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Mers du Sud : l'autre hémisphère
Liste créée par Alzie le 10/08/2014
39 livres. Thèmes et genres : voyages , Pacifique (océan) , tahiti , découvreurs , navigateurs

L'air du grand large : Pacifique, Océan indien et Atlantique sud. Récits de découvertes, voyages, études, réflexions, arts, littérature et quelques romans plus terrestres pour tenter d'approcher l'hémisphère sud.



1. Les trois voyages du capitaine Cook autour du monde
James Cook
3.15★ (29)

Pour atteindre l'hémisphère sud, autant se fier à un maître de la navigation hauturière...
2. Sur les mers inconnues : Bougainville, Cook, Lapérouse
Etienne Taillemite
3.58★ (29)

Brûlés par le sel et le soleil, dévorés par la soif et la faim, les explorateurs poursuivent obstinément leur route sur des abîmes inconnus, vers les secrets du Pacifique. L'odyssée des navigateurs européens dans les mers du Sud... La révélation des civilisations de l'autre bout du monde...  Trois siècles de découvertes géographiques, scientifiques et humaines qui ont révolutionné la Connaissance...
3. Les trois voyages du capitaine Cook
Jules Verne
3.86★ (14)

"Lorsqu'il s'agit de raconter la carrière d'un homme célèbre, il est bon de ne négliger aucun de ces petits faits qui paraîtraient d'un mince intérêt chez tout autre. Ils prennent, alors, une importance singulière, car on y découvre souvent les indices d'une vocation qui s'ignore elle-même, et jettent toujours une vive lumière sur le caractère du héros qu'on veut peindre. Aussi nous étendrons-nous quelque peu sur les humbles commencements de l'un des plus illustres navigateurs dont l'Angleterre puisse s'enorgueillir. Le 27 octobre 1728, James Cook naquit à Morton, dans le Yorkshire. Il était le neuvième enfant d'un valet de ferme et d'une paysanne nommée Grace. À peine en sa huitième année, le petit James aidait son père dans ses rudes travaux à la ferme d'Airy-Holme, près d'Ayton. Sa gentillesse, son ardeur au travail intéressèrent le fermier, qui lui fit apprendre à lire. Puis, lorsqu'il eut treize ans, il fut mis en apprentissage chez William Sanderson, mercier à Staith, petit havre de pêche assez important. Mais, d'être assidu derrière un comptoir cela ne pouvait plaire au jeune Cook, qui profitait de ses moindres instants de liberté pour aller causer avec les marins du port..." Résumé James Cook (1728-1779) grandit en Angleterre où il débuta comme mousse, puis étudia la géométrie et l?astronomie à Halifax et fit le relevé des côtes de Terre-Neuve entre 1762 et 1767.  Jules Verne raconte ses trois voyages et fait une large place aux notes de Cook. La description des m?urs des indigènes ? avec lesquels il s?efforça d?être pacifique ?, ses anecdotes pittoresques et les paysages sublimes de « l?Océan austral » font de lui un découvreur hors du commun : les îles de la Société, les îles Tubuaï et la Nouvelle-Zélande, l?Antarctique, la recherche d?un passage par mer vers le nord, les îles Sandwich (Hawaï), l?océan Arctique par le détroit de Béring... Deuxième édition.
4. Le voyage de Lapérouse : De Brest à Botany-Bay
Jean-François de Galaup - Comte de La Pérouse
5.00★ (10)

Après les aventures de Jean-Baptiste Barthélémy de Lesseps à travers la Sibérie (Le messager de Lapérouse, 2004), complétées par l'enquête et la découverte par Peter Dillon du lieu du naufrage de l'expédition Lapérouse (A la recherche de Lapérouse, 2005), c'est tout simplement par le récit de cette navigation légendaire que nous terminons la trilogie. Seul de Lesseps, unique survivant de l'expédition, pouvait condenser et compléter ce texte de façon utile ; c'est cette version que nous vous proposons maintenant. A l'heure où les dernières recherches sur le site des naufrages à Vanikoro nous apprennent toujours plus sur cette tragique expédition, il est indispensable de reprendre le voyage à son origine : Brest, le 1er août 1785.
5. Les Esprits de Vanikoro : Le mystère Lapérouse
François Bellec
4.00★ (5)

En 1785, Louis XVI confie le commandement de l'une des plus grandes expéditions maritimes de son temps au capitaine de vaisseau Jean-Francois de Galaup de Lapérouse. Son but : achever la cartographie de la planète, établir de nouveaux comptoirs commerciaux et ouvrir de nouvelles routes maritimes autour du monde. Le 15 mars 1788, les deux frégates de Lapérouse, la Boussole et l'Astrolabe, disparaissent corps et biens à quelques encablures de l'actuelle mégalopole australienne, Sydney. Où sont-elles ? Qu'est-il advenu de leurs équipages ? Le " Mystère Lapérouse " est né et l'une des plus fascinantes enquêtes de notre histoire commence. Depuis 30 ans, les recherches se poursuivent pour explorer l'île de Vanikoro et tenter de comprendre ce que fut le destin tragique de ces hommes. En 2005, la Marine nationale a mis à la disposition de l'Association Salomon et des archéologues le Jacques Cartier, un bateau de 80 mètres de long. L'amiral Bellec a fait partie de cette expédition. Il établit ici une chronique parallèle des deux voyages à plus de deux siècles d'intervalle.
6. Contes des mers du Sud
Jack London
4.00★ (414)

