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Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe
Liste créée par art-bsurde le 13/12/2014
44 livres.



1. Béatriz et les corps célestes
Lucia Etxebarria
3.31★ (596)

Beatriz, une jeune madrilène de 22 ans, étouffée par une mère envahissante, aime follement Mónica, une copine de lycée, mangeuse d'hommes compulsive. Mais, lasse d'écumer les bars branchés de la capitale espagnole, lasse de cette passion destructrice, pente fatale vers la drogue et la dépression, elle fuit Madrid pour Édimbourg. Dans cette cité sombre où la hante la nostalgie de Madrid, elle rencontre l'amour de Ralph mais aussi la tendresse de Cat, lesbienne convaincue. Au fil de ses souvenirs, elle tente de cicatriser ses blessures en cherchant désespérément l'amour. En posant un regard neuf sur cette brûlante éducation sentimentale, elle reprend goût à la vie. (Espagne - 1998)
2. Annabel
Kathleen Winter
3.97★ (726)

1968, un bourg côtier du Labrador au Canada. Un enfant naît, ni garçon ni fille. Intersexué. Ils sont trois à partager ce secret : les parents et une voisine de confiance. On décide de faire opérer l'enfant ; ce sera Wayne - le choix du père. Mais dans l'eau trouble de l'adolescence, son moi caché, cette Annabel qui l'accompagne comme une ombre, réapparaît. Et avec elle, la vérité. (Canada - 2010)
3. À moi seul bien des personnages
John Irving
3.76★ (1660)

Adolescent ardent et confus, Billy rêve de devenir écrivain. Des béguins secrets pour son beau-père ou ses camarades de classe le bouleversent. Comment lutter contre ces «erreurs d'aiguillage amoureux»? Il tait aussi son attirance pour Miss Frost, bibliothécaire aux seins juvéniles qui l'initie au plaisir et à la littérature. Quand Billy renoncera-t-il à l'art de la dissimulation ? (États-Unis - 2013)
4. Natural woman
Rieko Matsuura
2.85★ (145)

Dans ce roman du désordre amoureux, Yôko, la narratrice, a dix-neuf ans, et ses relations passionnées avec les femmes ressemblent aux mangas qu'elle dessine dans des revues underground. Le coeur y est à vif et les corps s'y ouvrent avec douceur, excès et cruauté. Le récit découpe trois moments dans la vie de Yôko, trois expériences érotiques et amoureuses troublantes où l'autre la révèle à elle-même. Matsuura, dans un style minutieux et cru, décrit des femmes qui s'observent, se désirent, luttent entre elles, convergent vers une union et une identité ardemment recherchées. (Japon - 1981)
5. Amère volupté
Eimi Yamada
2.71★ (154)

A sa publication, ce roman érotique qui venait d'obtenir un prix littéraire, écrit par une jeune femme de vingt-six ans, choqua profondément les lecteurs japonais et partagea la critique entre enthousiasme et rejet. Il est vrai qu'on y parle crûment, en argot, de sexe entre un noir américain et une japonaise, que les scènes d'amour y sont nombreuses, que ce premier roman autobiographique est celui d'une passion amoureuse. Le lecteur reconnaîtra, sans aucun doute, derrière ce livre au parfum de scandale une fraîcheur de ton unique, une imagination vivifiante et sans concessions. Et aussi un talent original qui est peut-être comme la promesse d'une nouvelle génération d'écrivains au Japon. (Japon - 1985)
6. Babyji
Abha Dawesar
3.36★ (311)

Delhi est une ville où tout se passe dans la clandestinité. Une ville où l'horizon disparaît derrière les émissions de microparticules et où les journées sont brûlantes. Une ville sans amour mais avec des tonnes de passion. Comment la passion sans amour peut-elle exister, demandez-vous ? Tout comme le sexe sans vie nocturne. Delhi bouillonne lentement, secrètement. Ce qui en ressort, c'est l'urgence. Dans la Delhi où j'ai grandi, tout arrivait. Des femmes mariées s'amourachaient de jeunes filles pubères, des garçons grimpaient aux tuyaux de descente d'eaux pour frayer avec l'épouse de leur voisin, et des étudiantes suçaient leur prof de sciences au labo. Mais jamais personne n'en parlait. (Inde - 2005)
7. Baise-moi
Virginie Despentes
3.48★ (3429)

