AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Découvrez les meilleures listes de livres


Ecrivains-reporters...une autre dimension de la Littérature...
Liste créée par fanfanouche24 le 03/03/2014
48 livres.

Les textes de Jack London, dont "Le peuple d'en-bas" m'ont passionnée et captivée de par l'authenticité et l'engagement de l'écriture, ainsi que le refus de compromission de leur auteur. Mes autres lectures enthousiastes de Georges Orwell, Albert Londres, Ella Maillart, Florence Aubenas, François Maspéro, etc, jointes aux "retrouvailles" d'un dossier consacré au "Reportage en littérature", m'a donné envie de faire des recherches... mais j'avais gravement sous-estimé...l'ampleur et le nombre impressionnant de ces écrivains engagés sur le terrain d'une manière ou d'une autre. Les éditions Actes Sud... ont une belle place, avec entre autres une découverte épatante faite en travaillant ce sujet: l'auteure belge, ayant écrit abondamment sur l'Afrique et le Congo, Lieve Joris....

Je vais m'empresser de lire les écrits de cette dame !...

Je relis un texte autobiographique de François Maspéro, "Les abeilles et la guêpe":=============================== "Je reste convainu que l'on peut essayer de comprendre et faire comprendre un pays, ses peuples, son histoire, ses drames comme ses bonheurs, en parlant simplement de ceux, que l'on rencontre le long de la route. A un kilomètre de chez soi ou à mille. Parmi mes grands moments de traducteur, je compte ceux où j'ai traduit les livres de John Reed, qui écrivait au début du XXe -Le Mexique insurgé et la Guerre dans les Balkans- parce que de, ces récits au jour le jour, la vie jaillit, déborde et restitue un monde avec toutes ses couleurs, une humanité dans tous ces états. ils ne sont pas si nombreux, ces témoins qui ont reçu la grâce de savoir tout exprimer d'eux-mêmes en faisant s'exprimer avant tout les autres"...

====================================================

N.B: Pour nourrir cette recherche, j'avais dans mes réserves de documentation, un excellent dossier réalisé par Françoise Folliot et Nicolas Trigeassou pour les librairies "Initiales" , en 2010 (Dossier n° 24 "Reportage" dédié à Anne Politkovskaïa et à Francis Lacassin / Catalogue publié avec le concours du Centre national du livre)

=====================================================

Voir aussi liste de moravia, "Albert Londres et quelques lauréats du prix"



4. Cochinchine
Léon Werth
2.42★ (20)

Et d'une ample relation de voyage il fait, sans que le lecteur sous le charme s'en rende compte, un pamphlet rageur contre la bêtise du colonialisme et la stupidité des politiciens qui donnent aux problèmes des solutions claires sans même en définir les termes.
5. 33 jours
Léon Werth
3.83★ (157)

"Sur les conseils d'un ami, Léon Werth quitte Paris le 11 juin 1940 pour se rendre dans le Jura. Ce voyage, qu'il espérait ne devoir durer que quelques heures, lui prendra en fait 33 jours. L'auteur se rend compte alors que la situation est bien plus préoccupante qu'il n'a bien voulu l'admettre tout d'abord. 33 jours est donc un récit d'exode en même temps qu'un témoignage historique et humain, se refusant à toute vision manichéenne"
7. Le peuple d'en bas (Le peuple de l'abîme)
Jack London
4.17★ (1261)

Je viens de relire ce témoignage de Jack London, narrant la misère intolérable des bas-fonds de Londres en 1902; le travail très difficile à trouver, si mal payé que les personnes ne peuvent se loger, ni vivre décemment, et encore moins projeter de fonder une famille, etc. London, déguisé en clochard, va vivre de l'intérieur cette misère, les humiliations, l'épuisement moral et physique, pendant trois mois... il en ressort un témoignage que l'on prend de plein fouet et qui conserve une trop grande actualité.
13. Ebène : Aventures africaines
Ryszard Kapuscinski
4.36★ (1336)

