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L'Allemagne en littérature
Liste créée par Bibalice le 16/06/2014
11 livres. Thèmes et genres : allemagne , littérature allemande

Voici 11 livres autour de l'Allemagne.



1. Tristan
Thomas Mann
3.74★ (109)

Il s'agit d'un court récit se passant dans un sanatorium en montagne. Un riche commerçant y amène son épouse, Gabrielle Klöteryahn, pour un mal bénin, croit-il. Bientôt un lien particulier se tisse entre la femme et Spinell, autre patient du lieu, écrivain peu brillant. Ce lien s'incarne dans de longues conversations entre eux deux et surtout dans un morceau de musique, Tristan et Yseult de Wagner.
2. La trilogie berlinoise
Philip Kerr
4.09★ (4979)

Publiés pour la première fois dans les années 1989-1991, L'été de cristal, La pâle figure et Un requiem allemand évoquent l'ambiance du Ille Reich en 1936 et 1938, et ses décombres en 1947 Ils ont pour héros Bernie Gunther, ex-commissaire de la police berlinoise devenu détective privé. Désabusé et courageux, perspicace et insolent, Bernie est à l'Allemagne nazie ce que Phil Marlowe était à la Californie de la fin des années 30 : un homme solitaire témoin de la cupidité et de la cruauté humaines, qui nous tend le miroir d'un lieu et d'une époque. Des rues de Berlin " nettoyées " pour offrir une image idyllique aux visiteurs des Jeux olympiques, à celles de Vienne la corrompue, théâtre après la guerre d'un ballet de tractations pour le moins démoralisant, Bernie va enquêter au milieu d'actrices et de prostituées, de psychiatres et de banquiers, de producteurs de cinéma et de publicitaires. Mais là où la Trilogie se démarque d'un film noir hollywoodien, c'est que les rôles principaux y sont tenus par des vedettes en chair et en°os.*Heydrich, Himmler et Goering..
3. De Caligari à Hitler : Une histoire psychologique du cinéma allemand
Siegfried Kracauer
4.72★ (37)

De Caligari à Hitler : ce titre célèbre caractérise en un significatif raccourci la période la plus riche de l'histoire du septième art allemand. En 1919, Le Cabinet du Dr Caligari ouvrait, en effet, l'ère de l'" écran démoniaque " et en 1993 Hitler brisait net le sonore. Entre ces deux dates l'expressionnisme témoigna des tourments de l'âme germanique tandis que le réalisme analysait une société en crise. Rarement le cinéma fut plus profondément enraciné dans la vie culturelle, politique et sociale d'un peuple. Siegfried Kracauer devint en 1920 le critique cinématographique de la Frankfurter Zeitung et il y demeura jusqu'en 1933. C'est dire qu'il a suivi pas à pas le développement du cinéma dans son pays. Théoricien de l'esthétique, historien, philosophe, il entreprend d'étudier la propagande et les films nazis lorsqu'il arrive aux Etats-Unis, ce qui le conduit à remonter le courant et à écrire une étude psychologique fouillée qu'il publie en 1947 : From Caligari to Hitler. Ce texte, le premier qui utilise en cette matière les conquêtes du marxisme liées à celles de la psychanalyse, montre que le septième art, mieux que tout autre moyen d'expression, révèle dans sa vérité complexe la mentalité d'une nation. Immédiatement, ce livre monumental s'imposa comme un classique. Une réédition très attendue, avec une postface inédite de Leonardo Quaresima.
4. Les amants de Francfort
Michel Quint
3.13★ (49)

Florent avait toujours évité l'Allemagne. Trop d'histoire à conjurer, de préjugés à dépasser. Jeune éditeur à succès, il ne peut échapper à la Foire de Francfort, véritable Mecque du livre. Il pense y décrocher best-sellers et contrats juteux, mais une brune incendiaire va bouleverser ses plans, lui chambouler les sens et remettre en question sa vie entière. Un récit sensuel sur fond de lutte politique où s'intriquent les souvenirs sanglants d'une époque où la bande à Baader et les anciens nazis avaient pignon sur rue. Un texte incisif qui restitue avec brio l'atmosphère étrange et exaltante de la Buchmesse. «Magda, la jeune femme de chambre en chef qui découvrit en début de matinée les corps sauvagement égorgés d'un homme et d'une femme, nus dans l'odeur d'amours intrépides, avoua par la suite avoir conservé son sang-froid le temps de laver machinalement dans la salle de bains ses mains qui avaient touché le lit par réflexe, puis d'avertir la première personne rencontrée dans le couloir, Sean Fitzgerald, pas encore couché après une belle nuit de travail.»
5. Le Loup des steppes
Hermann Hesse
4.12★ (10935)

