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Plantes sauvages, fleurs en vrac
Liste créée par Alzie le 21/01/2015
100 livres. Thèmes et genres : botanique , jardins , fleurs , nature et jardins , nature

Les textes réunis ici en un joyeux fouillis, évoquent tous des plantes ou des fleurs des champs et des jardins, aux qualités ornementales, médicinales, nutritives. Parées de vertus magiques pour certaines, leurs propriétés curatives ou toxiques sont connues depuis la nuit des temps. Botanique et littérature ont toujours fait bon ménage. Sélection de derrière les murets qui n'exclut ni les ronces ni les orties, mélange les anciens et les modernes, les formes poétiques ou romanesques, nouvelles et autres récits, etc. ; respirations aromatiques et parfumées (Actes Sud et éditions du Terran), se partagent quelques carrés dans cette liste ensauvagée de quelques crimes où tout finit en chansons. - Mise à jour juin 2022.------

(Autres listes : Les fleurs, muses littéraires ; Des fleurs dans les titres ; Bal du printemps...et bavardage des fleurs ;)



1. Herbes folles
Pierre Idiart
3.80★ (15)

" J'ai vu une herbe folle, quand j'ai su son nom, je l'ai trouvée belle " dit un poème japonais. Hymne aux graminées sauvages, cet ouvrage s'attache à montrer la beauté de ces plantes aussi communes que communément oubliées, si répandues que chacun de nous peut les voir au détour d'un chemin, si modestes qu'aucun de nous n'y prend vraiment garde. C'est pourtant, à portée de main et de regard, un monde enchanteur qui nous entoure. le lecteur parcourra ce livre comme on s'engage avec légèreté dans une promenade, s'arrêtant là pour observer les coeurs de la Petite Brize, découvrant ailleurs l'inflorescence incandescente de l'Andropogon saccharoïde. Des voix de poètes et de grands écrivains accompagnent ce parcours dédié à " la beauté extatique de petits fragments de réel ".
2. Le sabot de Vénus
S. Corinna Bille
3.00★ (7)

Quatrième de couverture: Sabot de Vénus, Cypripedium calceolus (Pianelle della Madonna, Frauenschuh), Orchidacée. Grand labelle jaune formant une poche rappelant une chaussure. Vivace très rustique. Vit en forêt. Très rare, elle est protégée. Peut être cultivée mais est une espèce assez difficile à acclimater.  Quand Grégoire déterre un plant, il regarde dans quel sens de la pente il est, de quel côté vont les racines, si c'est vers le sud, le nord, l'est ou l'ouest, et il le remet en terre comme avant. Ainsi l'arbre prend bien. Grégoire est très fier de ses succès, inégalés au village, et de son statut de chef. Mais parviendra-t-il à s'approprier Bara, frêle boiteuse venue d'une régions sans relief, femme mystérieuse attirant les hommes comme des mouches, considérée par certains comme « la plus forte » malgré sa fragilité? Stéphanie Bille naît à Lausanne, le 29 août 1912. Elle est la fille d'Edmond Bille, peintre qui vit en grand seigneur dans un castel baroque, le Paradou, où il reçoit des célébrités : C.-F. Ramuz, Jouve, Istrati... Stéphanie choisira le prénom Corinna en référence au village de Corin cher à sa mère. En 1934, elle épouse le comédien Vital Geymond, rencontré sur le tournage de Rapt, et s'installe à Paris. Ses premiers textes sont publiés en 1937 dans l'Anthologie des jeunes poètes de Romandie. En 1938, elle rencontre Georges Borgeaud avec qui elle aura une liaison difficile jusqu'en 1942. Borgeaud lui fait alors rencontrer Maurice Chappaz, avec qui elle s'installe à Geesch l'année suivante. Ils auront trois enfants. Elle meurt le 24 octobre 1979. La mort et l'amour, la passion et le désir, sont les thèmes le plus souvent abordés par Corinna Bille. Le rêve tient chez elle une grande place. ------------------------------------------------------ Le-sabot-de-vénus est une orchidée.
3. La Belle Tubereuse
Selo Joel
5.00★

David, la cinquantaine, traverse une phase existentielle. Depuis quelques jours à la terrasse d'un café, une jeune femme semble venir à sa rencontre. Fasciné par sa beauté, il l'invite à sa table. Ainsi commence l'histoire particulière entre cet homme en crise et Marie, femme fatale et cruelle enfant. Entre La Rochelle et Brouage, ce roman évoque la violence des sentiments et les souvenirs trop lourds à porter. Né en 1943 à La Rochelle, ville qu'il n'a pas quittée, Joël Selo devient coiffeur. Il mène des recherches historiques sur la sociologie du comportement humain à travers les siècles, et anime des conférences, tant universitaires que scolaires, sur le thème : « Pourquoi sommes-nous coiffés et habillés ? » En 1997, il publie aux éditions De Borée son premier roman Les vieux démons. L'écriture n'est pas le seul art auquel il s'adonne puisqu'il peint depuis l'âge de quinze ans et expose son oeuvre en France et à l'étranger. Illustration de couverture : peinture de Joël Selo------------------------- La tubéreuse est une plante cultivée pour son parfum capiteux.
4. L'assassinat d'une renoncule
Alfred Döblin
2.67★ (30)

Döblin ne craint pas de plonger dans l'inconscient, dans le viscéral. Plusieurs de ses nouvelles ont la guerre pour inspiration et le dérisoire pour fil conducteur. (...) Passionnante démarche qui change de la littérature prédigérée et qui, avec le recul du temps, fait encore davantage figure de nouveauté. 
5. L'herbier des jardins de curé
Jérôme Goutier
3.50★ (12)