Du Sahara à la corne de l'Afrique, Ebène est un terrible et merveilleux voyage initiatique au gré des rencontres, des amitiés et des coups d'État à travers une vingtaine de pays d'Afrique noire. L'auteur, Ryszard Kapuscinski, a débarqué au Ghana en 1958 comme correspondant d'une agence de presse polonaise. Il n'a cessé depuis de sillonner le continent et présente, au travers de 29 chapitres, les fragments de quatre décennies "d'aventures africaines". On y croise des dictateurs, des vendeurs ambulants, des prêtres et des enfants. Amin Dada, qui "symbolise l'alliance du crime et de l'absence de culture", les bayayes, cette foule oisive venue des villages, qui hante toutes les villes africaines. Conteur fascinant, Kapuscinski nous fait ressentir la chaleur abrutissante, tenace, de ces contrées, l'angoisse d'une tempête de sable ou de la traversée d'un troupeau de buffles, la spontanéité des rapports humains. Il sait aussi expliquer, sans clichés ni raccourcis, l'anatomie d'un coup d'État, l'histoire du génocide rwandais ou encore les guerres d'enfants, l'enfer du Liberia et ses seigneurs de la guerre ou celui des bidonvilles de Dakar et d'ailleurs. Un voyage au coeur des mystères de l'Afrique, au coeur des ténèbres de ce continent au destin tragique. --Maya Kandel
14. Reportage, Romans
Joseph Kessel
3.86★ (61)

« Pour moi, le reportage et le roman se complètent, sont étroitement liés. C'est la lignée de Conrad, de Kipling, de Stevenson, de Jack London. Et en vérité où commence donc, où finit le reportage ? Combien d'écrivains font de longues enquêtes avant d'écrire un roman ! Tout Zola, c'est un reportage. » Joseph Kessel, Combat, 5 juin 1969.
15. Les hauts plateaux
Lieve Joris
3.21★ (78)

"De Minembwe à Uvira, lieux difficiles à situer sur une carte de l’Afrique, Lieve Joris a traversé le Congo perdu de l’Est, non loin du Burundi et du Rwanda. Une marche au pays des collines vertes, là où cohabitent cultivateurs et éleveurs. Comme pour mettre un point final, après des années, à son œuvre de recherche affective, d’approche des contradictions, de suivi des conflits, d’empathie pour les habitants d’un pays qu’elle a connu Congo, puis Zaïre, puis à nouveau Congo, Lieve Joris est allée à pied, cinq semaines durant, de village en village, dans cette région méconnue, résistante, restée à l’écart de la colonisation belge, où se côtoient des ethnies et des tendances politiques pas toujours en bonne entente. Une marcheuse, blanche, souvent la première jamais venue dans les parages, accompagnée d’un guide et de porteurs, picaresques à leur manière, dépositaires d’une valise, objet que Lieve considère comme son seul luxe..."
16. Mon oncle du Congo
Lieve Joris
3.60★ (64)

"A la recherche de son passé familial, Lieve Joris, dans les années quatre-vingt, s'embarque pour le Zaïre (ex-Congo belge). Elle y retrouve les traces de son oncle, missionnaire dont les cartes postales et les récits avaient coloré son enfance. Et elle se voit aussitôt confrontée aux paradoxes de la décolonisation et à la réputation que les Européens font au continent noir. Un ton personnel anime ce récit où affleure constamment la vulnérabilité d'une jeune voyageuse qui peu à peu prend confiance. Mais ce regard de femme sur l'Afrique vaut aussi par tout ce qu'il reconstitue d'un passé révolu - ce vieux rêve d'évangélisme missionnaire dont elle ressaisit les illusions en même temps qu'elle en découvre les derniers vestiges."
17. Ma cabine téléphonique africaine
Lieve Joris
3.42★ (27)

