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l'oubli de Cécile est bien plus lourd que son souvenir
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Les gens ne regrettent jamais vraiment ce qu’ils ont fait, seulement ce qu’ils n’ont pas fait.
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« Ils ne comptent pas sur Toi, ils te prennent pour un larbin, c’est différent »
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Je me suis souvent demandé combien de mes propres réminiscences sont des distorsions ou le produit d'une imagination si vive qu'elles ont fini par me sembler vraies.
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Ils avaient ensuite continué à échanger un chapelet de banalités- occupation de couplé que Louise avait toujours considérée avec effacement mais qui lui apparaissait aujourd'hui incontournable. Elle s'en rendait compte, le partage de banalités formait le ciment de la connivence et de l'affection dans une relation...
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Le "je" déguisé en "elle" ou en "il" n'est-il pas, dans n'importe quel récit, une forme d'autoscopie ?
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Pourquoi je ne peux pas me déconnecter ? Est-ce que le problème est remonté ?

Un an a passé depuis que nous sommes bloqués dans ce jeu en réalité virtuelle intégrale.
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Il croyait qu'avec l'âge et l'expérience, ses idées sur le monde deviendraient de plus en plus affirmées ; en réalité, c'était le contraire qui s'était produit.

Plus il vivait, plus il endurait, plus il était convaincu qu'il ne savait rien du tout.
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“Un reposoir, dit-il enfin. Tu connais ce mot ? Un lieu de repos. Un texte – un livre – est un lieu de repos pour les souvenirs de ceux qui ont vécu avant nous. Un moyen de préserver la mémoire après que l'âme a poursuivi son voyage.”

Alors il ouvre grand les yeux, comme s'il contemplait le fond des ténèbres infinies.

“Mais les livres meurent, de la même manière que les humains. Ils succombent aux incendies ou aux inondations, à la morsure des vers ou aux caprices des tyrans. Si personne ne se soucie de les conserver, ils disparaissent de ce monde. Et quand un livre disparaît, la mémoire connaît une seconde mort.”
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Coralie Janne
L'expression dans ce sens

"Celui ou celle des deux conjoints qui restera après le décès de l'autre souffrira..." m'a rappelé que le feu mon père l'avait dite à ma mère.

Un bon souvenir...
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Les montagnes sont silencieuses dans la lumière pure de l'après-midi. Un bleu sans nuages étreint les sommets plongés dans l'ombre. L'inclinaison du Soleil qui éclaire la Terre annonce l'approche de l'hiver. Je descends la piste d'un pas guilleret, puis m'arrête à mon point d'observation en haut des vallées pour contempler le col où sommeille le Grizzly Noir. J'esquisse un salut militaire. Dors bien, mon vieux. Je rêverai de toi dans la brève mort de l'hiver.
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À tâtons, il a exploré la place qu'elle était censée occuper. Les draps étaient lisses et frais. Il s'est redressé et l'a vue aussitôt. Elle était assise en chemise de nuit près du buffet, dans le fauteuil où elle s'installait chaque soir pour retirer ses chaussures et ses bas. Ses bras pendaient, raides, sur les côtés. Même dans l'obscurité, il ne pouvait y avoir aucun doute quant à ce qui était arrivé, mais il a persisté à lui parler.
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"Fais le bien et jette-le dans la rivière : un jour il te sera rendu dans le désert."
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L’excès de sévérité n’est pas précisément fait pour beaucoup développer les bons sentiments.
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"_Tu penses quoi de notre royaume?

_C'est notre pays, répondit mécaniquement Jageun-soe.

_Oui, mais ta place dans notre pays, tu en penses quoi ?

_On est des esclaves de génération en génération. C'est comme ça, ajouta Duri-soe.

_Même si c'est injuste, murmura Jageun-soe.

Une étincelle brilla dans l'oeil du géant.

_Oui, c'est injuste. On naît pour servir et n meurt en n'étant rien."
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on est toujours condamné à ne voir que la surface des existences
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Hermione, – Dispensez-vOus de vos menaces, mon- sieur. Vous croyez m effrayer par un cauchemar, mais i'y aspire: la vie ne présente plus d'intérêt pour mnoi. La couronne, ma première joie - c'est-à-dire votre faveur ie vois tout cela perdu. Sans savoir comment c'est arrivé. je sens que ma vie s'est évanouie. Ma seconde joie, le premier-né de mon corps, on me prive de sa présence comme si jétais pestiférée. Ouant à la troisième, elle m'est arrachée, un lait innocent encore sur sa bouche innocente, et elle est vouée à la mort. A tous les coins de rue on me proclame putain, une haine sauvage me prive des privilè- ges d'une accouchée, privilèges qu'on accorde à n'importe quelle femme. Et à présent me voici, traînée ici, à cette place, dehors, avant même que i'aie eu le temps de me rétablir. Maintenant, mon suzerain, dites-moi donc ce que Je peux espérer de la vie, qui puisse me faire peur de mourir ? Allons, dites-le-moi. Mais écoutez bien ceci : ne vous us trompez pas sur moi. La vie, non, elle ne vaut pas de paille. Mais mon honneur, je le défendrai. Si je suis Condamnée sur des présomptions, sans aucune preuve valable que celles inventées par vos soupçons, eh bien, je Vous dis que c'est de la tyrannie et non de la justice. Messieurs les jurés, vous tous, je m'en rapporte à l'oracle; Apollon sera mon juge.
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Cette eau n’est pas bonne parce qu’elle est eau, elle est bonne parce que je suis soif. Ce pain n’est pas bon parce qu’il est pain, ce pain est bon parce que je suis faim. Ce repos n’est pas bon parce qu’il est repos, il est bon car je ne suis que corps exténué. Cette vie n’est pas belle parce qu’elle est simplement la vie, elle est belle parce que la marque de la mort, en moi, me révèle à chaque instant sa beauté infinie.
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Loin derrière la baie vitrée, un soleil pâle pique le glacier de reflets bleus et allume la corolle de chaque petite fleur entre les cailloux, mais quand Kornélius ouvre la porte, le temps a déjà changé et n'est plus fait que d'ombres set de contre-jours sous un nuage bourrelé de la lumière qu'il cache.
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Le sexe pour le plaisir est l ennemi de la religion.
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