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Polar et Occupation
Liste créée par Pecosa le 15/09/2014
64 livres. Thèmes et genres : résistance , polar noir , littérature , histoire , occupation



1. Les salauds ont la vie dure
André Héléna
4.13★ (62)

Le grand roman noir et rouge de la France de l'Occupation, celui aussi de la révolte aveugle, de la rébellion et de l'horreur. Un voyou parisien, devenu résistant malgré lui à la suite d'un crime passionnel, mène sa guerre personnelle face à l'autorité, aux polices française et allemande, à la milice et aux troupes nazies. Feuilletons, romans d'aventure, BD endiablées, sérials comico-héroïques, chroniques tragiques d'une époque, petite histoire des Français, Les salauds ont la vie dure et sa suite, Le Festival des macchabées, sont tout cela et plus encore. La multiplicité des talents littéraires d'André Héléna, son imagination, son sens de l'action, la pluralité de son écriture, l'acuité du regard font de cette saga unique une épopée hors du commun, dont la pertinence historique n'a rien à envier à celles des chroniques les plus averties. L'histoire vue par l'autre bout de la lorgnette, et un chef-d'oeuvre d'un genre littéraire n'appartenant qu'à son auteur.
2. Le Festival des macchabées
André Héléna
4.05★ (34)

Second volet du diptyque ouvert par Les salauds ont la vie dure (1949), le Festival des macchabées (1951) poursuit la saga des bandits Maurice, le petit marlou de Pantruche, et son pote Bams le Catalan, dont le sang bouillant est bien celui de ses ancêtres Trabucayres, pour lesquels, pirates des Hautes Terres et Frères de la Côte des Grands Chemins, tout est prétexte à sédition et révolte. Suffit pour s’en convaincre de suivre le périple qui, de Paris à Leucate, en passant par Lyon, antre de toutes les iniquités pour l’auteur qui n’apprécie guère la fausse convivialité des bouchons et des mâchons, initie nos deux singuliers compagnons au plus étrange et sanglant des Tours de France. Celui d’un pays vaincu, occupé, résigné, en proie à la guerre civile et aux charognards de tout acabit. Paradoxalement, nos voyous incarneront, jouets des circonstances et du destin, ce qui peut encore rester d’honneur à un homme, en allant jusqu’au bout de leur rage et de leur violence. Cette rage passe dans l’écriture fiévreuse, parfois paroxysmique et abrupte, d’André Héléna qui, en bon libertaire, règle ses comptes avec l’autorité, la société, les cadors et les moutons, les pouvoirs militaires et civils, l’occupant et les occupés, sans oublier les autres pions de l’échiquier social, collabos et résistants. Chacun en prend pour son grade.
3. Un homme en harmonie
Frédéric H. Fajardie
4.10★ (50)

En septembre 1943, à huit mois du débarquement allié, la Gestapo arrête le fondateur de l' armée secrète du Sud-Ouest, le colonel Leroy-Clémenti, sorte de seigneur de la guerre tout-puissant qui commande à des milliers d'hommes. Torturé, le colonel ne lâche pas un nom. La Gestapo, déçue, semble résignée à voir le colonel mourir sous les mauvais traitements, lorsque apparaît un officier S.S., qui se fait fort d'anéantir la résistance du colonel sans la moindre violence. On ne joue pas impunément aux échecs avec le diable. Le colonel marque un point en échangeant les stocks d'armes de la Résistance contre la vie de maquisards incarcérés. Ce faisant, il entre dans une attitude de capitulation qui le mènera malgré lui aux franges de la collaboration avec l'ennemi. La question que pose ce roman n'est donc pas: jusqu'où soit-on céder? mais plutôt: faut-il, dans l'épreuve de force avec un ennemi implacable, céder quoi que ce soit?
4. Le corps noir
Dominique Manotti
3.77★ (210)

Entre le débarquement des Alliés et la libération de Paris, deux mois et demi s'écoulent. La SS allemande - le "corps noir" - et la Gestapo française règnent encore. Dans leur sillage, industriels, banquiers et artistes s'enrichissent et mènent une vie de plaisir. Mais les plus perspicaces sentent le vent tourner... Ce roman peint ceux qui perdent, ceux qui s'en sortent, et ceux qui se retrouvent toujours, quoi qu'il arrive, dans le camp des vainqueurs.
5. La mort n'oublie personne
Didier Daeninckx
3.86★ (1096)

8 mars 1963. Le jeune Lucien Ricouart, isolé das une pension pour apprentis, s'acharnant à domestiquer sa solitude, est retrouvé mort noyé dans un bassin après que ses camarades l'aient traité de "fils d'assassin". Un professeur efface dans la boue, sous la pluie, son dernier message et son cri de révolte qui affirment au contraire et jusque dans la mort : "Mon père n'est pas un assassin". Vingt-cinq ans plus tard, un jeune historien enquête sur le vie de ce père. Sur cet homme au passé d'ouvrier dans le Nord de la France. Sur son parcours de résistant. sur ce qu'il est advenu après guerre qui autorise des gamins à pousser l'un des leurs au désespoir.
6. Commissaire Padovani : La Théorie du 1 %
Frédéric H. Fajardie
3.80★ (111)

La Théorie du 1 % est une histoire de monstres. Un fantôme déguisé en soldat de la Wehrmacht vient perturber un mois de septembre un peu trop sec du Pays d'Auge. Il élimine l'un après l'autre des paysans du village de Pourceauville qui ont confondu l'ivresse du calva et de l'épuration. Ce tueur hors du commun a préparé son coup depuis quinze ans. Chaque détail a été pensé avec un acharnement que seule la vengeance autorise. Le seul élément que le tueur n'a pas pris en compte, c'est la présence à Pourceauville du commissaire Padovani...
7. Les clients du Central Hôtel
André Héléna
3.86★ (21)