"L'histoire de Bina, postier malien, courageux et débrouillard, qui a fait de Lieve Joris son (involontaire) sponsor et lui a dédié sa cabine téléphonique, inaugure ici une série de récits consacrés à l'Afrique (Mali, Congo, Tanzanie, Sénégal), au Proche-Orient (Égypte, Syrie) et à l'Europe de l'Est (Hongrie, Pologne en compagnie de l'écrivain Ryszard Kapuscinski). Comme toujours chez Lieve Joris, on est frappé par la densité des rencontres. Sans s'attarder sur les circonstances de ses voyages, elle privilégie la compréhension des destins. Curieuse, empathique, laissant le temps la rendre familière à ses interlocuteurs, l'auteure promène un regard attentif, toujours respectueux. Elle n'est jamais dupe - mais elle n'est jamais juge. Les lieux où elle fait étape sont parfois sous le choc de bouleversements violents. La survie et la débrouille sont de règle. Par ce recueil où sont rassemblés de multiples portraits, Lieve Joris nous fait saisir à quel point les gens qu'elle croise, dispersés sous toutes les latitudes, luttent pour se construire, dans un champ d'obstacles, une vie digne des pages chaleureuses qu'elle leur consacre."
18. L'heure des rebelles
Lieve Joris
3.17★ (42)

" Kinshasa 2003. Depuis l'assassinat de son père, Joseph Kabila est à la tête du pays. Au Congo, la guerre civile s'achève et un gouvernement de transition s'installe, qui suppose partage du pouvoir avec les ex-rebelles et réunification officielle de l'armée. Assani, officier supérieur, témoin actif de tous les conflits des années précédentes, s'installe dans la capitale avec ses gardes. Originaire de l'Est, il est de ceux qui furent rebelles, puis fidèles, menacés du fait de leur origine, traqués ou tout-puissants au gré des événements, des données politiques, des intrigues. S'appuyant sur des situations et des lieux réels, Lieve Joris dresse le portrait de cet énigmatique personnage. Homme du combat comme du renseignement, de la violence comme de l'amitié, bousculé par un destin qui le plonge dans une solitude permanente et inquiète, Assani est à la fois pion, roi et fou sur un échiquier d'étendue internationale. Un pan fondamental de l'histoire du Congo et de l'Afrique est ainsi abordé à échelle humaine."
19. Les portes de damas
Lieve Joris
4.16★ (67)

"Au lendemain de la guerre du Golfe, le retour (dix ans après un premier voyage en Syrie) de Lieve Joris à Damas : un reportage au quotidien sur la vie dans une capitale syrienne sous haute surveillance militaire et religieuse." Liligalipette
20. La chanteuse de Zanzibar
Lieve Joris
3.00★ (21)

"A Zanzibar, au Zaïre, au Sénégal, au Caire où elle côtoie Naguib Mahfouz, à Trinidad où elle s'entretient avec V.S. Naipaul, et même en France où elle découvre le Paris des Libanais émigrés, ce sont des univers chaque fois différents, mais éloignés seulement par la distance, que découvre Lieve Joris. Par touches successives, sous des latitudes variées, l'auteur y rencontre et aborde en effet les mêmes interrogations fondamentales : archaïsmes et modernité, conquête difficile de la démocratie, pesanteur et force des religions, tradition et culture... Les problématiques liées à l'écriture et à la création sont également au centre de ce livre. "
21. Danse du léopard
Lieve Joris
3.92★ (41)