Le jardin de curé des siècles passés était l'héritier des antiques jardins monastiques et se distinguait en cela des autres jardins de nos campagnes. Certes, il comportait des légumes et des fleurs, comme les jardins des fermes et des maisons villageoises, mais il abondait surtout en plantes médicinales et fleurs destinées à l'autel, en raison de leur valeur symbolique. Pourvu de plus de connaissances que ses paroissiens, le curé de campagne, vivant dans un environnement le plus souvent dépourvu de médecin, avait repris la tradition des moines du Moyen-Âge, et son jardin n'était pas sans rappeler " l'hortus conclusus " dévolu aux "simples". C'est à cet aspect des jardins de curé que s'attache plus particulièrement cet ouvrage. Plus de 100 plantes décoratives, symboliques, mais surtout médicinales sont illustrées de gravures du XVIIIème siècle et décrites avec leurs caractéristiques et leurs vertus nutritives ou curatives. Comme la "glane" était souvent de règle à cette époque, sont évoqués également quelques arbres et médicinales "sauvages", plus souvent ramassées que cultivées, mais partie intégrante de cette pharmacopée populaire.
6. Dahlia
Hitonari Tsuji
3.17★ (82)

Une fleur envoûtante venue du Mexique, pour un récit qui ne l'est pas moins.
7. Colchiques dans les prés
Serge Quadruppani
3.77★ (34)

Après vingt années de prison, Simon retrouve la trace de ceux qui furent ses complices et dont il est sans nouvelles depuis l'échec de leur braquage. Le colchique, une des plantes les plus redoutables de nos contrées. ------- Fleurissent, fleurissent.
8. La Mandragore
Nicolas Machiavel
3.78★ (58)

" Un amant qui se désole, un maître peu rusé, un moine mal morigéné, un parasite, enfant gâté de la malice, voilà pour aujourd'hui votre passe-temps " : c'est ainsi que Machiavel décrit les protagonistes de La Mandragore dans le prologue. Car la pièce est l'histoire d'une tromperie jouée à un maître florentin qui se croit très malin et qui, sans s'en rendre compte, se laisse entraîner dans une histoire extravagante afin que sa femme tombe enceinte... Le rythme de la pièce est parfait, l'orchestration des dialogues et de l'action gérée avec une maestria digne d'un grand metteur en scène. Dans cette comédie, qui fut représentée pour la première fois en 1520, Machiavel démontre de façon éblouissante qu'il a su s'approprier la tradition comique des auteurs latins, tels que Plaute et Térence, et la réinventer en lui imprimant un nouveau souffle. Même si le regard désenchanté et lucide de l'homme politique, celui qui notamment dans Le Prince, analysait les hommes sans complaisance, n'est pas absent.------------------------------------------------------------------ La mandragore, proche de la belladone, est une plante vivace réputée magique et bien connue pour ses propriétés médicinales variées. Elle est surtout très toxique à forte dose.
9. Les groseilles de novembre
Andrus Kivirähk
3.88★ (626)

Lire Andrus Kivirähk, c'est à chaque fois se donner la certitude que l?on va entrer de la façon la plus naturelle dans un monde proprement extraordinaire. L'Homme qui savait la langue des serpents (Le Tripode, 2013, Prix de l'Imaginaire 2014 du roman étranger) nous avait habitués à l'idée d'une époque où il était encore possible d'épouser des ours, d'avoir pour meilleur ami une vipère royale ou encore de voler dans les airs à l'aide d'ossements humains. Les Groseilles de novembre démontre un peu plus les talents de conteur de l'écrivain. Nous voici cette fois-ci immergés dans la vie quotidienne d'un village au Moyen-Âge où tout pourrait sembler normal et où, très vite, plus rien ne l'est. Les seigneurs sont dupés par leurs serfs, des démons maraudent, des vaches magiques paissent sur les rivages, les morts reviennent, le diable tient ses comptes, une sorcière prépare ses filtres dans la forêt et, partout, chaque jour, les jeux de l'amour et du désir tirent les ficelles de la vie. À la fois hilarant et cruel, farce moyenâgeuse et chronique fantastique, Les Groseilles de novembre est considéré en Estonie comme le meilleur roman d'Andrus Kivirähk.
10. Les Coquelicots sont revenus
Michel Ragon
3.68★ (62)

En moins d'un demi-siècle, la terre française s'est dépeuplée. La technique a remplacé l'homme, bouleversé les modes de vie, redessiné le paysage. En perte d'influence sociale et électorale, le paysan d'aujourd'hui est tombé dans un nouveau servage, celui qui le soumet aux banques, aux bureaucraties et, à travers elles, aux diktats des grands trusts alimentaires... Tel est le constat que dresse l'auteur des Mouchoirs rouges de Cholet (Grand Prix des lectrices de Elle) et du Roman de Rabelais (Prix des Maisons de la presse 1994), issu lui-même d'un milieu paysan et passionnément attaché à son terroir vendéen. A travers le destin de Grégoire, qui a voulu croire aux promesses technocratiques des années 60, il nous donne un tableau à la fois documenté et vivant de la condition paysanne moderne. Description de la fin d'un monde, son récit est aussi un cri de révolte pour que la terre ne meure pas.
11. Suzanne aux yeux noirs
Manon Moreau
3.75★ (19)