Perpignan,1944 : les alliés ont débarqué en Normandie et en Provence, les Allemands tiennent encore la ville mais ce préparent au départ. Au Central-Hotel, véritable microcosme de la France de l'occupation, des clients pas tout à fait comme les autres, résistants en planque, collabos, gestapistes, agents secrets, traitres, truands, putes à la redresse, se préparent, les uns, à des lendemains qui chantent, les autres, à l'aube blafarde des pelotons d'exécution . La libération ne se fit pas seulement au son des flonflons ou du musette, mais aussi dans le fracs des balles et le hurlements des victimes. Et les résistants de la dernière heure comptèrent aussi dans leurs rangs d'ex-collabos qui se refirent une vertu en épurant leurs anciens copains. Une vision cynique désabusée, noire comme le sang d'une période souvent présentée comme idyllique. L'auteur casse les tabous, balaie les clichés et se fiche du politiquement correct et de l'historiquement vrai pour écrire romanesquement une authentique page de notre histoire trouble. N'en déplaise aux hypocrites, aux menteurs, aux farceurs et aux salauds de tout bords.
8. Le goût du sang
André Héléna
4.00★ (29)

Le Goût du sang paraît en 1953. L'action commence quelques jours après le débarquement des alliés sur les côtes normandes. Jacques Vallon a dix-neuf ans. Il tue pour le plaisir, et aussi pour régler des comptes avec lui-même. Massacre de paysans, fermes incendiées. L'épuration est un excellent prétexte pour Vallon. Elle lui permet d'assouvir sa haine et surtout de faire couler le sang. Dans ce climat trouble où il découvre le crime et les femmes, la folie meurtrière se déchaîne. Février 1945, la débâcle des soldats allemands a laissé Vallon dérouté. L'euphorie de la Libération n'est plus qu'un souvenir. Le rêve est mort. Pris dans la tourmente de ses propres actes, Vallon perpétue son périple criminel, jusqu'à la fin inévitable. Le Goût du sang est un des meilleurs romans d'André Héléna.
9. Spoliation
Georges-Jean Arnaud
3.40★ (34)

Daisy Rivière est une dame âgée. Son mari Paul est mort il y a vingt ans. Depuis, elle habite seule son appartement parisien dont elle a condamné plusieurs pièces. C'est dans celles-ci, qu'un jour, deux jeunes couples de squatters décident de s'installer. L'endroit qu'ils occupent regorge de meubles d'époque et d'objets de valeur. Ils gisent là, entassés dans le plus parfait désordre. Lorsqu'elle se rend compte que des intrus ont investi les lieux, Daisy prend peur. Elle alerte ses enfants, René et Léontine, des jumeaux d'une cinquantaine d'années. Cette intrusion est-elle en rapport avec les activités inavouables de leur père Paul durant l'Occupation ? Ils s'inquiètent à leur tour. Peu à peu, le drame se noue, et Daisy, qui s'est prise d'amitié pour l'une des occupantes, va régler ses comptes avec son passé. Dans cette nouvelle variation sur "la maison maléfique", Georges-Jean Arnaud évoque des événements cruels avec l'évidente volonté d'éclairer les jeunes générations sur une abomination de notre histoire. --Claude Mesplède
10. Maudit blood
Georges-Jean Arnaud
3.90★ (11)

Louise et Étienne Marchand sont deux retraités bourgeois et sans histoires. Alors pourquoi doivent-ils déménager sans cesse depuis quarante ans ? Pourquoi n'ont-ils de contacts avec leur fille adoptive - Charlotte, une jeune étudiante - que par des moyens détournés, en s'entourant d'infinies précautions ?
11. 120, rue de la Gare
Léo Malet
3.81★ (897)

C'est la guerre. Le détective privé Nestor Burma a été fait prisonnier. Loin de son cher Paris, il se morfond derrière les grilles d'un stalag. Un soir, un détenu amnésique meurt dans ses bras en lui laissant un message : "Dites à Hélène... 120, rue de la Gare..." Hélène ? Sa secrétaire chérie ? Burma est intrigué ! De retour en France, il retrouve son ami Colomer mais celui-ci est abattu à ses pieds juste après avoir mentionné cette même adresse ! Le détective de choc se met en quête ! Au prix de quelques coups, pansés avec un humour à toutes épreuves, il rassemble, entre Lyon et Paris, dans ce climat si particulier de fin de la guerre, les pièces éparses d'une formidable intrigue !
12. Nestor Burma contre C.Q.F.D.
Léo Malet
3.57★ (81)

NESTOR BURMA CONTRE C.Q.F.D. est, chronologiquement, la deuxième aventure du bien connu détective de choc. Elle se situe en 1942, dans un Paris camouflé, soumis aux alertes et aux restrictions. A côté des personnages habituels de la « saga nestorienne », c'est-à-dire Burma lui-même, sa secrétaire Hélène, l'inspecteur Faroux (pas encore commissaire) et le journaliste-éponge Marc Covet, évoluent un bon-bourgeois-à-surprises, un nain-à-complexes, un maître-chanteur-un-peu-trop-sûr-de-lui, un assassin-adroit... sans oublier les quelques cadavres indispensables à ce genre de récit... et la mystérieuse Lydia dont le charme met en échec le cynisme ? peut-être de façade ? de Nestor Burma.
13. Le Cinquième procédé
Léo Malet
3.67★ (99)

Un homme était étendu, des liens aux poignets et aux chevilles, les vêtements souillés ? M. Maillard en personne, raide comme un bout de bois. La sourde avait raison. Pour une rue tranquille, c?était une rue tranquille. Je ne connaissais même véritablement que la morgue pour rivaliser de tranquillité avec cette rue.
14. Gros plan du macchabée
Léo Malet
3.42★ (60)

Hélène en danger. Une ombre se dirigeait en rampant vers notre abri. Sa respiration sifflante, saccadée, parvenait jusqu'à nous... - La femme, chuchota Hélène. - Sans sa perruque, dis-je. Son cache-sexe doit être aussi important que mon falzar. Brusquement, nous nous reculâmes. L'ombre était là, devant nous. Elle poussa la porte et s'étala dans la cabane. Des râles significatifs s'élevèrent. Je fis jouer ma lampe électrique... Hélène étouffa un cri...
15. Du rébecca, rue des Rosiers
Léo Malet
3.77★ (103)