« Elle est surprise d'être aussi vulnérable, encore capable de douleur. Au début, on croit mourir à chaque blessure. On met un point d'honneur à souffrir tout son soûl. Et puis on s'habitue à endurer n'importe quoi et à survivre à tout prix. On se croit endurcie, souillée de bout en bout. L'âme en acier trempé. » Nadine et Manu sont deux filles de leur époque,à une nuance près elles refusent de subir la vie, ses frustrations et ses défaites. Alors, elles forcent le destin à accomplir leur volonté, persuadées que tout ce qui ne les tuera pas les rendra plus fortes. De casses de supermarché en revanches sanglantes, elles deviennent des prédatrices insatiables et sans scrupules, parsemant leur sale balade de sentences bien brutales, syncopées et implacables. (France - 1994) [Voir le film de Coralie Trinh Thi]
8. Contes pervers
Régine Deforges
2.82★ (272)

Paillards ou mystiques, tragiques ou comiques, ces contes pervers, un des trop rares ouvrages érotiques écrits par une femme, nous emmènent de Hong Kong à Paris, d'Athènes aux Antilles, en Italie ou dans la Forêt Noire. Une seule loi les régit : une sensualité libre et débridée. (France - 1980)
9. Putain
Nelly Arcan
3.42★ (1043)

Cachée derrière les rideaux de sa chambre, une prostituée patiente entre deux clients. L'attente se nourrit du souvenir : une famille dévote, une mère absente et un père distrait. Et parfois la jouissance éprouvée avec ces hommes auxquels elle fait l'amour, ces hommes qu'elle déteste peut-être autant qu'elle-même. Un récit obsessionnel qui ressemble à un exorcisme désespéré pour se maintenir en vie. (France - 2001)
10. Patty Diphusa : La Vénus des lavabos
Pedro Almodovar
3.07★ (134)

Patty Diphusa est un sex symbol,et elle le sait. Star internationale du porno, égérie d'Andy Warhol, elle passe sa vie sans dormir, à boire, se shooter et s'envoyer en l'air dans les boîtes de nuit madrilènes. Pourtant, cette droguée narcissique cache un grand coeur, une sensibilité à fleur de peau et un optimisme sans faille. A travers son récit, c'est toute la finesse et le génie de son auteur, Pedro Almodóvar, qui nous apparaît. (Espagne - 1991)
11. Lunes de fiel
Pascal Bruckner
3.65★ (394)

Peut-on esquiver l'ennui par l'adoration, la lassitude par l'érotisme? Telle est la question que Franz s'est posée dans ses amours avec Rebecca. La réponse fut une fascination du bonheur dans la haine, qui finit par tout détruire. (France - 1981) [Voir le film de Polanski]
12. Lolita
Vladimir Nabokov
3.97★ (15052)

" Lolita, lumière de ma vie, feu de mes reins. Mon péché, mon âme. Lo-lii-ta : le bout de la langue fait trois petits pas le long du palais pour taper, à trois reprises, contre les dents. Lo. Lii. Ta. Le matin, elle était Lo, simplement Lo, avec son mètre quarante-six et son unique chaussette. Elle était Lola en pantalon. Elle était Dolly à l'école. Elle était Dolorès sur les pointillés. Mais dans mes bras, elle était toujours Lolita. " (États-Unis - 1955) [Voir le film de Kubrick]
13. Superstars
Ann Scott
3.68★ (306)

Louise hésite sans cesse entre le milieu lesbien, la musique techno où elle évolue, et la nostalgie du rock et de son ancien amant, Nikki, icône des seventies. Elle goûte à des tas de substances et nourrit des rêves de gloire facile. Jusqu'à ce qu'un jour, l'amour lui retombe sur le coin de la gueule ... Au milieu des raves, des nuits parisiennes, des guitares et du désir, ce récit s'annonce comme la quête éperdue d'une fille qui ne sait pas toujours ce qu'elle veut et ne s'attend pas forcément à ce qu'elle trouve. Un roman à l'image de la fin des années 1990, de ses illusions, de son hébétude. (France - 2005)
14. La Pianiste
Elfriede Jelinek
3.51★ (635)

"Erika est seule face à la masse de ses élèves, seule contre tous, à la barre du frêle esquif de l'art." A trente-six ans, elle ne boit pas, ne fume pas et dort encore dans le lit de sa mère. Promise à une carrière de pianiste internationale, asphyxiée par les ambitions maternelles, elle est devenue simple professeur. Elle se plaît à fréquenter les peep-shows et les bois du Prater à ses heures perdues. Hors la vie, elle jongle entre une sexualité bancale et des séances d'automutilation. Quand un étudiant tombe amoureux d'elle, Erika ne peut lui offrir qu'un scénario dont la perversité semble fonctionner à merveille ... (Autriche - 1983) [Voir le film de Haneke]
15. Le théorème d'Almodovar
Antoni Casas Ros
3.67★ (115)