C'est l'histoire d'un marin amoureux d'une Marie. Des suzannes aux yeux noirs semées dans les jardins. Deux cent deux peupliers, la lumière de Brémeuse, une naissance dans la nuit. C'est une histoire de soeurs, de fils, de pères, d'autres encore, Théodore, Gianna, Marcello, Céleste, Rachel, Samuel, Betty. Et Ondine, se souviendra-t-elle de la rivière ? ----------------------------- Le thunbergia alata, une grimpante annuelle facile à faire pousser.
12. À l'ombre des tilleuls où fleurissent les violettes
Sarah Castillo Palayer
4.33★ (8)

Quand Emma s'installe en ce mois d'août 2013, rue Caulaincourt à Paris, chez Jeanne et Charles Castel, elle ignore encore qu'il ne pouvait en être autrement, que c'était sa destinée. Jeune étudiante à l'Ecole du Louvre, elle veut découvrir son quartier, mais n'imagine pas qu'elle va basculer dans la folle vie du Montmartre des années 1890, y découvrir l'ivresse, les affres de l'amour mais aussi et surtout elle-même.
13. Les Violettes
Jean-François Chabas
3.50★ (6)

Recueilli par ses grands-parents, Antoine, seize ans, peine à supporter la vie étriquée qu'il mène avec eux. Alors, il prend comme une bénédiction l'arrivée de ce mystérieux inconnu, Ismaïl, qui se présente comme son oncle et se propose de l'emmener vivre chez lui. Mais, derrière le masque, Antoine va peu à peu découvrir un manipulateur. Il ne lui reste qu'un seul recours : s'efforcer de cerner cette personnalité machiavélique, malgré sa peur, et au risque de succomber à la séduction qu'exerce cet homme sur lui... Source : decitre.fr
14. La pensée sauvage
Claude Lévi-Strauss
3.98★ (441)

"La Pensée sauvage" et non "la pensée des sauvages". Car ce livre s'écarte de l'ethnologie traditionnelle en prenant pour thème un attribut universel de l'esprit humain : la pensée à l'état sauvage qui est présente dans tout homme - contemporain ou ancien, proche ou lointain - tant qu'elle n'a pas été cultivée et domestiquée à des fins de rendement. Même dans les sociétés sans écriture, cette pensée ressemble singulièrement à celle qui nous est familière, dans la poésie et dans l'art, ou encore dans les diverses formes du savoir populaire, archaïque ou récent. Partant d'une observation du monde précise et minutieuse, elle analyse, distingue, classe, combine et oppose... Dans ce livre, par conséquent, les mythes, les rites, les croyances et les autres faits de culture sont considérés comme êtres "sauvages" comparables à tous ceux que la nature engendre sous d'innombrables formes, animales, végétales et minérales. Issue d'une fréquentation millénaire de ces réalités, la pensée sauvage y a trouvé la matière et l'inspiration d'une logique dont les lois se bornent à transposer les propriétés du réel, et qui, pour cette raison même, a pu permettre aux hommes d'avoir prise sur lui. Publié au milieu des années cinquante, La Pensée sauvage est aujourd'hui considéré comme l'un des classiques de l'ethnologie contemporaine, dont l'influence fut également décisive sur l'ensemble des disciplines qui forment le domaine des sciences sociales."
15. La Digitale
Alfred Boudry
3.67★ (12)

Sa belle hampe florale se dresse partout dans les campagnes et les jardins mais, attention toxique. Bref, idéale pour illustrer un polar.
16. De mémoire d'Eglantine : Ou les secrets ethnobotaniques des Roses sauvages
Bernard Bertrand
3.75★ (10)

Ceux qui affirment haut et fort que tout a été dit sur la Rose vont en être pour leurs frais... " De mémoire d'Églantine ", c'est le journal vivant de la vie des Roses sauvages ! Une biographie complète de cette petite reine, à l'origine des plus beaux fleurons de nos jardins. Un vrai roman qui, loin d'être à l'eau... de Rose, n'en reste pas moins un authentique chant d'amour à cette nature sauvage et généreuse avec laquelle nous tentons de renouer aujourd'hui. Savoirs populaires, botanique, recettes pratiques de médecine et de gastronomie, tout y est... Alors, Mignon (ne), allons voir l'Églantine
17. Du parti des myosotis
Jean-Pierre Levaray
4.50★ (3)

" Du parti des myosotis " relève le défi de faire exister après sa mort un être dont la vie a été marquée au sceau du silence et de l'absence. " Taiseux " depuis toujours, Marceau Levaray est devenu dans les dernières années de sa vie, sous l'effet des différentes maladies dont il souffre, carrément autiste. Et devant la perspective de sa disparition, son fils se rend compte, effaré, qu'il ne sait presque rien du passé de son père. Nous sortons un peu sonnés de la lecture de ce petit livre, car il nous fait vertigineusement entrevoir l'existence de ceux qui ne défrayent jamais la chronique, ceux auxquels ne s'intéresse aucun romancier, aucun cinéaste, aucun journaliste ou chroniqueur...
18. Héliotrope
Gyula Krúdy
4.00★ (1)

Krudy met en scène des héros qui ont fui ou quitté Budapest, pour le Nyirség. La jeunesse de trois des personnages de ce roman attire comme un soleil leurs aînés, qui craignent la folie, la solitude. La mort joue le rôle du chef de bande en embuscade guettant derrière une haie de peupliers le passage d'une victime. Les souvenirs du passé, les rumeurs sur les défunts s'entremêlent aux passions individuelles de chacun des personnages. Les angoisses du présent sont exacerbées par les drames et les deuils d'hier. L'héliotrope, dont on dit que les petites fleurs violet foncé se tournent vers le soleil est appelée aussi "l'herbe de Saint-Fiacre".
19. Trèfles et autres poèmes
Innokenti Fiodorovitch Annenski
4.00★ (12)

