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Nous n'avons pas besoin d'appartenir à la même catégorie pour être égaux en dignité.
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Ce qu'il a fait alors, personne n'y a rien compris. Sauf moi.



Quand j'étais gamin, mon enfoiré de beau-père... ça a été la seule fois... il nous a emmené camper. Je n'avais jamais été dans les bois, avant. Et je n'y suis jamais retourné, d'ailleurs. Mais cette fois-là, avec mon beau-père, j'ai attrapé un crapaud. Je l'ai ramené à la maison, dans une boite. Je lui donnais à manger des insectes que j'attrapais. Surtout des cafards, vu qu'il y avait surtout ça par chez nous. Après la pluie, je l'emmenais sur le toit de notre immeuble. Comme c'était dehors, je me disais que ça devait lui plaire de se dégourdir les pattes. Et je crois qu'il aimait bien. J'espère, en tout cas. Et puis, un jour... Il y avait d'autres gamins, plus grands, et ils ont vu ce que j'avais. Et ils m'ont dit qu'ils allaient jeter mon crapaud du haut du toit. Je savais qu'ils allaient le faire, et que je ne pouvais pas les laisser faire ça... Pas à moi. Alors je l'ai fait moi-même.Après ça, je suis descendu dans la rue, pour le retrouver. J'ai regardé partout.



Mais il n'y avait rien.
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"Demain, mieux qu'aujourd'hui ", slogan hideux de modernité". Les hommes politiques promettaient des réformes (" Le changement), jappaient-ils!), les croyants attendaient une vie éternelle, les laborantin de la Silicon Valley nous annonçaient un homme augmenté. En bref, il fallait patienter, les lendemains changeraient. C'était la même rengaine :" Puisque ce monde est bousillé, ménageons nos issues de secours !" Hommes de sciences, hommes politiques et hommes de foi se pressaient au portillon des espérances. En revanche, pour conserver ce qui nous avait été remis, il n'y avait pas grand monde.

Ici un tribun de barricade appelait à la Révolution et ses troupes déferlaient avec la pioche au poing ; ici un prophète invoquait I'Au-delà et ses ouailles se prosternaient devant la promesse : ici, un Folamour 2.0 fomentaít la mutation posthumaine et ses clients s'entichaient de fétiches technlogiques. Ces hommes vivaient sur des oursins. Ils ne supportaient pas leur condition, et de cette outre-vie ils attendaient les bienfaits mais ne connaissaient pas la forme.

Il est plus difficile de vénérer ce dont on jouit déjà que de rêvasser à décrocher les lunes.

Les trois instances-foi révolutionnaire, espérance messianique, arraisonnement technologique - cachaient derrière le discours du salut une indifférence profonde au présent. Pire ! elles nous épargnaient de nous conduire noblement, ici et maintenant, nous économisaient de ménager ce qui tenait encore debout. Pendant ce temps, fonte des glaces, plastification, mort des bêtes. "Fabuler d'un autre monde que le nôtre n'a aucun sens." Nietzsche.
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Il y aura toujours un bouffon. Un Joker. Contre lui, il n'est aucun remède... aucun traitement.

Juste un Batman
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Décohérence :

Phénomène nous permettant de comprendre pourquoi le monde qui nous entoure a un aspect "normal" alors qu'il est constitué de particules qui, elles, obéissent à des lois quantiques.

(page 503)
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- Est-ce typique des gens ? Vous excuser auprès des créatures que vous tuez ?

- Oui.

- Ah ! Le robot trouvait ça intéressant. Il regarda l'assiettée de légumes. Quand vous avez demandé pardon à ces plantes, c'était individuellement ou collectivement ?

- Nous… nous ne demandons pas pardon aux plantes.
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Nos auteurs classiques sont riches de toutes les interprétations qu’ils permettent. Leur précision est d’autant plus admirable qu’elle ne se prétend pas exclusive.
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Encore une très bonne découverte !

Je sais qu'à chaque nouvelle sortie des McDowell je peux acheter les yeux fermés ! Depuis les Blackwater et les Aiguilles d'or, j'ai une confiance aveugle dans cet auteur et cette collection, et encore une fois, je ne suis pas déçue !



Des personnages hauts en couleurs, une histoire incroyable avec des rebondissements jusqu'au dernier moment, une écriture drôle et très très visuelle, c'est un véritable plaisir de ce plonger une nouvelle fois dans l'Amérique de McDowell!!



Jusqu'à la dernière page, j'avais peur pour les personnages, avec une résolution tardive qui pimente le texte jusqu'au bout !



Et la petite exergue fort sympathique de l'auteur, qui me confirme ce roman, comme mon coup de cœur de cette collection ! J'attend la sortie de l'Amulette, pour voir si cette passion pour ce roman se confirme ou si elle peut être encore détrônée par un autre de ses écrits !
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Maybe I did compensate in some ways, but empathy and an ability to sense the emotional load of a situation had always been with me.



Later that evening I’d asked my mother what was wrong, but she’d simply shaken her head and kissed me goodnight.
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Nos concepts traditionnels concernant le temps, l’espace, les objets, les trajectoires, la causalité ne s’appliquent plus au niveau microphysique.

Le monde qui nous entoure, celui des phénomènes, ne peut être décrit sans tenir compte de la façon dont nous le mesurons.

On dit qu’il a une « objectivité faible ».

(page 125)
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I surfaced from one of those nightmares that follows the sleeper into reality. As sleep faded and my whole life rushed in—reminding me of the person I was, my mind once again rescuing itself from the endless void that dreams can become—the monsters were still there. Normally I could not identify them, nor could I really say what they looked like. They were just a presence, a background threat, a weight behind every waking moment, and with them came the usual soundtrack to my nightmares: the screeching of brakes.
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La lecture est faite pour être partagée.
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La vie d'une femme est dure, et n'allez pas croire que la noblesse y change quoi que ce soit.
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L'art était-il un univers à part où la liberté d'expression pouvait tout permettre, tout représenter ? Censurer la création revenait-il à porter atteinte à la démocratie et aux libertés individuelles ?
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La lumière l'éclaira un long moment. Julie se concentrait sur les battements de son cœur. Il ne pouvait pas se douter. Puis l'intensité lumineuse diminua. Il était là, quelque part, elle captait le moindre de ses pas. A l'autre bout de la pièce. Elle perçut une grincement sur le sol. Au ralenti, elle inclina à peine la tête, ouvrit discrètement un œil. La lampe reposait sur le lino. La silhouette était de dos, occupée à remettre le tableau à son emplacement initial. Elle comme lui se trouvaient à égale distance du couloir. Si elle jaillissait, avec l'effet de surprise et sa rapidité, Elle avait une chance. C'était maintenant ou jamais.
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Vous êtes forte, mais vous avez le droit de ne pas l'être quand vous ne vous en sentez pas capable.
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S'il ne s'agissait que de nos projets masculins - devenir général cinq étoiles, nouveau Marcel Proust, nouvel Earl Tupper inventeur du Tupperware -, le mieux serait encore d'éviter le mariage aussi bien que la progéniture.

Ils nous détournent des grandes réalisations. Ils nous interrompent dans notre travail avec des préoccupations aussi futiles que réparer la porte d'un placard ou jouer au ballon...
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Pour nous, il n'y a pas de passé ou de futur, il n'y a que des voix dans la tempête que représente le temps.
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Changer le passé ne sert à rien. Le mieux, c'est d'avancer vers ce qui nous attend et non de ressasser ce qui nous retient.
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Natsu : J'ai jamais vu ta sale tête à FairyTail, parce que je suis un mage de FairyTail !!
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