Réédition (en traduction entièrement revue!) d'un des plus grands livres de London. Huit nouvelles pour évoquer les ravages et la violence importés par l'homme blanc dans le « paradis » des mers du Sud. Impitoyable. Préface de Yann Queffélec, qui a fait de ce recueil extrême (à tous les sens de la parole) l'un de ses livres de chevet. Avec cet ouvrage, la collection « Libretto » poursuit la publication - pour la première fois dans des traductions entièrement revues et complétées, parfois dans des traductions nouvelles - de l'essentiel de l'oeuvre de Jack London : où l'on découvre enfin le vrai visage d'un écrivain gui reste, mieux que jamais, à la source de notre modernité.
7. La croisière du Snark
Jack London
3.70★ (235)

En 1907, Jack London, sa femme Charmian et un équipage d'amateurs embarquent à San Francisco à bord du Snark, un voilier de 17 mètres construit pour l'occasion. Sa destination : Sydney. marin dans l'âme, le romancier parvient à Hawaï, visite la Polynésie avant de mettre le cap sur les îles les plus reculées de Mélanésie, puis rallie l'Australie. Entre rencontres, explorations et difficultés presque insurmontables, London écrit à un rythme effrené. Au fil de cette traversée du Pacifique naîtront 'L' Aventureuse ou les Contes des mers du Sud' et surtout, 'Martin Eden'. Ainsi, par-delà les péripéties du voyage, 'La Croisière du Snark' révèle l'écrivain dans l'intimité da sa création.
8. Journal des Iles
Victor Segalen
4.62★ (17)

Victor Ségalen, jeune médecin de la marine a reçu, en septembre 1902, l'ordre de rejoindre son aviso "la Durance" à Tahiti 1902. Il quitte Le Havre à destination de New-York le 11 octobre. Puis il traverse les Etats-Unis par le train jusqu'à San Francisco où il sera retenu deux mois en raison de la typhoïde. "Le Mariposa" lui fait enfin toucher Papeete le 23 janvier 1903. Il ouvre un premier cahier sur lequel il écrit une date, son nom et celui de son bateau... Vingt mois en Océanie, dont onze à Tahiti où il réunit la plus grande partie de la documentation nécessaire à l'écriture des Immémoriaux, trois à Nouméa, six en mer ou en tournées dans les îles.
9. Les Immémoriaux
Victor Segalen
3.83★ (264)

Les " Immémoriaux ", ce sont les derniers païens des îles de Polynésie, les Maoris oublieux de leurs coutumes, de leur savoir, de leurs dieux familiers, en un mot de leur propre passé. C'est tout d'abord ce passé même que l'on retient de Tahiti, vers la fin du mir siècle, avec ses rites précis, ses fêtes plus libres. Mais bientôt débarquent les Européens et parmi eux des missionnaires méthodistes anglais, armés de bibles, de codes et d'une morale exterminatrice. Cependant, Térii, le récitant, héros du livre, initié presque malgré lui à des cosmogonies qu'il néglige, voyage au hasard des cieux et des îles. Vingt ans plus tard, on le retrouve à Tahiti, ignorant et païen au milieu des siens, orgueilleux de leurs nouveaux titres. Térii, à son tour, s'abandonne et se laisse baptiser et européaniser. Ainsi, toute cette race se renie avec désinvolture - et se meurt. Illustré de dessins, de documents tahitiens, ce texte est complété par d'importantes annexes qui établissent à partir de quels faits et observations a été construit un des rares romans ethnographiques que compte notre littérature.
10. Gauguin dans son dernier décor et autres textes de Tahiti
Victor Segalen
4.50★ (9)

Un ensemble de textes, lettres ou projets d'écriture de Victor Ségalen, s'inscrivant dans le cycle Maori de l'auteur, écrits entre 1903 et 1916. Durant son voyage en Océanie, Victor Ségalen s'intéresse à Paul Gauguin qui devient le centre de ses préoccupations. Grâce à l'un des amis fidèle de l'artiste, Georges Daniel de Monfreid, il découvre le peintre et son oeuvre et donne un témoignage incontournable des derniers mois de la vie de ce dernier à Hiva-oa aux Marquises.
11. Gauguin : "Ce malgré moi de sauvage"
Françoise Cachin
4.43★ (47)

" Ma grand-mère était une drôle de bonne femme. Elle se nommait Flora Tristan... " Voilà pour l'ascendance maternelle. Clovis Gauguin, le père, est journaliste. Il meurt, en route pour le Pérou, en 1849. Paul a un an. Toute son adolescence, il gardera la nostalgie des tropiques. La suite, ce sera une vie de départs perpétuels : Copenhague, Pont-Aven, la Martinique, Arles et, en 1891, le grand départ, pour Tahiti. " Je pars pour être tranquille, pour être débarrassé de l'influence de la civilisation. Je ne veux faire que de l'art simple, très simple. " Françoise Cachin restitue l'itinéraire de ce " sauvage malgré lui " qui mourut aux îles Marquises, le 8 mai 1903.
12. La lune et soixante-quinze centimes (L'envoûté)
William Somerset Maugham
3.88★ (176)