Seblac : "Le coeur de ce livre se situe probablement dans le second recueil intitulé le coffret de cyprès. Ce recueil est organisé en trèfles constitués chacun de trois courts poèmes à la fois autonomes et liés entre eux. L'ensemble finit par former une petite prairie de vers à la fois tendres et baignés d'une rosée délicatement glacée."
20. Parfum de menthe
Bernard Bertrand
5.00★ (8)

Tout le monde connaît la menthe ou plutôt croit la connaître ! Car cette plante médicinale si connue et si appréciée depuis la nuit des temps ne cesse de gagner du terrain dans les produits de consommation courante des industriels mais voit sa renommée décroître en tant que plante fraîche. Facile à cultiver, elle peut pourtant trouver place dans tous les jardins quelles que soient leur taille ou leur localisation. Ce livre nous fait redécouvrir tous les secrets de cette plante qui surprend toujours par son alliance de force et de fraîcheur. Indissociable de la culture populaire, la menthe fait partie d'une grande famille qui offre des saveurs douces et poivrées, mais aussi de bergamote ou de pomme, qu'il est agréable de retrouver dans la cuisine. Toutes les familles de menthe sont référencées pour mieux savoir laquelle planter afin de concocter son propre baume, au jardin ou au balcon, ou encore distinguer la variété la plus facile à travailler en cuisine selon les saveurs recherchées. Le tout est complété de quelques recettes simples parfois surprenantes. Laissez-vous charmer par cette belle verte et bienvenue au Royaume des menthes. --Catherine Lamontagne
21. Ombellifères
Philippe Claudel
3.12★ (5)

Elles seraient à placer juste entre la jeune fille et la fleur, il me semble, dans cette ombre que l'une projette sur l'autre, cette ombre rieuse, légère comme un fil de la vierge, et qu'a tenté de dire le petit Marcel. Oui, exactement là. A cet endroit précis d'une géographie de pluie, de percales et de rires, de sous-bois traversés par un soleil de mai, de parties oppressées de colin-maillard dans des champs un peu humides, de sentiers qui mènent droit à la de Nerval, aux ondines et aux fées d'Aloysius Bertrand.
22. La Moutarde et le Raifort
Françoise Decloquement
1.00★ (3)

Qu'y a-t-il donc de commun entre la moutarde, petite graine noire ou blonde déjà citée dans la Bible, et le raifort à la longue et grosse racine, qui nous vient des pays de l'Est ? Ces deux Crucifères si différentes sont en fait presque des cousines : mêmes fleurs, mêmes propriétés, même piquant un bouche. Moutarde et raifort ont du tempérament. Ils aiguisent l'appétit, relèvent les sauces, accompagnent les viandes et les poissons. Leurs vertus culinaires ne font pas oublier une longue tradition dans la pharmacopée. Leur rusticité les a parfois éloignés du potager, à tort sans doute. Certaines variétés sont à remettre à l'honneur, tant pour la joie des cuisiniers que pour la satisfaction clos jardiniers soucieux d'écologie. 
23. L'iris de Suse
Jean Giono
3.80★ (163)

Il n'y a pas d'iris de Suze, mais la rose de Damas existe et je ne l'ai pas trouvée.
24. Un brin de belladone
Robert Bloch
3.75★ (7)

Un brin de belladone, c'est ce que l'on verrait volontiers à la boutonnière de Robert Bloch, ce maître aussi brillant que modeste dans l'art de distiller le délicieux poison de la peur. Un art que le lecteur de la présente collection a déjà pu apprécier avec la parution, en 1981, de La Boîte à maléfices de Robert Bloch, mais auquel un seul volume ne pouvait rendre pleinement justice. Car l'univers de l'auteur de Psychose ne se réduit pas à ce mélange d'humour et de noirceur, à cette distance un peu ironique vis-à-vis du sujet, à cette économie pouvant aller jusqu'à la sécheresse, à ces chutes à l'emporte-pièce qui ont fait sa réputation. On y découvre aussi une thématique, des obsessions, des personnages récurrents, des milieux privilégiés (notamment ceux du cinéma et du spectacle en général), et surtout une véritable passion pour les ressources du langage, pour les perspectives inattendues que les mots peuvent ouvrir à l'imagination. Bref, ce qu'il faut bien appeler une vision du monde. C'est pourquoi cette nouvelle anthologie qui parcourt près de quarante ans de la carrière de Bloch ? autant dire sa presque totalité ? n'a pas seulement pour but de compléter son aînée. Plus attentive aux constantes de l'oeuvre écumée qu'à sa variété, plus soucieuse de faire deviner l'homme que de faire admirer le professionnel, elle voudrait en constituer un approfondissement.
25. Le pissenlit
Bernard Bertrand
5.00★ (16)

Or du pré, Fleuron d'or ou Roi de la prairie, que de noms flatteurs pour une plante si courante ! Mais qui peut bien lui donner de tels titres de noblesse ? Est-ce l'abeille enivrée de son nectar ? Ou le gamin, qui, jouant de sa tige, en sort des sons harmonieux ? A moins que ce ne soit le gourmet qui, devant une appétissante salade, sirote un verre du célèbre Dandelion wine ? C'est aussi le médecin, le maraîcher et bien d'autres encore ; ils sont si nombreux à tirer parti du modeste Pissenlit? À moins, qu'une fois ce livre parcouru, ce ne soit vous qui, en partisan loyal, souhaitiez l'honorer ainsi ! 
26. L'églantier fleurit et autres poèmes : Edition bilingue français-russe
Anna Akhmatova
4.50★ (59)

