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Cambourakis [corriger]

Cambourakis est une maison d`édition française de bande dessinée, de littérature, de littérature jeunesse et de sciences humaines, fondée par Frédéric Cambourakis en mars 2006 à Paris.

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Dernières critiques
Nénuphar : Femme sioux, fille du grand peuple..

Très intéressant sur la vie des femmes sioux et très agréable à lire. Tant de livres à découvrir sur la vie des femmes d'ici et d'ailleurs. D'autant plus séduisant que ces sauvages tels qu'on les a appelés sont particulièrement bienveillants vis à vis des enfants alors que nous autres les civilisés avons tant à apprendre de ceux que l'on a détruits et avilis. Un bel enseignement. J'ai vraiment beaucoup aimé ce récit qui se lit comme un roman et qui nous parle de la vie et des coutumes des femmes sioux dakota.

La postface éclaire les conditions d'élaboration de cet ouvrage et nous le fait apprécier d'autant plus.
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Alexis Zorba

Alexis Zorba est la démonstration qu’un homme sans culture, sans lecture, sans littérature, peut être un grand bonhomme. Il suffit, mais ce n’est pas rien, qu’il ait gardé une âme d’enfant émerveillé, une tendresse inextinguible pour la vie qui s’offre, une indulgence infinie pour les faiblesses de ses congénères.

Cet homme sans savoir, connaît tout de ses semblables, de l’existence, et se pose les mêmes questions fondamentales que Kazantzakis, son « patron, » mais tellement aussi son faire-valoir au cours du livre.

Car Kazantzakis, chargé de lectures, de raisonnements et de philosophie, n’a pas plus de réponses que Zorba.



C’est donc l’histoire d’un brave homme, d’un homme brave, et c’est aussi celle d’une amitié magnifique. Celle, sans pareil, qui lie les deux hommes, celle que Kazantzakis n’oubliera pas, à laquelle il consacrera ces quatre-cent-cinquante pages.

Un grand livre qui fait passer par toutes les émotions, les émotions de Zorba. Merci, monsieur Kazantzakis !

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Tout ce qui meurt en avril

Lina veut partir. Elle n'en peut plus de ce paysage de montagne rocailleux où elle vit. Où rien ne pousse, où il ne pleut pas, où le soleil brûle tout. Où il n'y a personne à moins de 4h de marche. Son mari ne veut pas partir, il dit qu'on n'abandonne pas ses morts. Mais Lina, elle, a l'impression de mourir à petit feu. Alors elle s'en va. Elle descend la montagne, comme Octavia le lui a dit, vers le ruisseau, qui se jette dans le fleuve, qui se jette dans la mer. C'est son but, la mer.



Elle rencontre quelques personnes, dont un muletier qui l'emmène vers la plaine. Chemin faisant, il la met en garde contre le "beaucoup" qu'on trouve là-bas. Beaucoup et même beaucoup trop. Beaucoup trop de bruit, de gens, d'eau même. Jusqu'à la folie.



Dans ce double récit qui fait parler trois personnages, nous sommes happés. Auprès de Lina qui espère. Auprès de son mari qui ressasse. Auprès de tous qui attendent.

Alors que ce qui nous est décrit est dur et difficile, l'écriture de l'autrice est douce, immersive, sensorielle. Et urgente.

On ressent tous le poids des éléments et de la Nature, qui les écrasent, les dominent.

Et l'inéluctabilité.



Et une fois refermé, on ne peut cesser d'y penser.
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