Petit roman sans vraiment de début et encore moins de fin. Il m'a laissé l'impression que rien n'était abouti dans cette écriture à deux mains et les errements de l'ingénieur chargé de réaliser des contrôles sur un barrage gigantesque ne m'ont vraiment pas emporté.
Il erre durant trois journées et nuits interminables pour lui, ce pauvre garçon, il est sans doute victime d'hallucinations nocturnes et diurnes mais le fantastique qui veut rejoindre une réalité diffuse ne favorise pas une accroche solide à ses préoccupations.
Les quelques rencontres qu'il réalise demeurent vides à la fois de sens et de densité. Il reste l'ambiance de montagne qui aurait pu être rendue par une écriture plus percutante.
Pour moi, le seul intérêt a résidé dans l'histoire vécue par les habitants lors de la destruction de leur village pour la mise en eau du barrage et l'épisode sur les cloches peut être assez prenant.
Pour le reste, c'est donc plutôt une déception d'autant que j'ai apprécié dans d'autres textes l'écriture de Joy Sorman et de Maylis de Kerangal.
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Le chef d'oeuvre de Boulgakov, écrit sous la terreur, est un récit burlesque se déroulant à Moscou où ont lieu nombre de faits fantastiques. Ce livre est un peu fastidieux à lire, mais ne manque pas d'intérêts, tant pour connaître la Russie de cette époque, que pour découvrir le style et l'imagination de cet auteur.
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Le premier roman de cet auteur est une claque magistrale. Dès les premières pages, on se laisse emporter au large par le tsunami de virgules et de répétitions. Un style unique en son genre qui met en apnée. Impossible de s'arrêter de lire ! A la fermeture du livre, on est ivre de littérature, K.O. Ce roman m'a redonné le goût de la lecture. Chapeau bas l'artiste !
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