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Le crépuscule des fauves

J'aime beaucoup lire les histoires de marc Lévy, c est bien ficelé, on s' attache vite au personnage et on entre directement dedans , c'est un auteur que je suis a chaque sortie mais là je suis un peu a la traîne sur cette trilogie des 9
J'avais moyennement aimé le tome 1 et le crépuscule des fauves m'a été pénible à lire
Je l' avais commencé en 2022 puis j'ai stoppé ma lecture et l ai enfin reprise en mars de cette année pour pouvoir la finir
Je n' aime pas ne pas terminer un livre . En discutant autour de moi je reçois également des avis mitigé sur cette saga
Je vais prochainement attaquer ces trois derniers livres pour en fin être à jour sur mes lectures
J'espère que NOA sera plus accrocheur que ce deuxième tome
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Jusqu’au bord de l’Arctique : deux Français e..

Un tome 3 que j'ai dévoré.

Pas facile de vous parler de ce roman sans vous spoiler.
Donc je vais vous dire à quel point Lise m immerge À chaque fois dans ce voyage grâce aux photos et aux vidéos. Car oui ce livre n'est pas un simple livre ... C'est un roman augmenté tout comme les deux tomes précédents.

Dans celui-ci il est moins question du road trip mais il se concentre plus sur la romance entre nos deux personnages principaux.
Des personnages attachant que j'aime toujours autant et que j'étais très heureuse de retrouver.

L'autrice a une plume fluide, belle, immersive.

Et cette fin on n'en parle de cette fin.
Lise nous donne envie de découvrir le tome 4 mais je pense qu'il va falloir encore un peu attendre malheureusement.

En bref, une super lecture que je ne peux que vous conseiller si vous aimer les romances, la nature, les voyages
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S'estimer et s'oublier

"S’estimer et s’oublier" de Christophe André est un comme Guide Pratique Pour Construire Une Estime De Soi Épanouissante. Christophe André Est un psychiatre, ancien praticien à l’hôpital Sainte-Anne à Paris. Il est un auteur, lu et reconnu dans le monde entier, notamment pour Imparfaits, libres et heureux, L’Estime de soi et Et n’oublie pas d’être heureux.
Lien : https://lapressedusoir.fr/es..
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Abaddon, tome 2 : Requiem

Deuxième tome un peu meilleur à mon goût que le précédent.
Peut être parce que la place laissée aux divagations mystico-religieuses est moins grande...
Je sais, avec un titre pareil, il ne fallait pas s'attendre à des miracles !
L'accent est mis sur la recherche de cet endroit qui, me semble-t-il, d'après le nom, doit se situer un peu au nord de la mer rouge...
Un endroit tranquille, à l'abri des regards, idéal pour cacher quelque chose. Genre notre conscience.
La double temporalité semble plus évidente : il y a hier dans la BD (aujourd'hui ou presque en vrai donc) et aujourd'hui dans la BD (demain donc ici, si on y arrive).
Bon, cela ne casse pas trois pattes à un canard mais c'est joli visuellement.
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Traverser la nuit

Bordeaux, ses vieilles pierres, son miroir d'eau et ses musées. Ah non, ce n'est pas ce Bordeaux que choisit de nous dépeindre Hervé Le Corre, mais plutôt une ville marquée par le froid et la grisaille, la violence et la misère. Décor idéal pour plonger tête la première dans la noirceur du monde, et dans une enquête sordide où des femmes sont retrouvées sauvagement assassinées par un tueur insaisissable. Un roman à trois faces, celle de Jourdan, de Louise et de Christian.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Jourdan, ce flic abîmé par la vie, perdu dans les profondeurs abyssales des ténèbres. Il est descendu si bas que la lumière lui semble trop lointaine, à peine une lueur, qu'il ne parvient pas à atteindre, malgré la main tendue de sa femme et de sa fille, qui tentent désespérément de l'aider à remonter la pente. Il m'a touchée, lui le flic au bout du rouleau, fatigué, usé par des scènes de crime devenues trop insupportables. Je l'ai aimé dès que je l'ai rencontré. J'ai fait corps avec sa colère, sa lassitude, son désespoir. Le genre de personnage que je ne peux pas oublier, tout comme je ne peux oublier Louise.

