J`ai lu [corriger]

Il m'a fallu un moment pour me lancer dans ce livre que les réseaux sociaux semblaient me recommander unanimement. Je lis avec beaucoup BEAUCOUP de prudence toutes ces pépites populaires qui semblent plaire à un public très particulier, et qui en générale m'ennuient.



Mais il va surement falloir que j'ouvre ces romans avec plus d'espoir, puisque Lore est ma deuxième super découverte grâce à Booktok et aux autres réseaux.



Il y a de la recherche dans le scénario, le worldbulding, bien que contemporain est bien construit et les personnages attachants et variés.



C'est pour moi comme un mélange entre la violence des Hunger Games et la mythologie des Percy Jackson, avec les questions dynastiques d'une mafia divine.



Sans être de la grande littérature, le texte est très bien écrit, avec une vraie recherche dans le style et dans la traduction.



J'ai vraiment passé un très bon moment dans cet univers, et je ne regrette pas du tout d'avoir craquer face à l'influence néfaste de booktok !

Astachev à Paris de Nina BERBEROVA

Que ce soit en Russie ou à Paris, Alexei Astachev partage son temps entre sa mère biologique, Klavdia Ivanovna, immigrée pauvre et Xenia Andréevna, son autre mère que son père entretenait avant de mourir. Jeune il passait la semaine d’école avec la première le week-end avec l’autre. Chez Xenia qui tient salon, Astachev rencontre du beau monde et une idée lui vient un jour de travailler dans une société d’assurance vie et d’en proposer à tous ces gens. Ce qu’il fait avec succès fort d’un discours bien rodé.



Une longue nouvelle dans laquelle Nina BERBEROVA nous plonge dans le milieu des immigrés russes après la prise de pouvoir des bolcheviques. Comment survivre à Paris, peut-être comme le fait Astachev, ce garçon mystérieux, insaisissable, exploitant les femmes sans vergogne qu’elles qu’en soient les conséquences.



Nina BERBEROVA a l’art en quelques phrases simples de camper un décor dans lequel on imagine les personnages installés dans leur quotidien. Une très Belle auteure.

Avec Le Temps de l'Amour, j'entame une nouvelle saga familiale signée Mary Balogh et je dois dire que cela commence très bien.

Je suis très vite entrée dans l'histoire des Huxtable, dont le benjamin, âgé de seulement 17 ans, vient d'hériter du titre comte, ce qui change tout pour lui et ses trois sœurs qui menaient jusque là une existence modeste dans un village reculé. Le jeune comte refuse de rejoindre son nouveau domaine sans ses sœurs et son nouveau tuteur, déjà peu enthousiaste, se retrouve en plus en charge des trois jeunes femmes. L'une d'elle finira par le séduire...



Le mariage (de raison) arrive assez tôt dans l'histoire et j'ai eu l'impression qu'après les ajustements nécessaires pour arriver à couple amoureux et heureux, l'intrigue s'étirait un peu sur la fin.

L'autrice insiste peut-être trop sur le sourire de la jeune femme, en soulignant trop souvent qu'elle n'est pas vraiment jolie. Cela m'a paru assez désobligeant...



J'ai passé un bon moment avec cette romance toute douce et j'ai hâte de découvrir le deuxième tome qui est consacrée la plus jeune des sœurs, Katherine, le membre de la famille qui m'a semblé le plus effacé.