Anna Akhmatova : L'églantier fleurit et autres poèmes traduits du russe par Marion Graf et José Flore Tappy, (La Dogana, Genève, oct. 2010, 230 p.) Édition bilingue. Anna Akhmatova (1889-1966) est une poétesse russe, une des plus grandes artistes du XXème siècle, en Russie, avec Osip Mandelstam et Marina Tsvetaieva. Elle fut l'amie de Modigliani , de Mandelstam, de Isaiah Berlin, Joseph Brodsky, entre autres. Elle fut emprisonnée sous Staline après la publication de "Requiem", son chef d'?uvre. Ses deux maris sont morts sous le coup du régime communiste et son fils fut emprisonné et déporté pendant 18 ans. Elle subit 40 ans de censure, d'intimidation ou d'effroi durant toute cette période et ne fut réhabilitée qu'à la fin de sa vie.
27. Le chèvrefeuille
Thierry Sandre
5.00★ (7)

Prix Goncourt 1924.
28. Les petits fruitiers des haies
Thierry Delahaye
3.00★ (4)

Le cognassier, le néflier, le sureau, le cornouiller, l'églantier, l'amélanchier, l'argousier et l'épine-vinette ont en commun de produire des fruits aujourd'hui délaissés, voire méprisés. Ils seraient trop astringents ou trop -acides, pas sassez goûteux. Ces arbres ont effectué à rebours le chemin qui les avait conduits de la forêt médiévale jusque dans les vergers on les trouve désormais plus facilement dans les clairières ou sur les talus que dans les jardins. L'amateur de fruits y perd autant que l'amoureux des parfums, tant leur floraison est, pour la plupart d'entre eux, odoriférante. Une manière de réconcilier usages anciens et pratiques culturales modernes serait de planter une haie pour protéger le jardin fruitier du vent et du froid, et abriter oiseaux, insectes et petits animaux. Ainsi, la haie de petits fruitiers, utile et esthétique à la fois, fournira un contrepoint gourmand et "sauvage" aux cultures du verger.
29. La rhubarbe
René-Victor Pilhes
3.39★ (36)

C'est sous un plant de rhubarbe, au fond du jardin familial, que l'enfant-bâtard, héros de cette aventure, s'était réfugié pour pleurer toute une nuit la mort de sa grand-mère maternelle... A vingt-cinq ans, Urbain Gorenfan décide de partir à la recherche de sa famille perdue. Il change de nom, enquête, consulte une voyante, guette, réussit à devenir le confident de sa demi-sueur, transgresse les interdits d'une société qui le rejette, se bat, se moque, fait mille et une rencontres cocasses ou inquiétantes - pour finalement se retrouver quelque part en Normandie, au coeur même du domaine qui aurait dû être le sien. Face à ceux qui l'ont refusé, que fera-t-il ? Que veut-il au plus secret de lui-même ? Telle est la première « lecture » de ce livre. Mais la filature policière est aussi retour aux sources, quête de chevalerie; et, parallèlement, la rhubarbe originelle se déploie, prolifère : forêt sacrée, étendue marine. L'afflux du passé (odeurs, couleurs, formes) et l'intervention littéraire peuplent le récit de fantômes, d'équivalences végétales et parentales. Une organisation chimérique se crée, qui naît du langage même. Tel est le double du livre. Et cette métamorphose poétique conduit enfin aux « fonds d'abîmes » où le bâtard affronte un père absent-présent, une identité barrée, l'ambivalence de l'amour et de la destruction. C'est encore une lecture possible, la troisième
30. La bourrache : Une étoile au jardin !
Bernard Bertrand
5.00★ (13)

Un bleu impertinent. Délicieuse dans les salades.
31. Angélique
Jean Giono
4.14★ (23)

Roman inachevé. Angélique est un jeune homme qui part en pèlerinage avec son père car ce dernier souhaite se retirer dans les montagnes et y demeurer seul, sentant son heure approcher tandis qu'il souhaite que son fils, lui, continue à mener sa vie. Angélique s'engage donc sur les chemins, errant d'abord puis se retrouvant finalement dans un château où il fait la connaissance de Farinata, Sampierro et Degli Uberti avec lesquels il va sympathiser et qui vont le conduire au maître de ce lieu, Alain. Ce dernier perdant goût à la vie et n'ayant que très peu vu le monde, Angélique décide de l'emmener avec lui à la découverte de ce dernier, se déplaçant de château en château en s'improvisant conteurs d'histoires...
32. Les Lupins sauvages
Charlotte Link
4.09★ (213)

En ce mois de mai 1938, alors que le Reich hitlérien achève de dévoiler son vrai visage, la charmante Belle Lombard ne se soucie guère de politique : elle s'apprête à célébrer son mariage dans la demeure familiale de Lulinn, et ses rêves de gloire tournent autour des studios de cinéma de Berlin. En cela elle ressemble à sa mère Felicia, femme d'affaires indépendante et audacieuse, dont l'associé juif décide de fuir l'Allemagne. Tandis que son autre fille, Suzanne, accepte la demande en mariage d'un jeune officier SS, Felicia n'hésite pas à cacher des communistes, par fidélité au souvenir d'un ancien amant... La guerre va les emporter dans sa tourmente, elles et tous ceux, familles, amis, qui les entourent. Et ce sont des destins bouleversés, broyés parfois, qui réapparaîtront dans les ruines de Berlin écrasé sous les bombes... Dans le prolongement du Temps des orages, best-seller en Allemagne, Charlotte Link poursuit une chronique romanesque qui nous emporte au rythme haletant des passions et de l'Histoire.
33. Les quatre vies du saule
Shan Sa
3.60★ (386)