Les lecteurs français redécouvrent Somerset Maugham. On ne peut que se féliciter de cet engouement pour une ?uvre que le difficile Raymond Chandler plaçait en tout premier. L'auteur de L'Envoûté subit cette fois-ci le charme des mers du Sud, mais son héros est plus proche de Gauguin que de Stevenson. Son roman n'est-il pas aussi celui de la fascination secrète d'un écrivain aux brillants succès pour le ratage du génie ?
13. Raga : Approche du continent invisible
J.M.G. Le Clézio
3.63★ (118)

C'est une myriade d'îles, objet de rêves et de conquêtes, qui sont aujourd'hui tombées dans l'oubli: L'Océanie. Sous la plume sensuelle de J.M.G. Le Clézio, ce continent bordé d'eau prend la forme d'un mythe, d'un espace sans cesse altéré par l'imaginaire. C'est aussi une histoire, celle de peuples conquis et toujours épris de liberté. Et c'est aussi un horizon: celui de la mer, à perte de vue.
14. L'art du tapa : Etoffe pour les Dieux, Etoffe pour les Hommes
Emmanuel Anati
3.50★ (2)

Un dimanche de mai 1954, à Londres, sur un étalage de marché aux puces, Emmanuel Anati repère un curieux morceau d'étoffe, orné de rayures alternées couleur ébène et ivoire. Intrigué, il l'achète pour quelques pences puis le porte à la blanchisserie. Conseillant de la jeter, le teinturier refuse fort heureusement de nettoyer l'étoffe jugée "trop sale" ! Celle-ci sera alors remisée dans une boîte par son propriétaire. Vingt années passent avant qu'il revoie d'autres tapa, ressorte sa relique puis se passionne définitivement pour le sujet. Qualifié de tapa par les Tahitiens (terme également employé par la littérature scientifique), le feutre d'écorce battue est une étoffe malléable non tissée, utilisée pour la confection des vêtements, de couvertures, de voiles de bateaux, voire de parois d'habitations, de décorations, de masques ou d'objets de culte. Dès le début du XIXème siècle, de leurs expéditions dans le Pacifique, marins et missionnaires ont rapporté en Europe et en Amérique les tapa des mers du Sud, fascinants témoignages des cultures indigènes. Les riches motifs décoratifs dont les tapa sont parés permettent d'identifier le lieu et le groupe ethnique qui les a créés. Les thèmes ornementaux renvoient aux esprits ancestraux, à des signes de bon ou mauvais augure, des mythes ou métaphore de la condition humaine. Source de plaisir esthétique, véritables morceaux d'histoire ou de vie, les tapa constituent d'importants supports d'études anthropologique, généalogique et historique. Révélant un mode d'expression du coeur de l'Océanie majoritairement féminin, les signes métaphoriques sophistiqués comme les couleurs élaborées qui ornent les tapa suscitent la curiosité et forcent l'admiration.
15. Arts de l'échange en Océanie : Exposition, Nouméa, Musée de Nouvelle-Calédonie, 7 février au 27 mai 2001
Musée de Nouvelle-Calédonie
5.00★ (2)

L'échange est au coeur de la culture océanienne traditionnelle. Le don et le contre-don forment la trame du tissu social, dynamisent les relations entre les peuples. Les objets échangés, loin d'être de simples valeurs matérielles, véhiculent des symboles et des pouvoirs spirituels : ils représentent l'identité des pays qui les créent. Monnaies en plumes, jupes de fibres, colliers de coquillages, echeveau en poils de roussettes, dents de cochon ou de cachalot...  De la Papouasie-Nouvelle-Guinée aux îles Fidji, en passant par les archipels des Palau, des Salomon, du Vanuatu et de Nouvelle-Calédonie, nous vous invitons à découvrir ces objets d'art, étonnants et merveilleux, imaginés par les peuples du Pacifique.
16. Motifs d'Océanie
Nicolas Garnier
1.00★ (6)

Cet ouvrage présente les richesses et la diversité des formes et des motifs décoratifs dans les îles du Pacifique, sur des matériaux aussi divers que le bois, les fibres végétales, l?ivoire la corne le nacre et la peau avec les célèbres compositions de tatouage.. Sorte de « source book », riche de plus de 800 illustrations au crayon, à l?encre ou aquarellées, il offre des documents graphiques d?une grande lisibilité ornementale, au plus près de la texture et des couleurs des objets océaniens, proposant une documentation exceptionnelle par sa couverture sur l?artisanat des îles. Outre la qualité des illustrations, l?originalité de l?ouvrage consiste dans son approche thématique, ce qui en fait un répertoire utile aux professionnels du graphisme ou de la mode, mais offre aussi le loisir de comparer les variations sur un même motif d?un bout l?autre du Pacifique. Si certaines sections mettent en valeur des continuités formelles ou symboliques d?une culture à l?autre, d?autres jouent à l?inverse sur des contrastes et montrent que les choix symboliques ou esthétiques de cultures parfois voisines peuvent être très différents. Ces itinéraires présentent en premier lieu les matériaux sur et avec lesquels les cultures du Pacifique élaborent leur expression visuelle. Viennent ensuite l?homme et son environnement terrestre ou maritime lui-même exprimé à travers des motifs et de ?uvres (navigation, pêches, chasses, récoltes) qui rendent compte aussi des êtres invisibles (figure du divin). Les dons et les échanges (monnaie, nourriture, etc.), l?organisation sociale (lignages, clans, société de grades inscrits sur les piliers de maisons cérémonielles, les masques, les boucliers, les ornements, les tatouages) constituent une infinité de motifs codés, parallèlement à ceux qui identifient la force des hommes (guerre, initiation, sociétés, secrètes, etc.). La représentation du monde, enfin, présente une infinie variété de thèmes : de l?évocation de la faune et de la flore à celle du cosmos, des êtres hybrides ou fantastiques ou encore à celles du corps et de ses métamorphoses. Dans le Pacifique, l?apprentissage de l?art est parfois très ritualisé. La création d?images est encadrée. Elles doivent se conformer à des modèles traditionnels et cependant il apparaît que malgré l?imposition de canons assez stricts, chaque individu dispose d?une marge d?interprétation et d?innovation assez importante.
17. Mardi
Herman Melville
3.45★ (124)

