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Familles...je vous Hais me ...!
Liste créée par fanfanouche24 le 30/05/2014
63 livres.

Je suis tombée, ce matin, par hasard sur une archive de l'INA, une émission de la célèbre "messe du vendredi soir"...pendant des années, et la première partie de mon parcours de libraire... Je veux nommer "Apostrophes", l'émission littéraire. Celle revue ce matin sur le Net , 26 septembre 1986, concernait "La famille"... et toutes les ambivalences qu'elle engendre, nourrit depuis la "nuit des temps"... ainsi Bernard Pivot annonce d'entrée de jeu le détournement et son jeu de mots, à partir de la célèbre phrase d'André Gide "Familles je vous hais" ! en "Familles je vous hais me "... que je trouve plus subtile, plus acérée... J'ai revu avec plaisir des auteurs appréciés, dont j'ai suivi la carrière comme Jean-Denis Bredin, Danielle Sallenave, Vautrin, Nicolas Bréhal... Par contre , aucun souvenir de Daniel Depland...Je vais élargir cette thématique avec mes propres lectures, et souvenirs intenses en la matière... en ajoutant sûrement de nouveaux écrits sur ce vaste sujet combien intense et ravageur, parfois...L'amour, la haine.. ou les deux mélangées de façon inextricables... des ambivalences qui s'exacerbent ou se pacifient au fil des années... tout varie selon les évolutions ou ressassements des histoires familiales...

[30 mai 2014- ajouts faits le 10 février 2015--18 juillet 2019** 21 octobre 2019***16 novembre 2022**1er septembre 2023

@Soazic BOUCARD@



2. Un enfant sage
Jean-Denis Bredin
2.93★ (51)

Le souvenir d'un récit infiniment triste, dans une réserve, pudeur, mais douleur profonde d'un enfant privé de présence , de nourritures affectives...dans un monde social protégé, mais froid...
4. Valet de nuit
Michel Host
3.06★ (115)

Un huis-clos entre un "vieux fils" de 40 ans... et sa mère, despotique....-----"Paris. Le fleuve. Lieux et parcours privilégiés, du quai de Bercy à celui du Point-du-Jour, de la banlieue sud au Pont-au-Change... Un appartement, quai des Grands-Augustins... Dans l'enfermement qu'il partage avec sa mère, le narrateur, Philippe Archer, mène une quête qui le jette sur les traces d'une mère lointaine, inconnue, ou pis, méconnue, et sur celles de Charles-Evariste, son père, celui dont son imagination enfantine fit un héros", une sorte de demi-dieu guerrier, disparu lors des tourmentes de la guerre et de la Résistance. Paula Rotzen, une jeune fille juive, telle Ariane, guidera Philippe jusqu'à ce qu'il trouve ce qu'il cherche et prenne les deux décisions qui orienteront désormais son existence"
5. La Vie ripolin
Jean Vautrin
3.27★ (167)

Comme l'a exprimé son auteur avec détermination, c'est le Livre de la Colère.....--------"Que feriez-vous si votre enfant était atteint d'une maladie incurable ? Vous tenteriez l'impossible, bien sûr. Avant de vous habituer à l'intolérable. Ou bien vous essayeriez d'oublier. Charlie, lui, s'efforce de ne pas oublier. Simplement, il voudrait tout effacer, reprendre à zéro. Il en a le pouvoir puisqu'il est écrivain. Alors il écrit le roman de sa vraie vie : il était une fois une maison. Et dans cette maison, une famille : Charlie et sa femme, Victoire (dite Samothrace parce qu'elle n'est pas manchote), leurs trois enfants et leur chat. Charlie-rebelle, Charlie qui souffre et se révolte. A cause de Benjamin, le petit garçon autistique. A cause de son propre père, mal aimé, mal traité. A cause du monde actuel, si indifférent, si fou, si cupide La nuit, sur les ailes de son imagination, Charlie s'évade dans des rêves sucrés. Le jour, gorgé de violence, il part au volant de sa voiture. Il va vers n'importe où. Il veut repeindre la vie aux couleurs naïves de l'arc-en-ciel. Qui est Charlie ? D'où vient-il ? Les clés de cette histoire sont cachées dans le passé. Un passé que Jean Vautrin fait revivre avec une puissance qui n'appartient qu'aux grands visionnaires. Transfigurées, l'Occupation, la guerre d'Algérie, les années 50 ressurgissent comme autant de blessures où le tragique côtoie le burlesque. En mariant la colère avec l'humour, Jean Vautrin joue le tout pour le tout dans ce roman autobiographique qui mêle le scintillement du rêve et les éclats brisés de la réalité dans un éternel présent."
6. La vie fantôme
Danièle Sallenave
3.04★ (68)