Louise, c'est cette jeune femme qui lutte pour garder la tête hors de l'eau, depuis ce jour où le malheur s'est abattu sur elle, la conduisant à se réfugier dans le pire pour oublier sa peine. Mais Louise a un atout, son fils, Sam, ce magicien incroyable, seul être au monde capable de lui redonner ce souffle de joie quand plus rien ne va. Pour lui, elle déplacerait des montagnes, avec toute la force dont sont capables les mères. Harcelée et violentée par son ex compagnon, elle vit dans la peur, toujours sur le qui-vive. Elle aussi m'a touchée, dans sa vulnérabilité comme dans sa force. Elle qui fait partie de ces invisibles, sans lesquels pourtant le monde irait bien plus mal.

Jourdan, Louise, deux personnages éprouvés, que le destin fera se rencontrer.

Et puis, il y a aussi Christian, l'ancien militaire. Un homme en apparence ordinaire, avec un emploi ordinaire, mais à l'existence faite de failles et de dysfonctions. À commencer par sa mère, femme hautement dérangée, violente et malaisante. Il est cet homme capable d'actes monstrueux, ce tueur qui met les flics en alerte rouge. Rouge comme le sang, noir comme la nuit.

L'ambiance imaginée par l'auteur nous immisce dans le décor d'un Bordeaux un peu sordide, sous l'emprise d'une pluie glaciale qui brouille le regard, qui s'infiltre sous les vêtements comme dans les âmes. Une ambiance qui m'a un peu rappelé Le carré des indigents d'Hugues Pagan, dont la couverture aurait également pu convenir au Traverser la nuit d'Hervé Le Corre.

Un polar noir qui raconte aussi la violence et le déclin d'une société malade qui n'hésite pas à laisser de côté les plus faibles, ceux qui ne rentrent pas ou plus dans le cadre. Il n'y a là aucun espoir, ce qui a été pour moi un coup au cœur, d'une vérité si abrupte qu'elle m'a laissé à terre.

C'était ma première rencontre avec l'auteur et j'ai été séduite par sa plume, par l'humanité qui se dégage de son histoire et de ses personnages. Un roman que je n'ai pas pu lâcher, que j'ai adoré, bien que d'une noirceur insondable et d'une réalité crue.

Mon avis sur la version audio :
Dans sa version Audiolib, Traverser la nuit est porté par la comédienne Ariane Brousse. Un choix qui m'a déstabilisée au départ, la narratrice ayant un timbre de voix très cristallin qui contraste avec la noirceur de cette histoire. Puis, une fois la surprise passée, la magie a opéré, d'autant que cette dernière incarne parfaitement Louise, et je dirais même qu'elle m'a aidée à trouver la lumière. Malgré tout, j'aurais apprécié un duo pour ce roman, j'aurais aimé une voix profonde pour interpréter Jourdan, ce personnage de flic fatigué pour lequel je me suis prise d'affection. Pour autant, c'est une écoute que j'ai vraiment beaucoup aimée, conclue par une dernière phrase prononcée avec ce qu'il fallait d'émotion et de volonté.

Roman lu dans le cadre du Prix Audiolib 2024
Chronique détaillée sur le blog.
Caroline - Le murmure des âmes livres
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Noir horizon, tome 1 : Sitra Ahara

Nous retrouvons un scénario de Philippe Pelaez qui est actuellement l'un des scénaristes les plus prolifiques des années 2020 (Hiver à l'opéra, Automne en baie de Somme, Air, Ceux qui n'existaient plus, Dans l'ombre...).

Il est vrai que la science-fiction n'est pas sa spécialité. Je trouve qu'il fait du réchauffé dans ce que nous avons pu déjà voir dans des œuvres où l'on voit d'horribles monstres sur des planètes s'en prendre à des humains au-delà d'un horizon noir où peut se cacher de véritables richesses notamment en matière énergétique ce qui intéresse grandement l'armée.

Le scénario prend des prisonniers au lourd passé pour accomplir une mission suicide sur cette planète nommée Kepler-452b. Rien que le pitch fait penser à « Pitch Black » puis sa suite des « chroniques de Riddick » avec un certain Vin Diesel dans le rôle principal.

La mise en scène est beaucoup trop classique et sans véritable surprise. C'est une exécution un peu sans âme de différentes scènes pour créer un climat de tension sur une planète résolument hostile. La psychologie des personnages ne sera qu'effleurée ce qui fait qu'on s'intéresse peu à leur sort parfois tragique.