Près d'une rue des Rosiers pleine d'épines, au coeur du ghetto de Paris, se dissimule un criminel redoutable que se disputent Nestor Burma, des truands descendus de Montmartre et un ancien colonel de l'organisation terroriste Irgoun.
16. Le dernier train d'Austerlitz
Léo Malet
3.33★ (18)

"Je gagnai le quai. Les plus moches wagons que j'aie jamais vus constituaient le train. Sales, avec des vitres cassées, puant le rebut. Vers l'avant, des soldats allemands allaient et venaient. Dans le tas, il y avait un ivrogne, le calot de travers... Soudain, un coup de sifflet retentit. des portières claquèrent. Les soldats glapirent quelque chose dans leur langue. Le train s'étira en geignant. Il quittait la gare d'Austerlitz. Il ne devait être suivi d'aucun autre. Il était le dernier à sortir de Paris"
17. Pigalle
René Fallet
3.94★ (58)

Certains romans de René Fallet se résument' aisément. Pas celui-là qui, d'une part est son livre le plus volumineux et d'autre part emprunte beaucoup, dans son écriture et dans sa Construction, aux techniques du roman populaire. Il s'agit en fait d'un véritable western qui débute pendant la Libération de Paris. Toutes les premières scènes décrivent assez irrespectueusement - car la fibre patriotique ne vibre pas très fort chez Fallet - ces journées pendant lesquelles défilent, au milieu de personnages hauts en couleur, la plupart de ceux `qui vont constituer le fil conducteur du roman et particulièrement son héros principal, jeune homme de bonne famille quelque peu dévoyé qui, pour échapper à l'armée dans laquelle il vient de s'engager bêtement, déserte en compagnie d'un mauvais garçon ,de Pigalle. Et c'est, bien sûr, dans le dédale -des ruelles de ce quartier que les deux déserteurs trouveront refuge, auprès du tenancier d'un bar-hôtel qui sert de couverture à un' trafic de drogue. Là, va se constituer une fine équipé qui, de casses en maquereautages, ira jusqu'au meurtre. Mais nous ne dévoilerons -pas la fin, de ce roman « noir » qui se lit comme un « polar » et pour lequel, donc, le suspens compte. Ce serait un roman réaliste sans l'humour de René Fallet, mais ce n'est pas non plus un livre sans gravité car le monde qui y est décrit, et qui a aujourd'hui disparu, du moins sous cette forme, n'est pas un monde où l'élément dominant est la tendresse; si l'amour n'en est pas, absent, il-y est plutôt objet de marchandages et. de troc que sujet d'attendrissements.
18. Paris Chaos : Libération, 1944
Noël Simsolo
3.12★ (16)

Dans la nuit du débarquement des alliés en Normandie (5 à 6 juin 1944), Jean Leblanc, illusionniste et pickpocket, guette l'officier allemand Friedrich Wolf à la sortie d'un cabaret de Pigalle pour lui dérober une enveloppe. Mais celui-ci est abattu sous ses yeux par un homme qui s'enfuit en vélo. Sortant alors d'une porte cochère, le jeune résistant, Paul Saltion, fait les poches de la victime et emporte l'enveloppe que Leblanc convoitait. Quel est ce butin ? De l'argent, la photo d'un tableau de Velasquez, des documents stratégiques et la liste des conspirateurs préparant un attentat contre Adolf Hitler. Le voleur est alors traqué par la Gestapo, la police française, la pègre et la Résistance. Leblanc travaille pour le compte d'un collectionneur allemand au service de Goering. Il reconnaît enfin son voleur parmi les figurants des Visiteurs du soir de Carné...
19. Le vallon des Parques
Sylvain Forge
3.74★ (106)

Vichy,1943. Aux portes de la ville, une série de crimes frappe la communauté paysanne de la montagne bourbonnaise. Des vaches sont mutilées, des fillettes retrouvées mortes et amputées. Sanglier sauvage ? Truands profitants du désordre ou aliéné maraudant sur les routes d?Auvergne ? Les autorités se perdent en conjectures. Pour André Lange, directeur de la Police judiciaire et ancien des Brigades mobiles, l?occasion est toute trouvée de revenir en grâce aux yeux des caciques du nouveau régime. Mais réunir ses anciens inspecteurs, dispersés par la guerre, n?est pas une entreprise facile, surtout quand l?un d?entre eux, d?origine juive, croupit dans un camp d?internement. Pour les enquêteurs, coincés entre les exigences de l?occupant qui traque les maquis et les intrigues de la Milice, l?enquête est délicate. Heureusement, ils vont pouvoir compter sur Adèle, une jeune femme passionnée et courageuse. Ils découvrent finalement que les crimes semblent liés à des tablettes anciennes exhumées dans un lieu étrange : « le champ des Âmes ». Un site qui intéresse au plus haut point les nazis.
20. Boulevard des Branques
Patrick Pécherot
3.84★ (111)

Une nouvelle aventure des héros de Belleville-Barcelone et des Brouillards de la Butte Juin 1940, en plein chaos, dans un Paris vide par l'exode, Nestor, détective de l'agence Bohman, est chargé de veiller sur un psychiatre dépressif. Le métier d'ange gardien n'est pas une sinécure. Surtout en pleine débâcle, quand les asiles déversent leurs fous sur les routes, et qu'une faune sinistre de truands, de nazis et de collabos s'apprête à envahir la capitale. La folie brouille tous les repères, et l'étrange suicide du psychiatre n'arrange rien. Existe-t-il un lien entre sa mort et l'appel au secours d'un mystérieux inconnu ? Pourquoi de faux policiers s'attachent-ils aux pas de Nestor ? Que cachent vraiment les hauts murs des asiles d'aliénés ?
21. Kobar
Patrick Cauvin
2.93★ (49)

Marchand de tableaux de renommée internationale, Zoltan Kobar est un homme désabusé, indifférent à bien des choses. Pourtant, lorsqu'un nommé Andrek lui propose de découvrir l'identité du dénonciateur de son père, mort en déportation en 1943, il accepte de suivre la piste de l'ancien collabo installé à Lima. Jeu trop simple pour ne pas être truqué... Au fil d'une histoire d'une implacable violence, le romancier de Killer Kid nous conduit vers de redoutables secrets, et nous donne son héros le plus sombre et le plus poignant.
22. La nuit du souvenir
Joseph Bialot
3.38★ (47)

