Délicieux poison de la médisance déguisé en vertu
I A 1. Hipponion
À Mnémosyne est consacré ce (dit) : (pour le mystes) sur le point de mourir.
Tu iras dans la demeure bien construite d'Hadès : à droite il y a une source,
à côté d'elle se dresse un cypès blanc ;
c'est là que descendent les âmes des morts et qu'elles s'y rafraichissent.
De cette source tu n'approcheras surtout pas.
Mais plus loin, tu trouveras une eau froide qui coule
du lac de Mnémosyne ; au-dessus d'elle se tiennent des gardes.
Ils te demanderont, en sûr discernement,
pourquoi donc tu explores les ténèbres de l'Hadès obscur.
Dis : "(Je suis) fils de la Terre et du Ciel étoilé.
Je brûle de soif et je défaille ; donnez-moi donc vite
à boire de l'eau froide qui vient du lac de Mnémosyne".
Et ils t'interrogeront, par le vouloir du roi des Enfers.
Et ils te donneront à boire (l'eau) du lac de Mnémosyne.
Et toi, quand tu auras bu, tu parcourras la voie sacrée,
sur laquelle aussi les autres mystai et bacchoi avancent dans la gloire.
La mer est aussi pleine de mystères...
Comme le beau et profond labyrinthe des vins de bourgogne.
Tirer des enseignements des pires drames. S'en servir pour répandre le bonheur autour de soi. N'est-ce pas la définition du mot "résilience" ?
La mer est belle...
Mais ceux qui sont attirés par cette beauté...
Tentent de s'y fondre au péril de leur vie.
J'ai été élevée dans un environnement protégé. Rempli de papillons et de fleurs, et je ne connais rien des horreurs du monde. Mais il y a une chose dont je suis sûre et certaine. C'est que s'il faut tabasser quelqu'un, un aristocrate corrompu et bien gras est ce qu'il y a de mieux pour que je me sente soulagée ! 😃🤩
Comme tous les hommes d’Eglise, je n’ai pas d’histoire ; j’ai abandonné la mienne pour entendre quotidiennement celle des autres. Mais la plus étrange, la plus terrifiante, l’histoire qui m’a empêché de dormir la nuit, qui m’a meurtri, moi, l’homme sans passé, celui qui marche sans bruit, celui qui rassure sans toucher, écoute sans souffler, c’est celle d’une famille. (…) Elle portait les reliques du passé de ses membres, jusqu’au jour où ces traces ont explosé, inondé les rumeurs et les chuchotements, au plus profond de la vallée.
Jamais il ne faut s'obliger à faire ce dont on n'a pas envie (...)Se comporter avec sincérité, c'est tout ce qui compte au fond.
Quelque soit leurs différences religieuses ou philosophiques les intervenants se sont rejoint autour des mêmes questionnements : Comment sortir du conflit ? Instaurer le dialogue ? Changer le monde au quotidien ? Guérir la mémoire ? La violence ne concerne pas uniquement les juifs et les musulmans. La violence est partout.
Dans cette nature si longtemps soumise, des colères inconnues soufflaient ; une haine grandissait contre cet homme qui rôdait sans cesse autour d'elle, pareil à un remords.
Les météorites, c’est comme tomber amoureux, ça a quelque chose de magnifique et de désagréable à la fois.
Caligula avait dit de mes écrits et de leur apparente discontinuité : qu’ils le faisaient penser à du sable dépourvu de chaux.
Au terme de ces confrontations révélatrices d'analogies, nous voyons se former un schéma mythologique commun. Le voici : un géant protecteur d'un groupe social, un champion épique, poursuivi ou persécuté, se réfugie dans un haut lieu pour mourir en beauté. Quand il a reçu le coup fatal, il tombe à travers l'espace, passe dans sa chute un plan d'eau, gué, marais ou rivière, et sa tête vient heurter les rochers du coteau de l'autre côté de la vallée : là sera sa tombe, une tombe sacrée, sous le patronage d'une divinité maternelle ou protectrice. Cette tombe est marquée par des mégalithes. Elle devient un lieu saint, un centre où la collectivité vient chercher le réconfort, le salut et le contact avec les puissances de l'Au-delà.
Tu sais que j’ai conçu des soupçons quant à la mort de Claude. J’ai vu s’accomplir ce qui était sans doute un meurtre politique, que je n’ai pas dénoncé. Et j’ai non seulement omis de le dénoncer, mais j’ai prêté mon concours à ce qui était un coup de force d’Agrippine, pour faire asseoir son fils sur le trône impérial.
A ma grande surprise, le vieil homme que je suis éprouve encore le désir de vivre. J’ai envie de voir le soleil rougeoyant se coucher le soir derrière la colline noire, envie d’entendre le chant des cigales s’interrompre brusquement avec l’arrivée de l’obscurité ; envie de voir les premières étoiles scintiller dans un ciel sans nuage.
Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas. C’est parce que nous n’osons pas qu’elles paraissent difficiles.
Si je fais comme s'il ne m'atteignait pas, il finira par se lasser et passer à autre chose. Ça marche avec les brutes, alors pourquoi pas avec les hommes gentils ?
Mon élève, à qui j’ai appris à raisonner, à mettre ses pensées en mots (…) prend conscience du poids du pouvoir, en éprouve la terrible responsabilité et formule cela avec une modestie touchante… oui, je peux le dire, ce jour-là, Lucilius, j’exulte. J’ai le sentiment que tous mes efforts portent leurs fruits.
Ici, c'est la loi du plus fort.
Ça doit pas lui plaire de voir que tu m'apprends quelque chose que lui ne sait pas faire...
Me lever de bonne heure ne me servira à rien, l'emploi du temps de ma journée est aussi désertique...que le désert de Gobi.