L'équipage du narrateur rencontre une pirogue à bord de laquelle un vieux prêtre polynésien mène au sacrifice une vierge blonde. Le héros, afin de sauver la jeune fille, Yillah tue le prêtre. Le héros aborde à l'archipel de Mardi, où le demi-dieu Tadji s'emparer de lui. Yillah disparaît. La quête devient l'événement central du roman. Yillah cesse d'être une femme pour devenir symbole de beauté de pureté, et d'harmonie. Comme Moby Dick, Mardi est un grand livre symbolique qui brasse tous les thèmes chers à Melville : la mer, la lutte contre le mal, la culpabilité, d'une transcendance
18. Omoo
Herman Melville
4.25★ (54)

"La tête de Melville est pleine de baume et mai fleurit en ses yeux. Ses souvenirs sont des rois : des îles couronnées d'un écumant soleil, le silence plat des eaux couronnées d'atolls et la monstrueuse couronne errante des typhons roulant dans l'écoulement des moussons comme la couronne des rois de Shakespeare." Jean Giono. Source : Flammarion
19. Le Maître du rêve-fantôme
Mudrooroo
3.79★ (16)

Le Maître du rêve-fantôme est le roman de la survivance - physique, métaphysique et magique - d'une tribu aborigène sous la tutelle d'un missionnaire anglais à la fin du siècle dernier. C'est aussi l'histoire de Jangamuttuk, le chaman qui seul peut apprivoiser le rêve-fantôme, et qui se bat pour rendre sa tribu à la terre matricielle. Un combat de chefs spirituels, qui entraîne le lecteur dans un autre monde... l'Australie qui dit d'elle-même qu'elle est le monde à l'envers ! Paru en 1991 dans son pays, ce texte a d'emblée rencontré un grand succès qui confirme les qualités de Mudrooroo, métis qui a définitivement choisi de défendre avec son arme de prédilection, l'écriture, ses racines aborigènes. Un texte magique.
20. La Buse - un Pirate Dans l'Océan Indien
Gui Viala
4.00★ (6)

L'histoire : elle retrace la vie d'Olivier Levasseur, pirate pendu à Saint-Paul à la Réunion, le 7 juillet 1730. Lors de son exécution, il aurait parait-il lancé dans la foule un cryptogramme concernant son fabuleux trésor... Ce document retrouvé à Mahé aux Seychelles est conservé aux archives de la Bibliothèque Nationale. Si l'histoire est romancée pour notre plaisir, elle n'en suit pas moins la réalité de très près... Congdom, England, Taylon ont réellement existé... L'incontournable gouverneur Desforges-Boucher commencera à le pourchasser et son successeur Pierre Dumas mettra fin à la carrière de La Buse.
21. Au plus noir de la nuit
André Brink
4.25★ (410)

Depuis "Pleure, ô pays bien aimé", d'Alan Paton, ce roman est sans doute le plus révolutionnaire que nous ait donné la littérature sud-africaine. Le narrateur et héros principal, Malan, est un acteur noir. Il a eu le tort d'aimer une Blanche et d'être aimé d'elle. Il a été arrêté, torturé, condamné à mort. C'est dans sa cellule qu'il écrit l'histoire de sa vie et par là même celle de son peuple. Si l'on veut savoir ce qu'est aujourd'hui l'apartheid en Afrique du sud, il faut lire ce terrible roman d'amour.
22. Au coeur de ce pays
J. M. Coetzee
3.69★ (253)

Au plus noir de la nuit, la maison devrait être silencieuse. Pourtant, l'oreille collée à la cloison, Magda perçoit des halètements presque inhumains. Elle attend le moment propice. Dans une minute, elle se lèvera et se dirigera vers la chambre de son père, un fusil chargé à la main, bien décidée à changer le cours de son existence...
23. Vivre à présent
Nadine Gordimer
3.33★ (61)