"Pris dans les contrats et les contraintes d'une vie provinciale réglée, Pierre croit trouver en Laure la figure de l'amour idéal propre à résoudre toutes ses insatisfactions. Et Laure, dans son extrême jeunesse, répond avec élan à cette passion.Les après-midi secrets, les joies équivoques de la clandestinité se succèdent ; ont-ils pour autant rencontré la " vraie vie " ? Sont-ils condamnés au contraire à ne connaître qu'un simulacre de vie, une vie fantôme ?"
7. Les noces de la lune rouge
Daniel Depland
Texte qui retrace la relation d'un fils avec sa mère au moment où celle-ci atteinte d'un cancer, va mourir...
8. Questions à mon père
Éric Fottorino
3.41★ (212)

Un très beau texte qui dit les contradictions d'un fils adulte... qui retrouve son vrai père... et tout le temps perdu, gâché, à faire payer... à rattraper !
10. L'intranquille
Gérard Garouste
3.91★ (776)

Une lecture très forte... qui exprime magnifiquement la douleur de vivre, l'extrême difficulté à trouver un sens à son chemin, lorsqu'une ou les figures parentales se sont trouvées déficientes, nocives, destructrices......-----"Je suis le fils d'un salopard qui m'aimait. Mon père était un marchand de meubles qui récupéra les biens des Juifs déportés. Mot par mot, il m'a fallu démonter cette grande duperie que fut mon éducation."
11. Le crime des pères
Michel del Castillo
3.48★ (97)

" j'ai toujours écrit pour éviter de vivre. j'ai toujours fui mon angoisse dans les livres, lesquels contiennent ma vie la plus profonde. aujourd'hui je n'écris pas une biographie, je ne rassemble pas des souvenirs. s'agit-il d'un roman ? d'une enquête ? je tente plus simplement de reconstituer un récit qui se déroule à mon insu. ma démarche relève autant de l'imagination que du témoignage. j'ignore même ce que je cherche. je suis et poursuis les mots et, si je m'écarte de la partition, la musique sonne faux. ainsi ai-je accepté de retourner en espagne, à huesca oú j'ai vécu à la fin de mon adolescence une histoire tissée d'énigmes et jamais achevée. j'aurais dû me méfier, pressentir que j'allais régler un dernier compte, mon propre compte évidemment. ".
12. Rue des Archives
Michel del Castillo
3.68★ (200)

Un souvenir très ancien bouleversant qui dit l'impossibilité d'un fils d'aimer une mère cruelle, destructrice, indifférente, non concernée par la vie de son fils... ----------Depuis des années, j'enterrais ma mère. J'imaginais chaque détail de son agonie. Je tentais d'apprivoiser sa mort comme, dans mon enfance, j'apprivoisais son personnage. En tuant Candida, c'est ma honte que j'aurais voulu supprimer. Non pas la honte de : de la honte tout court. J'ai toujours eu la honte comme d'autres ont la gale. Quand la mort a frappé, j'ai aussitôt ressenti cette démangeaison. Rien pourtant ne s'est passé de la manière dont je l'avais prévu. Je m'étais longtemps raconté des histoires pour échapper à la nôtre. Naturellement, la vérité du récit a fini par me rattraper. En me rendant rue des archives, je savais ce qui m'attendait. Une dernière fois, j'ai convoqué les témoins, interrogé les fantômes, suivi les pistes les plus improbables pour constater que l'énigme subsistait. Entière. Je n'ai pas cédé, en rédigeant ces pages, à un sentiment d'urgence, j'ai seulement désiré mettre un point final au texte qui, depuis ma naissance, s'écrit en moi. M. del C.
13. Tanguy
Michel del Castillo
4.06★ (853)