Défiguré à la suite d'un accident, le narrateur émerge lentement de sa solitude et explore le monde duquel il s'était retiré. Le double regard, celui, distant, d'Almodovar qui le filme et celui, passionné, d'un transsexuel, lui fait comprendre peu à peu qu'il y a une fête au centre du vide. (France - 2008)
16. Les particules élémentaires
Michel Houellebecq
3.60★ (10707)

Michel, chercheur en biologie rigoureusement déterministe, incapable d'aimer, gère le déclin de sa sexualité en se consacrant au travail, à son Monoprix et aux tranquillisants. Une année sabbatique donne à ses découvertes un tour qui bouleversera la face du monde. Bruno, de son côté, s'acharne en une quête désespérée du plaisir sexuel. Un séjour au " Lieu du Changement ", camping post-soixante-huitard tendance New Age, changera-t-il sa vie ? Un soir, une inconnue à la bouche hardie lui fait entrevoir la possibilité pratique du bonheur. Par leur parcours familial et sentimental chaotique, les deux demi-frères illustrent de manière exemplaire la société d'aujourd'hui et la quête complexe de l'amour vrai. (France - 1998) [Voir le film de Oskar Roehler]
17. Un mariage poids moyen
John Irving
3.29★ (1894)

Séverin Winter, professeur d'allemand et entraîneur de lutte de l'équipe universitaire, n'est pas homme à prendre la vie à la légère. Ses ébats amoureux, tout comme ses prouesses sportives, sont à ranger dans la catégorie poids lourd ... Ce qui n'est pas pour déplaire à Utch, la robuste Viennoise dont le mari - narrateur de surcroît - est littéralement conquis par Edith, l'épouse poids plume de Séverin. En résultera un irrésistible ménage à quatre. (États-Unis - 1974)
18. On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans
Barbara Samson
3.88★ (776)

« Ce fut ma première et ma dernière grande histoire d'amour » Par ces mots, lors de la soirée Sidaction en avril 1994, Barbara Samson bouleversait des millions de téléspectateurs. À dix-sept ans, parce que le garçon qu'elle aimait ne lui avait pas dit qu'il était séropositif, Barbara avait été contaminée par le virus du sida. C'est cette histoire qu'elle raconte ici. Et aussi,par-delà le drame, l'histoire d'une adolescence, les espérances et les doutes, la recherche de l'amour, le don éperdu de soi, tout ce qu'elle partage avec des milliers d'autres garçons et filles. Un témoignage simple et fort, pour que son drame soit évité à d'autres, et que l'amour ne soit plus jamais porteur de mort. (France - 1994)
19. Zones humides
Charlotte Roche
2.80★ (109)

Admise aux urgences pour soigner une fissure anale, Hélène Memel, qui s'ennuie dans son lit d'hôpital, décide de profiter de son immobilité forcée pour égrener les souvenirs de sa vie sexuelle : rituels corporels, pratiques expérimentales, épisodes trash ... Elle déroule tout un florilège cru et extravagant, tout en réfléchissant à la meilleure façon de réunir ses parents divorcés. Un livre polémique, subversif, féministe, qui dénonce par ailleurs l'hygiénisme comme avilissement de la femme. (Allemagne - 2008)
20. La Vie heureuse
Nina Bouraoui
3.38★ (324)

Marie a seize ans, vit à Zurich et passe ses vacances à Saint-Malo, au milieu de ses cousins. C'est une fin d'adolescence dans les années 80, marquées par le film La Boum, les chansons de Plastic Bertrand et d'Umberto Tozzi, Flashdance et Jennifer Beals, entre la Suisse et la Bretagne, un temps illuminé par le présence d'une divine grand-mère, fine maîtresse des tourteaux, des galettes de sésame et des clafoutis, trimbalant avec elle sa bonhomie et sa bonne humeur. La mort de Klaus Nomi, victime du sida, fait basculer l'enfance du côté des réalités adultes, en même temps qu'elle préfigure la fin d'une tante, atteinte d'un cancer. Aux boîtes de nuits succèdent les fréquentations du lycée, les premiers flirts, l'angoisse des premiers rapports et la rencontre d'une autre jeune fille, Diane, qui bouleverse l'existence : "Je dois tout refaire à l'envers, l'enfance, ce qu'on m'avait dit, l'homme de mes rêves, le prince et la princesse, la légende. Moi, je n'aurai pas peur de faire l'amour avec toi. Ce sera plus qu'avec un garçon. Il ne manquera rien, là. Ce sera la vie, la vie heureuse." (France - 2004)
21. 101 Reykjavík
Hallgrimur Helgason
2.75★ (23)

