Un roman qui dépasse nos attentes Une fois de plus, Samir kasimi nous étonne avec un roman mêlant réalité, fantastique, politique et sarcasme.
Ce roman le place incontestablement au sommet du récit algérien contemporain et peut-être au sommet du récit arabe.
La traduction est fluide et le choix de la couverture est bon.
J'espère lire davantage de ses beaux romans.
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12 nouvelles publiées entre 1961 et 1969, nouvelles très courtes (moins de 10 pages) hormis celle qui donne son titre au recueil, Retour à Haifa, 40 pages. C'est d'ailleurs dans celle-ci qu'on retrouve un peu la charge émotionnelle et le réalisme social de Des hommes dans le soleil. Les autres nouvelles sont plutot bonnes mais le format très bref les transforme en vignettes, instantanées d'une situation, un genre dont je ne suis pas trop amateur.
Un recueil qui vaut le détour, donc, essentiellement pour la nouvelle très emblématique Retour à Haïfa.
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l’exil sans fin
Dans un hôpital désaffecté du camp de Chatila, au chevet de son père adoptif, dans le coma, le narrateur raconte...
Le roman est épais, le rythme lent. Dans ma tête, les villages palestiniens se chevauchent, les camps se superposent, les combats se brouillent.
Et pourtant, je continue la lecture du livre, happée par l’épopée sans retour.
le héros, médecin malgré lui, est terriblement attachant, perdu dans ses rêves.
L'écrivain dessine de superbes portraits féminins et sculpte. avec talent, les fédayins, statues imposantes, soldats de l’ombre qui frôlent , quotidiennement, la mort mais peinent
à s’adapter à une existence ordinaire.
Une saga des temps modernes, angoissante et terrible, une lutte incessante.
Qu’auraient pensé les immenses écrivains israéliens tels Amos Oz ou Appenfeld, de ses pages inoubliables d’Elias Khoury.
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