Un mot quand même sur le dessin au trait réaliste de Blasco-Martinez pour dire qu'il fournit de très belles planches notamment vers la fin avec la découverte de cette cité perdue. A noter également une magnifique couverture qui donne envie de découvrir ce récit.

C'est le début d'une trilogie mais ma lecture m'a laissé un peu pantois. Il m'en faut plus pour connaître une véritable qualité dans l'écriture. C'est de la science-fiction au rabais comme les séries Z qu'on regardait autrefois. Désolé de l'exprimer ainsi mais c'est ce que je ressens.
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New York, New York

Club N°56 : BD non sélectionnée
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Chronique attachante.

Le graphisme peut être clivant (trop simple pour certains ?) mais j'ai apprécié.

Par contre histoire sympathique mais j'ai trouvé quelques longueurs et un peu répétitif.

Laurent
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Comme son titre l'indique, la semaine se passe à New-York.

Un gros pavé pour un récit très anecdotique mais facile à lire avec des couleurs bichrome sympa mais sans plus.

J'avais préféré "cet été-là"...

Benoit
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Beach House Summer

𝑫𝒂𝒏𝒔 "𝑩𝒆𝒂𝒄𝒉 𝑯𝒐𝒖𝒔𝒆 𝑺𝒖𝒎𝒎𝒆𝒓" de Sarah Morgan, je me suis retrouvée transportée dans un monde où les vagues murmurent des secrets et où les doux rayons du soleil caressent les cœurs tourmentés. Dès les premières pages, je me suis plongée dans l'histoire de Joanna, une femme cherchant à protéger ses secrets, ses souvenirs et son sanctuaire au bord de l'océan.

𝑨𝒖 𝒄œ𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝒄𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒊𝒏𝒕𝒓𝒊𝒈𝒖𝒆, la romance s'épanouit, belle et subtile, comme une fleur sauvage dans le sable. Les personnages, façonnés avec une profondeur captivante, transcendent les pages pour devenir des amis, des confidents et des mentors pour Joanna. Ashley, avec sa maturité remarquable, guide Joanna sur le chemin de la guérison, tandis que les habitants de la communauté côtière tissent un réseau d'amitiés qui soutient et enrichit le récit.

𝑪𝒆 𝒍𝒊𝒗𝒓𝒆, 𝒃𝒂𝒊𝒈𝒏é 𝒅𝒆 𝒍'é𝒄𝒍𝒂𝒕 𝒆𝒔𝒕𝒊𝒗𝒂𝒍, évoque avec finesse les nuances des relations humaines. Les personnages, qu'ils soient jeunes, d'âge moyen ou plus âgés, sont dessinés avec une authenticité qui leur confère une vie propre. Les amitiés, tant passées que présentes, s'entrelacent dans une danse harmonieuse, rappelant la valeur des liens qui nous unissent.

𝑺𝒂𝒓𝒂𝒉 𝑴𝒐𝒓𝒈𝒂𝒏 captive avec son talent à créer des histoires où les émotions s'entrelacent avec les paysages pittoresques. Les leçons sur l'art d'être parent, sur l'amitié et sur le passage du temps résonnent longtemps après avoir refermé le livre. "Beach House Summer" est plus qu'une simple romance estivale ; c'est une ode à la résilience, à la force des liens familiaux et à la beauté intemporelle de la mer.
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Payer la terre

C’est un livre pour mieux comprendre les problématiques et la complexité de la décolonisation des territoires du Nord-ouest canadien. Joe Sacco restitue un travail de journaliste grâce à cet ouvrage illustré très bien documenté (investigations sur site, interviews). Le roman graphique est dense dans le dessin comme dans le propos. Les planches fourmillent de détails et d’informations. On comprend parfaitement le sens du titre « payer la terre ». Le tribut est excessivement lourd pour les premiers nés et leur descendance.
Dans quelle mesure le retour au piégeage et à la pêche serait-il possible ? Comment les Dene pourraient-ils se soustraire des allocations du gouvernement, retrouver intégralement leur dignité ? Envisager un autre avenir que celui de l’exploitation des ressources de la terre comme le développement d’un tourisme raisonné ?
Je ne comprenais pas la sombre situation sociale : violences conjugales, addictions, insertion difficile dans le parcours scolaire… Les écarts en statistiques socio-culturelles sont dramatiques. Traités parfois de « bs » (allocation sociale) ou qualifiés d’alcooliques avec une note de mépris, les autochtones sont souvent stigmatisés. Ils sont pourtant bien chez eux et les ressources de leur terre (diamant,minerais,gaz …) ont largement contribué à l’économie de marché du Canada.
Joe Sacco conclut avec l’évolution des préoccupations politiques, les dissensions internes et surtout l’état des lieux de cet espace naturel hors-norme. Aujourd’hui les droits et l’autodétermination des natifs sont revus de manière collaborative entre gouvernements (Premières Nations, Canada et Québec). Ce fut une lecture très enrichissante de l’histoire des populations du Nord-ouest depuis le XIXeme siècle aux différents enjeux et points de vue contemporains. Si vous aimez les enquêtes d’investigation, ce roman graphique est fait pour vous.
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Les abeilles grises