20 ans, ce n'est pas un âge pour découvrir la déportation. 65 ans, ce n'est pas un âge pour y replonger. Et pourtant, Lucien Perrain va y retourner, à " Bonne Espérance ". C'est ainsi que les SS avaient baptisé son camp. Bon voyage, Monsieur Perrain...
23. Laissez tomber la fille
Frédéric Dard
3.56★ (231)

Avez-vous vu un morse jouer du saxophone ? Non ? Moi non plus, à vrai dire, mais je ne désespère pas. En revanche, je vous jure, mes amis, que j'ai déjà entendu un saxophone jouer du morse.Dans un cabaret ! Au début, je n'y prêtais pas attention, vu que tout mon intérêt était porté sur la ravissante créature assise à mon côté. Moi, vous me connaissez... très enclin à la bagatelle, mais jamais dépourvu du sens du devoir. Si vous pouviez savoir ce qu'il racontait ce saxo, sous ses airs langoureux, vous m'excuseriez d'avoir laissé tomber la fille ! Mais vous n'allez pas tarder à le savoir, fidèles comme je vous connais.
24. Occupe-toi d'Arletty !
Jean-Pierre de Lucovich
3.51★ (88)

1942. Qui envoie des petits cercueils et des lettres de menaces à Arletty ? La résistance ? La vedette d?hôtel du Nord vit une histoire d?amour avec un officier allemand, et ne s?en cache pas. Est-ce lui qui est visé ? Appelé à son secours, Jérôme Dracéna, un ancien flic de la Crim devenu déctective privé, va enquêter dans le Paris de l?Occupation et découvrir que les auteurs des menaces ne sont pas ceux qu?il croyait. Des boîtes de Pigalle au Fouquet?s en passant par le fameux One Two Two et les cocktails du "gratin" de la collaboration, Jérôme fait des rencontres à haut risque : Henri Lafont, le chef de la Gestapo française de la rue Lauriston à l?amitié encombrante, la belle comtesse Tchernycheff, une aventurière vénéneuse, Lionel de Wiet, faux marquis et vrai trafiquant de haut vol... Armé de son charme insolent et de son goût pour la boxe française, Jérôme Dracéna parviendra-t-il à neutraliser le tueur qui menace Arletty et son officier allemand ? Atmosphère, atmosphère...
25. Satan habite au 21
Jean-Pierre de Lucovich
3.70★ (155)

Paris, 11 mars 1944. Appelés pour un incendie rue Le Sueur, les pompiers et la police découvrent dans les caves d?un hôtel particulier un charnier de vingt-sept cadavres dissous dans la chaux vive. L?enquête révèle que le propriétaire, un certain Dr Petiot, avait promis à ses victimes de les faire passer en Amérique du Sud, moyennant finances. Lancé à la poursuite de celui que la presse surnomme « Docteur Satan », le détective privé Jérôme Dracéna va devoir affronter un génie du crime, maître de l?illusion, à l?image de Fantômas ou du diabolique Dr Mabuse. Il nous entraîne dans un Paris de film noir qui attend la Libération, où s?entrecroisent collabos sur le départ, vedettes compromises, gestapistes en cavale, trafiquants aux abois et résistants de la onzième heure. Mêlant avec brio le roman, l?histoire et l?enquête, Jean-Pierre de Lucovich réinvente un des plus effroyables faits divers de l?Occupation.
26. Les damnés du Vieux Port
Maurice Gouiran
3.67★ (31)

En 1940, Marseille est mise en coupe réglée par Sabiani et ses nervis à la solde des nazis. De nombreux Français d?alors se retrouvent bientôt engagés volontaires dans la SS, soldats damnés et derniers défenseurs d?Hitler dans un Berlin d?apocalypse. Pourtant c?est aussi à Marseille la rebelle qu?éclosent les premiers bourgeons de la Résistance. Rodolphe, Anacleto, Calogero, Fernand et Milou voient alors leur groupe d?amis exploser. Les uns tiraillés par l?ordre et la haine, les autres préférant rejoindre la Résistance. Mais quand 60 ans plus tard, un notaire madrilène contacte la Zize, poissonnière retraitée sur les hauteurs de l?Estaque, pour l?informer qu?elle hérite de son oncle Rodolphe qui vient de passer l?arme à gauche en terre ibérique... la consternation est grande... le tonton étant déjà mort en 1944 sous les balles ennemies... Rodolphe aurait-il eu deux vies? Et c?est encore Clovis Narigou qui va risquer la sienne, pour tenter de démêler les fils sanglants de l?Histoire...
27. Train bleu train noir
Maurice Gouiran
4.19★ (64)

1943...1993. A cinquante ans d'intervalle, deux trains quittent Marseille et font route vers le nord. 1993. Un train bleu, bouillonnant de cris, de rires et de chants, emmène un millier de supporters marseillais vers Munich où leur club sera sacré champion d'Europe. 1943. Un long train noir, pétrifié par la torpeur et l'angoisse, achemine plus de mille six cents habitants des vieux quartiers de Marseille au camp de Compiègne. Puis pour la plupart, ce sera ensuite Drancy et le camp d'extermination de Sobibor. 1943. Bert, Miche et Jo font partie du sinistre convoi et l'ombre du long train noir va les hanter toute leur vie. 1993. Bert, Miche et Jo sont à nouveau du voyage, mais le foot semble aujourd'hui assez loin de leurs préoccupations... Et ces trois P38 planqués dans le wagon font-ils vraiment partie de la panoplie du parfait supporter de l'OM ? Que cherchent-ils ? Derrière le mystère de ces trois honorables papys, surgissent les ombres du passé et une terrible interrogation qui plane sur les raisons de la destruction des vieux quartiers en 1943. Nettoyage des bas-fonds autour du Vieux-Port ou juteuse opération immobilière, l'histoire officielle a parfois bon dos !
28. Peine maximale
Gilles Vincent
3.77★ (62)