Le cri d'un écrivain qui tente de comprendre cette enfance malmenée, cette mère âpre et cruelle... ce manque lancinant d'un ancrage. Une lecture qui m'avait bouleversée.. et interpellée sur le mystère de ces femmes, totalement dénuées d'élan maternel... réalité vécue de l'intérieur...----"Premier roman de moi publié, Tanguy fut-il aussi le premier que j'aie conçu comme un texte littéraire ? [...] Cette réimpression intervient peu de temps après la parution de Rue des Archives, qui en éclaire, les aspects cachés, ce que de nombreux lecteurs nont pas manqué de relever. Les deux livres se répondent en effet l'un l'autre. [...] De Tanguy à Xavier, il y a plus que l'épaisseur d'une vie, il y a toute l'amertume d'un désenchantement, qui doit moins à l'âge qu'à la progressive découverte de l'horreur. Si je gardais, à vingt ans, quelques illusions, le sexagénaire qui a écrit Rue des Archives n'en conserve, lui, plus aucune. En ce sens, la boucle est bien bouclée. L'aveu étouffé de Tanguy fait la musique désenchantée de Rue des Archives. [...] De l'un à l'autre, un seul lien, la littérature. Elle constitue, on l'a compris, ma seule biographie et mon unique vérité."
14. L'homme qui m'aimait tout bas
Éric Fottorino
3.75★ (703)

Un texte rempli de tendresse et de reconnaissance envers l'homme qui a élévé l'auteur comme son fils...Un texte d'hommage et d'amour...écho... au texte "Questions à mon père"...texte plus âpre qui règle les comptes avec le vrai père...qui fut absent...Mais l'amour bien qu'éprouvé reste présent... ne demandera qu'à renaître ! [ voir "Questions à mon père"]
15. Les Demeurées
Jeanne Benameur
4.04★ (2215)

Un écrivain dont j'apprécie infiniment les univers et le style. Ce roman par contre, possède un souvenir de lecture fort mais ambivalent... me met mal à l'aise, et me fait mal, lorsque je l'évoque !----"Les demeurées, ce sont une idiote du village et sa fille, fruit d'un contact éphémère avec un ivrogne de passage. Entre ces deux êtres d'infortune, nulle parole. Leur amour est silencieux, bâti sur leur seule présence l'une à l'autre. Leur vie recluse, solitaire, doit cependant prendre fin lorsque la petite Luce prend le chemin de l'école. Là, le monde l'attend et mademoiselle Solange, l'institutrice, est décidée à rompre l'ignorance, à faire jaillir les mots"
16. Le Jour de congé
Inès Cagnati
3.43★ (180)

Souvenir intense...-----"Galla a quatorze ans. Elle veut réaliser un vieux rêve : acheter les terres promises et sauver la famille de cette ferme égarée au coeur des marécages où se perdent les hommes et les bêtes. Elle abandonne la maison et les soeurs innombrables, malgré les supplications de la mère que son absence laisse inconsolée. La voilà donc, sauvage gamine amoureuse du soleil, incongrue dans le monde policé des lycéennes, dont une seule, la belle et lumineuse Fanny, s'intéresse à elle. Galla réalisera-t-elle son rêve ? Vient ce samedi triste de décembre où le désir de revoir sa mère la décide à revenir chez elle. Elle parcourt sur sa vieille bicyclette les trente-cinq kilomètres qui la séparent de la maison. Lorsque enfin elle arrive, son père la chasse. Pourquoi ?"
17. L'enfant au souffle coupé
Nicolas Bréhal
2.96★ (47)