Hlynur Björn, trente ans, vit à Reykjavík chez sa mère. Ne travaille pas. Passe son temps vautré devant la télé, branleur au propre comme au figuré. N'a aucun but dans la vie et en fait une philosophie. Attend la nuit. Les jours sont courts en Islande. 101, centre de Reykjavík selon le code postal. On s'y retrouve autour de cascades de bières. On glande, on catalogue les femmes en fonction de leur physique. Immaturité totale, oisiveté et cynisme comme mode de vie. Problème : Hlynur découvre un jour que sa mère est lesbienne. Lolla n'est pas mal et, un soir, Hlynur couche avec elle. (Islande - 1999) [Voir le film de Baltasar Kormakur]
22. Mon frère féminin : Lettre à l'Amazone
Marina Tsvetaieva
3.74★ (105)

" C'est le seul point faillible, le seul point attaquable, la seule brèche dans cette entité parfaite que sont deux femmes qui s'aiment. L'impossible, ce n'est pas de résister à la tentation de l'homme, mais au besoin de l'enfant. " Ce texte de Marina Tsvétaïéva (1892-1941) sur l'amour des femmes entre elles est adressé à Natalie Clifford Barney (1876-1972) en réponse à ses Pensées d'une amazone (1918). Avec son génie libre, sa faculté poétique éclatante, sa langue française d'une sublime beauté, Mon frère féminin est l'un des plus beaux textes lesbiens à ce jour. Marina Tsvétaïéva analyse en profondeur l'amour féminin et s'attache, en particulier, à définir les manques et les inquiétudes de deux femmes qui s'aiment sans qu'il leur soit possible d'avoir un enfant. Transcendant son propos, Marina Tsvétaïéva nous offre des pages inoubliables sur la femme, l'homme, l'amour et la vie.
23. Les blessures de l'intimité
Roland Coutanceau
4.00★ (15)

Que ressent-on vraiment face à la médiatisation des agressions sexuelles? Sidération, répulsion, fascination ou interrogation? Au-delà de l'émotion, Roland Coutanceau tente de répondre aux questions essentielles que chacun de nous se pose. Comment se remet--on d'avoir subi une telle violence? Qui sont ces hommes, parfois ces femmes, capables de tels actes? Des immatures, des cyniques, des monstres? Peut-on humaniser, soigner les agresseurs sexuels? Comment prévenir les récidives? Enfin, dans un monde envahi par des images érotiques et pornographiques, comment accompagner nos enfants pour les rendre aptes à développer une sexualité et des relations épanouies et harmonieuses? Partant de l'idée que la sexualité, quand on ne l'apprivoise pas, se venge, Roland Coutanceau nous invite ici à une réflexion de fond sur cette barbarie de l'intimité. [Essai (France - 2010)]
24. Nouvelles sous ecstasy
Frédéric Beigbeder
3.06★ (2945)

Certains territoires du cervelet et d'autres champs de la conscience sont restés inexplorés avant les années quatre-vingt et la découverte d'une nouvelle drogue, la MDMA, plus connue sous le nom d'ecstasy. Drogue dure, cette "pilule de l'amour" à effet rapide "avec une montée et une descente comme dans les montagnes russes" rend la vie des personnages de ce recueil de nouvelles parfois difficile : jouissive avant d'être sombre, heureuse avant d'être déprimante. On s'aime, on se déchire, on fait des choses folles comme voir le monde au bord du gouffre, oublier ses inhibitions et ses tabous ... et puis ... passer les bornes. (France - 1999)
25. Contes sarcastiques
Hilda Hilst
2.88★ (33)

Poétesse plus que célébrée dans son pays, le Brésil, c'est parce qu'elle a craint de se sentir vieillir que soudain - au grand désespoir de sa pauvre mère - Hilda Hilst s'est mise à écrire avec passion de furieux livres érotiques. L'écriture d'Hilda Hilst est crue, vibrante, et nous promène sans rupture du roman au théâtre et de la fable au conte. En suivant le héros de cette farce réjouie, le bon Crassus, un sexagénaire qui ne manque ni de souvenirs, ni de perspectives, nous découvrons les dessous de toute une confrérie de doux acharnés pour lesquels la quête du plaisir est à la fois la plus joyeuse des fêtes et la plus heureuse des métaphysiques. (Brésil)
26. Après l'amour
Agnès Vannouvong
3.24★ (189)

