Nathan Zuckerman, commençant tout juste à être connu, est convié à rendre visite au maître E.I. Lonoff, auteur prestigieux vivant reclus avec son épouse dans les collines du Massachusetts. Amy Bellette, une jeune élève de l'écrivain qui, à ce moment-là, est aussi son archiviste et sa secrétaire, se trouve présente aussi. L'histoire se déroule sur une soirée et une nuit, riches en affrontements entre les protagonistes, dont certains que Nathan épie d'une manière tout à fait éhontée. le jeune auteur y découvre bien des aspects de son hôte ainsi que de son épouse et de la jeune archiviste, ce qui donne lieu à une histoire dans l'histoire, et il réfléchit également sur ses propres tourments, sa relation avec son père en particulier.
Je connais peu le Philip Roth des premiers romans, et je rencontre même pour la première fois Nathan Zuckerman, jeune écrivain et double de l'auteur. J'ai mis un petit temps pour m'adapter aux longues phrases, et j'imagine très bien qu'à l'époque déjà, Philip Roth ne se souciait pas d'accorder au lecteur des facilités à entrer dans le texte. Une fois bien installé dedans, c'est un roman qui surprend autant qu'il se savoure : des phrases longues, oui, mais pas un mot de trop !
Les lecteurs sont très certainement plus à même d'apprécier L'écrivain des ombres en connaissant déjà l'auteur, puisque s'y trouvent des thèmes qu'il reprendra et développera ensuite comme l'imposture, la sexualité ou la judéité, et déjà une forme de dérision très réjouissante. Une forte personnalité est présente dans le ton comme dans la forme, et c'est encore et toujours un grand plaisir de lecture que je compte bien poursuivre avec Zuckerman enchaîné.
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La déchirure du voile de la comédie
Philip Roth exerce avec ce talent unique qui est le sien, cette légèreté planant sur ses personnages sans oublier de l'appliquer à son double littéraire.
Ici c'est la naissance du jeune Nathan Zuckerman, élevé dans une famille traditionnelle qui l'a bichonné comme un trésor. Cette famille le trouve bien ingrat d'écrire des vérités qu'il serait mieux de taire.
Le jeune écrivain en herbe est un admirateur de E.I Lonoff et il a le privilège d'être invité dans l'antre du maître.
Ce colosse littéraire tombera-t-il de son piédestal ?
Chez Lonoff, Nathan va faire connaissance avec Hope son épouse et Amy Belette jeune étudiante qui consacre du temps à l'archivage du grand maître.
« Elle écrit une prose d'un style remarquable, me confia Lonoff lorsque nous fûmes rentrés dans la maison. Je n'en ai jamais vu de meilleur chez un étudiant. Une clarté merveilleuse, un sens merveilleux de l'ironie. Une intelligence percutante. »
Nathan bien évidemment est sous le charme immédiat de la jeune fille.
Il est évident que Nathan ambitionne de devenir le fils spirituel de Lonoff.
Le jeune homme est invité à rester dîner puis passer la nuit, son lit sera fait dans le bureau du grand homme.
Dormir il n'en est pas question, tout autour de lui respire le génie, tout est inspirant, alors lui vient l'idée d'écrire une lettre à son père (celui-ci ayant fait intervenir un médiateur pour le sauver de ses erreurs pour ne pas dire errances).
Et soudain, tout dévie Miss Belette se prend pour Anne Frank et il veut épouser Anne Frank.
Ne serait-ce pas la plus belle des façons de se réconcilier avec sa famille ?
Sous cette fausse frivolité une réflexion profonde s'enclenche.
Elle se termine en apothéose avec la scène du petit déjeuner entre Lonoff, Hope, Amy et Nathan, qui vu de l'extérieur aurait pu passer pour la réunion de la famille parfaite.
C'es tout simplement une scène de la comédie humaine imaginée par Roth qui montre que chacun doit s'accommoder des turbulences de l'histoire.
N'invitez pas un écrivain à votre table… le voile se déchirera.
Un opus où nous retrouvons les thèmes chers à l'auteur : le poids de la puissance familiale, l'ambiguïté de ne pas vouloir décevoir mais revendiquer d'être soi, libre jusqu'à l'irrévérence.
Le lecteur entend cette verve à la Roth, l'ironie et l'obsession de la trahison.
Cette écriture que le distingue, si singulière dans sa nervosité et cette accroche irrésistible.
Un plaisir de lecture renouvelé, puissamment intelligent.
©Chantal Lafon


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Où l'on retrouve Nathan Zuckerman -anobli puisque devenu l'unique narrateur de ce Bildungsroman facétieux- en visiteur idolâtre d'un pontifiant auteur juif, le bedonnant E.I. Lonoff.