"Une ville au bord d'un fleuve. La Loire sinueuse et vertigineuse. Daniel Kônig, l'enfant-narrateur, y vit avec trois femmes, veuves de trois frères juifs déportés. Rachel, sa mère, et Fanny tiennent un atelier de couture qui périclite. Rebecca peint. C'est l'été. La chaleur est suffocante. Daniel, victime de l'asthme, son pire ennemi, s'abîme dans l'imaginaire, le culte des souvenirs et des morts, et dans son amour pour la jeune et sensuelle Fanny, qui veut échapper à l'atmosphère morbide de la maison. Elle tombe amoureuse de David, un antiquaire, sous les yeux de l'enfant au souffle coupé. Fou de jalousie et fou d'amour, né de la mort, il sera l'artisan de la mort"
18. Laisser les cendres s'envoler
Nathalie Rheims
3.06★ (181)

Une figure maternelle des plus complexes qui laisse une petite fille, l'auteur, dans une longue perplexité solitaire..."J'ai perdu ma mère. Elle a disparu il y a plus de dix ans. Ma mère est morte, je le sais. Mais, lorsque j'y pense, je ne ressens aucun chagrin, pas la moindre émotion." Dans son quatorzième roman, Nathalie Rheims laisse apparaître, pour la première fois, la figure de la mère. Une femme se souvient, des années plus tard, du jour où, quand elle était adolescente, sa mère l'a abandonnée. Sa croyance en un amour maternel absolu, irrévocable, était-elle une illusion ? Avec une lucidité intransigeante, Laisser les cendres s'envoler livre les secrets d'une relation brisée, les non-dits d'une famille singulière"
19. La fille de son père
Anne Berest
3.23★ (447)

"Trois sœurs que la vie a éloignées se retrouvent chez leur père à l’occasion d’un dîner d’anniversaire. Dans la maison d’enfance, les souvenirs affleurent. Les gestes deviennent nerveux, les langues fourchent et les rancœurs s’invitent autour de la table. Au dessert, un secret de famille est révélé. Une bombe à retardement qui va, sourdement, modifier le quotidien de chacune des filles. Un premier roman acéré, qui sonde les rapports doux-amers de trois jeunes femmes et d'un père."
20. La fille naturelle
Béatrice Szapiro
3.00★ (4)

"Pour Jean-Edern Hallier, mon père "Tu étais un mystère, parfois le Sphinx, parfois Oedipe. De ton oeil de cyclope, tu voulais avoir un regard sur tout, surtout un droit de regard. Je ne t'ai jamais vu me regarder, tu t'adressais à moi seulement par les mots. Tes yeux semblaient tous deux de verre. Avec ces miroirs sans tain, tu pouvais nous observer mais je ne pénétrais pas ton âme" B.S. Béatrice Szapiro, la fille naturelle de Jean-Edern Hallier, n'a connu son père que 5 ans avant qu'il meure. Elle est la petite-fille de l'écrivain Béatrice Beck."
21. Priez pour nous
Lionel Duroy
3.59★ (357)

"Les Guidon de Repeynac, nobles désargentés, famille de sept enfants, ont été expulsés de leur appartement de Neuilly et relogés dans une HLM de banlieue. Depuis, Grangemarre, épouse tyrannique et mère désemparée, leur fait vivre à tous un épouvantable calvaire. Criblé de dettes, son mari Toto se lance dans de multiples pérégrinations pour sortir de ce cauchemar, aidé par ses fils aînés qui se font les complices attendris de ses petites combines. Devenu adulte, l'un des fils Repeynac nous livre, avec toute la naïveté de ses souvenirs d'enfant, une critique à la fois drôle et nostalgique de la société bourgeoise des années 1960."
22. Notre après-guerre : Comment notre père nous a tués, 1945-1954
Dominique Jamet
3.78★ (25)

