Presses de la Cité [corriger]

J'avais beaucoup entendu parlé de ce roman et je titre me plaisait bien. Je m'attendais à quelque choses de déjanté et drôle.

Alors, oui, c'est amusant, un peu fou... mais j'ai regretté certaines longueurs. Les flash-back sont vraiment nombreux et trop longs à mon goût.

Ceci dit, j'ai quand même passé un bon moment en compagnie d'Allan et sa petite bande.

Difficile pour moi, qui suis fan des enquêtes de Havers et Linley, de dire que ce roman m’a laissé sur ma faim. Tout ça pour ça ! Je n’avais pas deviné l’identité du meurtrier avant l’avant-dernier dialogue entre Deborah et le suspect en question : la haine avait pris le pas sur une façade bien plus. J’ai beaucoup apprécié certains personnages secondaires et une scène m’a particulièrement ému : le meilleur ami sauvé par son maître. Malgré la déception face à l’intrigue policière, je poursuivrai ma lecture de la saga.

J'ai emprunté ce livre à la bibliothèque en étant assez surpris de ne pas l'avoir repéré plus tôt. Il n'est pas récent et c'est tout à fait le type d'histoire que j'aime. Nous avons des meurtres horribles d'adolescents, une enquête à tiroir, et des enquêteurs complémentaires ; un journaliste, un préfet et un médecin aliéniste à un moment - la fin du XIXe siècle - où la psychiatrie et la psychanalyse est en complète mutation. Le style littéraire est très plaisant et travaillé. Seul point négatif : j'ai cru ne jamais arriver au bout. L'histoire est intéressante mais longue, longue, longue.