Pauvres en faits, riche en humanité

Roman curieux. J'ai aimé cette lecture, je me suis laissé entraîné par Sergueï dans sa vie monotone, sans réel intérêt, dans sa solitude, dans son dénuement, dans cette absence de projets, dans cette impossibilité de penser à l'avenir.
Dans cette zone désertée par la population, bénéficiant d'une relative tranquillité pouvant être remise en cause à tout instant, Pachka, le seul habitant est l' ami-ennemi de Sergueïtch. Amis à l'enfance, ils se sont brouillés depuis pour une raison non expliquée mais ils sont l'un pour l'autre le seul contact possible.
Faut-il y voir une description de ce qu'est une zone ainsi entre deux fronts ? Faut-il y voir une sorte d'exposé d'une philosophie de vie conduisant à savoir apprécier les choses les plus simples ?
Restent ces abeilles qui sont, au final, la raison de vivre de Segueïtch. Là aussi on peut se demander si elles sont l'objet du propos ou un moyen pour exposer autre chose.
Ces abeilles occupent la vie de Sergueïtch tant parce qu'il s'est converti à l'apiculture que parce que ce sont les êtres principaux auxquels il finit par reporter son affection ? Et pourtant, il finit par se soucier du bien être de son ami-ennemi Pachka et même par se préoccuper de son bien être.
Sergueïtch se soucie également du corps de ce soldat tué dans une partie exposée aux tirs de l'un ou l'autre camp, lie une amitié avec un soldat rencontré par hasard. L'appartenance à tel ou tel camp n'a aucune importance.
Au printemps, Sergueïtch emmène ses abeilles dans une autre région pour qu'elles puissent produire paisiblement du miel. Il part seul mais ce sera aussi l'occasion de rencontrer d'autres personnes avec lesquelles il nouera des liens. Est-ce là le principal pour montrer que cet homme coupé du monde reste un humain sociable ou ce voyage permet-il d'illustrer cette situation d'occupation militaire créant un climat finalement encore plus pesant que celui de la zone grise ?
Beaucoup d'interrogation dans cette lecture mais peut-être l'auteur ne voulait pas aller aussi loin, peut-être voulait-il "seulement" narrer la vécu d'un homme dont la vie à été chamboulée par une guerre à laquelle il est totalement étranger, le vécu de toutes ces personnes qui ne demandent qu'à vivre en paix, soumises aux caprices de dirigeants pour qui le peuple n'a aucune importance.
"L'action" se déroule en Ukraine dans le cadre d'un conflit avec la Russie mais j'avoue que cela ne m'a pas paru le plus important, je l'ai même oublié, projetant la situation décrite dans n'importe quelle zone en guerre.
Un roman que j'ai beaucoup apprécié et qui me restera en mémoire, peut-être en raison de toutes ces questions sans réponses. Bien que très bien situé dans l'espace il renferme une réelle universalité.
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Oblivion Song, tome 6

Cette "critique" vaut pour toute la série, lue en pointillés depuis la parution du premier tome en 2018 et mes emprunts successifs. Les séries invitent à la possession, pour pouvoir s'y replonger avant d'attaquer un nouvel opus. Où à laisser tomber comme j'aurais pu et dû le faire pour cette série.
Mais bon, je voulais découvrir l'univers Kirkman, parce que "The walking dead"...
Graphiquement, j'ai coincé. Je ne me suis pas du tout retrouvé dans les graphismes des mondes parallèles, des monstres et autres "sans-visages" improbables (désolé...).
Je crois que cette difficulté a empiré avec les volumes. J'ai lu que d'autres ont apprécié, tant mieux.
Au niveau scénario, j'ai coincé dès le deuxième tome avec cette histoire de frères amis-ennemis qui prétend à la philosophie...
Et puis bien sûr, le côté série télévisée, où on brode des histoires de couples, de luttes de pouvoir ce qui tire en longueur, et cette apologie sous-jacente des héros se battant (et triomphant) pour le "bien"...
Bref, à partir d'un certain point, je crois que je n'y croyais plus, que je lisais pour la forme, distraitement...
Ce dernier volume, plein de blablatage m'a achevé. Visuellement et intellectuellement. Peut-être une forme de vaccination aux différentes formes de "soft power" insidieux qui abreuvent nos écrans et nos médias?
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Comment te croire ?

