Köneman est une maison d`édition en langue allemande éditant également quelques titres en français. Elle propose notamment en français des livres pratique, livres de cuisine et livres d`art.
Comme Basile, mon âme fut totalement fascinée par ce cher et tendre Dorian, mais surtout par le style absolument exquis d'Oscar Wilde. Son écriture est toute en poésie et nous immerge dans une divine élégance du langage. Chaque chapitre devient une scène, un véritable tableau où le lecteur peut littéralement toucher, caresser la préciosité des objets, entendre le bruissement des feuilles au creux du vent, assister à la mystérieuse vie des différentes créatures qui peuplent les jardins, percevoir les jeux d'ombre et de lumière, ou encore deviner les différents parfums floraux qui se confondent avec celui de la peinture. Le sensuel de la nature et des objets précieux possède le don de pouvoir faire jouir un lecteur vouant littéralement une adoration à la Beauté !
C'est cette même Beauté, cette même préciosité des objets et de la nature que l'on retrouve dans la série Penny Dreadful ! Lorsque Dorian apparaît à l'écran, il est certes, toujours élégamment vêtu, mais il est aussi toujours entouré d'un décor absolument splendide ; celui de la salle des portraits et celui du sublime jardin botanique, pour ne citer que les principaux. Le lecteur retrouve ainsi son propre plaisir des sens lorsque, par exemple, Dorian respire les fleurs dudit jardin, lorsqu'un des personnages l'interroge sur les nombreux parfums qu'il possède ou encore lorsque ce dernier se plaît littéralement à écouter de la musique. On assiste à la jouissance que le lecteur a connue en lisant Wilde et au plaisir de se délecter de ces merveilleuses mises en scène picturales. Le roman est ainsi : il devient lui-même Précieux, Plaisir, Délicatesse, Beauté, Peinture, il devient lui-même Image !
« Là, tout n'est qu'ordre et beauté
Luxe, calme et volupté » - Charles Baudelaire
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Après toutes ces années à en entendre parler, toutes ces références que j’ai lu dans les livres, je me devais de découvrir ce classique et, même s’il s’est écoulé quelque temps entre la fin de ma lecture et l’écriture de cette critique, je ne trouve toujours pas les bons mots.
Je pensais me retrouver encore une fois face à un classique à la Jane Austen, que j’aime beaucoup, mais où tout est un peu lent, maniéré, très respectueux et où on s’ennuie parfois un peu.
Mais c’est livre là, c’est autre chose.
C’est totalement différent de tout ce qu’on peut voir de l’époque (de tout ce que j’ai lu du moins), d’où le fait qu’il y ait eu beaucoup de polémiques à son sujet, c’est marquant, et c’est le genre de récit qu’on met du temps à assimiler.
Ce roman fait partie de ceux que je relirai, années après années, pour essayer de le cerner davantage, pour comprendre pleinement les personnages et leurs multiples facettes, pour saisir toutes les nuances de ce récit torturé.
Il se classe numéro un des classiques que j’ai pu lire, que ce soit pour l’ambiance des Hauts de Hurle-vent qui est juste incroyable, la plume immersive et facile à comprendre, mais surtout pour les personnages.
Ils sont uniques.
Chacun est horrible à sa façon, ils font des choses affreuses (certains plus que d’autres) mais, surtout, ils ont tous subi à un moment ou à un autre, ils ont tous souffert et c’est ce qui les a forgés. On ne peut décemment pas s’attacher à eux, mais on finit pourtant par les comprendre et souhaiter leur bonheur.
Ce roman montre de sombres aspects de l’humanité chez ces gens vivant en marge de la société, mais parle également de l’amour. L’amour d’enfance, l’amour familial, l’amour platonique ou passionnel et limite obsessionnel, jusqu’à la folie.
Il faudrait que je le relise encore quelques fois pour réussir à poser les bons mots dessus et à formuler clairement mon avis, c’est pourquoi je ne le note pas : il est trop différent de ce que je lis d’habitude, trop particulier et unique.
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Un des plus grands romans britanniques et certainement le plus grand roman britannique du XIXe siècle ! La complexité des personnages et des situations n'ont d'égal que la beauté de la langue littéraire. Emily Brontë mêle, avec brio, le récit sur deux générations de relations familiales et amoureuses avec au coeur, la question sociale, la passion, l'amour et la transmission. La construction du récit pleine de finesse n'occulte en rien la violence des passions, des amours et des haines qui s'inscrivent pleinement dans le Romantisme littéraire.
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