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Disparu en mai 1932 dans l'incendie du paquebot Georges-Philipar qui le ramenait de Shangai, Albert Londres n'en finit pas de fasciner aussi bien les journalistes que ses lecteurs. Prince incontesté du grand reportage, voyageur infatigable et hardi redresseur de torts, il ne cessa sa vie durant de « porter le fer dans la plaie » . On trouvera rassemblés ici les onze livres-événements de celui qui selon son biographe Pierre Assouline, qui présente cette édition « nous montra la grand'route ». Vous trouverez dans cet ouvrage : Présentation par Pierre Assouline, Notre meilleur ami Note de Jean-Claude Guillebaud : Actualité d'Albert Londres AU BAGNE (1924) DANTE N'AVAIT RIEN VU (1924) CHEZ LES FOUS (1925) LA CHINE EN FOLIE (1925) MARSEILLE, PORTE SUD (1927) LE CHEMIN DE BUENOS-AIRES (1927) L'HOMME QUI S'EVADA (1928) TERRE D'EBENE (1929) LE JUIF ERRANT EST ARRIVE (1930) PECHEURS DE PERLES (1931) LES COMITADJIS (1932)

Avril 1975 " L'Adieu à Saïgon " rédigé au jour le jour dans une chambre de l'hôtel Continental à Saïgon , Jean Lartéguy décrit les dernières heures d'une ville qu'il aimait et qui portait le joli nom de Saïgon, et la naissance d'une autre ville Ho Chi Minh, qui ne l'enchante guère. C'est en même temps l'adieu du soldat, du journaliste, de l'écrivain à ce pays qu'il a tant aimé, où il a connu d'extraordinaires aventures dont le souvenir vient le visiter les longues nuits du couvre-feu. En 1955, Jean Lartéguy obtient le prix Albert Londres pour des articles sur la guerre d'Indochine.

L'action se déroule en pleine Afrique noire : au Katanga. Des barbouzes français, à la Audiard, sont missionnés pour apporter un soutien logistique et stratégique à l'état nouvellement indépendant. Cet ouvrage est d'un cynisme à faire peur. La vie humaine n'a aucun prix pour les "affreux" qui mènent leur guerre psychologique comme une expérience intéressante. Un livre qui se lit facilement, pour ceux qui détestent le politiquement correct . Lartéguy s'est inspiré de faits réels.

Marcel Niedergang, alors grand reporter au journal France-Soir, a reçu le Prix Albert Londres en 1961 pour ce reportage sur la décolonisation. Six juillet 1960, le Congo entre dans une crise majeure de son histoire ...

Premier tome (d'une série de quatre) de cette étude monumentale sur la guerre d'Algérie qui couvre les débuts de la rébellion à la Toussaint rouge le 1er novembre 1954. les premières réactions françaises à cette guerre qui n'a pas encore pris de forme bien déterminée en passant par une excellente étude sur le nationalisme et sur la genèse de la rébellion. En 1966, Yves Courrière a reçu le prix Albert-Londres .

Le 5 juin 1967, à l'aube, menacé sur ses frontières, Israël passe à l'offensive. Au soir de la première journée de guerre, la moitié de l'aviation arabe est détruite. Et au soir du sixième jour, les armées égyptiennes, syriennes et jordaniennes sont défaites. Les chars de Tsahal ont bousculé leurs adversaires sur tous les fronts. En moins d'une semaine, l'Etat hébreu a triplé sa superficie . L'auteur explique les raisons qui ont déclenché cette guerre et retrace jour après jour l'évolution des combats. Ce livre contient 6 cartes, 6 photos. Prix Albert Londres 1968.

vingt ans de voyages sont ici rassemblés. De Tahiti envahie par les militaires français à la Nouvelle Calédonie écrasée par les spéculations en passant par les Antilles Françaises en quête d'identité. Jean-Claude Guillebaud obtint le Prix Albert Londres en 1972 pour sa couverture de la guerre du Vietnam.

Ecrivain rare pour un bref roman, dense, lyrique. Un style qui jamais ne s'oublie. En 1976, Pierre Veilletet obtient le prix Albert Londres.

En 1987, Jean Rolin fait un voyage en Afrique australe, au cours duquel il traverse les pays de la ligne de front s'opposant au régime d'apartheid en vigueur en Afrique du Sud. Dans une écriture magnifique, il dépeint l'Afrique, qui hélas, si elle fut dessinée il y a 20 ans est toujours identique. Le Zimbabwe d'hier ou d'aujourd'hui, c'est Mugabe, c'est les massacres. En 1989 Jean Rolin a reçu le prix Albert Londres.

"C'est une politique secrète qui fut menée par Paris au Rwanda de 1990 à 1994. Elle fut décidée par quelques-uns, qui agirent hors de toute règle, hors de tout débat et au prix d'importantes entorses à la légalité républicaine. Voilà l'inavouable. Cette politique fut une erreur criminelle". Elle n'a été mise au jour qu'après le dernier génocide du` siècle. Depuis, une trentaine de responsables se cachent derrière "la France". Bien à l'abri derrière ce paravent, ces hommes politiques et militaires, avec leurs porte-voix, n'hésitent pas à multiplier déclarations outrancières, procès d'intentions et écrans de fumée. Pour que, surtout, nul n'aille regarder de l'autre côté. C'est pour ces raisons que j'ai décidé de republier L'"Inavouable", "La France au Rwanda". Sorti en 2004, ce livre a été le fruit d'un travail de dix ans. Il a nourri la discussion et pas un de ses éléments n'a jamais été démenti. Le jeu de cache-cache n'a que trop duré. Cela fait quinze ans. Il est temps. " Prix Albert Londres en 1991.

Dominique Le Guilledoux est depuis longtemps reconnu par ses pairs qui lui ont décerné en 1994 le prix Albert Londres. Grand reporter du journal Le Monde, il nous emmène en Tchétchènie, avec ce premier et puissant roman .

Anne Nivat débute sa carrière littéraire en 2000, par le biais de ce témoignage exceptionnel sur son expérience tchétchène, un premier livre qui lui vaut le prix Albert-Londres.