Un couple métissé, Steve, blanc, mi- juif mi-chrétien, et Jabulile, femme zoulou, vétérans de l'ANC, mariés à une époque où les lois raciales le leur interdisaient, se retrouvent en 1994 à Johannesburg dans l'Afrique du Sud post apartheid. Ils rencontrent d'anciens camarades et des voisins gays sortis eux aussi de l'illégalité. Les uns comme les autres n'avaient aucun mal à savoir qui ils étaient à cette époque, mais comment mener une vie normale dans cette société intégrée, après tant d'années de combat et clandestinité... Depuis 1991, la promesse d'une vie meilleure pour tous tarde à se concrétiser et les inégalités sociales remplacent l'ancienne ségrégation raciale. Un roman passionnant sur ce que signifie être de nos jours sud-africain, avoir des racines et aider à façonner l'avenir de son pays.
24. Un Monde de Differences: Sejour Dans la Véritable Afrique du Sud
Stéphane Boyer
Entre ses études secondaires et son entrée au cégep, Stéphane Boyer décide de participer au programme Jeunesse Canada Monde. Celui-ci réunit une vingtaine de jeunes bénévoles canadiens et étrangers pour un projet commun de six mois. Par un étrange coup du hasard, sa destination est l'Afrique du Sud. Après trois mois en Alberta, il espère être réellement dépaysé. Toutefois, ce qui l'attend est au-delà de son imagination. Quelques semaines de séjours dans la capitale et dans différentes réserves naturelles, aux paysages impressionnants, lui donnent un premier aperçu de l'Afrique du Sud d'aujourd'hui. Le véritable visage de ce pays ravagé par le racisme et l'apartheid, Stéphane Boyer le découvre dès son arrivée dans le quartier noir du village de Bredasdorp. Il doit alors apprendre à y vivre avec son statut de Blanc. Racisme, agressions, violences, tentative de meurtre, Stéphane Boyer sera parfois témoin, parfois acteur des tensions qui animent les différentes communautés?: blanches, noires, mulâtres et indiennes. Sa découverte d'un pays riche en histoire et de sa population des plus colorées ne se fera pas sans choc?! Suivez-le dans une Afrique du Sud inconnue des touristes et des Occidentaux; une Afrique du Sud trop dangereuse pour les étrangers?
25. Magellan
Stefan Zweig
4.43★ (3164)

En 1518, un portugais exilé du nom de Magellan convainc le roi d'Esppagne, Charles Quint, d'un projet fou: "il existe un passageconduisant de l'océan Atlantique à l'Oc"an Indien. Donnez moi une flotte et je vous le montrerai et je ferai le tour de la terre en allant de l'est vers l'ouest" partie en 1519, l'expédition reviendra trois ans plus tard, disloquée, mais victorieuse. Malgré les fausses cartes et les mutineries, le froid, la faim et les maladies, Magellan a forcé le détroit qui porte aujourd'hui son nom et vaincu le Pacifique, inconnu à l'époque. Un destin héroïque magistralement conté et réfléchi par Stefan Zweig.
26. Magellan
Jules Verne
3.00★ (7)

Naviguant pour le compte du roi d'Espagne, le Portugais Fernão de Magalhães (Magellan, 1480 env.-1521) longe la Patagonie en 1520 lorsqu'il découvre le fameux détroit traversant le sud de l'Amérique qui, désormais, portera son nom. Son expédition revint en Espagne en 1522, après avoir accompli, pour la première fois, le tour du monde ! Sans lui. Il fut tué dans un combat contre les indigènes aux Philippines le 27 avril 1521. Un seul des cinq navires de la flotte de ce grand capitaine a pu rejoindre l'Espagne avec seulement dix-huit hommes à bord. Mais ce premier périple, qui apportait la preuve pratique de la sphéricité de la terre, eut un retentissement considérable, en partie grâce à Antonio Pigafetta, l'historiographe de l'expédition, auquel Jules Verne se réfère.
27. Magellan : La terre est ronde
Jean-Michel Barrault
4.26★ (48)

En 1518, à Séville, un homme petit, amaigri par les privations, le visage creusé, s'apprête à tenter l'aventure la plus folle de son siècle : atteindre les Indes en passant par l'ouest, c'est-à-dire effectuer le premier tour du monde en bateau. Tous pensent que cette entreprise est une folie. Surtout le roi du Portugal qui voit d'un mauvais ?il les projets de son sujet Fernao de Magalhaes. Un demi-noble hautain, pense-t-on de lui à la cour. Un bon capitaine de navire, certes, mais tellement exigeant avec ses hommes que rares sont les marins prêts à embarquer avec lui. Lassé du manque de confiance et de la couardise des siens, Fernao de Magalhaes quitte le Portugal et se rend auprès du roi d'Espagne. Au moins ici, on saura l'entendre, comme on a su entendre un certain Christophe Colomb trente ans auparavant. Désormais Fernao de Magalhaes s'appellera Fernand de Magellan. À bord du Trinidad, il s'élance sur les mers de l'Atlantique. Arrivé aux Amériques, il poursuit sa route, vers le sud. Toujours plus au sud. D'après un cartographe allemand nommé Martin Benhaïm, un passage existe qui réunit les deux mondes, celui de l'est et celui de l'ouest. Magellan croit au cartographe plus qu'aux superstitieux qui pensent qu'au bout de la mer se trouve l'Enfer. Magellan : la terre est ronde de Jean-Michel Barrault, conte avec passion l'aventure insensée de ce capitaine acharné qui changea la face du monde. Une leçon de géographie, d'humanisme et de courage. --Denis Gombert
28. Périple de Beauchesne à la Terre de Feu, 1698-1701 : Une expédition mandatée par Louis XIV
Jacques Duplessis
4.00★ (1)