En Chine, le saule pleureur symbolise la mort et la renaissance. Faut-il croire qu'une branche de saule puisse devenir une femme condamnée à poursuivre l'amour de siècle en siècle ? D'un Pékin bruissant dans les songes et la poussière aux silences de la Cité interdite, de l'ère des courtisanes vêtues de soie à la Révolution culturelle, des steppes où galopent les Tartares aux rizières qu'arrose le sang des gardes rouges, deux êtres se cherchent et se perdent. Tout les sépare. Toutes les tragédies d'un peuple ancien. Dans ce tumulte, il faudrait un miracle pour les réunir...  Roman d'amour ? Oui. Mais ce roman lyrique est aussi une traversée de la Chine éternelle. C'est une fable qui a parfois le goût du thé amer.
34. L'ancolie
Jean-Loup Trassard
1.88★ (20)

Les récits présentés ici m'ont aidé à faire affleurer, avec son poids et sa durée, une épaisseur de terre où s'enracine l'arbre sur lequel n'a cessé de tirer une balançoire, où rôde encore le mythe des loups, où de vieux pièges se ferment sur une poignée de neige. La maison d'enfance y est le centre d'un cercle qui va s'élargissant : les fermes demeurent tapies dans les écarts et les chemins s'effacent dont l'encre cherche à retrouver la pente. Au fond du sabot que façonnent les mots s'ouvrent des étangs peu éclairés, une immense forêt où des temps encore plus anciens se tiennent cachés. L'ancolie fleurissait toujours sous un même pommier, dans un seul petit pré. Chaque année nous rendions visite à ce point bleu de l'espace. L'un des ancrages où tient le temps de maintenant est la verticalité de cette tige, aussi fine que tendue Appel ou dernier adieu à l'ancien paysan, L'ancolie est une quête intime du sens et des signes, où Jean-Loup Trassard révèle son goût de la description lente et minutieuse des gens et des choses.
35. La Colline aux gentianes
Elizabeth Goudge
3.87★ (264)

Retirée dans un petit village de l'ouest de l'Angleterre, Zachary, déserteur de quinze ans qui ne supporte plus l'horreur de la vie à bord, tente d'oublier ses peurs - et de se faire oublier. C'est sur la " Colline aux Gentianes ", butte surmontée d'une chapelle au-dessus du port de Torquay, où les marins ont l'habitude d'aller en pèlerinage, que le garçon rencontrera la petite Stella, douze ans, fille adoptive d'un couple de paysans. Tous deux rêvent d'une autre vie et d'autres contrées. Sur fond de guerres napoléoniennes, l'auteur se fait ici le chantre des âmes en peine, des exclus, et nous suggère en douceur que la vie est ailleurs. La Colline aux Gentianes est l'un des plus grands romans d'Elizabeth Goudge et se situe dans le droit fil des Hauts de Hurlevent. 
36. L'Acacia
Claude Simon
4.22★ (447)

En refermant l'Acacia, le lecteur a la sensation d'avoir personnellement chevauché dans les clairières de l'Est en 1940, les yeux brûlés d'insomnie; d'avoir reçu une balle en 1914 au coin d'un bois, tel un parfait poilu de l'Illustration ; mais aussi d'avoir servi aux Colonies avant 14; d'avoir hanté les villes d'eaux de la Belle Epoque ; d'avoir ouvert un télégramme avec des sanglots de veuve dans la gorge ; d'avoir visionné des bribes d' " Actualités " d'avant l'autre guerre, sépia, tressautantes et muettes ; d'avoir remué ces réminiscences dans un claque miteux ; d'avoir senti monter la folie des deux dernières guerres du fond des trains à bestiaux de toute l'Europe ; et de chercher à couler tout cela dans le présent immédiat de l'écriture, devant une branche d'acacia vert cru.
37. Mimosa
Vincent Gessler
3.34★ (69)

Qu'ont en commun Lambert Wilson, Adolf Hitler, le Docteur Snuggles, Jésus Christ, Philippe Katerine et James Brown ? Ils participent tous à une folle aventure au coeur de Santa Anna, ville cosmopolite d'un monde devenu végétarien où la mode est d'être le sosie d'un personnage célèbre réel ou fictif.  Sauf Tessa.  Tessa se targue d'être une authentique personnalité originale. A la tête de l'agence Two Guns Company & associated, elle mène une enquête sur un trafic d'organes, fait d'étranges découvertes sur son passé et part à la recherche de sa mémoire, en compagnie d'Ed Harris et de Crocodile Dundee.  Entre contemplations philosophiques et action survoltée, Mimosa nous entraîne dans une saga improbable où se télescopent clones, doubles virtuels, intelligences artificielles, légendes du crime et du cinéma.
39. La belle mauve
Teodoro Gilabert
3.00★ (9)

C'est en ne cherchant pas que l'on finit par trouver l'âme soeur. Un jeune homme vit seul. Pourtant, il rêve du grand amour. Avec cette femme superbe qu'il a entrevue dans la salle des professeurs du lycée où il enseigne. Avec une Japonaise mythomane, épouse de. consul, qu'il accompagne dans ses promenades. Ou encore avec un vrai chef-d'oeuvre du musée des Beaux-Arts de sa ville : La Belle Mauve de Martial Raysse, un artiste du Nouveau réalisme. Comment ne pas perdre pied ?! Après Les Pages roses, notre héros poursuit son voyage amoureux et initiatique, entre Nantes et Marseille. Il découvrira que l'on ne se défait pas aussi facilement du souvenir d'une oeuvre d'art accrochée aux cimaises d'un musée... -------------------------------------------- La mauve est réputée pour ses vertus curatives (anti-inflammatoires).
40. L'aire du Muguet
Michel Tournier
3.44★ (60)