"Incarcéré à Fresnes pour collaboration, Claude Jamet sort de prison le 15 février 1945, et tout recommence comme avant. Du moins, c’est ce que croient ses enfants. Mais quelque chose en lui est brisé. Désormais, il porte une étiquette réputée infamante dans la France de l’'après-guerre. Pourtant, il refuse d’admettre de ne pas avoir eu raison contre l’'événement. Le père se reconstruit une forteresse. Les siens en deviennent les gardiens fidèles. Ils portent le deuil de la Libération, la nostalgie des années sombres. Une autre guerre, domestique, misérable, se déroule à la maison. Une femme devient le cauchemar des enfants. Souffre-douleur et tortionnaire, elle détruira la famille. "
23. Les âmes inachevées
Mathieu Riboulet
4.17★ (16)

«J'accuse ma mère, et mon père à sa suite, d'avoir failli à cette tâche essentielle d'apprentissage du réel, de m'avoir délibérément semé en chemin...»
24. Ma mère à boire
Régine Vandamme
3.62★ (44)

"La phrase qui suit, se situe au début de ce récit et donne bien la mesure de toute la tendresse et la difficulté de la fille ainsi que de ses frère et soeur envers cette mère, mal avec sa vie, et avec son rôle de maman : « J’observe avec émotion que la première lettre des noms que nous lui avons donnés est à chaque fois M. Les trois jambages de ce graphème ne sont pas sans évoquer les seins maternels. Notre façon à nous, peut-être, dans cette quête de la mère, de lui prouver que si elle nous a obligés à être inventifs pour la nommer- parce qu’elle ne souhaitait pas être mère plus qu’il ne fallait- nous n’en étions pas moins profondément attachés à l’appellation originelle. (p.28)"
25. Passage de la mère morte
Jean-Claude Perrier
3.00★ (5)

Un livre "coup de poing"... qui ébranle, comme chaque fois qu'un être ne peut se construire ; que les désamours parentaux ont engendré des sables mouvants, des douleurs de vivre et ce satané manque de "fondations"...qui parasite !----."C'est une vie bâtie sur une imposture, sur un silence aux allures de mensonge que raconte Passage de la mère morte. La tromperie en question, le narrateur de ce récit où le chagrin, quoique tenu à distance, semble encore à vif n'en est pas l'instigateur, mais la victime - disons, comme le serait le propriétaire d'une maison s'apercevant que celle-ci a été construite sur un gouffre... Qui était-elle, cette mère aujourd'hui décédée mais à laquelle il s'adresse néanmoins en ces pages ? Cette mère qu'il regarde droit dans les yeux tandis qu'il lui parle - et derrière les mots, comme dans un murmure, on croit entendre à tout moment la colère et les larmes retenues. Le nom de sa mère, il ne le connaît pas, il n'en saura jamais rien. Echappant aux arcanes de l'état civil, elle s'était choisi un nom d'emprunt, celui-là qu'elle a transmis à son fils. Aux questions diverses que l'enfant lui posait, elle n'a jamais répondu que par un mutisme glacial"
26. Sagan et fils
Denis Westhoff
3.30★ (121)

"Françoise Sagan est morte le 24 septembre 2004. Elle laisse une dette fiscale de plus d’'un million d’euros et une oeuvre, composée d'’une trentaine de romans et d’'une dizaine de pièces de théâtre, sur le point d’'être purement et simplement liquidée. Sagan est en passe de disparaître deux fois quand Denis Westhoff, son fils unique, décide, en 2006, d’'accepter cette succession empoisonnée, hors norme. Un vrai parcours du combattant qui le conduit à repasser sur les traces de ce « charmant petit monstre », né sur la scène littéraire et médiatique en 1954 par la grâce de son premier roman, Bonjour tristesse. Il réalise alors que la femme publique que l’'on a dit si prodigue avec son argent, aimant vivre dangereusement et de préférence à cent à l'’heure, lui est longtemps restée inconnue. Lui a été aimé et élevé par une mère qui a pris soin de le protéger des éclats de sa légende d’'écrivain-star"
27. Féroces
Robert Goolrick
3.83★ (855)