"Héloïse m'appelle « ma belle surprise ». Elle a ses petits trucs, les balades à moto, un parfum addictif, des pièges à filles. Les cloches de l'église Saint-Eustache ponctuent toutes les heures nos étreintes. J'aime caresser la peau, son dos, ses bras durs, le sexe doux sous la langue, les soupirs, les sourires entre les baisers, les rires. Je l'adore et honore son sexe. Un souffle, une parole, un geste provoquent le rapprochement des corps. J'aime notre intimité. Je veux essayer toutes les positions, tous les rythmes. Après les orgasmes, elle se serre très fort contre moi, je suis perdue. M'abandonner serait une aventure, alors je glisse, indéterminée, ouverte à tous les possibles." Lorsque la narratrice se sépare de sa compagne Paola avec qui elle vivait depuis dix ans, sa vie bascule. Collectionnant les amantes, elle part à la recherche effrénée du plaisir et de la jouissance : de Paris à New York, de Rome à Berlin. Pourtant après l'amour, le manque est inéluctable. Dans cette ronde de la séduction, toutes ces Edwige, Garance, Éva, Delphine et autres conquêtes furtives prolongent l'absence de Paola. La rencontre avec Héloïse amorcerait-elle un tournant ? (France - 2013)
27. Néfertiti dans un champ de canne à sucre
Philippe Jaenada
3.52★ (280)

Comment conquérir une femme totalement insaisissable et indomptable. Un tête-à-tête torride, un duel sentimental et érotique. Voici un roman parfois comique, souvent grinçant et inquiétant, ressemblant à une course-poursuite, au style unique et à la langue rapide. (France - 1999)
28. La preuve par le miel
Salwa Al-Neimi
3.26★ (182)

Avec humour et volupté, une intellectuelle syrienne met en miroir les textes érotiques de la littérature classique arabe, ses souvenirs personnels et les témoignages qu’elle recueille autour d’elle, dans le monde arabe. Le récit né de ces fragments malicieusement ajustés est traversé par la figure d’un amant énigmatique, désigné comme le Penseur, et dont la présence éveille une sensualité sans équivoque, une douce obscénité qui confine au sublime. (Syrie / France - 2008)
29. Un parfum de cannelle
Samar Yazbek
3.31★ (51)

Hana al-Hachimi, bourgeoise aisée de Damas, a acheté la jeune Alya à une famille des bidonvilles pour en faire sa servante. Domestique le jour, celle-ci devient son amante la nuit. Mais Hana la découvre un jour dans le lit de son vieux mari et furieuse, humiliée, elle la chasse. Chacune retournant vers son destin, les deux femmes sont alors assaillies par des images surgies de leur passé. Pour Hana, son éducation dans la bonne société syrienne, où les femmes doivent obéir et dissimuler leurs sentiments ; son mariage contraint, à quinze ans, avec son cousin plus âgé ; son ennui, qu’elle noie dans le shopping et les réunions mondaines ; sa découverte de l’homosexualité avec une autre femme de son milieu. Alya se souvient, elle, d’une enfance violente et misérable, où femmes et petites filles sont continuellement soumises à la brutalité masculine. La liaison de ces deux personnages contrastés les a fait échapper un instant à leur univers étouffant ; mais leur rupture les replonge brutalement dans ce qu’elles avaient cru fuir. (Syrie)
30. La Garçonne
Alia Mamdouh
3.50★ (26)

Sabiha est une jeune femme originaire du Sud de l'Irak, qui poursuit ses études à la faculté des lettres de Bagdad. Arrêtée le lendemain du coup d'Etat de février 1963, en raison de sa liaison amoureuse avec Badr, un militant communiste, elle est affreusement torturée et violée par ses geoliers ; à sa sortie de prison, elle découvre qu'elle est enceinte et que Badr a été tué. Commence alors une longue confession de Sabiha (nous apprendrons qu'il s'agit d'un roman destiné à un concours) où sont dénoncés l'archaïsme, l'hypocrisie, la cruauté, le machisme qui ravagent la société irakienne, et que la répression politique ne fait qu'ancrer davantage dans les moeurs. La narratrice dévoile parallèlement ce qui la rattache encore à la vie : sa recherche éperdue de plaisir sexuel, ses amours avec ses amies Hoda et Hijran, ses liaisons passionnées mais toujours insatisfaites avec des hommes de passage... Salué par la critique à sa parution en 2000, ce roman à la fois sensuel, lyrique et corrosif a été interdit à la diffusion dans la plupart des pays arabes. Il est souvent cité dans les études sur l'érotisme dans la littérature arabe contemporaine, et notamment sur l'homosexualité féminine. (Irak - 2000)
31. La piscine bibliothèque
Alan Hollinghurst
3.49★ (201)