Pierre conduit un énorme semi-remorque. Son domaine, son royaume, c'est l'autoroute. D'ailleurs, pour lui, il y a ceux qui sont de l'autoroute, et ceux qui n'en sont pas. Pourtant, un jour, il va tenter de s'en échapper : sur l'aire de repos du Muguet, dans un champ, au-delà du grillage qui ferme son monde, Pierre a aperçu Marinette... Pour la rejoindre, il quitte l'autoroute et s'engage dans les chemins de campagne.
41. Au pays des sauges
Bernard Bertrand
5.00★ (12)

On entre au Pays des Sauges comme on entre en Rêverie... par volupté ! Cela est si vrai, qu'au pays des Sauges elles sont plus de 800 à mériter le titre de Reine. De longue date, la Sauge officinale, elle qui sauve la vie, domine cet empire de parfums enivrants, de formes captivantes ou de couleurs affriolantes. La Toute Bonne ou Sclarée, fait une seconde dame fort honorable : convoitée par tous les parfumeurs du monde, elle est aussi célébrée par nos plus grands cordons-bleus... Mais le pays des Sauges est si vaste et si généreux que toutes ses représentantes, de la plus humble à la plus orgueilleuse, y trouvent une juste place ; voila sans doute pourquoi en entrant dans cette errance botanique vous irez de découverte en découverte, sans lassitude aucune. Bienvenue au Pays des Sauges !
42. Tulipe
Romain Gary
2.91★ (167)

Tulipe, ancien déporté, vit à Harlem, après la guerre, dans un meublé sordide. Il a pour seuls amis un autre émigré, oncle Nat, de race imprécise, et la fille de ce dernier, Léni. Tulipe est le Blanc failli, qui avoue, proclame, mime sa capitulation. Il tente de s'arracher à tout ce qui fut et demeure pour lui sacré et se réfugie dans le cynisme. Réaliste jusque dans la parodie, jonglant aussi bien avec les millénaires qu'avec toutes les "bonnes paroles" sempiternelles, ce roman né du monde nihiliste de 1945 où l'on venait de "gagner" une guerre dont l'atrocité même était une défaite n'a rien perdu de ses qualités d'actualité. Il y a une morale à cette satire de l'idéalisme par un idéaliste : c'est l'impossibilité de désespérer. 
43. Enquête du commissaire Workan, tome 1 : Hortensias Blues
Hugo Buan
4.00★ (73)

Un cabinet médical du centre de Rennes est décimé par un tueur en série. Lucien Workan, un commissaire de police incontrôlable toujours à la limite de l'illégalité, petit-fils de résistant va mener l'enquête au coeur de la bourgeoisie rennaise. Assisté par Leila, une jeune femme flic d'origine berbère et flanqué de son adjoint Lerouyer, Workan va dénouer les fils enchevêtrés d'une série de crimes particulièrement odieux. Avec une force de caractère incroyable, une intuition digne des meilleurs limiers et le soutien de ses adjoints, va-t-il réussir là où son supérieur et la procureur de la République en charge du dossier ne l'attendaient plus ?
44. Une pimprenelle
Grégoire Delacourt
3.35★ (65)

Primprenelle, n.f. - Herbacée de la famille des Rosacées, à fleurs généralement rouges. Dans le langage des fleurs, la pimprenelle signifie "tu es mon unique amour".
45. Persil, coriandre et cerfeuil
Jérôme Goust
1.00★ (4)

Persil, coriandre et cerfeuil forment un trio de fines herbes à la forte personnalité. Ils appartiennent tous trois à la famille botanique des Ombellifères et ont été introduits dans les jardins d'Egypte, de Grèce ou d'Italie dès l'Antiquité. Ces herbes aromatiques et médicinales ont, nourri quelques mythes et beaucoup de croyances. Ce fut particulièrement le cas du persil, qui suscitait des sentiments mêlés. de nombreuses superstitions ont longtemps accompagné sa culture : le jardinier qui ne les respectait pas s'exposait à mourir dans l'année. Ce petit livre nous conte l'histoire de ces herbes, leurs vertus, et invite à les cultiver en toute tranquillité, au jardin ou sur un balcon, simplement pour le plaisir d'en parfumer la cuisine de tous les jours. 
46. Laurier blanc
Janet Fitch
3.90★ (91)

Astrid est l'enfant unique d'une mère célibataire, Ingrid, brillante poétesse dont la lumineuse beauté n'est qu'une arme pour séduire et manipuler les hommes. Elle adule sa mère et chérit leur intimité. Mais son univers bascule lorsque Ingrid tombe amoureuse, renonçant à ses promesses de fidélité et d'exclusivité envers elle. Jusqu'au drame qui va les séparer. Laurier blanc raconte l'histoire d'Astrid, son errance dans les nombreux foyers d'accueil de Los Angeles, les épreuves qu'elle doit affronter pour trouver sa vérité et son chemin. Seuls la détermination et l'humour lui permettront de relever le défi, de lutter contre la solitude et la pauvreté, et d'apprendre ce que peut devenir un enfant sans mère dans un monde indifférent. Quête de soi, adieu nostalgique à l'enfance et au monde de la pureté : un roman poignant qui révèle un grand talent. Un premier roman exceptionnel qui a bouleversé l'Amérique. Plus de 2 millions d'exemplaires vendus.
47. Le Géranium ovipare
Georges Fourest
3.00★ (17)