"Les Goolrick étaient des princes. Et tout le monde voulait leur ressembler. C'étaient les années 50, les femmes se faisaient des coiffures sophistiquées, elles portaient des robes de taffetas ou de soie, des gants et des chapeaux, et elles avaient de l'esprit. Les hommes préparaient des cocktails, des Gimlet, des Manhattan, des Gibson, des Singapore Sling, c'était la seule chose qu'ils prenaient au sérieux. Dans cette petite ville de Virginie, on avait vraiment de la classe, d'ailleurs on trouvait son style en lisant le New Yorker. Chez les Goolrick, il y avait trois enfants, tous brillants. Et une seule loi : on ne parle jamais à l'extérieur de ce qui se passe à la maison. A la maison, il y avait des secrets. Les Goolrick étaient féroces. Comparé à William Styron et Flannery O'Connor, Robert Goolrick a créé avec son premier roman, Féroces, un de profundis sudiste, dans lequel un fils ne survit pas tout à fait aux crimes du père, même quand il piétine sa tombe avec des chaussures anglaises. "
28. Un père
Sibylle Lacan
3.02★ (61)

Ce premier récit de Sybille Lacan, paru en 1994, s'intitule Un père, puzzle. L'auteure y évoque la figure de son père adoré quoique distant, le psychanalyste Jacques Lacan.
29. Points de suspension
Sibylle Lacan
"Sibylle Lacan est morte à Paris dans la nuit du 7 au 8 novembre 2013. C'était une autobiographe de tout premier plan. Ses deux volumes publiés aux éditions Gallimard sont de grands livres. Le premier, paru en 1994, s'intitule Un père, puzzle. L'auteure y évoque la figure de son père adoré quoique distant, le psychanalyste Jacques Lacan. Le second ouvrage, Points de suspension, paru en 2000, dédié à sa mère surnommée Malou, est un récit d'enfance subtil et délicat. Dans ces pages, Sibylle Lacan rend hommage à une femme qui a été longtemps son seul point de repère sans qu'elle en ait eu toujours conscience. En effet, l'union de Jacques Lacan avec Marie-Louise Blondin, sa première épouse, n'avait pas été durable. Mais leurs amours malheureuses avaient donné naissance, le 26 novembre 1940, à un écrivain remarquable, Sibylle Lacan, leur fille cadette. Traductrice de l'espagnol, du russe et de l'anglais, elle a ressenti dans son âge mûr l'impérieux appel de l'écriture, une invite à exposer ses souvenirs dans un style laconique voire elliptique. Son écriture pourrait sembler trop discontinue pour toucher les lecteurs. Or, c'est le contraire qui se produit. Sibylle Lacan possède si bien la maîtrise du texte fragmentaire que l'émotion naît aussi bien des aveux pénibles qu'elle s'impose que de tout l'indicible des sentiments qu'elle a laissé dans l'implicite.---Jeannine Hayat- Huffingtonpost- 14 novembre 2013 "
30. Lettres à ma mère
Paul Léautaud
4.25★ (22)

Une correspondance bouleversante... qui montre une relation à sens unique... Un fils adorant sa mère...figure narcissique plus femme que mère...
31. L'Américain
Franz-Olivier Giesbert
3.48★ (315)

Contribution de Eve -Yeshe...
32. Portraits de famille
Hervé Bazin
3.83★ (47)

Suggestion de Piatka...
34. Amants et Fils
D.H. Lawrence
4.01★ (333)

L'un des mes textes préférés de Lawrence, avec "L'Arc-en-ciel"..., à forte consonnance autobiographique. La narration à peine transposée de son amour fusionnel pour sa mère...
35. Le cas Eduard Einstein
Laurent Seksik
3.92★ (1428)

Suggestion d'Eve-Yeshe...
36. Un bon fils
Pascal Bruckner
3.48★ (364)

Contribution d'Eve-Yeshe...
37. Fritna
Gisèle Halimi
3.54★ (261)