En 1698, trois vaisseaux quittent la France pour gagner le sud de l'Amérique latine et tenter l'aventure du commerce interlope sur les côtes du Pérou et du Chili. Deux d'entre eux atteignent le détroit de Magellan et négocient en contrebande leurs cargaisons sur la côte ouest du continent, avant d'emprunter la route du cap Horn pour repasser dans l'Atlantique et revenir à La Rochelle en août 1701. Cette expédition française, mandatée par Louis XIV sous l'égide de la nouvelle Compagnie de la mer du Sud et menée par le capitaine de vaisseau Beauchesne, permet de reconnaitre la région et de rencontrer les fameux Patagons. Des navires français réussissent à doubler le "bout de la terre" : c'est une première maritime. Un jeune ingénieur qui n'avait jamais navigué, Duplessis, est embarqué avec la mission de rapporter toutes les informations qui seront nécessaires aux expéditions à venir. Pendant trois ans, il tiendra scrupuleusement le journal de cet extraordinaire voyage. Pour la première fois, un récit de navigation s'intéresse à la vie des travailleurs de la mer, depuis l'enrôlement des équipages jusqu'au troc avec les Indiens, en passant par les désertions, les châtiments, les disettes et la malédiction du scorbut. Quant aux m?urs des Patagons, leur description ne doit rien à l'imagination : Duplessis fait justice des fables qui avaient cours sur ce peuple mystérieux. Son talent d'observateur s'exprime également dans ses aquarelles qui représentent avec précision la faune, les endroits remarquables et les habitants de ces contrées. Le manuscrit de Duplessis ne fut pas publié, car du secret dépendait la réussite de la colonisation du détroit de Magellan. Ce n'est qu'en 1766 que la navigation française se développa par cette route, avec les expéditions du siècle des Lumières. Bougainville et Lapérouse empruntèrent en effet la voie maritime que le commandant Beauchesne avait ouverte sous Louis XIV. Celle que nous pouvons enfin suivre grâce au Périple inédit de l'ingénieur Duplessis.
29. Nostromo
Joseph Conrad
4.09★ (621)

"Il n'était pas un homme dur, mais la nécessité, la grandeur, l'importance de la tâche qu'il s'était assignée faisaient disparaître toute considération purement humanitaire. Il avait entrepris cette tâche avec fanatisme. Elle ne lui plaisait pas. Mentir, tromper, rouler même le plus vil représentant de l'humanité lui était odieux par instinct, par tradition, par éducation faire tout cela à la manière d'un traître répugnait à sa nature et choquait sa sensibilité. Il avait fait ce sacrifice dans un esprit d'humiliation. Il s'était dit avec amertume : 'Je suis le seul qui puisse accomplir cette sale besogne.' Et il le croyait.\" Nostromo est un monument de la littérature de notre siècle. L'aspect prodigieux de cette ?uvre - le plus long et le plus ambitieux des romans de Conrad - tient à la beauté et à la vérité de la description du Costaguana, vaste pays imaginaire du continent sud-américain. Pour inventer et mettre en scène cet univers bouillonnant et complexe où les paysages, les hommes, les langues s'entrechoquent autour d'un héros sombre, Nostromo, le \"capataz de cargadores\", Conrad vécut en ermite pendant deux ans, plongé dans un labeur acharné. Nostromo personnage, Nostromo roman - comme Lord Jim - provoquent le même envoûtement, la même soif de lire et de relire.
30. Un flâneur en Patagonie
William Henry Hudson
3.83★ (84)

Le séjour de William Henry Hudson en Patagonie au début des années 1870 fut la grande aventure de sa vie. Ses chevauchées dans la pampa avec sa seule carabine pour survivre, ses nuits sous les étoiles, sa vie libre de gaucho, sa nostalgie quand passaient dans le ciel les oiseaux migrateurs fuyant les hivers antarctiques, ses instants d'éblouissement comme aux premiers matins du monde, tels sont les sujets de ce livre, « si plein, si serein, écrivait Bruce Chatwin, qu'en comparaison Thoreau lui-même paraît pontifiant ».
31. Adios, Tierra del Fuego
Jean Raspail
4.20★ (98)

A l'extrême pointe du continent sud-américain, aux confins du détroit de Magellan et du cap Horn, s'étendent la Patagonie et la Terre de Feu. voyageant en 1951 dans ces terres reculées, Jean Raspail y a aussitôt reconnu la vraie patrie : celle du c?ur. Elle a inspiré plusieurs de ses livres. A l'occasion d'un nouveau séjour, en 1999, il mêle ici les impressions d'autrefois et celles d'aujourd'hui, et ressuscite, avec une érudition immense et un irrésistible talent de conteur, les figures et l'histoire souvent épiques de tous ceux qui avant lui se sont aventurés sous ces cieux : corsaires et cavaliers, soldats perdus et missionnaires, explorateurs et fondateurs d'empires. Et celles aussi de peuples condamnés par la marche de l'Histoire, Tehuelches, Alakalufs, nomades de la mer... " Ce Sud du Sud est mon pays. Nul ne pourra plus m'y rattraper ", écrit-il. Ce livre est aussi une méditation très personnelle sur le temps qui passe, l'Histoire, les souvenirs et le monde d'aujourd'hui.
32. Terre de feu
Charles Darwin
« Déterminant pour toute ma carrière, le voyage du Beagle fut de loin l?événement le plus important de ma vie. » Ce voyage n?a cependant pas été déterminant que pour la carrière de Charles Darwin : il l?est pour la science dans son ensemble, ainsi que pour la pensée sociale de l?Occident. Lorsqu?il embarque sur le Beagle le 27 décembre 1831, ce jeune homme de 22 ans n?est pas un croyant aveugle dans les dogmes de l?église, mais il n?est pas pour autant en rupture avec ceux-ci. c?est un naturaliste passionné et disposant d?une solide formation de terrain en entomologie et botanique, qui sait observer, récolter, conserver, identifier et nommer. Ses études de médecine lui ont apporté les connaissances nécessaires en anatomie, physiologie et dissection. Son séjour dans les contrées hostiles de la Terre de Feu va tout simplement révolutionner la science moderne. Texte extrait du Voyage du Beagle publié en 1839.
33. Les oubliés de l'île Saint Paul
Daniel Floch
4.11★ (46)