Durant une poignée d'heures, notre écrivain en herbe va aller de désillusions en désillusions : son maître ès lettres se révèle un despote vétilleux ; son épouse aimante, une harpie geignarde ; son ermitage, un Parc-aux-cerfs où le vieil intellectuel a installé une jeune maîtresse enamourée, la séduisante Amy Bellette...

Taraudé par sa conscience et sa libido, Zuckerman -mauvais fils, piètre amant et Juif renégat*- profite de cette pause pastorale pour relire et réécrire (il est là, l'écrivain fantôme) sa courte existence : il s'imagine alors intellectuel reconnu, amoureux d'une Anne Frank rescapée des camps et ayant enfin reçu l'absoute de son père et des siens. La vie est décevante ? Trahissons-la et créons-en une qui nous satisfasse : c'est le travail des artistes.

D'évidence, on trouve dans ce premier volet de la trilogie Zuckerman enchaîné des accointances avec la verve roublarde d'un Woody Allen, le cousin de Roth en humour : monologues comiques, scènes de ménage mesquines, culpabilité castratrice, hommages littéraires à Kafka, Tolstoï ou Singer, ...

Drôlatique, impertinent et d'une vulgarité réjouissante (notre héros ne se branle-t-il pas copieusement après avoir piétiné -au sens propre- un volume d'Henry James ?), le romancier américain nous enchante dans ce songe d'une nuit d'hiver ; son écriture bifurque, se carapate ou implose soudain et n'en finit pas de surprendre. On en redemande.

Stardust memories !