Rapports complexes et houleux entre une mère autoritaire, peu encline à la tendresse... et une fille, au caractère déjà bien trempé, qui deviendra l'avocate célèbre que l'on sait... Une lumière dans cette relation difficile à la mère: un père aimant , plus proche dans la compréhension et la sensibilité... c'est le souvenir que j'ai du récit de cette enfance...aux tons et aux odeurs contrastés !
38. Le lait de l'oranger
Gisèle Halimi
3.85★ (464)

Le pendant "positif"... de l'histoire familiale de Gisèle Halimi, en dépit du chagrin intense, hommage au père tant aimé...
39. Paula
Isabel Allende
3.92★ (449)

Suggestion de MaiteBsas...
40. Mon pays réinventé
Isabel Allende
3.54★ (229)

Suggestion de MaiteBsas...
41. Ma nanie,
Alix de Saint André
3.12★ (90)

Suggestion de MaiteBsas...
42. Marrakech express
Esther Freud
3.28★ (41)

Suggestion de MaiteBsas...
43. Quelques pas dans les pas d'un ange
David McNeil
3.21★ (135)

Suggestion de MaiteBsas...
44. Mouflets
Susan Minot
3.35★ (70)

"Mouflets : sous ce titre faussement malicieux se cache une œuvre grave et intense, un « premier roman » qui a étonné la critique américaine par sa beauté formelle, sa rigueur et l'extraordinaire émotion qui s'en dégage. Avec des phrases courtes, des mots simples et ordinaires, sur un ton de confidence qui nous paraît aussitôt familier, l'auteur raconte quelques moments significatifs d'une enfance américaine. Une famille de sept enfants, le père qui boit, la mère que surprendra un destin tragique : tels sont les protagonistes de ces événements infiniment chargés de sens que le lecteur découvrira au fil des pages. On y retrouve toutes les saveurs de l'enfance, ses angoisses, ses interrogations à jamais sans réponse. Ce qui arrive à la famille Vincent n'est jamais très éloigné de ce qui est arrivé à chacun de nous, et que l'on garde dans le silence de la mémoire. Susan Minot a l'art de dévoiler, avec une pudeur et une retenue exemplaires, les profondeurs de la banalité quotidienne. Elle le fait dans un style maîtrisé, limpide et chaleureux, dont on n'a pas fini d'entendre en soi les résonances."
45. En finir avec Eddy Bellegueule
Édouard Louis
3.72★ (7919)

""Je suis parti en courant, tout à coup. Juste le temps d'entendre ma mère dire Qu'est-ce qui fait le débile là? Je ne voulais pas rester à leur côté, je refusais de partager ce moment avec eux. J'étais déjà loin, je n'appartenais plus à leur monde désormais, la lettre le disait. Je suis allé dans les champs et j'ai marché une bonne partie de la nuit, la fraîcheur du Nord, les chemins de terre, l'odeur de colza, très forte à ce moment de l'année. Toute la nuit fut consacrée à l'élaboration de ma nouvelle vie loin d'ici". En vérité, l'insurrection contre mes parents, contre la pauvreté, contre ma classe sociale, son racisme, sa violence, ses habitudes, n'a été que seconde. Car avant de m'insurger contre le monde de mon enfance, c'est le monde de mon enfance qui s'est insurgé contre moi. Très vite j'ai été pour ma famille et les autres une source de honte, et même de dégoût. Je n'ai pas eu d'autre choix que de prendre la fuite. Ce livre est une tentative pour comprendre".
46. Des gens très bien
Alexandre Jardin
3.44★ (964)

Suggestion de madameduberry...
47. Un héros
Félicité Herzog
2.72★ (324)

proposition de madamduberry...
48. Le petit prince cannibale
Françoise Lefèvre
3.79★ (459)

Contribution de Patsales...
49. L'être de sable
Sonia Frisco
4.66★ (151)

10 février 2015-----une lecture toute récente, à la fois, bouleversante et lumineuse.
50. Génitrix
François Mauriac
3.74★ (987)