Ils étaient nos parents ou nos grands-parents. Voulant s'affranchir d'une vie difficile et sans avenir, ils sont partis à la poursuite d'un rêve, celui de la fortune qui devait leur permettre une vie meilleure. "Je vous offre de l'or, l'île Saint-Paul pullule de langoustes, il suffit de se baisser pour les ramasser" : quand, en 1928, René Bossière décide de coloniser l'île Saint-Paul, à quelque 13 000 kilomètres de la Bretagne, non loin des Kerguelen, il n'a aucune difficulté à convaincre quelques dizaines de Bretons de s'engager pour une saison de pêche. Comment résister à de telles sirènes ? Mais les promesses des recruteurs sont restées à quai. La réalité se révèle bien différente sur Saint-Paul, tout est à faire pour ces pionniers : la pêche elle-même, la construction d'une conserverie et celle des baraquements pour se loger. Les relations s'enveniment alors rapidement, d'autant plus que l'île n'offre guère de distractions : le paysage est désertique et le rocher battu par les tempêtes. Lorsque "L'Austral", seul navire de l'île, quitte Saint-Paul, les quelques gardiens pensent qu'ils vont vivre une courte période d'isolement qui sera récompensée par un ravitaillement en produits frais. Mais les mois passent, l'hiver s'installe et "L'Austral" n'est toujours pas au rendez-vous. C'est l'enfer qui commence. La maladie - cette fois-ci le scorbut - frappe ces "oubliés". Des sept Bretons demeurés dans l'île , abandonnés et sans secours durant neuf mois, quatre mourront, trois autres pourront être sauvés. La détermination de René Bossière n'est pourtant nullement entamée. Les tentatives suivantes se soldent par de nouveaux dramatiques échecs. Saint-Paul, rêve englouti d'une pêche miraculeuse, fut pour les "oubliés" une terrible tragédie.
34. Les bienheureux de La Désolation
Hervé Bazin
3.40★ (303)

Tristan da Cunha, surnommée l'île de La Désolation, offrait au mi-lieu des tempêtes de l'Atlantique sud une vie rude, très primitive, à ses 264 habitants, lorsqu'en 1961 une éruption volcanique contraignit ceux-ci à se réfugier en Angleterre, où ils découvrirent à la fois les merveilles et les méfaits de la civilisation. Dès 1963, n'y pouvant tenir, ils regagnaient leur village ravagé, sous le cratère encore fumant. On put écrire alors que grand-père disait non à notre société comme allaient le dire cinq ans plus tard, en France, les contestataires de 1968. Très vite pourtant les Tristans se ravisèrent. L'île est aujourd'hui entièrement modernisée. Mais elle l'est dans un esprit très particulier. S'ils ont accepté de la technique ce qui permet de mater une nature hostile, les insulaires refusent de se laisser dominer par elle. Ils demeurent fidèles à leur communauté qu'aèrent, avec le Vent et l'aventure à domicile, une liberté, une égalité, un type de vie où l'entraide chasse la compétition, comme le nécessaire chasse le superflu. Tristan, que son isolement protège, ne fournit pas de leçon, pas d'exemple. Mais ce cas, par ses résonances, déborde l'exception. Tel est le fait divers, peu connu en France, bien qu'il ait outre-Manche défrayé la chronique et passionné les sociologues, qui a inspiré à Hervé Bazin ce roman plein de couleur et de mouvement dont le ton s'apparente à celui d'un conte philosophique qui aurait l'avant d'être vrai. Source : Le Livre de Poche, LGF
35. L'arche des Kerguelen - Voyage aux îles de la Désolation
Jean-Paul Kauffmann
4.01★ (275)