Février 1947 : un petit garçon assiste à la pendaison de son père, chasseur de juifs pendant l'Occupation. Juin 2000 : un quartier de Marseille découvre chaque jour le corps supplicié d'un vieillard. Très vite, l'enquête révèle l'origine juive des victimes. Le passé d'une ville remonte alors à la surface et lance un ex-flic, Sébastien Touraine, et une psychanalyste, Emma Steiner, dans une course folle contre l'histoire refoulée de la Libération. Ils ont 6 jours pour mettre la main sur le tueur avant qu'il ait achevé sa mission. Le compte à rebours commence...
29. La Lune d'Omaha
Jean Amila
3.55★ (141)

On ne voyait rien que le ciel bas, sauf quand la barque piquait du nez... Vingt ans après, dans l'alignement blanc parfait des croix, le cimetière militaire américain d'Omaha Beach offre sur la mer calme un point de vue à couper le souffle... Le sergent Reilly se souvient. Il est le gardien de ces tombes ; la mémoire et le seul survivant de la 4e section. Il a refait sa vie et connaît les magouilles sordides des paysans locaux. Un petit monde matois, sous tension, à l'affût... Que le père Delouis casse sa pipe et révèle un secret bien gardé et la mort, à nouveau, rôdera sur la dune...
30. Les louves
Boileau-Narcejac
4.01★ (207)

La porte se referma. J'étais seul avec ces trois femmes qui tenaient ma destinée entre leurs mains et pouvaient, à chaque minute, me détruire. Maintenant, il n'y avait plus rien à tenter. J'étais leur chose. »
31. Au-dessus de l'arc-en-ciel
Frédéric H. Fajardie
3.86★ (34)

Ils étaient quatre, trois Américains et un Français. Tous officiers archi-décorés de la Seconde Guerre mondiale. En 1944, pendant la contre-offensive allemande des Ardennes, ils avaient réussi le coup du siècle en braquant le Golden Eagle, un train d'or transportant les dollars de l'armée U.S. Trente-huit ans plus tard, l'un d'eux lance un S.O.S. à ses frères d'armes...
32. Après la pluie
Frédéric H. Fajardie
3.94★ (49)

1947. Joe Dickman, jeune vétéran français couvert de médailles, combattant sur tous les fronts, se sent perdu dans une après-guerre qui a oublié ses vrais héros. Avec son ami Scarfati, il fonde une agence de détectives. Leur première grosse affaire ? Une bombe ! Un milliardaire tombe de son avion au-dessus de la Manche et les neuf autres passagers succombent à une mort violente. Les deux privés enquêtent, croisent une blonde irrésistible aux yeux gris, des orchestres de jazz et des zazous, une prostituée romantique, amoureuse de Dickman, des flics pourris, des résistants, d'anciens gestapistes et des soldats américains aussi gentils que naïfs. Un roman noir captivant sur une après-guerre fantasque où l'humour et la drôlerie corrigent l'amertume et la désillusion d'une France pluvieuse qui ferme ses maisons closes.
33. Missak
Didier Daeninckx
3.65★ (313)

21 février 1944. A quelques heures de son exécution par les Allemands, Missak Manouchian écrit une lettre bouleversante à sa femme Mélinée. Janvier 1955. Louis Dragère, journaliste à L'Humanité, est missionné par le parti communiste pour retracer le parcours de ce héros de la Résistance à Paris. C'est ainsi qu'il exhume l'ultime lettre de ce communiste arménien engagé, qui contient de nombreux points de suspension, preuves d'une curieuse censure. De rencontres en découvertes d'archives inédites, Dragère comble les blancs au fur et à mesure d'une enquête passionnante où se croisent Jacques Duclos, Louis Aragon, l'ancien chef des Francs-tireurs et partisans Charles Tillon, le peintre Krikor Bedikian ou encore Henri Krasucki. Et se dessine peu à peu le profil étonnant d'un homme bien éloigné de l'image véhiculée par l'Affiche rouge. Daeninckx joue à la frontière ténue qui sépare le romancier de l'historien. Il signe ici le premier livre consacré à la mémoire d'un personnage encore trop peu honoré, Missak Manouchian, héros d'une population immigrée engagée dans la Résistance.
34. Itinéraire d'un salaud ordinaire
Didier Daeninckx
3.67★ (440)

Clément Duprest, brillant étudiant en droit, intègre la police nationale en 1942. Contrairement à certains de ses collègues, Duprest ne « fait pas de politique » : il va se contenter de mettre au service de ses patrons son intelligence et son sens de l'observation. Au sein de la « brigade des propos alarmistes », il est chargé de repérer et de neutraliser les individus hostiles à Vichy... Ainsi commence la longue carrière d'un fonctionnaire que certains diraient irréprochable. Duprest sera mêlé, au cours de sa vie, à nombre d'événements qui ont marqué la chronique. Didier Daeninckx, à travers les faits et gestes quotidiens d'un salaud tout à fait ordinaire, nous invite à revisiter quarante ans d'histoire française, depuis la rafle du Vél' d'Hiv jusqu'à la candidature de Coluche à l'élection présidentielle de 1981 : Occupation, Libération, décolonisation, affaires politico-mafieuses, mouvements étudiants, grèves ouvrières, répression policière... Comme dans Meurtres pour mémoire, le savoir-faire du romancier s'appuie à la fois sur une analyse très fine des comportements humains et sur une multitude de détails véridiques, qui rendent captivante cette traversée du dernier demi-siècle.
35. Collabo-song
René-Charles Rey
3.83★ (17)

Qui a été Laure Santenac ? Une victime, une femme du monde trop légère ou une meurtrière, pire une délatrice qui aurait vendu des innocents à la Gestapo ? L'Occupation, c'est si loin... Les témoignages diffèrent, sauf en un point : Laure Santenac a disparu pour toujours au printemps de 1943. Alors, quel fut le véritable destin de cette femme ?
36. La honte leur appartient
Maud Tabachnik
3.31★ (128)

Dans ce petit bourg de l'Est, le paysage s'est soudain figé, évoquant cette scène de février 1943 où deux familles juives ont été arrêtées par la Milice et déportées. Il est revenu retrouver sa mémoire et affronter celle des autres. Il est revenu demander justice à ceux qui ont brisé sa vie et celle des siens. Il est revenu se heurter au clan de la honte. D'ores et déjà, il sait que sa revanche aura un goût amer.
38. L'ironie du sort
Paul Guimard
3.95★ (225)