Proposition de harvard...
51. Lettre au père
Franz Kafka
3.86★ (2219)

Très intéressante suggestion de harvard...
52. L'enfant et sa famille
Donald W. Winnicott
3.95★ (247)

Intéressante proposition de Eve-Yeshe...
53. Aïe, mes aïeux !
Anne Ancelin Schützenberger
3.87★ (731)

Suggestion de Eve-Yeshe...
54. La Haine de la famille
Catherine Cusset
3.49★ (713)

Suggestion de paestum...
55. Enfance
Nathalie Sarraute
3.63★ (5415)

Contribution de ladyshania...
56. Deux étrangers
Emilie Frèche
3.47★ (90)

Relecture ce 18 juillet 2019--- Un père toxique, faisant semer la terreur chez lui !
57. Balthazar, fils de famille
François-Marie Banier
3.45★ (46)

Ajout le 21 octobre *** voir ma chronique
58. Le Choix du Roi
Solène Bauché
4.27★ (87)

Suggestion de sosotess... MERCI
59. le souffle au cœur
Louis Malle
5.00★ (3)

Proposition de aleatoire. MERCI
60. La cache
Christophe Boltanski
3.40★ (828)

Ajout le 16 novembre 2022--- ""Nous avions peur. De tout, de rien, des autres, de nous-mêmes. De la petite comme de la grande histoire. Des honnêtes gens qui, selon les circonstances, peuvent se muer en criminels. De la réversibilité des hommes et de la vie. Du pire, car il est toujours sûr. Cette appréhension, ma famille me l'a transmise très tôt, presque à la naissance." Que se passe-t-il quand on tête au biberon à la fois le génie et les névroses d'une famille pas comme les autres, les Boltanski ? Que se passe-t-il quand un grand-père qui se pensait bien français, mais voilà la guerre qui arrive, doit se cacher des siens, chez lui, en plein Paris, dans un "entre-deux", comme un clandestin ? Quel est l'héritage de la peur, mais aussi de l'excentricité, du talent et de la liberté bohème ? comment transmet-on le secret familial, le noyau d'ombre qui aurait pu tout engloutir ?"
61. De père français
Michel del Castillo
3.84★ (193)

21 novembre 2022----Suggestion de cecilit
62. La femme qui fuit
Anaïs Barbeau-Lavalette
4.04★ (1618)

Suggestion de NathalieFerron- 21 novembre 2022
63. À ma soeur et unique
Guy Boley
3.76★ (249)

Ajout le 1er septembre 2023---" Elisabeth Förster fut l’unique sœur de Friedrich Nietzsche, écrivain, philologue, philosophe, être perpétuellement souffrant, vivant dans une solitude totale. De deux ans sa cadette, elle fut sa première lectrice, compagne, admiratrice. Tôt, elle se promet de tout faire pour que brille l'œuvre de son frère à laquelle elle n'entend rien. En effet, elle fera tout. Le soignera, l’assistera, le portera. Et ira jusqu’à vendre ses écrits à Adolf Hitler, homme que Friedrich eut haï s'il l'avait connu. Dans ce roman écrit d’un souffle, Guy Boley retrace chaque épisode de leurs vies : leur enfance complice à Naumburg, leur vie conjugale à Bâle où Fritz est professeur et où Lisbeth l’assiste, les week-ends chez les Wagner puis la rupture ; l’affaire Lou-Salomé, le mariage d’Elisabeth avec Bernhard Förster, antisémite déclaré avec lequel elle part en 1886 au Paraguay, fonder la colonie Nueva Germania. Pour revenir trois ans après, au chevet de son frère tombé dans la folie, inconscient, alité, qu’elle dit soigner mais qu'elle va trahir et spolier. Amour, solitude, vengeance, trahison ; ambition dévorante, génie, haine, héritage, cruauté. Tout y est. Même les dieux qui Là-Haut jouent aux dés. L’équivalent en prose d’un drame shakespearien."
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