Mandaté par Louis XV, Yves de Kerguelen part à la recherche des terres australes en 1772. L'archipel qu'il découvre, et auquel il léguera son nom, est l'antithèse précise du paradis que tous espéraient conquérir - un paysage moribond, un caillou désert battu par les vents. Kerguelen ne peut serésoudre à y accoster, et cette attitude désinvolte lui vaudra le procès responsable de sa déchéance. Aujourd'hui, les Kerguelen sont toujours désertes - seule y subsiste une poignée de militaires et de scientifiques poursuivant d'énigmatiques recherches. Le mystère funèbre qui drape les îles de la désolation reste entier lorsque Jean-Paul Kauffmann y pose le pied, afin de confronter ses rêves d'enfance à la réalité. "Dans cette vallée que je croyais morte m'est révélé pourquoi le vent est à l'origine de la création du monde", écrit-il, sous l'emprise de la magie deslieux. Marchant sur les traces de Rallier du Baty, sondant l'énigmatique Yves de Kerguelen, Jean-Paul Kauffmann foule avec jubilation le sol de ce "paradis perdu", terrifiant et sauvage.--Jocelyn Blériot&Lenaïc Gravis
36. Sept Oasis des Mers : Ascension, Sainte-Hélène, Cocos (Keeling), Christmas, Lord Howe, Kosrae, Pohnpei...
Damien Personnaz
4.25★ (8)

Loin du cliché de l'île paradis, l'auteur dresse un portrait original à mi-chemin entre le reportage journalistique et le carnet de voyage. Ces îles secrètes et peu accessibles, deviennent vivantes, émouvantes, familières, parfois pathétiques.( 16 pages de photos et 32 illustrations)
37. Au coeur de l'Antarctique : Vers le pôle Sud, 1908-1909
Ernest Shackleton
4.03★ (60)

Au début du siècle précédent, le pôle Sud constituait encore une des dernières terra incognito de la planète. Von Drygalski, Nordenskjöld, Charcot, Scott, tous avaient été vaincus par les glaces. Mais, à bord du Discovery de Scott, un homme se jure de revenir à la charge : le bouillant sir Ernest Shackleton. Il vend tout ce qu'il possède et arme en 1908 un petit phoquier. Un défi fou ? Des vents d'une violence inouïe, des températures extrêmes, la faim et des crevasses à chaque pas, voilà ce qui attend Shackleton et ses compagnons sous le soleil rasant du pôle. Le récit intégral et illustré, publié en 1910 par la revue Le Tour du monde, de la prodigieuse expédition de l'un des plus grand héros de l'aventure polaire. Le célèbre géologue polaire Raymond Priestley résumait ainsi les mérites des trois plus grands explorateurs de l'Antarctique : " Comme chef d'expédition, donnez-moi Scott. Pour un raid rapide et efficace, Amundsen... Mais quand l'adversité vous entoure et que vous ne voyez pas d'issue, agenouillez-vous, et priez que l'on vous envoie Shackleton. " On ne saurait mieux évoquer la personnalité de l'illustre Sir Ernest (1874-1922), dont les voyages sont autant de chroniques de l'impossible.
38. Salut au Grand Sud
Erik Orsenna
3.72★ (215)

Antarctique. La terre la plus australe et la plus mystérieuse, grande comme vingt-six fois la France. Antarctique. Un continent longtemps protégé de la curiosité des hommes par la brume, les tempêtes, les courants et les glaces. Antarctique. Grand repaire du froid, essentiel à notre climat. Mémoire des temps les plus anciens. Point de vue irremplaçable pour tous les scientifiques. Antarctique. Qui ne voudrait partir là-bas sur la trace des grands explorateurs ? Qui ne rêverait de saluer le Grand Sud pour tenter de comprendre un pau mieux la mécanique géante de la planète ? Le 8 janvier 2006, sur le fier voilier "Ada", nous avons d'Ushuaia levé l'ancre. Cap au 180. Deux mois plus tard, nous sommes revenus. Nous allons tout vous raconter.
39. Dernières nouvelles du sud
Luis Sepúlveda
3.90★ (353)

"Nous sommes partis un jour vers le sud du monde pour voir ce qu'on allait y trouver. Notre itinéraire était très simple : pour des raisons de logistique, le voyage commençait à San Carlos de Bariloche puis, à partir du 42e Parallèle, nous descendions jusqu'au Cap Horn, toujours en territoire argentin, et revenions par la Patagonie chilienne jusqu'à la grande île de Chiloé, soit quatre mille cinq cents kilomètres environ. Mais, tout ce que nous avons vu, entendu, senti, mangé et bu à partir du moment où nous nous sommes mis en route, nous a fait comprendre qu'au bout d'un mois nous aurions tout juste parcouru une centaine de kilomètres. Sur chacune des histoires passe sans doute le souffle des choses inexorablement perdues, cet "inventaire des pertes" dont parlait Osvaldo Soriano, coût impitoyable de notre époque. Pendant que nous étions sur la route, sans but précis, sans limite de temps, sans boussole et sans tricheries, cette formidable mécanique de la vie qui permet toujours de retrouver les siens nous a amenés à rencontrer beaucoup de ces "barbares" dont parle Konstantinos Kavafis. Quelques semaines après notre retour en Europe, mon socio, mon associé, m'a remis un dossier bourré de superbes photos tirées en format de travail et on n'a plus parlé du livre. Drôles d'animaux que les livres. Celui-ci a décidé de sa forme finale il y a quatre ans : nous volions au-dessus du détroit de Magellan dans un fragile coucou ballotté par le vent, le pilote pestait contre les nuages qui l'empêchaient de voir où diable se trouvait la piste d'atterrissage et les points cardinaux étaient une référence absurde, c'est alors que mon socio m'a signalé qu'il y avait, là en bas, quelques-unes des histoires et des photos qui nous manquaient".
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