UN THRILLER ORIGINAL & SI RÉUSSI ! 🌟

Depuis six ans la disparition inexpliquée d'Alice Bastide obsède Jean Pagen, chef de groupe à l'Office central pour la répression des violences aux personnes. Actuellement retraité, il ne peut se résoudre à laisser tomber cette affaire. Alors quand sa petite fille Célia, victime de terreurs nocturnes semble avoir des informations sur Alice, il n'hésite pas à relancer l'enquête pour tenter de comprendre... coûte que coûte.

S'il est difficile aujourd'hui de se renouveler en matière d'intrigue et de suspense, la pétillante Pétronille Rostagnat relève le pari avec ce polar qui sort des sentiers battus. Un prologue nous plonge immédiatement au cœur de cette histoire dans laquelle nul ne sera épargné. "Comment te croire" est un thriller palpitant avec des personnages attachants qui nous livrent leurs doutes et leurs émotions. Les personnages ont une véritable âme et les rebondissements nous embarquent jusqu'à une fin terrible mais pleine de sensibilité.

Un fait réel outre-Atlantique lui a donné cette idée et l'autrice en a fait un roman d'une maîtrise folle entre réalisme et ésotérisme. Une thématique aurait pu réfréner mon enthousiasme au vu de mon esprit cartésien... j'ai été déroutée à la lecture mais au final avec du recul, ce cold case (qui est bien plus que ça) m'a séduite.

Quand les liens entre passé et présent se brouillent... il ne reste plus que l'impensable. Une autrice qui prend des risques pour renouveler le genre.
Encore bravo Pétronille pour ton audace et ton talent ! À découvrir ! ❤️

Vous aimez cette autrice? Tenté.e.s par cette nouveauté? Ceux qui l'ont déjà lue, qu'en avez-vous pensé?
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La fille de l'homme au piano

Retour de lecture sur “La fille de l’homme au piano” un roman publié en 1995 et écrit par l’écrivain canadien de langue anglaise Timothy Findley, un des plus connus de ce pays. Ce livre nous raconte l’histoire de Charlie Kilworth, un accordeur de pianos, qui, suite à la mort de sa mère, Lily, brûlée vive dans un hôpital psychiatrique, très peu de temps avant la deuxième guerre mondiale, essaye de reconstituer son histoire familiale à partir de ce que sa mère lui a laissé dans une valise en osier remplie de souvenirs, de textes divers et de poèmes. Charlie étant sur le point de devenir père lui-même, il s'interroge tout particulièrement sur l'identité de son père inconnu et craint de transmettre à son enfant les problèmes psychiatriques de sa mère. Ce roman, qui est une grande fresque familiale, multi générationnelle, se passe dans l’Ontario, au Canada, de la fin du XIXe siècle jusqu’en 1939, dans une famille d’immigrants catholiques irlandais. C’est superbement bien écrit, très fluide et très classique dans la forme, on aurait même tendance à croire que cela a été écrit au début du XXe siècle. De la très belle littérature, avec beaucoup de sensibilité, de la poésie, et qui bénéficie visiblement d’une traduction également de grande qualité. Findley est incontestablement un conteur très doué. La thématique principale de ce roman est la folie, que l’auteur traite à travers la vie de Lily, la fille de l’homme au piano, mort avant sa naissance, qui souffre de crises d’épilepsie, de visions paranoïaques et qui est également fortement attirée par le feu. Il expose notamment la manière dont cette folie est perçue dans cette société, la marginalisation et le rejet que cela entraine pour cette femme. Sa famille n’hésite pas à l'enfermer dans le grenier, comme cela avait déjà été fait précédemment pour d’autres “honteux” ancêtres atteints du même syndrome. Les personnages de Findley, que ce soient les principaux ou les nombreux secondaires, sont tous très attachants, tout est dépeint avec beaucoup de justesse, on a vraiment l’impression qu’il a vécu lui-même cette époque et que c’est un récit autobiographique. Le portrait de Lily, est très beau et on s’attache énormément à cette femme aux prises avec ses démons, entre ses hallucinations, ses crises et ses rêves. Son enfance est particulièrement bien traitée, sa psychologie complexe parfaitement bien détaillée, j’ai particulièrement bien aimé toutes ces petites choses qui font de cette fille un personnage original et différent, comme par exemple sa fascination et son attachement au monde des fourmis avec les trois fourmilières de son jardin d’enfance qu’elle a baptisé Thèbes, Amazonia, et Lilyland. La folie est apparemment un thème récurrent chez Findley, on sent à travers ce livre qu’il a beaucoup de tendresse et porte un grand intérêt à ces “fous” à la personnalité très riche et complexe. C’est un livre très touchant, avec des passages particulièrement poignants, notamment dans la quatrième partie, avec la mort de Lizzie, le plus jeune frère du père de Lily, dans des circonstances particulières. L’époque et la mentalité de ce milieu d’immigrants irlandais est magnifiquement bien décrit, on sent aussi tout au long du roman l’importance de la première guerre mondiale, dans cette région du Canada, qui n’a pas été épargnée par le sacrifice de ses jeunes hommes alors que les batailles ont lieu à l’autre bout du monde. La musique est un élément très important dans ce livre, sans elle il n'y aurait rien, c’est le fil conducteur de cette histoire, omniprésente tout au long du roman à travers l’activité des principaux personnages que ce soient des musiciens, des fabricants de piano, des accordeurs ou tout simplement des amateurs de musique. Le seul défaut de ce livre pourrait être lié à sa longueur, ses 750 pages. Cela manque clairement de rythme par moments et je me suis quand même quelquefois ennuyé. Mis à part cela, ce fut une très belle expérience de lecture. C’est un très beau livre et un auteur à conseiller.

