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Coraline

C'est l'histoire de Coraline (pas Caroline) qui vient de déménager avec ses parents dans une vielle maison. Exploratrice, elle découvre un monde parallèle qui semble bien meilleur que le sien.



Coraline est de mon point de vue un livre à lire quand on est plutôt jeune. Les références à Alice au pays des merveilles sont un peu trop marquées sachant que c'est mon livre de référence. Et, j'attends de lecture jeunesse des livres un peu plus pointus.

Pour le côté horreur/ fantastique, un lecteur aguerri pourra s'ennuyer légèrement. J'aurais souhaité que l'auteur aille encore plus loin dans ses idées.

Malgré les petits défauts énumérés, c'est une histoire sympathique à lire même si j'en attendais plus.

L'atout majeur reste quand même la morale et la psychanalyse de l'héroïne . L'univers de Coraline est divisé en deux : le monde réel qui est morose et marqué par les exigences de la vie d'adulte et l'autre le monde irréel remplie d'illusion et de gaieté.

C'est une métaphore de la vie que conçoit la jeune fille en tant qu'enfant et en tant qu'adulte.

Dans sa tête, Coraline établit un monde d'adulte comme ennuyeux et idéalise dans son inconscient l'enfance.

La symbolique des boutons à la place des yeux est intéressante .En effet la manière de rester dans ce monder est de se coudre ces fameux boutons. Ainsi, pour rester un enfant impliquant une vie remplie de jeux et de plaisirs il faut être aveugle aux responsabilités, au travail et autres obligations du monde adulte. La couture est la douleur du prix à vivre dans un monde factice.

Ainsi l'histoire narre le développement et le passage de l'enfance à l'adolescence de l'héroïne.



Le développement passe avant tout par la perception de la figure de la maternité. En premier , on découvre la mère de Coraline occupée par son travail. La fillette redoute la vie d'adulte car peur de lui ressembler. Dans le monde irréel , c'est une mère idéalisée diamétralement opposée à la mère du vrai monde que nous montre Coraline. Mais le vrai visage de la mère idéalisée est tout autre. C'est une personne manipulatrice, possessive et obsédée par le contrôle de sa propre fille. A la toute fin , c'est la mère du vrai monde que voit sa fille qui comprends que toutes les négligences et les ennuis de la réalité n'étaient pas du fait de sa mère.



Pour cet aspect là , il est important je pense de faire découvrir à son pré-ado ce livre.
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Le prisonnier du ciel

Dans 3ème opus du cycle du Cimetière des Livres oubliés, l’auteur nous entraine dans le Barcelone des années 40 et 50, au plus fort du régime franquiste. Ce roman dévoile une partie de la vie de Fermin Romero de Torres mais certains fantômes refont surface.



En 1957, un inconnu se rend dans la librairie des Sempere pour acheter une édition onéreuse du Comte de Monte Cristo et la laisser ensuite à l’attention de Fermin. Daniel Sempere suit le mystérieux inconnu dans les rues de Barcelone. Daniel contraint Fermin à révéler le lourd secret qu'il a toujours caché. Il raconte l’histoire de son emprisonnement dans la terrible prison de Montjuïc qui domine la cité en 1939 en compagnie du mystérieux David Martin, auteur de La Ville des Maudits.



On retrouve dans ce roman tout ce qui fait le plaisir de lire Carlos Ruiz Zafón, les mystères baroques de la cité des prodiges, telle que la nommait Mendoza. Le lecteur est happé par cette écriture fluide et simple qui charme. Toutefois, on reste sur sa faim car Le prisonnier du ciel annonce un quatrième épisode. Vivement sa traduction en français.

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L'étrange disparition d'Esme Lennox

Cette histoire de famille débute vraisemblablement durant les années 1930, en Inde, alors que l’empire colonialiste britannique chancelle dans ce pays. La romancière décrit le sort peu enviable auquel étaient soumises les femmes et les jeunes filles de la haute société britannique à cette époque.



Cette saga familiale nous transporte tantôt dans le passé tantôt dans le présent. Ces allers-retours incessants dans le temps font perdre pied et rendent difficile la quête du secret familial qui sera finalement révélé au lecteur mais de manière suggestive. Le dénouement se termine en « queue de poisson » et l’on reste un peu sur sa fin, dommage…
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