Harry Haller, c'est cet homme hors du monde, isolé, inadapté à la vie de ses semblables, qui se décrit comme un "loup des steppes". Mais c'est un loup à visage humain, à la fois le fauve libre à l'instinct sauvage et carnassier et cet homme sensible, doué d'une grande intelligence et de raffinement. Chez Harry cohabitent deux forces inconciliables et antagonistes, deux penchants radicalement différents qui sans cesse s'opposent et le taraudent. Ses inclinations les plus intimes le rabaissent à la nature tandis que ses plus ferventes aspirations l'élèvent vers l'esprit. Harry en conçoit une infinie souffrance et, avec cette incapacité à demeurer en paix, le suicide apparaît bientôt comme une échappée salutaire. Si "le Loup des steppes menait la vie d'un suicidé", le courage lui manque pour mettre son projet à exécution. C'est alors qu'il rencontre Hermine, son double, qui le conduira sur le chemin de l'harmonie, vers sa pleine condition d'homme. Mais pour le héros d'Hermann Hesse "tout ce qui est créé... est déjà coupable, déjà lancé dans le torrent boueux du devenir, et ne peut jamais, jamais remonter le courant". --Lenaïc Gravis et Jocelyn Blériot. Voilà l’occasion d’apprécier à sa juste valeur le récit du parcours de Harry Haller, mi-homme, mi-loup, "génie de la souffrance" qui cherche à s’éveiller du monde.
6. Les Souffrances du jeune Werther
Johann Wolfgang von Goethe
3.75★ (6534)

Manifeste exalté de l'impétueuse jeunesse, Les Souffrances du jeune Werther est le roman qui donna ses lettres de noblesse à Goethe. Le succès de cette ?uvre parue en 1774 fut étonnant pour l'époque et le personnage de Werther devint le symbole d'une génération entière. Quête d'absolu, transcendance de l'amour, lyrisme de la douleur... il s'agit bien là d'un des plus célèbres textes fondateurs du Romantisme. Werther, perché sur le pic solitaire de la passion qu'il éprouve pour Charlotte, est en proie au vertige. L'objet de son désir n'est autre que la fiancée de son meilleur ami, mais la pureté de son âme ne saurait tolérer l'idée même d'une trahison. Goethe ne se contente pas de mettre en scène un terrible dilemme, il livre une analyse extrêmement fine des tourments intérieurs de son personnage qui finira par se donner la mort. Mais le suicide de Werther n'est pas seulement la réaction suprême à un amour impossible, il résulte également d'un terrible constat d'échec : l'humain ne peut atteindre l'absolu, la souffrance est une fatalité à laquelle aucun être sensible ne peut se soustraire. Une ?uvre qui met en lumière la cruauté de l'existence, qui inflige à l'innocence son macabre cortège de désillusions. --Lenaïc Gravis et Jocelyn Blériot
7. Seul dans Berlin
Hans Fallada
4.35★ (4084)

Mai 1940, on fête à Berlin la campagne de France. La ferveur nazie est au plus haut. Derrière la façade triomphale du Reich se cache un monde de misère et de terreur. Seul dans Berlin raconte le quotidien d'un immeuble modeste de la rue Jablonski, à Berlin. Persécuteurs et persécutés y cohabitent. C'est Mme Rosenthal, juive, dénoncée et pillée par ses voisins. C'est Baldur Persicke, jeune recrue des SS qui terrorise sa famille. Ce sont les Quangel, désespérés d'avoir perdu leur fils au front, qui inondent la ville de tracts contre Hitler et déjouent la Gestapo avant de connaître une terrifiante descente aux enfers. De Seul dans Berlin, Primo Levi disait dans Conversations avec Ferdinando Camon, qu'il était "l'un des plus beaux livres sur la résistance allemande antinazie". Aucun roman n'a jamais décrit d'aussi près les conditions réelles de survie des citoyens allemands, juifs ou non, sous le IIIe Reich, avec un tel réalisme et une telle sincérité. La nouvelle édition chez Denoël en 2014 avec une traduction de Laurence Courtois, est la version non expurgée par le premier éditeur de RDA Aubfau pour répondre à l'objectif de dénazification, telle qu"écrite par l'auteur en 1947. Une émission de France culture "La fabrique de l'Histoire" du 29 janvier 2013 raconte le destin tumultueux de cette oeuvre, dont Denoël racheta les droits "pour une somme misérable" et qui suscite depuis un regain d'interêt en Allemagne (290 000 exemplaires depuis 2011 : source Actualitte), mais également à l'international.
8. Dans les hauteurs
Thomas Bernhard
3.79★ (26)