* Ses nouvelles encourageraient l'antisémitisme : ce qui nous vaut une hilarante semonce épistolaire du juge Wapter "le Juif le plus admiré de (Newark) peut-être après Ellenstein et le rabbin Joachim Prinz."
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Nathan Zuckerman, jeune écrivain prometteur, rend visite à son maître E.I.Lonoff, un quinquagénaire consacré. A travers cette rencontre vont s'entremêler un certain nombre d'histoires concernant chacun des personnages et de considération sur l'écriture et les écrivains sous forme de retours en arrière ou de possibilités narratives. On dirait que Roth a assemblé plusieurs histoires possibles en une seule.
D'abord Lonoff désacralise un peu son personnage et l'écriture en disant que tous les jours, « il forme des phrases », comme un artisan, il accumule les brouillons et bien des écrivains transparaissent derrière ses propos et sa méthode, Hemingway et Flaubert peut-être. Car Lonoff vit avec sa femme depuis 35 ans en quasi-ermite. Il consacre toutes ses soirées à la lecture et ses journées à l'écriture.
Nathan, d'abord un peu impressionné, finit par dîner et passer la nuit chez l'écrivain. Il faut dire que vit aussi sous son toit, une étudiante jeune et jolie qui fait fantasmer le jeune homme. Ce personnage nommé ici « Amy Belette », on ne sait pas si Nathan l'imagine, se trouve être la réincarnation –ou le fantôme justement- d'une autre jeune fille célèbre de la littérature, revenant de façon récurrente dans l'oeuvre de Roth et qui prend une place considérable dans le roman. Mais dévoiler son nom serait dommageable aux lecteurs potentiels !
De même apparaît le thème de l'artiste dans le judaïsme et l'on sent chez Nathan, percer le jeune Roth, car une nouvelle qu'il veut publier ne fait pas l'unanimité de sa famille et de son père notamment. Il rompt donc les liens en cherchant à s'affirmer. Son histoire raconte la cupidité d'héritiers et son père lui reproche d'associer les Juifs au goût du lucre, allant jusqu'à consulter un juge ami de la famille qui donne une liste de questions à Nathan, liste qu‘il ignore superbement.
Reste un ouvrage qui parle finalement de littérature dans lequel l'auteur s'observe, se met en abyme, entrecroise les anecdotes, car Amy, Lonoff et Nathan forment des possibles Philip Roth. La clé me semble dans cette simple phrase de Lonoff : « La fiction fait dire aux gens toutes sortes de bizarreries, c'est comme ça. »
Et c'est écrit avec grande maîtrise, un maître, Philip Roth !
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Philip Milton Roth (1933-2018) est un écrivain américain, auteur d'un recueil de nouvelles et de 26 romans. L'un des plus grands écrivains de son siècle. L'Ecrivain fantôme, précédemment traduit sous le titre de L'Ecrivain des ombres, est le premier tome du cycle Nathan Zuckerman. Il est inclus dans la trilogie Zuckerman enchaîné (L'Ecrivain fantôme (1981) – Zuckerman délivré (1982) – La Leçon d'anatomie (1985) – augmentée d'une conclusion L'Orgie de Prague (1987))
Nous sommes en 1956, Nathan Zuckerman (un double de Roth sans être un clone pour autant) un jeune écrivain en devenir est invité chez son idole littéraire, E.I. Lonoff. Un séjour d'une journée et une nuit. Une aubaine inespérée car l'écrivain, retiré de toute vie mondaine vit en quasi ermite avec sa femme Hope, dans le Massachusetts. Les deux hommes parlent littérature et de « la folie de l'art » selon la formule d'henry James, Hope invisible s'affaire ailleurs dans la maison, mais il y a une autre personne ici, Amy Bellette, une jeune étudiante de Lonoff qui lui sert de secrétaire. A peine vue, immédiatement séduit, Nathan commence à fantasmer sur cette mignonne…
Le roman est court mais il est riche, proposant un jeu de miroirs extrêmement bien construit.
Nathan est en froid avec sa famille depuis qu'il a écrit et publié une nouvelle évoquant un problème familial qui selon son père, porterait tort aux Juifs et pourrait fournir des arguments aux « goy qui nous toisaient déjà avec assez de mépris gratuit et qui ne seraient que trop ravis de nous traiter de youpins en raison de ce que j'avais écrit à l'intention du monde entier sur de sordides conflits d'intérêts entre juifs. » Venu chez Lonoff, assoiffé de reconnaissance, il pense voir en lui une sorte de père spirituel.
La présence d'Amy chamboule un peu ses vues et ses projets car au cours d'une scène mémorable d'un grand comique – la nuit grimpé sur une pile de livres posés sur le bureau du Grand Ecrivain, Nathan surprend une conversation entre son idole et Amy dans sa chambre, située juste au-dessus. Là, les bribes de mots chuchotés laissent libre-cours à la réalité comme aux fantasmes. Amy est-elle la maîtresse de Lonoff ? Mais plus extraordinaire encore, la jeune femme pourrait être Anne Frank l'ancienne recluse d'Amsterdam…. !
Liens familiaux fictifs : Lonoff père spirituel de Nathan, Amy « fille » de Lonoff, Amy qui voudrait épouser Lonoff alors que Nathan voudrait épouser Amy, Amy qui se prend pour Anne Frank, et in fine, Hope qui poussera une gueulante et menacera de quitter le foyer ! Réalité et fiction se mêlent, le matériau idéal pour tout écrivain et Nathan de s'interroger « Mais que sais-je, en vérité, à part ce que je peux imaginer ? »
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Premier livre du cycle Zuckerman , pas facile d'approche au premier abord.
