AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Editions de Fallois [corriger]

Maison d`édition indépendante française, les Editions de Fallois ont été créées en 1987 par Bernard de Fallois, figure du monde de l`édition, connu pour avoir publié des ouvrages inachevées de Proust (Jean Santeuil et Contre Sainte-Beuve) et avoir été à la tête des éditions Hachette et Presses de la Cité. Les Editions de Fallois éditent des auteurs comme Jacqueline de Romilly, Marcel Pagnol, Eric Tabarly ou encore Joël Dicker avec La Vérité sur l`affaire Harry Québert.

Dernières parutions voir le calendrier des sorties


Collections de Editions de Fallois



Dernières critiques
Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur

Voilà un livre, publié en 1960, qui a été vendu à des millions d'exemplaires et que je ne connaissais pas.

Je l'ai rencontré à plusieurs reprises sur différents blogs puisqu'il a été "livre voyageur" pendant un bon moment. Il ne m'inspirait pas, je pense à cause de ce drôle de titre.



Il faut savoir que l'oiseau moqueur existe réellement. Appelé aussi "moqueur polyglotte", on le retrouve en Amérique du Nord et au Mexique. C'est un oiseau qui imite le chant des autres oiseaux.



Ma deuxième rencontre avec le bouquin s'est passée dans "La couleur des sentiments". C'est à ce moment que je me suis dit que je devais acheter ce célèbre roman (pour être un peu moins ignorant peut-être).



Il ne fera pas partie de mes gros coups de cœur mais je pense qu'il me restera un bon moment en mémoire.



Rien d'extraordinaire dans ce livre et pourtant on accroche, on accroche aux personnages, à l'histoire, au style de l'auteur.



Scout est une petite fille qui découvre peu à peu la vie. C'est elle, la narratrice de l'histoire. Elle observe les gens et le monde avec ses yeux d'enfant et le fait découvrir aux lecteurs.



Scout vit avec son frère ainé et son père (leur mère est décédée). Une cuisinière noire s'occupe des enfants lorsque le père, avocat, est au travail.



Le père, Atticus Finch, est un homme très droit qui inculque ses propres valeurs à ses enfants et qui leur montre sans cesse le bon exemple.



"Il m'arrive de penser que je suis un très mauvais père, mais ils n'ont que moi. Jem regarde d'abord comment je me comporte avant de regarder quelqu'un d'autre. J'ai essayé de vivre de façon à pouvoir soutenir son regard...



Si mes enfants ne me font pas confiance, ils ne feront confiance à personne."



3 ans de la vie de la famille Finch sont relatés dans ce livre qui oscille entre le conte pour enfants et le roman initiatique.



Scout observe ses voisins. L'un d'entre eux l'intrigue beaucoup parce qu'il ne l'a jamais vu. Cet homme reste enfermé dans sa maison depuis de nombreuses années. Une voisine est une véritable langue de vipère, une autre, un peu une grand-mère pour les deux frères.



Et puis un jour, la famille Finch est montrée du doigt. Atticus va défendre un noir accusé d'avoir violé une blanche. Nous sommes en Alabama, en 1930, et la ségrégation raciale est toujours d'actualité.



Un noir ne gagnera jamais un procès contre un blanc. Le combat est perdu d'avance mais Atticus, en avocat intègre et en homme droit fera tout ce qu'il peut pour éviter la prison à l'accusé même s'il doit en souffrir.



Le procès ne prend qu'une partie du récit. Il fait partie de la vie de Scout qui le raconte avec ses mots et ses incompréhensions du monde de l'adulte.



Un livre que je qualifierais de bizarre dans le style. En effet, c'est la voix d'un enfant que l'on entend, le roman semble destiné à un public enfantin, ce qui n'est sans doute pas le cas.



Un tout petit bémol : les réflexions et les paroles des deux frères ne peuvent pas toujours être attribuées à des enfants de cet âge (ce qui est souvent le cas dans les romans).



Bref, un livre intéressant, que je vous conseille si vous ne l'avez pas encore lu, un peu long (450 pages qui ne se lisent pas très vite). J'ai mis 2 semaines pour le lire. Il est rare que je mette autant de temps pour lire un livre. Il faut dire que les travaux de jardinage ne permettent pas de lire en même temps.




Lien : http://phildes.canalblog.com..
Commenter  J’apprécie          80
Le mystère des jardins perdus

Quel plaisir de retrouver une ambiance rurale à l'anglaise un peu à la Elizabeth George § Les premières pages, intrigantes, nous entraîne dans une histoire à suspense qui prend comme décor les grands jardins . Les personnages sont d'emblée sympathiques et cultivés, l'un en viticulture, l'autre en botanique et il est très agréable de les suivre. Le lecteur apprend plein de choses sur ces milieux assez mystérieux pour moi. Malheureusement, l'intrigue s'essouffle assez vite, tourne en rond et enchaîne les péripéties sans grande originalité. Même le dénouement était attendu parce qu'il nous est déjà plus ou moins suggéré avec le prologue.
Commenter  J’apprécie          10
L'énigme de la chambre 622

Lors de sa sortie j'avais lu « La vérité sur l'affaire Harry Quebert » en ayant du mal à m'y intéresser jusqu'à son terme, somme toute un livre oubliable, comme j'ai alors vite oublié le nom de son auteur.

Depuis quelques années, j'étais cependant attiré par le titre d'un autre ouvrage de Joël Dicker « L'énigme de la chambre 622 ». C’est important de trouver des titres accrocheurs, comme l’auteur s’en est expliqué très récemment lors de la sortie de son dernier livre. De même dans « L’Enigme de la Chambre 622, met-il une réelle application et une certaine maîtrise à utiliser des come back incessants visant à tenir le lecteur en haleine. Hormis cela, les personnages ne sont que de simples épures avec une psychologie très sommaire et des comportements quasiment enfantins, si l’on songe que nous sommes censés nous trouver dans le milieu de la haute finance. L'intrigue est un triste tissu d’invraisemblances progressant de façon très laborieuse tout au long des 569 pages d'un ouvrage qui pourrait n’en comporter que la moitié. L’auteur aurait pu nous épargner également d’étaler ses exploits de séducteur ou de se repandre sur l’éloge de son défunt éditeur, des passages qui n’apportent évidemment rien à son pénible récit. Il paraît que cela s’est vendu à des millions d’exemplaires… Oui, et alors, ce n’est pas pour cela que c’est un bon bouquin.

Commenter  J’apprécie          10




{* *}