Juste avant de trouver le seul repos véritable, d'entrer dans les ténèbres définitives qui passaient chez lui pour une coquetterie mais qui l'ont englouti à cinquante-sept ans, Bernhard a préparé l'édition de ce texte, qui est donc sa dernière publication. Mais c'est une publication différée, puisqu'il s'agit là d'une ?uvre de 1959, antérieure au théâtre et aux romans initiés par Gel (1963). Et en effet, Dans les hauteurs nous procure enfin le maillon manquant entre la poésie mystique des débuts et l'imprécation cynique qui a rendu Bernhard célèbre, entre le lyrisme sentimental et le constructivisme à outrance. Tout est déjà là : ces hauteurs, ce sont aussi celles que le latin d'Église appelait in excelsis. Mais Dieu a abandonné le monde de Bernhard, et sa quête se retourne déjà, progressivement, en une recherche éperdue du sens par la négation même de tout sens.
9. Le tambour
Günter Grass
3.97★ (2569)

Oskar, héros et narrateur, s'exprime tantôt à la première personne du singulier, tantôt à la troisième. Il est interné dans un asile psychiatrique et, après avoir affirmé certaines choses, les reformule sous l'angle d'un éclairage légèrement différent. Le Tambour est donc, à l'image du personnage principal, un roman où règnent l'équivoque et l'ambigu. Oskar évoque ses souvenirs et nous fait prendre connaissance de manière intime de la montée et de la chute du nazisme dans la ville de Dantzig. Publié en 1958, prix du Meilleur Livre étranger en 1961, Le Tambour paraît au moment où l'Allemagne tâche de faire amende honorable de son passé encore proche et douloureux. Le roman est donc une bombe littéraire. Il l'est à bien d'autres égards : Oskar, à l'âge de trois ans, refuse de grandir, et c'est donc à travers les yeux d'un nain qui feint l'imbécillité que Grass, père du réalisme magique, entame sa Trilogie de Dantzig. Mêlant avec provocation le burlesque au pathétique, il nous offre une vision baroque des années noires durant lesquelles Oskar rythme les événements de son tambour, aune des sentiments des adultes sans méfiance face à ce petit génie de la dissimulation. --Sana Tang-Léopold Wauters
10. L'honneur perdu de Katharina Blum
Heinrich Böll
3.67★ (2040)

L'action se situe à Cologne, la ville natale de l'auteur, durant le carnaval de 1974. Chez des amis, Katharina Blum, une jeune femme divorcée, fait la connaissance d'un homme recherché pour ses activités terroristes. Elle l'héberge pour la nuit et se trouve dès lors prise dans un terrible engrenage. Arrêtée et interrogée sans ménagements par la police, elle est relâchée quatre jours plus tard. Mais ce délai a suffi pour que la presse à sensation s'empare de l'information, étale à longueur de colonnes la vie privée de la jeune femme et crée une véritable affaire, dans le climat de psychose lié au terrorisme qui règne alors en Allemagne. Bafouée, irrémédiablement salie, Katharina abat le journaliste Werner Tötges, principal instigateur de la campagne de presse, avant de se livrer à la police.
11. Bernie Gunther, tome 6 : Hôtel Adlon
Philip Kerr
4.01★ (1175)

Dans ce sixième épisode, retour aux sources. Berlin, 1934 : Le monde est aveugle. Mais Bernie Gunther, lui, ne l?est pas. Après avoir quitté la police de plus en plus nazifiée, il est chargé de la sécurité des résidents du célèbre hôtel Adlon. Le dirigeant d?une entreprise de construction est retrouvé assassiné dans sa chambre. Quelque temps plus tard, on repêche le cadavre d?un jeune boxeur juif. Y aurait-il un lien entre ces deux meurtres ? Dans le même temps, Bernie fait la connaissance de deux résidents de l?hôtel : une talentueuse et ravissante journaliste qui milite pour que les États-Unis boycottent les Jeux olympiques de 1936 et un gangster américain proche de la mafia de Chicago, bien décidé à s?enrichir grâce aux J.O. Sur fond de montée de la discrimination à l?égard des juifs, Bernie découvre un réseau de sociétés écrans, destinées à détourner les sommes pharaoniques que les nazis sont prêts à dépenser pour exhiber le nouveau visage de l?Allemagne grâce à la construction du stade prévu pour accueillir les J.O. . La lumière sur cette affaire ne se fera que vingt ans plus tard, dans le Cuba prérévolutionnaire. Traduit de l?anglais par Philippe Bonnet
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