Dans le troisième chapitre il nous rappelle à travers un subterfuge à la mémoire d'Anne Frank.
Longues phrases, 4 chapitres très différents les uns des autres tant par la longueur que par le thème.
Il faut entrer par l'effort dans ce cycle Zuckerman.
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L'écrivain des ombres marque la naissance d'un des plus fameux doubles littéraires de Philip Roth, le tout jeune écrivain Nathan Zuckerman, plus tard narrateur vieillissant de la trilogie américaine.
Le roman s'organise en quatre chapitres étrangement disparates et pourtant intimement lié autour d'un thème : la signification profonde de l'état, à moins que ce ne soit du métier ou encore de la fonction d'écrivain !
Dans le premier chapitre, le narrateur explore l'écrivain comme modèle, à travers sa rencontre avec son maître en écriture et s'attarde sur la distance qui se révèle entre l'homme et le personnage public ou rêvé lorsque passant de la lecture à la vie, l'élève "voit" réellement le maître.
Dans le second il s'attaque à une question en quelque sorte indissociable de l'oeuvre de Roth : Que signifie donc être un écrivain juif ? Peut-il rester lui-même et explorer son propre univers quand la communauté qui l'a soutenu, encouragé et porte d'une certaine façon son identité, l'investit de ses attentes et lui assigne, ou plutôt tente de lui assigner, des devoirs envers sa famille, sa communauté, mais aussi tous les juifs ? Questionnement qui trouve son point d'orgue lorsque la propre mère de Nathan, affolée par les réactions négatives à une nouvelle de son fils, lui demande tout bonnement s'il est vraiment antisémite. Se rendant compte à moitié de l'absurdité de la chose mais incapable de renier en bloc les opinions d'une communauté qui donne tout son sens à sa vie. Il n'y a que Roth pour vous faire rire avec un sujet pareil, à la fois absurde, profond, cynique et déchirant.
Le troisième chapitre permet à notre narrateur en plein délire de projeter la question sur une jeune femme qu'il a brièvement croisé chez son fameux "maestro". Il imagine sous le physique fascinant de la belle étrangère une Anne Franck rescapée de Belsen qui, apprenant sur le tard la survie de son père lors de la publication de son fameux journal, choisit de garder le silence pour laisser à son témoignage "posthume" toute sa force d'impact sur la prise de conscience post-holocauste. Quite à renier son identité et se condamner elle-même à une infinie solitude. Etrange avatar de l'agneau sacrificiel offrant son identité au monde d'après-guerre !
Le dernier chapitre enfin boucle la boucle et revient sur le quotidien du "célèbre écrivain" et ce qu'il peut avoir d'invivable pour son entourage. Est-ce cela finalement être écrivain : donner son temps et son âme à l'écriture en lui sacrifiant tout et d'abord ses proches ?
D'une construction plus rigide que les romans de la trilogie américaine, L'écrivain des ombres est dans un premier temps un peu destabilisant voire frustrant. le changement de focale à chaque chapitre prive de chaleur humaine les marionnettes de Roth, à l'exception notable de Zuckerman et de sa famille, et les maintient à mon sens à l'état d'archetypes. A l'arrivée pourtant, ces personnages mettent en scène une très belle réflexion sur le métier d'écrivain et sur la signification profonde d'un tel engagement envers soi-même, avec ses contraintes et ses ruptures. Remarquable !
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L' écrivain fantôme est, si je ne me trompe pas, le premier roman où l' on voit apparaître Nathan Zuckerman, futur écrivain à succès que l'on retrouvera par la suite dans plusieurs autres romans de Philip Roth.
Ici Nathan Zuckerman tout jeune auteur de nouvelles, fier de son recueil, rencontre un homme qu' il admire depuis des années E.I. Lonoff célèbre écrivain.
Divisé en quatre grandes parties, ce livre extrêmement riche aborde de très nombreux sujets.
Et malgré cette multitude et sa diversité, Philip Roth réussi à créer une certaine unité. J' aime beaucoup ce genre de roman dense et complexe où sans se perdre, on peut se laisser porter par les mots et l'histoire. L'écriture de Philip Roth est exigeante et sollicite toute l' attention du lecteur. J' ai retrouvé avec grand plaisir Nathan Zuckerman que j'avais croisé dans deux autres de ses romans, on le voit ici sous des traits plus jeune son caractère aussi est légèrement différent, j'ai eu l'impression que Nathan Zuckerman avait évolué, vieilli, de manière très réaliste.
Une lecture que j'ai énormément apprécié.
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Lonoff, écrivain illustre, décrit ainsi sa vie au jeune Nathan, avide de ressembler au maître. Avide de vivre comme un écrivain. Roth est évidemment un auteur incontournable, que je lis plus par principe que par réelle motivation. Cependant, cet écrivain des ombres m'a happée dans son cheminement, et le trio infernal du maître, de l'élu et de la belle n'y est pas pour rien. Au-delà de la passion de Nathan pour la littérature, c'est véritablement le parcours d'un lecteur trop amoureux d'une oeuvre que Roth nous incite à poursuivre au fil de ses mots. Dans un style toujours impeccable. [Février'12]
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