Londres, années 1980. William Beckwith est un jeune dandy extraverti, vivant librement son homosexualité. Autour de la piscine du Corinthian, lieu de drague et de sexe, fréquentations et liaisons amoureuses se multiplient. Un jour, William rencontre lord Nantwich, un homme âgé, puissant et conservateur, qui lui demande d’écrire sa biographie. Premier roman d’Alan Hollinghurst, paru en 1988 en Angleterre, La Piscine-Bibliothèque dessine le portrait brillant d’une époque, celle de l’apogée d’une sexualité débridée, avant que le sida frappe la communauté homosexuelle. (Angleterre - 1988)
32. Le garçon d'à côté
Katrina Kittle
4.15★ (486)

Dans une banlieue tranquille du Middle West, Sarah Laden, une jeune veuve, se bat pour élever seule ses deux garçons, Nate, 17 ans, et Danny, 10 ans. Une découverte fracassante concernant la famille de ses voisins et amis, accusés de pédophilie, va mettre à mal ce fragile équilibre. Des photos prouvent la culpabilité du père, mais la mère était-elle impliquée? Une enquête doit le déterminer. Sarah se retrouve à héberger leur fils Jordan, victime d'abus. Sombre et renfermé, l'enfant est en classe avec Danny. Alors que les Laden acceptent de devenir sa famille d'accueil, la place et les certitudes de chacun se trouvent remises en cause. Les voix puissantes de Sarah, Nate et Jordan alternent avec fluidité. Tour à tour, l'enfant, l'adolescent et l'adulte tentent de comprendre l'inconcevable et d'avancer. Sarah se donne pour but de redonner à Jordan goût à la vie et de l'aider à grandir. (États-Unis - 2006)
33. Dans les eaux profondes...
Sara Lövestam
4.28★ (60)

Malte, cinq ans, le sait bien, on le lui rappelle assez chez lui : les services sociaux viendront le chercher s'il évoque devant les maîtresses de la crèche l'apathie de sa mère, son haleine douceâtre, les bouteilles qui s'accumulent sous l'évier ; s'il dit un mot des insultes proférées par Ove, le compagnon de maman ; s'il évoque la violence quotidienne dont il est tour à tour témoin et victime. Lorsqu'il fait la connaissance de cet homme blond qui lui parle à travers la grille de la crèche, il voit en lui un ami. D'ailleurs Roger, gentiment, lui propose son aide pour garder un secret. Enfin quelqu'un qui lui accorde ce semblant d'attention que sa mère et le compagnon de celle-ci, sous l'effet de la colère ou de l'alcool, lui refusent. Puis Roger rencontre sa mère, se fait insistant, lui offre de garder Malte... Ce spectacle, le Témoin, depuis sa fenêtre donnant sur la crèche, l'observe d'un mauvais oeil. Quelque chose cloche derrière l'amabilité de cet homme, ses gestes trop appuyés. Poussé par des souvenirs douloureux, le Témoin décide de passer à l'action... Au fil de ce récit d'une grande audace, mêlant avec brio les perspectives, Sara Lövestam propose un voyage dans les pensées de Malte. Epousant son regard, restituant son interprétation personnelle de tout ce à quoi il est confronté, elle parvient à approcher de manière aussi saisissante qu'inédite un thème éminemment complexe, frôlant l'indicible. Une oeuvre subtile et magistrale qui confirme le talent de la jeune romancière suédoise. (Suède)
34. Bienvenue
Yi-seol Kim
3.56★ (160)

Yunyeong est prête à tout pour conquérir une vie meilleure : elle doit porter à bout de bras un bébé, un compagnon bon à rien, une sœur poursuivie par ses créanciers, un frère accro aux jeux d’argent ainsi qu’une mère étouffante. Elle a décroché un emploi de serveuse dans un restaurant, qui se révèle être une maison de passe clandestine. Un roman qui témoigne crûment de la brutalité des rapports sociaux et de la condition faite aux femmes en Corée – une réalité connue de tous mais qui reste soigneusement occultée. Yunyeong se débat contre la pauvreté et résiste à la violence et au mépris grâce à son insurmontable énergie qui, seule, lui permet de garder espoir. (Corée du sud)
35. Amour dans une petite ville
Anyi Wang
3.12★ (84)

