Nu et pieds nus dans la rue, Miloko est un enfant venu d'un pays lointain. Perdu dans la grande ville, il trouve un jour refuge, sous un pont, dans une maison en carton...
Par une chaude journée de 1914, un nouveau-né entre dans la famille de mendiants de Joséphine Jobé. La vie de la fillette s'en trouve soudainement bouleversée, alors que ses parents la poussent à faire la run toute seule entre Saint-Alexis et Saint-Jacques.
Le 20 septembre 1928, entre neuf et dix heures du matin, trois événements se produisent qui marquent le début de ce récit : Alexeï Ivanovitch Shaïbine, l'un de nos nombreux héros, arrive chez les Gorbatov ; Vassia, le fils de ceux-ci, reçoit de Paris une lettre émanant de son ami Adolphe Kellerman - lettre qui contient d'importants renseignements sur son père ; et enfin, un voyageur dépenaillé se présente à la ferme des Gorbatov, située dans une large vallée du Vaucluse. Aveugle, l'homme était accompagné d'un guide.
A l'heure où les enfants s'en vont au doux pays des rêves, Eva, elle, commence son travail... Eva vend des fleurs aux couples de la nuit. Eva n'a plus de parents, plus d'amies. Elle promène ses dix ans sous les néons et, au petit matin, elle retrouve Momo..
Des chaussures de foot à crampons. C'est afin de pouvoir en
offrir à son fils Miklos que Vatanescu quitte sa Roumanie
natale pour mendier sur les trottoirs de Helsinki, sous
l'impitoyable férule d'un trafiquant russe, Iegor Kugar
L'hiver, humide et froid. Laurence, sans famille,
sans amis, sans boulot, échoue dans une ville
anonyme. Elle protège son petit Bruno et loge
dans un grand carton de réfrigérateur près de la
gare. Son unique crainte : qu'on lui enlève son
fils.
Renaud est fils de serf, donc serf lui-même. Pour échapper à un cruel seigneur, il gagne la capitale où il vit de mendicité et de larcins dans la Cour aux étoiles, lieu de rencontre des laissés-pour-compte.Ce roman incontournable sur le Moyen Âge, qui mêle harmonieusement aventure et histoire, restitue aux lecteurs le Paris d’autrefois ainsi que le quotidien de leurs lointains ancêtres.
Sa femme l'a mis dehors, son CDD n'est pas prolongé. Philippe est happé dans la spirale infernale et passe de l'autre côté de la barrière sociale : SDF, confronté à la dure loi de la rue, faite de solitude, de honte et de violence. Jusqu'au jour où il rencontre Baudelaire.
Tous les matins, Chloé se rend en voiture à son école privée ultrachic, vautrée sur la banquette arrière, avec sa peste de petite sœur, et tous les matins, elle regarde Monsieur Kipu, toujours assis sur le même banc, qu'il pleuve ou qu'il vente. Qui est-il ? Pourquoi vit-il dans la rue ? Que mange son chien ? Quand s'est-il lavé pour la dernière fois ? Et est-il possible qu'il s'appelle vraiment M. Kipu ?
Moon a choisi la rue parce qu'elle a décidé d'être " elle-même dans ce monde où les gens sont devenus des autres ". Elle ne fait pas la manche, elle vend des sourires, et observe avec malice le manège des gens pressés.
Comment devient-on SDF…Il suffit d’avoir déménagé une ou deux fois dans sa vie pour pouvoir imaginer sans trop de mal les effets destructeurs qu’entraîne la perte des repères spatiaux-temporels.
Quand elle rencontre un clochard en son fauteuil roulant, Sacha ne se doute pas que ses histoires vont la bouleverser et lui révéler que derrière les visages des passants se cachent des histoires fortes, tendres ou douloureuses...
J'habitais dans la rue, certes, mais je restais la même femme. Je n'étais pas folle, ni mal élevée, j'avais un peu de culture et je savais réfléchir, j'étais capable d'échanger des idées, à plus forte raison des banalités. Mais non, personne ne désirait bavarder avec moi. Etait-ce parce que j'étais sale ? Mal habillée ? De quoi avaient peur ceux qui se détournaient, vaguement offusqués ? Ils vivaient dans un monde et j'en étais exclue, cela suffisait à empêcher le moindre dialogue.
Dans quatorze minutes, je suis dehors, sans argent, et je n’ai plus qu’une seule cigarette. Il va falloir renflouer les caisses, aller faire la manche. La corvée. Récupérer une quinzaine d’euros : cinq pour les clopes, sept pour ce soir et trois pour demain
Gustave est SDF. Ancien horloger au chômage, il vit sous un pont parisien avec son chien Bilal et avec le mystérieux Charly, gardien de ses seules richesses. De débrouille en galère, Gustave croisera la route d'Angela, une bénévole des Restos du cœur.
Elle avait l’air si jeune. En même temps il m’avait semble qu’elle connaissait vraiment la vie, ou plutôt qu’elle connaissait de la vie quelque chose qui faisait peur.