"Dix ans après son premier voyage au Zaïre ("Mon oncle du Congo", Actes Sud, 1990), Lieve Joris entreprend un de ses séjours d'immersion complète (dix-huit mois, entre 1997 et 1998) dans un pays où elle n'était pas revenue depuis lors. Le contexte politique n'est certes pas moins difficile; Mobutu vit désormais en exil, Laurent-Désiré Kabila a pris le pouvoir et, avec son armée d'adolescents-soldats, il tente d'établir son emprise sur l'ensemble de ce gigantesque territoire. De la capitale Kinshasa, en pleine déshérence, abandonnée par la plupart des résidents étrangers, jusqu'aux régions de forêts les plus reculées, Lieve Joris parcourt le pays, observe, recueille les témoignages, démonte les rouages passés et présents d'une corruption qui change de mains, décrypte les mécanismes de la mise à sac des ressources nationales. Elle visite la résidence paradisiaque de Mobutu, désormais saccagée et pillée par ses propres partisans, embarque sur un bateau du Haut Commissariat aux réfugiés pour rencontrer des survivants hutus qui, après des semaines de marche, ont abouti dans une ancienne mission abandonnée, puis repart vers le village soudain devenu célèbre du Lion (Kabila). Inlassablement, Lieve Joris écoute ses interlocuteurs, relativise son propre point de vue d'Européenne, entre dans la mentalité profonde du pays..."
22. La guerre n'a pas un visage de femme
Svetlana Alexievitch
4.37★ (961)

"La Seconde Guerre mondiale ne cessera jamais de se révéler dans toute son horreur. Derrière les faits d'armes, les atrocités du champ de bataille et les crimes monstrueux perpétrés à l'encontre des civils, se cache une autre réalité. Celle de milliers de femmes russes envoyées au front pour combattre l'ennemi nazi. Svetlana Alexievitch a consacré sept années de sa vie à recueillir des témoignages de femmes dont beaucoup étaient à l'époque à peine sorties de l'enfance. Après les premiers sentiments d'exaltation, on assiste, ou fil des récits, à un changement de ton radical, lorsque arrive l'épreuve fatidique du combat, accompagnée de son lot d'interrogations, de déchirements et de souffrances. Délaissant le silence dans lequel nombre d'entre elles ont trouvé refuge, ces femmes osent enfin formuler la guerre telle qu'elles l'ont vécue. Un recueil bouleversant des témoignages poignants. "
23. Dans le nu de la vie
Jean Hatzfeld
4.44★ (531)

Au cours de longs séjours dans une bourgade du Rwanda, Jean Hatzfeld a tissé des liens de confiance avec des rescapés Tutsis du génocide et les a convaincu de sortir de leur silence. Dans un langage simple, parfois poétique ou philosophique, ils ont accepté de raconter ce qu'ils ont vécus. Ces récits d'enfants, de femmes et d'hommes sont saisissants. Dans leur singularité, ils atteignent, à force d'authenticité, une portée universelle. On ne les oublie plus. " On mourait coupé à la machette comme des chèvres au marché. On ressemblait à des animaux et eux ils avaient pris l'habitude de nous voir comme des animaux. En vérité, ce sont eux qui étaient devenus des animaux, pire que des animaux de la brousse parce qu'ils ne savaient plus pourquoi ils tuaient. ".
24. La stratégie des antilopes
Jean Hatzfeld
4.26★ (424)

Un matin brûlant de mai 2003, une file de prisonniers franchit les portes du pénitencier de Rilima, en chantant des alléluias. Ces anciens tueurs rwandais viennent d’être libérés, à la surprise de tous, notamment des rescapés qui les regardent s’installer à nouveau sur leurs parcelles, à Nyamata et sur les collines de Kibungo ou Kanzenze. Que peuvent désormais se dire Pio et Eugénie, le chasseur et le gibier à l’époque des tueries dans la forêt de Kayumba, lorsqu’ils se croisent sur le chemin ? Comment Berthe et le vieil Ignace peuvent-ils se parler au marché puisque toute vérité est trop risquante ? Quels sont les maléfices qui les frappent ? De quelle façon partager Dieu, la Primus, la justice, l’équipe de foot ? Et revivre avec la mort et les morts ? Que ramène-t-on de là-bas ? « Moi aussi je me sens menacée de marcher derrière la destinée qui m’était proposée… De quoi ? Je ne sais le dire. Une personne, si son esprit a acquiescé à sa fin, si elle s’est vue ne plus survivre à une étape, si elle s’est regardée vide en son for intérieur, elle ne l’oublie pas. Au fond, si son âme l’a abandonné un petit moment, c’est très délicat pour elle de retrouver une existence. » Ce livre suit Dans le nu de la vie. Récits des marais rwandais et Une saison de machettes. ""
25. La mort en Perse
Annemarie Schwarzenbach
3.66★ (109)