Dans une rue obscure de Nantes, Antoine Desvrières, le doigt sur la gâchette, guette l'homme à abattre. La scène se passe en 1943 dans la France occupée et partagée entre Français qui laissent faire et Français qui s'opposent à cette occupation. Antoine est de ces derniers. Voilà pourquoi, ce soir de septembre, il s'apprête à ruer le lieutenant Werner qui est sur la piste de son réseau de résistance. De la mort de Werner dépend la vie du réseau et sa mort dépend de la précision du tir d'Antoine. A condition, bien sûr, que le lieutenant passe au moment prévu : si l'attentat était remis au lendemain, le lieutenant déposerait son rapport et le réseau serait démantelé. Pourquoi ne passerait-il pas ? A l'heure où il quitte son bureau, le feldgendarme Helmut Eidemann se met au volant de la traction avant destinée à transporter la patrouille. Qu'elle démarre aussitôt et Helmut peut proposer à Werner de le ramener chez lui. Qu'elle démarre une minute plus tard ou pas du tout change encore la face des choses... C'est avec une virtuosité étourdissante que Paul Guimard tire la leçon des multiples possibilités que suggèrent les caprices d'un démarreur.
39. Sous l'aile noire des rapaces
Pierre Siniac
3.91★ (93)

Juin 1940. Les Allemands avancent sur Paris. La Banque de France a évacué ses réserves d'or. Mais, à la suite d'une erreur de libellé sur un bordereau, deux tonnes d'or sont restées dans une chambre forte à Saint-Ouen. C'est le coup rêvé pour une bande d'aventuriers qui veulent profiter de la débâcle.
40. L'Orchestre d'acier
Pierre Siniac
3.71★ (34)

Objectif : s'emparer du butin de guerre d'un colonel SS, une véritable petite fortune en diamants. Epoque : septembre 1944, au moment de la Bataille des Vosges. Lieu : Horcourt, entre Montbéliard et Belfort, au bord de la ligne de chemin de fer Paris-Bâle, noeud ferroviaire devenu vital pour les forces allemandes. Méthode : forcer les lignes de protection nazies, s'introduire dans la gare gardée par une unité SS, pénétrer dans la chambre forte - un énorme coffre-fort situé dans une cave de la gare - s'emparer des bijoux et s'enfuir. Protagonistes : deux hommes qui n'ont rien de particulièrement héroïque, un chef de gare pointilleux, une prostituée venue se mettre au vert, plusieurs centaines de combattants. Siniac nous prouve qu'il est à la mesure de cette aventure : il nous entraîne dans un enchaînement vertigineux de rebondissements et de péripéties renouant avec la meilleure veine du genre." (Jean-Pierre Deloux, Polar)"
41. Ferdinaud Céline
Pierre Siniac
3.95★ (71)

Ferdinaud Céline est l'histoire d'un roman en cours d'écriture, où plane l'ombre de Céline. Un roman assez malin et cruel pour rendre fou celui qui l'écrit, où chaque ligne est comme la marche d'un escalier mystérieux qui grimpe dans des ténèbres oppressantes... L'horrible mésaventure d'un écrivain qui eut le tort de se prendre pour Céline. L'extraordinaire imagination d'un écrivain qui a bien raison de s'appeler Siniac.
42. La course du hanneton dans une ville détruite ou La corvée de soupe
Pierre Siniac
3.69★ (74)

Elle s'appelait Barbara Rousset. Une Lorraine. On se souvient de son arrivée en Normandie, en juin 1940, au milieu d'autres réfugiés : une jeune femme de petite taille, vêtue plus que simplement. Placée chez le comte d'Auvarqueville dans le Cotentin, elle devient bientôt la marraine des huit orphelins recueillis par son maître. Mais en juillet 1944, les vivres viennent à manquer. Se retrouvant seule avec sa bande de gosses affamés, Barbara décide d'aller chercher elle-même du ravitaillement. Au volant de la Delage du Comte, son odyssée se transforme bientôt en cauchemar, dans les décombres de Saint-Lô, ville martyre où les combats continuent de faire rage... Reconstitué à partir des témoignages de prisonniers allemands, de soldats américains et d'habitants de la région, l'incroyable histoire de Barbara finit par arriver aux oreilles de Pierre Siniac. Ecrit en 1944 et resté inédit, ce roman lui tenait particulièrement à c?ur.
43. Un pont sur la Loire
Frédéric H. Fajardie
3.80★ (56)

Juin 1940... La Wehrmacht déferle sur la France. Civils et militaires s'enfuient. Bientôt, une colonne blindée nazie s'approche d'un des derniers ponts encore intacts du côté d'Orléans. Sur la rive nord, une compagnie de Sénégalais défend les abords du pont. Sur la rive sud, une poignée de volontaires armés d'un canon antichar s'apprête à une résistance désespérée. Parmi ces hommes, le sous-officier Henri Dragance, écrivain dans le civil et ancien combattant antifasciste de la guerre d'Espagne. En dépit de son humour, de ses réelles qualités militaires, de ses airs désabusés, de sa vie de bohème et de ce détachement que donne parfois la notoriété, Dragance, petite cinquantaine, est en réalité un homme fragile et vulnérable. Sur la dernière barricade qui défend les routes du Sud, l'écrivain fera la connaissance de l'une de ses lectrices passionnées, Sylvie, jeune femme d'origine polonaise, mal mariée et malheureuse dans sa condition étouffante de petite-bourgeoise. Le coup de foudre entre ces deux êtres que tout semblait séparer sera immédiat. S'appuyant sur des documents historiques, ce livre souligne également le sort atroce que les nazis réservaient aux Sénégalais et celui, guère plus enviable, que certains civils français firent subir à leurs compatriotes qui voulaient résister. juin 1940 annonce la barbarie nazie et la lâcheté de Vichy.
44. Hôpital psychiatrique
Raymond Castells
4.19★ (215)