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"De temps à autre, le silence était troublé par des grillons, des grenouilles ou le cri plaintif d'un pluvier en fuite - qu'Ede devait entreposer dans sa tête. Non tels qu'ils avaient résonné sur le moment, mais tels que sa perception du moment les présentait : un remous de sons semblable à un océan de murmures."
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Plume, tome 1 : Les Anges d'Elysium

Tout d'abord, c'est la couverture qui m'a tapé dans l’œil ! Ensuite le thème : une version de Roméo et Juliette version ange et pécheur, je fonce, ayant toujours été adepte de ce genre de récit. Mon amour pour ce genre de tropes remonte à mon enfance et à la série Les anges du bonheur ! Si on me promet un enemies-to-lovers en prime, tout était réuni pour une bonne lecture. Et pari réussi, car j'ai eu un réel coup de ♥ pour cette histoire !

Tout d'abord, j'ai adoré le concept inventé par l'auteure au niveau de la hiérarchie des anges et leur système de fonctionnement. L'idée de gagner ses plumes ou d'en perdre m'a beaucoup plu et j'ai adoré voir Plume tester ses limites et découvrir ce qui causait sa perte ou non. Souvent, pas ce qu'elle pensait ! Surtout, j'ai aimé qu'elle questionne ce système. Un trait de caractère implanté dès le départ, qui va enfler au fil de ses découvertes et des dysfonctionnements sur lesquels elle va mettre le doigt.

Ensuite, c'est la romance qui emportée. Jarod est finalement qu'un être désespérément seul et en besoin d'amour. Il lui fallait quelqu'un qui n'abandonne pas, qui ait foi, foi en lui et c'est ce que va lui offrir Plume. En échange, il lui offrira tout.

Difficile d'en dire plus sans trop spoiler ! Ce roman fait passer par toutes sortes d"émotions, de suppositions, j'ai été bien contente que certaines ne se réalisent pas, même si d'autres m'ont fendu le ♥ ! La fin promet quelque chose, on ne sait pas trop quoi, mais j'ai déjà hâte de le découvrir !


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Law of love

𝑫𝒂𝒏𝒔 "𝑳𝒂𝒘 𝒐𝒇 𝑳𝒐𝒗𝒆" de Lou Marceau et Lindsey T., je me suis plongée dans une romance où le droit se mêle à l'amour, et où les différences se transforment en une attraction irrésistible. Dès les premières lignes, je me suis retrouvée embarquée dans une histoire aussi captivante qu'insolite.