"En 1935, après une tentative de suicide, Annemarie épouse un diplomate français en poste à Téhéran. La légation britannique les invite tous deux à camper dans la vallée du Lahr, au pied du Demavend. C'est là qu'Annemarie commence ce récit de voyage intérieur"
26. Dans la dèche à Paris et à Londres
George Orwell
4.20★ (1590)

Traduit pour la première fois en français en 1935, chez Gallimard, sous le titre 'La Vache enragée", avec une préface de Panaït Istrati...
27. Les murs de Fresnes
Henri Calet
4.67★ (17)

Après la guerre, Henri Calet s'en fut à la prison de Fresnes, avant que ces murs ne soient rendus à leur fausse neutralité. Il transcrivit les cris d'espoir et de désespoir gravés dans la pierre, sur les objets (une tasse, une timbale, un livre), de ces hommes et de ces femmes qui passèrent là les années noires.
28. Leurs mains sont bleues
Paul Bowles
3.58★ (63)

"Les voyages seraient-ils une tentative de comprendre le monde en même temps qu'une quête de soi ? Pour Paul Bowles, qui éclusa la planète dans les années cinquante avant de s'installer définitivement à Tanger , il s'agissait, aussi, d'aller à la rencontre de la diversité des hommes et des cultures avant que l'Occident ne les ronge. De Ceylan à Tanger, en Turquie, dans les souks de la Corne d'or, au coeur de l'absolu saharien, Paul Bowles a rédigé ce carnet de voyages comme un itinéraire géographique et littéraire, un ensemble de relevés fragmentaires baignés de lumière et de musique. On ne saurait trouver plus bel "état des lieux" de notre terre."
29. Fado
Andrzej Stasiuk
3.86★ (22)

" Les textes brefs qui constituent ce recueil offrent autant d'instantanés d'une civilisation en train de disparaître, celle de l'Europe centrale et orientale qui s'occidentalise à toute vitesse. A travers une série de réflexions sur des auteurs yougoslaves, des récits de voyage en Roumanie, en Slovaquie, en Ukraine et sur les routes de Pologne, Stasiuk célèbre la diversité ethnique et linguistique de ces territoires. La nostalgie se transforme peu à peu en une célébration de la mémoire, personnelle et individuelle, bien éloignée des commémorations officielles. " Le passé et la mémoire sont ma patrie et ma maison " : qu'il s'agisse du passé du sud-est de l'Europe qu'il arpente inlassablement, ou des souvenirs de son enfance qu'il magnifie d'une manière digne de Bruno Schulz, Stasiuk donne une aura quasi métaphysique à la banalité apparente des choses."
30. Douloureuse Russie : Journal d'une femme en colère
Anna Politkovskaïa
4.11★ (81)

"En arrivant au Kremlin en 2000, Vladimir Poutine avait promis d'instaurer en Russie la " dictature de la loi ". L'ancien agent du KGB s'engageait à mettre fin à la corruption, à ramener à la raison l'irrédentisme tchétchène, à offrir à chaque citoyen un niveau de vie décent... Mais s'il y a bel et bien une dictature en Russie, c'est celle exercée par un pouvoir impitoyable qui ne se soucie de la loi que lorsque cela l'arrange, explique Anna Politkovskaïa dans cette bouleversante chronique d'un pays à la dérive. Au fil des jours, la journaliste de la Novaïa Gazeta, l'un des derniers organes de presse indépendants, dresse un constat terrible de la " poutinisation ". Loin d'être pacifiée, la Tchétchénie demeure plus que jamais une zone de non-droit.."
31. Le Quai de Ouistreham
Florence Aubenas
3.79★ (3417)