2009, dans la banlieue de Lyon. Un homme raconte son histoire, c'est Hosni. Fils d'émigrés tunisiens, adolescent des cités, Hosni était bien décidé à mener une existence sans histoire... Mais lorsque son père, licencié et découragé, rentre au pays, Hosni se retrouve complètement démuni. Il connaît alors la rue, la manche, le squat, les petits boulots. Et même la prison. Il raconte ses errances, sans misérabilisme, mais aussi son retour à une vie plus stable. Un témoignage marquant.
Chien est le livre de la plus radicale des ruptures, l'histoire d'un homme qui a rompu les amarres, quitté sa famille, dénoué tout lien amoureux, répudié les valeurs du travail et de l'appartenance civique.
Sa mère lui dit, tu finiras par oublier. Sûrement pas. Comme si Cerise pouvait oublier ce qui s'est passé ce soir-là, entre Mairie de Montreuil et République. Elle portait une robe neuve, rouge. Son amie Clara l'avait invitée à passer la soirée chez elle et son père lui avait fait promettre de rentrer avant la nuit. Quand elle voit monter dans la rame cet homme immense aux yeux verts, Cerise ne peut pas dire pourquoi, mais elle sait que quelque chose ne va pas avec lui.
Le vieil homme s'était installé le long du canal. Il passait ses journées à récupérer ça et là quelques babioles qu'il entassait près de sa cabane. Il ne gênait pas et pourtant il dérangeait. On disait de lui qu'il avait un grain dans la tête, à moins que ce soit une petite musique ?. Un conte social empli de poésie qui porte un regard tendre sur les personnes qui n'ont plus de foyer mais tant de richesses à donner.
Clochards, nouveaux pauvres, marginaux, mendiants, SDFÀ, exclus… les titres ne manquent pas pour recouvrir ces vies innommables d'un semblant d'identité. À quoi ressemblent-ils, pourtant, ces fantômes de la rue, ces ombres éthyliques qui s'acharnent impitoyablement contre eux-mêmes et détruisent très méthodiquement ce que la vie avait commencé à faire d'eux ?
Ce qui intéresse Jean-Claude Izzo, ce n'est pas tant de décrire que de comprendre la misère. Alors, quand il décide d'écrire la déroute de Rico, un SDF, il remonte aux sources, aux causes quasi imperceptibles bien qu'enracinées dans le quotidien
Depuis quelques jours, sur le chemin de l'école, Léo croise un sans-abri. Cet homme à la barbe hirsute et aux cheveux ébouriffés lui fait peur. Un matin, Léo trébuche et fait tomber son sac.
Un garçon solitaire apprend que le frère de son père, qui vient de mourir, était sans domicile fixe. En se plongeant dans sa correspondance, il cherche à comprendre qui était cet oncle dont il ignorait l’existence.
« La Moselle » retrace les errances d'un être en marge, presque SDF, un peu fou, un peu asocial. Son périple à travers l'Est de la France commence par le suicide d'un compagnon de marche sur une autoroute.
Bone fait partie des milliers de sans abri qui hantent les rues de New York. Des employés de l'administration des ressources humaines essayent comme ils peuvent de les aider. Un mystérieux tueur a trouvé une solution plus radicale : il décapite la nuit quelques-uns de ces malheureux
En ce début d'automne, deux assassinats commis coup sur coup viennent troubler la tranquillité toute relative de River Falls, déjà ébranlée par un sordide fait divers quelques mois plus tôt. Le premier crime fait grand bruit : Robert Gordon, un avocat brillant, philanthrope à ses heures, est retrouvé électrocuté dans le Jacuzzi de sa luxueuse demeure, sur les hauteurs de la ville. Tout laisse penser que le meurtrier a voulu faire croire à un suicide, mais le subterfuge est grossier. Le même jour, le corps d'un SDF roué de coups et jeté dans la rivière arrive à la morgue, sans susciter beaucoup d'émoi. A priori, aucun lien entre les deux affaire
Adélie porte le nom d'un bout de terre qui se trouve au bout de la Terre. "Sauf que la Terre est ronde, c'est-a-dire qu'elle n'a pas de bout."
Un jour, pendant que sa mère fait des courses, Adélie attend devant la vitrine du magasin. Il n'y a rien à regarder dans cette vitrine. Alors, sans le vouloir, les petits pieds d'Adélie la conduisent un peu plus loin. C'est là qu'elle voit l'homme assis. Ses yeux sont exactement à la hauteur des yeux d'Adélie.
Ce trou, faute d'un meilleur nom, semblait constituer une chambre dans le métro. Quelques pierres et bouts de planches traînaient sur le sol. Slake s'assit, le dos contre le mur du fond. En fait, comme il apparut par après, Slake venait d'emménager chez lu
Un enfant dessine dans la buée un petit bonhomme sur le carreau, et il découvre de l'autre côté de la fenêtre d'autres gens qui sont eux aussi sur le carreau, du côté où il fait froid.