𝑪𝒆 𝒒𝒖𝒊 𝒓𝒆𝒏𝒅 𝒄𝒆 𝒓𝒐𝒎𝒂𝒏 𝒔𝒊 𝒄𝒂𝒑𝒕𝒊𝒗𝒂𝒏𝒕, c'est la dynamique entre Juliette et Alexandre. Leur relation oscille entre hostilité et complicité, entre joutes verbales enflammées et moments de tendresse. Lou Marceau et Lindsey T. parviennent à créer des personnages profondément humains, aux émotions palpables, et à les placer dans des situations aussi loufoques que touchantes.

𝑳'é𝒄𝒓𝒊𝒕𝒖𝒓𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒗é𝒓𝒊𝒕𝒂𝒃𝒍𝒆 𝒓é𝒈𝒂𝒍. Fluide, drôle, intelligente et sensuelle, elle nous transporte dans un univers où chaque mot semble choisi avec soin pour nous faire ressentir toute la gamme des émotions. Les dialogues sont vifs et percutants, les descriptions sont justes assez pour nous immerger dans l'histoire sans jamais nous perdre en longueurs superflues.

𝑨𝒖-𝒅𝒆𝒍à 𝒅𝒆𝒔 𝒄𝒍𝒊𝒄𝒉é𝒔, Lou Marceau et Lindsey T. nous offrent une histoire vraie, où les personnages évoluent, se découvrent et s'acceptent dans toute leur complexité. Chaque moment partagé entre Alexandre et Juliette est empreint d'une sincérité bouleversante, nous rappelant que l'amour ne connaît pas de frontières ni de règles établies.

"𝑳𝒂𝒘 𝒐𝒇 𝑳𝒐𝒗𝒆" est bien plus qu'une simple romance. C'est un condensé de bonne humeur, de personnages attachants et délurés, et d'amour, beaucoup d'amour. C'est le genre d'histoire qu'on lit pour se faire du bien, de celles que l'on finit avec un grand sourire aux lèvres. Lou Marceau et Lindsey T. nous offrent un récit aussi pétillant que profond, aussi drôle que touchant, où l'amour finit par dicter sa propre loi.

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Jackdaw

C’est le 4ème roman que je lis de cet auteur et ce n’est malheureusement pas toujours un franc succès. J’ai beaucoup aimé « Ragdoll » et « L’appât » mais j’ai abandonné « Pietà » en 2021.

Ici, ce serait visiblement le 1er tome d’une nouvelle saga avec de nouveaux personnages. Même si j’ai beaucoup aimé les personnages principaux à savoir Scarlett, Franck et Henry, j’ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce scénario.

Nous sommes à Londres et un tueur en série sévit en tuant des femmes assez connues de façon assez sanglante. Il laisse toujours des marques de griffures sur le visage de ces dernières et emporte systématiquement un trophée avec lui. Scarlett et Franck vont être en charge de cette enquête, ils vont être « assistés » par Henry, un drôle de personnage dont j’ai eu peine à cerner le véritable rôle. J’ai par contre beaucoup aimé la relation entre Scarlett et Franck, il est là comme un garde-fou, il a l’expérience pour lui et il veut absolument la protéger.

A mon sens, ce roman manquait clairement de rythme, enfin disons plutôt que le rythme n’était pas « continu ». Certaines parties du roman étaient très prenantes et d’autres l’étaient beaucoup moins. J’ai un peu eu le sentiment que l’enquête n’était pas la priorité de ce roman et que l’auteur a plutôt pris le temps de mettre en place ses personnages.

Mon intérêt a donc été très fluctuant tout au long de ma lecture mais j’ai néanmoins eu envie de le terminer afin de trouver les réponses à mes questions. En ce moment, j’ai vraiment besoin de lectures qui me happent, qui me retiennent et cela n’a malheureusement pas été le cas ici.
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La Dernière allumette

🔥 Comme beaucoup, je n'ai pas pu résister à lire le dernier roman de Marie Vareille. Je n'ai pas lu la quatrième de couverture ni tous les avis que j'ai pu voir passé. Je voulais pouvoir le découvrir par moi-même.

🔥 Avec beaucoup de douceur et de sensibilité, entre présent et passé, Marie Vareille nous conte une histoire bouleversante avec un sujet sensible dont je ne donnerai pas plus de détails. Moins vous en saurez, mieux ce sera pour votre lecture 😉.
J'ai été très touchée par l'amour entre Abigaëlle et Gabriel. Un amour fraternel puissant qui nous emporte.