"La crise. On ne parlait que de ça, mais sans savoir réellement qu'en dire, ni comment en prendre la mesure. Tout donnait l'impression d'un monde en train de s'écrouler. Et pourtant, autour de nous, les choses semblaient toujours à leur place. J'ai décidé de partir dans une vieille ville française où je n'ai aucune attache, pour chercher anonymement du travail. J'ai loué une chambre meublée. Je ne suis revenue chez moi que deux fois, en coup de vent: j'avais trop à faire là bas. J'ai conservé mon identité, mon nom, mes papiers, et je me suis inscrite au chômage avec un baccalauréat pour seul bagage. Je suis devenue blonde. Je n'ai plus quitté mes lunettes. Je n'ai touché aucune allocation. Il était convenu que je m'arrêterais le jour où ma recherche aboutirait, c'est-à-dire celui où je décrocherai un CDI. Ce livre raconte ma quête, qui a duré presque six mois, de février à juillet 2009. J'ai gardé ma chambre meublée. J'y suis retournée cet hiver écrire ce livre." Florence Aubenas.
32. Sarcellopolis
Marc Bernard
3.25★ (17)

"Durant l'hiver 1963, l'écrivain Marc Bernard est envoyé à Sarcelles par son éditeur. Sa mission : s'installer durant trois mois dans cette ville nouvelle, dans ce grand ensemble flambant neuf et en ramener un livre de témoignage. Ce livre, c'est Sarcellopolis. Un essai sociologique ? un traité d'urbanisme ? non, plutôt un récit de voyage dans un pays étrange, que Marc Bernard découvre à travers ses habitants, Sarcellois de la première heure, croqués avec humour et tendresse. Mais déjà l'auteur entrevoit que l'avenir ne sera pas toujours rose à Sarcelles..."
33. L'Amérique, 1965-1990 : Chroniques
Joan Didion
3.74★ (361)

"Redécouverte en 2007 grâce à L'Année de la pensée magique, Joan Didion fut d'abord et avant tout l'une des plus fines chroniqueuses de l'Amérique désaxée des années 60 et 70. Les onze textes ici réunis (restés à ce jour inédits en France et parés d'une aura quasi mythique aux Etats-Unis) nous entraînent dans une plongée en immersion au coeur du quartier hippie de San Francisco en 1967 ; à la rencontre de John Wayne, des Doors ou des Black Panthers ; dans les collines de Los Angeles terrorisées par la " famille " Manson ; à New York en proie à l'hystérie collective au lendemain d'un meurtre à Central Park ; sur la plage hawaïenne de Tant qu'il y aura des hommes ; ou encore dans les méandres des fêlures mentales de Joan Didion elle-même, qui par la force ensorcelante de son écriture ne cesse de surprendre, de déranger, et d'émouvoir."
34. La tragédie de Lurs
Jean Amila
3.73★ (23)

Autre reportage par Jean Amila-Jean Meckert... sur l'affaire Dominici ...
36. Les Bohémiens des vendanges
John Steinbeck
4.42★ (25)

On sait comment la publication des Raisins de la colère, en 1939, valut à Steinbeck (1902-1968) une notoriété mondiale que devait consacrer le prix Nobel en 1962. Cette épopée des fermiers du Middle West, ruinés par le Dust Bowl en 1934 et réduits à la misère par la grande dépression, lui avait été inspirée par un reportage effectué pour le San Francisco News en 1936. C'est cette série de sept articles, inédite en France, qui est publiée ici. Au-delà d'une description objective de la détresse des journaliers et de leurs familles parqués dans des camps de transit sans hygiène, c'est à une réflexion sur le statut des émigrés - tant américains qu'étrangers - que se livre Steinbeck.
40. Boroboudour : Voyage à Bali, Java et autres îles
Roger Vailland
2.88★ (11)