Dans une petite ville comme les autres en Chine, à l’époque de la Révolution culturelle, un garçon et une fille vivent une passion physique intense et bouleversante. Tous deux danseurs dans la même compagnie luttent avec violence contre l’irrésistible attirance qui les lie l’un à l’autre en défiant tous les interdits. Les corps qui dansent, qui se battent, qui s’aiment avec une fureur désespérée ou une joie radieuse, leurs odeurs, la sueur, la mélopée des porteurs d’eau près du fleuve où ils se rencontrent en secret, l’ardeur du soleil et le refuge de la nuit : dans une langue envoûtante, lancinante, ces pages racontent l’irruption du désir et des corps à une époque où ils étaient bannis. Les deux adolescents combattent en vain cette flamme qui jaillit du plus profond de leur être et qui incarne la force même de la vie. (Chine - 1986)
36. Un garçon parfait
Alain Claude Sulzer
3.70★ (279)

Ernest travaille dans le restaurant d'un palace à Giessbach, en Suisse. C'est un garçon parfait, aussi strict dans le travail que dans la vie. Mais cette dignité imperturbable cache la blessure jamais guérie de la violente passion qu'il a connue pour Jacob, un garçon parfait comme lui, Jacob qui l'a abandonné pour suivre en Amérique Julius Klinger, le grand écrivain allemand. C'était après 1933, dans ces années troublées où beaucoup de clients, fuyant l'Allemagne nazie, venaient trouver refuge, avant les rigueurs de l'exil, dans ce luxueux hôtel qui avait si sou-vent abrité leurs insouciantes villégiatures. Mais rien n'était plus pareil et Sulzer rend palpable la peur obscure qui hante désormais ces salons trop rassurants et tisse avec subtilité les fils des drames intimes et ceux de la tragédie historique. Il faudra la fin de la guerre et le retour d'exil de Klinger pour que s'affrontent deux mémoires dans l'ultime combat d'une rivalité amoureuse. (Suisse - 2004)
37. Comme des larmes sous la pluie
Véronique Biefnot
3.27★ (342)

Ecrivain à succès, Simon Bersic n'en est pas moins fragile et malheureux : il ne parvient pas à surmonter la perte de sa femme. Et si, avec Naëlle, la vie lui offrait une seconde chance? Rien ne le prédisposait à croiser cette beauté magnétique, l'alchimie et la magie opèrent néanmoins, mais dès qu'il croit la saisir, la mystérieuse inconnue lui échappe. Lorsque les amants se retrouvent au coeur d'un sordide fait divers qui secoue la Belgique, et devrait les séparer, Simon refuse l'inéluctable et affronte l'insupportable. (Belgique)
38. Au coeur de nos rêveries érotiques
John Money
3.00★ (3)

Synthèse de vingt ans de recherches, ce livre traite des «cartes affectives» qui, dans le cerveau, régissent et parfois égarent nos fantasmes, nos rêveries érotiques et nos comportements sexuels. Comment, depuis la petite enfance jusqu'à l'âge adulte, les cartes affectives naissent-elles et se développent-elles ? Se transmettent-elles ? Peut-on les modifier ? Quelles sont leurs composantes génétiques, hormonales et sociales ? Pourquoi certaines sont-elles trop faibles, tandis que d'autres sont surpuissantes ? Les garçons et les filles, les hommes et les femmes utilisent-ils des cartes affectives différentes ? Qu'est-ce qui peut les faire «dérailler» ? Il arrive en effet que les cartes affectives ne soient plus normales. On parle alors de «déviations», de «perversions», ou encore de «paraphilies». John Money en répertorie plus de 40, dont beaucoup ne sont mentionnées nulle part ailleurs, même dans la «bible» des psychiatres, le fameux DSM IV. Analysant ce qu'on entend par «norme» en matière de sexualité, ce livre peut donc aussi être lu comme le dictionnaire des perversions le plus complet à ce jour. (États-Unis - 1999)
39. Paradis amer
Tatamkhulu Afrika
4.00★ (72)

Un vieil homme, Tom Smith, reçoit une lettre et un colis de la part d'une personne qu'il n'a pas vue depuis cinquante ans : Danny, avec qui il fut prisonnier pendant la Seconde Guerre mondiale, dans un camp dirigé par les Italiens, en Afrique du Nord. Dans cette intimité contrainte, tous deux se surprirent à ressentir l'un pour l'autre des sentiments très forts qui les aidèrent à supporter les conditions terribles de détention, mais qui furent aussi source de conflits violents et passionnés. Lorsque la guerre s'acheva, leurs routes se séparèrent... (Afrique du Sud - 2002)
40. Trois essais sur la théorie sexuelle
Sigmund Freud
3.45★ (835)

