Créées par Henri Sjöberg en 1935, les Éditions du Seuil font partie des plus grandes maisons d`éditions françaises et sont présentes dans tous les domaines éditoriaux : littératures française et étrangère, thrillers et policiers, sciences humaines, documents, spiritualités, sciences, jeunesse et beaux-livres.
Thriller - psychologie - culpabilité - suspense
Il s'agit de mon premier roman de l'autrice, c'est son troisième opus mais cela ne m'a pas vraiment déranger de n'avoir pas lu les deux précédents.
L'action se situe sur l'île de Ré dans la prison de St Martin, Victor Caranne y exerce comme psychologue auprès des prisonniers. L'un d'entre eux Emilien alias Milou souhaite lui parler pour l'informer qu'il mettra fin à ses jours dans une semaine si il ne l'aide pas à prouver son innocence du meurtre des deux jeunes gens dont on l'accuse.
S'engage alors une course contre la montre, aidé par son amie Anaïs flic de son état et un ancien détenu Marcus, haut en couleur, nous voilà parti pour une enquête palpitante, un suspense soutenu et des rebondissements en veux-tu en voilà !
Un thriller dont j'ai beaucoup aimé la lecture, m'attachant aux personnages que la vie n'a pas épargné, portant chacun à leur façon de lourds bagages.
Une lecture d'autant plus agréable que l'humour y est très présent ce qui ne gâche rien!!
Et pour terminer une fin tout simplement géniale et inattendue qui ouvre la porte à un tome 4... Je l'espère. En tout cas moi je vais l'attendre avec impatience.
L'idéal bien sûr est de lire les tomes précédents comme Papicha,mon mari qui m'a aidé lorsque j'en avais besoin!
Connaissez-vous cette autrice et avez-vous lu ses romans ?
#booksta #instabook #lectricepassionnee #thriller #netgalleyfrance #alagorge
Commenter  J’apprécie         50
Ce livre démarre très fort, avec une évocation de la vie très occidentalisée/américanisée en Russie après l'effondrement du régime communiste. Andreï Makine (lui-même d'origine russe) fait voyager l'écrivain-dissident troublé Shutov de Paris à Saint-Pétersbourg. À son grand dégoût, il registre à quel point le pays a changé. Tout cela est très clairement décrit. Mais ensuite, au bout d'environ 100 pages, nous découvrons soudainement l'histoire de la vie de George Volsky, un ancien combattant qui a enduré le siège de Leningrad pendant la Seconde Guerre mondiale. Ceci est raconté dans un ton complètement différent, trop sentimental, presque dans le style des films patriotiques et sociaux-réalistes de l’ère soviétique. Le lien avec sa bien-aimée Mila en particulier est mis en valeur de manière exagérément pathétique. Seuls le sort tragique de la population éprouvée de Leningrad et les persécutions staliniennes qui ont repris en force après la guerre confèrent encore à ce livre un côté documentaire intéressant. À bien des égards – notamment en termes de structure et de style – il s’agit d’une copie plus complète d’une des premières œuvres de Makine, La musique d’une vie. Non, cela ne m'a pas plu, et c'est dommage, car le message central de l'auteur – montrant comment un petit homme maintient son humanité au milieu de la misère et des forces du mal – est tout à fait louable.
Commenter  J’apprécie         10
Auditrice des chroniques de Guillaume Meurice et ayant suivi en partie l'affaire du "prépucegate", j'étais très curieuse de connaître le ressenti du principal intéressé. Je n'ai pas été déçue : le livre montre l'absurdité de la situation et les contradictions abyssales des figures impliquées dans la polémique qui jonglent entre défense totale de la liberté d'expression et condamnation virulente de certaines opinions quand ça les arrange.
La remise en contexte est particulièrement bienvenue, la blague ayant été coupée à la fois de la chronique dans laquelle elle s'inscrit mais aussi du contexte général (le parcours politique Netanyahou, les conditions de vie des Palestiniens...).
C'est également une plongée fascinante dans les coulisses de Radio France et les luttes internes qui s'y déroulent à notre insu, c'est passionnant si l'on s'intéresse un peu à la sociologie et à la science politique.
Le volet judiciaire de l'affaire étant en cours, il n'y a pas de véritable fin à cette histoire et certaines questions resteront sans réponse. Il faut bien garder en tête que ce sont des réflexions personnelles mais cela n'enlève rien à la pertinence des questionnements concernant l'humour, la liberté d'expression et les médias.
Commenter  J’apprécie         00