" Romancier, Roger Vailland était également grand reporter, tirant de ses voyages des récits pleins d'éclat, d'intelligence et de clarté de vue. En 1950, il part pour l'Indonésie, un an après la reconnaissance par les Pays-Bas de l'indépendance de leur ancienne colonie. De Java à Bali en passant par Sumatra, l'écrivain voyageur brosse le portrait saisissant d'une jeune nation et de ses habitants à travers leur passé et leur avenir. "La fraîcheur de vue, la chaleur de c?ur, la vivacité de l'intelligence - qu'on y ajoute ce grain de sage folie et d'enfance préservée qui est le sel de l'esprit, voilà le léger bagage du voyageur Vailland. Que faut-il d'autre pour prendre la route et se laisser séduire à la suivre ?", écrivait Claude Roy à propos de cet ouvrage."
44. Le Bouddha derrière la palissade
Cees Nooteboom
3.42★ (12)

"Voyageur insatiable, nomade impénitent, Cees Nooteboom a ramené d'un de ses séjours en Thaïlande ce très dense récit où semblent à jamais cristallisés - entre misère et précarité, entre opulence et éternité - les paradoxes les plus saisissants de l'Asie"
45. Le Japon et son empire
Andrée Viollis
4.00★ (2)

Andrée Viollis, née Françoise-Caroline Claudius Jacquet de La Verryère le 9 décembre 1870 aux Mées, morte le 10 août 1950 à Paris, est journaliste et écrivain français. Figure marquante du journalisme d'information et du grand reportage, ardente militante des plus grandes causes humaines, comme l'antifascisme ou le féminisme, elle a été plusieurs fois primée ...
46. L'écrivain-reporter au coeur des années trente
Myriam Boucharenc
4.50★ (6)

Un ouvrage complémentaire pour réfléchir à cette dimension de la littérature=================================== "Des frères Tharaud à Philippe Soupault, de Cendrars à Saint-Exupéry ou de Kessel à Simenon... nombreux sont les écrivains de l'entre-deux-guerres qui, dans le sillage du mythique Albert Londres, se sont lancés dans l'aventure géographique, médiatique, esthétique et idéologique, du grand reportage. Cet essai retrace l'histoire de ce « genre » mitoyen du journal et du livre, dont il éclaire la dynamique, les formes et les enjeux, à mi-chemin de l'Histoire des médias et de la théorie littéraire. "
47. Balkans-transit
François Maspero
4.17★ (87)

"En compagnie du photographe Klavdij Sluban, François Maspero sillonne les Balkans à plusieurs reprises pendant cinq ans, à la recherche d'une autre Europe. De l'Adriatique à la mer Noire, de la frontière du Kosovo à celle de l'Ukraine, il chemine sur les routes et s'attarde auprès des habitants, laissant au plaisir du pas le temps de la rencontre. L'histoire défile alors en même temps que le paysage : splendeur et misère des villes, des plaines et des hommes, grandeur et barbarie des peuples albanais, grecs, serbes, bulgares, turcs, arméniens, bosniaques et roumains, tantôt s'attaquant à leurs voisins, tantôt jetés sur les routes de l'exode. A l'écoute des bruits du monde et de la parole des hommes, François Maspero nous donne ainsi à lire le saisissant portrait de ces Balkans en crise, et nous permet de mieux appréhender ce qu'il nomme un " grand réseau cancéreux de frontières ".
48. Le vol du paon mène à Lhassa
Elodie Bernard
3.81★ (60)

Suggestion de MaiteBsAs... avec qq réserve... car Elodie Bernard représente plus l'écrivain -voyageur que l'écrivain-reporter...je l'intègre car cela reste un texte à lire, sur Le Tibet...que j'avais apprécié. J'aurais pu, à ce moment citer Alexandra David-Neel !!!
Commenter  J’apprécie          4212

Ils ont apprécié cette liste




{* *}