C'est avec la parution de cet ouvrage en 1905 que Freud fit scandale et se rendit impopulaire dans l'Europe entière. L'idée d'une sexualité infantile avait, il est vrai, de quoi choquer son époque. Elle renversait la représentation commune de l'innocence sexuelle de l'enfant, et plus profondément encore, la conception naturaliste qui fait de la sexualité l'expression d'un instinct de reproduction n'apparaissant qu'avec la puberté. Non, soutient Freud, le désir sexuel (ou libido) ne relève pas d'une fonction physiologique. Il s'élabore psychiquement au cours de l'histoire individuelle qui débute dès les premiers plaisirs de l'enfance, liés à l'allaitement. C'est dans cet ouvrage que Freud formule pour la première fois sa théorie des pulsions. C'est donc à double titre que les Trois essais sur la théorie sexuelle constituent un événement : ils représentent une étape décisive dans le cheminement théorique de Freud et un tournant dans l'histoire de notre culture et de notre représentation de l'enfance. (Autriche - 1905)
41. Rivière d'automne
Dafu Yu
4.05★ (75)

Trois récits scandaleux par un écrivain qui incarne pour la jeunesse chinoise des années 1920 celui qui ose évoquer sans détours la sexualité dans des oeuvres d'inspiration autobiographique. « Pour me débarrasser de l'hypocrisie criminelle, il faut me mettre à nu », écrivait Yu Dafu qui est considéré aujourd'hui comme l'un des auteurs les plus novateurs de son temps. (Chine - 1923 à 1932)
42. Sombre printemps
Unica Zürn
4.20★ (119)

C'est l'histoire d'une enfant. Elle découvre le désir, un désir sexuel obsédant, irritant. Elle a besoin d'amour, mais pas celui de sa mère car elle veut aimer un homme. Son père s'absente sans cesse, il a une autre vie. Elle choisit alors un inconnu qui vaque avec indolence dans la piscine où les jeunes filles se rendent avec l'école ; et elle s'abandonne entièrement à un amour immense et très pur, comme seul un enfant peut aimer. Ecrit dans une langue admirable de concision et de finesse, "Sombre printemps" est devenu un roman culte, composé aux lisières de la raison. (Allemagne - 1971)
43. Darling River
Sara Stridsberg
3.67★ (47)

Ainsi que l’indique le sous-titre du roman, Variations Dolorès, Darling River est une variation autour du thème de Lolita (diminutif de Dolorès) – tant le personnage fictionnel de Nabokov que la figure symbolique. Lo est l’une de ces Lolita. Elle a treize ans et, avec son père, elle parcourt les routes à bord d’une vieille Jaguar, sous les lueurs d’incendies de forêts et à travers un paysage apocalyptique. Dolorès Haze, elle, est la créature même de Nabokov, dont Sara s’empare pour imaginer son destin jusqu’à sa mort, en Alaska, alors qu’elle donne naissance à un enfant. Une autre héroïne est la femelle chimpanzé à laquelle un scientifique français du Jardin des Plantes aurait cherché à apprendre le dessin. Nabokov a confié qu’il s’était inspiré de cette histoire pour écrire sa Lolita. Le dernier personnage enfin est une mère anonyme errant sur les autoroutes qui entourent la ville. Le ton serein, léger, quasi aérien tranche avec le caractère parfaitement amoral du récit, empreint d’une étrange poésie. Nulle dénonciation ou discours féministe et pourtant un rapport ambivalent et critique à la maternité symbole de mort existentielle. Sara Stridsberg souligne qu’il faut « considérer ce roman comme un oiseau qui tournoierait au-dessus de ces quatre créatures et les observerait ». (Suède)
44. Call-Boy
Ira Ishida
3.88★ (139)

Ryô a vingt ans, et la vie lisse, docile et banale que convoitent ses camarades d'université ne l'intéresse pas. Ce jeune homme désabusé de tout, passionné de rien, est abordé par la gérante d'un club privé réservé aux femmes. Au fil de rencontres qui sont autant de découvertes, ce sont ces femmes portant chacune un désir différent qui vont lui permettre de mûrir au cours d'un insolite parcours initiatique.Chacune recèle une fêlure, une attente secrète, qui échappent parfois radicalement aux normes sociales. (Japon)
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