Mai 2010. Louis et Louise, si âgés désormais qu?ils peuvent tout avouer, racontent leur quotidien à l?hôpital psychiatrique où ils se sont connus pendant la Seconde Guerre mondiale : les supplices infligés par les gardiens, les expérimentations médicales sur les patients et l?arrivée d?un régiment allemand. La cohabitation entre les soldats de la Wehrmacht et les malades mentaux qui se partagent les bâtiments pendant que collaborateurs et résistants se livrent à leurs activités clandestines dans les sous-sols et dans les combles. Et le plan qu?ils mirent au point pour s?échapper de cette maison de fou.
45. L'ingratitude des fils
Pierre d' Ovidio
2.72★ (44)

Hiver 1945. Paris est libéré mais les conditions matérielles d'existence ne se sont guère améliorées : privations et rationnement, marché noir et trafics en tous genres. C'est dans ce climat de tensions que des enfants, jouant dans les ruines d'un immeuble de Malakoff bombardé, découvrent un cadavre dont une main est peinte en noir. Le jeune inspecteur Maurice Clavault est dépêché pour mener l'enquête. Son unique indice : un message laissé dans la bouche du mort : « A PARM ». Grâce à l'aide de Ginette, sa petite amie actrice, ses pas le mènent jusqu'à un immigré lituanien, sauvé de la rafle du Vel' d'Hiv', un certain Samuel Litvach… Si la victime ne peut plus parler, les fantômes qu'elle a laissés derrière elle parleront à sa place.
46. Restez dans l'ombre
André Fortin
4.00★ (11)

En 1943 Da Fonseca, un flic collabo au c?ur trouble et desséché, sauve une gamine juive d?une rafle? En 2002, lorsqu?un vieil homme est retrouvé sauvagement assassiné dans une ruelle d?un quartier chic de la ville, c?est tout un pan de l?Histoire de Marseille qui va péniblement se dévoiler aux yeux des enquêteurs? Le juge Galtier, un habitué des cas difficiles, va remonter la piste et le temps, soulever la poussière, provoquer les confidences, entendre les témoins et rouvrir les dossiers particulièrement obscurs de certains personnages ayant su rester dans l?ombre et opportunément profiter de la guerre pour amasser une fortune considérable. Cinquante ans plus tard, les souvenirs sont parfois flous, mais la haine intacte?
48. Les années rouge et noir
Gérard Delteil
3.39★ (60)

Véritable saga historique et sociale des « Trente Glorieuses », mais aussi thriller aux rebondissements multiples, Les Années rouge et noir retrace les aventures de trois personnages principaux : Anne Laborde, jeune résistante qui s?engagera aux côtés du général de Gaulle et mènera une carrière politique. Alain Véron, frère d?un militant communiste mystérieusement assassiné à la Libération, qui fréquente les boîtes de Saint-Germain-des-Prés et semble avoir mille vies. Et enfin Aimé Bacchelli, ancien collabo et homme de l?ombre, à la recherche de reconnaissance mais aussi de coups tordus...Leurs itinéraires vont se croiser à différentes reprises, au gré de l?usage que font certains d?un fichier politique établi sous Vichy, que Bacchelli a pu en partie récupérer et enrichir, et auquel vont bientôt s?ajouter ceux du SAC, autrement dit des barbouzes gaullistes. Au fil des pages, on croise Aragon, Sartre, Krasucki, Frachon, Malraux, Pasqua? et tant d'autres. Une fresque passionnante, au parfum de roman d?espionnage, où se dévoilent divers aspects longtemps tenus secrets de la vie politique et sociale de la France de cette période ? des aspects qui, il faut bien le dire, n?ont rien de bien glorieux. Gérard Delteil est l?auteur d?une soixantaine de romans publiés chez une douzaine d?éditeurs (Fleuve noir, Gallimard, Actes-Sud, Métailié, Liana Lévy, L?Archipel?).
49. Nuit d'encre
Philippe Huet (II)
2.67★ (16)

A Rouen, tout le monde craint Paul-Henry Sternis, le tout-puissant patron du quotidien régional. Diminué par la maladie, l'homme semble pourtant indestructible, renaît à chaque fois qu'il respire l'atmosphère de son journal. Mais depuis vingt-cinq ans, la ville bourgeoise garde son cimetière caché où s'enfouissent secrets et fantômes de la dernière guerre. En se hissant au sommet, l'ex-petit imprimeur juif a semé derrière lui bien des rancunes, bien des rancours... Et il suffit d'une faille, de l'offensive d'un flibustier de la presse, pour voir renaître d'implacables ennemis qui ne reculeront devant rien pour éliminer enfin « l'usurpateur ». Haines poisseuses, rivalités sordides, luttes inexpiables; Philippe Huet, l'auteur des Quais de la colère, transforme en roman noir une authentique et ténébreuse affaire où rôde le spectre des années sombres de l'Occupation.
50. La dignité des psychopathes
Frédéric Paulin
3.80★ (65)

En août et septembre 1944, alors que les Alliés progressent vers Paris, le banc et l?arrière-banc de l?État collaborationniste prennent leurs jambes à leur cou. Les Allemands acceptent de les emmener dans leur retraite précipitée. Tous se retrouvent bientôt à Sigmaringen, petit bout de France pétainiste. Là, on retrouve le vieux Maréchal muré dans son silence et un Pierre Laval au bout du rouleau. À leurs côtés, les jusqu?au-boutistes de la dernière heure : Déat, Brinon, Darland et ses miliciens, Doriot et ses troupes du Parti Populiste Français... Dans la ville, au pied du château, les petites mains de la collaboration semblent déjà plus résignées. Des petites gens bien médiocres que soignent un toubib de fortune, l?écrivain Louis-Ferdinand Céline. Quelque part dans ce microcosme au bord du précipice, se trouve Albert Mordefroid. Inutile secrétaire de rédaction dans un journal pro-nazi, il s?accroche désormais à l?absurde promesse qu?il s?est faite quatre années auparavant : régler son compte à celui qui a écrasé son chien. Mais celui-là n?est autre que Jacques Doriot, le chef du PPF, champion allemand du nouvel Etat français.
51. L'affaire Pallas
Paul Vecchiali
3.50★ (11)