🔥 L'auteure a su jouer un merveilleux tour de passe passe. Je n'ai rien vu venir et elle a réussi à me leurrer 80% du livre. Un roman a suspense qui vous happe dès le début et vous ne le lâcherez qu'à la dernière page.

Lien : https://instagram.com/lectur..
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Le sixième juré : De Poitiers à Marmande

Bonjour, Chronique de ce polar en retour de lecture.

Christophe, cycliste amateur, roule passionnément sur les routes poitevines lorsqu'il est renversé par un chauffard qui prend la fuite. Christophe est sérieusement blessé. Dans son malheur, le petit Galo, un gitan, a vu toute la scène et court prévenir son père Purko. Le père appelle le Samu qui arrive à temps pour transporter Christophe à l'hôpital.

Les gendarmes Morin et Bertaud enquêtent sur cet étrange évènement. Quand à Christophe, sorti de l'hôpital, il se met à la recherche des gitans qui lui sont venus en aide afin de les remercier personnellement.

Malheureusement, ils sont repartis dans la région faire les ramassages de légumes chez les paysans. Il les retrouve près de Marmande, à Gontaud. Surprise aussi, il retrouve également une ancienne camarade de classe, Véronique, avec qui il va avoir une aventure.

Véronique lui avoue que son frère est mort dans les même circonstances de l'accident que Christophe. Il remet en cause auprès des gendarmes le caractère hasardeux de son accident. Et si c'était fait exprès ? Qui lui en veut au point d'attenter à sa vie ?

C'est un très bon petit polar local que j'ai aimé lire. Les descriptions du paysage m'étaient familières, je pouvais aisément suivre les personnages à travers leur parcours de cyclistes. D'autant plus que c'est chez moi et que j'y retrouve tout le charme qui fait qu'on se sent bon y vivre.

L'enquête en elle-même n'est pas au premier plan vu le peu d'indice qu'ont les gendarmes. D'ailleurs, il n'en est pas question sur la majeure partie du livre. Le récit est avant tout axé sur l'histoire d'amour de Christophe et Véronique, agrémentée de temps à autre par les apparitions furtives de Purko et de Galo, les gitans.

J'ai décidé de l'emprunté à la médiathèque et de le lire juste parce qu'il y avait le nom de ma ville en titre. Ce fut une agréable surprise. Un petit livre qui se lit facilement, qui rend grâce au pays marmandais et à la région poitevine. J'ai passé un bon moment de lecture et je suis ravie de ma découverte.

Bonne lecture amis Lecteurs
Lien : https://lecture-chronique.bl..
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Tu as promis que tu vivrais pour moi

*lecture terminee*

Tu as promis que tu vivrais pour moi de Carène Ponte publié chez Pocket.

Marie et Molly se connaissent depuis l'âge de 6 ans, complémentaires elles font tout ensemble. Enfin jusqu’au jour où Marie décéde prématurément d’une maladie 🥹. Avant de mourir, Marie a eu la promesse de Molly qu’elle vivrait pour elles deux. Elle ne pensait pas que ça irait si loin avant de recevoir 12 lettres de Marie....

C'était pile poil ce qu'il me fallait. J'ai adoré cette histoire et je l’ai dévoré. La situation que vivent les filles m’à beaucoup touchée et émue mais Carène ne fait pas dans le mélo et très vite l’humour revient. J'ai eu le sourire quasiment tous le long de ma lecture et j'ai même éclaté de rire à un moment 🤭. L’autrice abordé également la reconstruction de soi et j'ai trouvé qu'il y avait un petit côté développement personnel. Il ne faut pas avoir peur de tout recommencer dans la vie et il faut bien évidemment penser à soi même 🤭.
C'était vraiment une lecture touchante et attendrissante et j'ai passé un excellent moment de lecture!

Est ce que tu pourrais recommencer ta vie de zéro?
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La guerre des clans, Cycle IV - Les signes ..

On est en plein dans le développement de l'intrigue du pouvoir des membres de la Forêt Sombre qui se développe et impactent de plus en plus les clans autour du Lac.
Encore une fois les problèmes de communication des chats vont les mettre en danger. Plusieurs signaux d'alerte retentissent mais personne ne peut ou ne veut faire le lien, et les informations restent bloquées, éparses.
Les morts bêtes et inutiles vont commencer...
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