27 novembre 1942 : la flotte toulonnaise s'est sabordée pour ne pas tomber aux mains des nazis ni des Alliés. Au milieu des fleurs jetées dans la rade en hommage aux marins disparus, une carte à jouer surgit des profondeurs : Pallas, la maléfique dame de Pique... Quelques heures plus tard, la mer rend le cadavre du quartier-maître Grévillon, poignardé dans le dos. Pour l'inspecteur Bellec, il ne peut s'agir d'une coïncidence. Cet étrange assassinat est le dixième depuis qu'on a retrouvé un corps, quatre ans plus tôt, dans une vespasienne. Un meurtre non élucidé dont le seul témoin, déporté, est mort en transit au camp de Drancy... Persuadé que ces actes sont liés aux événements de la drôle de guerre, Bellec en vient à soupçonner qu'un traître s'est infiltré dans le réseau Combat, dont il fait lui-même partie. La Résistance varoise serait-elle devenue le théâtre de sanglants règlements de comptes ?
52. Après la guerre
Hervé Le Corre
4.10★ (1255)

Bordeaux dans les années 50. La Seconde Guerre mondiale est encore dans toutes les mémoires et pourtant, un nouveau conflit qui ne dit pas son nom a déjà commencé : de jeunes appelés partent pour l?Algérie. Daniel sait ce qui l?attend. Cet orphelin qui a perdu ses parents dans les camps, travaille comme mécanicien ; il voit un jour arriver au garage un inconnu qui laisse sa moto et repart telle une ombre. Cet homme n?est pas venu par hasard. C?est dans ce contexte qu?une série d?événements violents se produisent. Une jeune lycéenne est agressée devant chez elle par un individu qui la menace. C?est la fille d?Albert Darlac, commissaire de police qui s?est compromis pendant l?Occupation et n?a pas hésité à faire arrêter des Juifs qu?il a spoliés. Il navigue dans les eaux troubles du proxénétisme et règne en parrain sur la ville. Quelque temps plus tard, le bistrot qui lui sert de quartier général est soufflé par une explosion. Il est bientôt happé par une spirale de violence...
53. Et ils oublieront la colère
Elsa Marpeau
3.41★ (263)

Été 1944. Une femme court dans la campagne icaunaise. Elle cherche à échapper à la foule qui veut la tondre. Été 2015. Un homme a été tué près d?un lac. La gendarme chargée de l?enquête soupçonne que son meurtre est lié à une tonte, qui a eu lieu soixante-dix ans plus tôt. Entre aujourd?hui et hier, les destins s?entremêlent mais les protagonistes ne s?en souviennent plus ? ils ont oublié la colère, les jours de liesse et la cruauté des vaincus contre ceux de leur camp, lors de la Libération. L?enquête va exhumer ce passé dont plus personne ne veut se rappeler.
54. L'Affaire Léon Sadorski
Romain Slocombe
3.59★ (1019)

Avril 1942. Au sortir d'un hiver rigoureux, Paris prend des airs de fête malgré les tracas de l'Occupation. Pétainiste et antisémite, l'inspecteur Léon Sadorski est un flic modèle doublé d'un mari attentionné. Il fait très correctement son travail à la 3e section des Renseignements généraux, contrôle et arrête les Juifs pour les expédier à Drancy. De temps en temps, il lui arrive de donner un coup de main aux Brigades spéciales, d'intervenir contre les " terroristes ". Mais Sadorski est brusquement arrêté par la Gestapo et transféré à Berlin, où on le jette en prison. Le but des Allemands est d'en faire leur informateur au sein de la préfecture de police... De retour à Paris, il reçoit l'ordre de retrouver son ancienne maîtresse, Thérèse Gerst, mystérieuse agent double que la Gestapo soupçonne d'appartenir à un réseau antinazi.
55. L'étoile jaune de l'inspecteur Sadorski
Romain Slocombe
4.00★ (477)

Après le succès de L'Affaire Léon Sadorski, une nouvelle enquête du sinistre et fascinant inspecteur des Renseignements généraux. Paris, 29 mai 1942 : une bombe explose devant le Palais de Justice, dans un café fréquenté par les Brigades spéciales, faisant deux morts et plusieurs blessés. Quelques jours plus tard, le cadavre d'une inconnue est découvert en banlieue. Crime passionnel ou politique ? Chargé d'enquêter sur ces deux affaires, l'inspecteur Léon Sadorski voit ses projets de vacances contrariés ̶ d'autant plus qu'il doit bientôt participer à la grande rafle du Vél'd'Hiv, exigée par les nazis et confiée à la police française. Un destin tragique menace désormais sa jeune voisine Julie Odwak, la lycéenne juive qu'il convoite en secret et dont il a fait interner la mère.
57. Printemps noir à Bordeaux
Allan Massie
3.50★ (16)

En ce printemps 1940, Bordeaux, comme toute la France, connaît une "drôle de guerre" - ou si l'on veut une drôle de paix. A des centaines de kilomètres de la ligne Maginot, la vie continue comme si de rien n'était, ou presque. Le commissaire Lannes est amené à enquêter sur la mort de l'un de ses vieux amis, ancien avocat et homosexuel notoire : un crime crapuleux, un bon vieux crime à l'ancienne. Mais l'enquête s'avère plus compliquée que prévu : des pressions sont exercées sur Lannes pour qu'il l'abandonne. Et l'Histoire, la grande Histoire, le rattrape : l'armistice est signé. Son fils aîné est enfermé dans un camp de prisonniers, en Allemagne. Bordeaux se peuple de réfugiés. Le gouvernement français s'installe à Vichy, et la Collaboration devient un devoir national. Les masques tombent, et le bon vieux crime crapuleux se révèle un meurtre politique, qui plonge ses racines dans les années tourmentées d'avant-guerre.
58. Sombre été à Bordeaux
Allan Massie
4.00★ (3)

Suggestion de Stef6534
59. Hiver froid à Bordeaux
Allan Massie
4.00★ (3)

Suggestion de Stef6534
60. Fin de partie à Bordeaux
Allan Massie
4.00★ (2)

Suggestion de Stef6534.
63. La sacrifiée du Vercors
François Médéline
3.22★ (510)

Suggestion de DoublePage.
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