Pour (re) découvrir Georges Fourest, on peut se reporter à l'article en ligne ci-dessous (Le Géranium ovipare à été publié chez José Corti en 1935 et réédité en1984) : Laurent Robert, « La littérature au risque de la postérité dans Le Géranium ovipare de Georges Fourest », paru dans Loxias, Loxias 22, mis en ligne le 15 septembre 2008, URL : http://revel.unice.fr/loxias/index.html?id=2510.
48. La rose de personne
Paul Celan
4.55★ (124)

"Un rien nous étions, nous sommes, nous resterons, en fleur : la rose de rien, de personne" Au plus près des bouleversements qui affectent son existence et son époque, Paul Cela signe avec "La Rose de personne" son livre souvent considéré comme le plus important. Sa dimension politique est affirmée dès la dédicace liminaire en souvenir du poète juif russe Ossip Mandelstam, victime du stanilisme. Dans ces poèmes qui tiennent à la fois de la ballade, de la satire, de la romance, de l'ode et de l'élégie, Celan fait entendre sa voix à la mémoire des voix assassinées à Auschwitz.
49. Le myrte et la rose
Annie Messina
4.06★ (36)

La rencontre du prince Hamid et Ghâzi avec le jeune esclave révolté qu'un marchand s'apprête à châtrer ouvre ce conte des Mille et Une Nuits. Dès le premier regard, un lien indéfectible unit celui que l'on appelle el Ghâzi - le Guerrie r- à Shahin - le Faucon -, l'adolescent qui a perdu la mémoire. L'étrangeté de leur relation exacerbe les jalousies et les haines : celle de Harazad, le propre fils du prince, celle de l'ennemi ancestral, l'émir Hussein ibn'Ali... 
50. La Fleur saxifrage
Octavio Paz
Le désespoir du peintre, c'est elle.
51. Le désespoir du peintre : Dix tableaux
Arthur Bernard
4.00★ (3)

Dix tableaux mettent en scène des femmes seules ou accompagnées, femmes d'hier et femmes d'aujourd'hui, formant comme une tapisserie avec au coeur une trame, des fils qui circulent d'une toile à l'autre. Des histoires se nouent, se dénouent, se renouent et sont racontées par Gabriel alias Gaby, Forget, Ratzinger et Marie 3 car il y a eu deux autres Marie. Le décor c'est Paris, la rue de Turbigo, la station Étienne Marcel, la station Raspail, le cimetière Montparnasse? On prend le métro pour circuler, la ligne 4, des gens se croisent sans beaucoup se voir et pourtant tout le monde se connaît plus ou moins directement dans cette histoire, dans ces histoires. On prête au peintre un sentiment désespéré quand il s'agit de peindre la délicate saxifrage qui s'appelle justement le désespoir du peintre, et sur¬tout les femmes. Mais il n'y a aucune raison de désespérer : le tableau et le roman ne sont-ils pas toujours là quand la réalité, elle, n'y est plus ? L'auteur : Arthur Bernard vit à Grenoble où il enseigne l'histoire à l'Institut d'Études politiques. Il a publié plusieurs romans comme « La Chute des graves » (Minuit), « La Petite Vitesse » (Cent Pages), « L'Oubli de la natation » et « La Guerre avec ma mèr »e (Champ Vallon).
52. Le désespoir des singes
Hervé Claude
3.00★ (16)

Qui était Léna ? Ses amis se posent la question dans la villa bretonne où ils se retrouvent quelques semaines après sa mort accidentelle. Là, sur les dunes qui bordent les plages immenses, à la frontière indécise de la terre et de l'eau, un doute les assaille. Ils connaissaient tous Léna depuis mai 68 et la fac. Mais ils ont beau recouper leurs souvenirs, le personnage de Léna leur échappe et s'estompe. Seul Alain refuse cette amnésie collective. Réalisateur de cinéma, il a jadis aimé Léna d'un amour bref et passionné. Et c'est par l'écriture qu'il décide de lutter contre l'oubli. Au fil des jours, il raconte... Pourquoi il n'a jamais cru à l'accident. Comment il s'est joué de l'innocence de ses amis en les manipulant, redistribuant les rôles, mêlant fiction et réalité. Mais Alain perd bientôt le contrôle de ses personnages et le jeu se retourne contre lui. Un récit grave et subtil, qui évoque somptueusement la Bretagne, et confirme le véritable talent d'écrivain d'Hervé Claude. ----------------------------------------- Le désespoir des singes désigne l'araucaria.
53. Cheveu-de-Vénus
Louise de Gonzague Pelletier
2.00★ (1)

Cheveu-de-Vénus est une fantaisie en plusieurs tableaux poétiques. La poésie de Louise de gonzague Pelletier est un soleil décharné, un soir pourpre, un bulbe d'eau. "Femme ma ville mon risque penses-tu qu'un jour la justice tombera comme des laves de volcan?" ------------------------------------------------------------------------- Autre nom : capillaire de Montpellier
54. L'herbe à vivre
John Wyndham
2.00★ (11)

« L'âge vaincu ? » ? « Une femme veut-elle vivre 200 ans ? » ? « Combien de vies aurez-vous ? » C'est par ces manchettes de journaux que les Anglais apprennent la découverte de l'Antigérone, substance tirée d'un lichen, qui permet d'augmenter presque à volonté la durée moyenne de la vie. ? Et les ennuis commencent : baisses vertigineuses en Bourse, sermons dénonçant ce défi aux « desseins de l'Architecte de l'Univers », meetings travaillistes réclamant la nationalisation de l'Antigérone, motion des entrepreneurs de pompes funèbres exigeant son interdiction, raids de gangsters pour voler le secret de fabrication. ? Mais, pour donner au monde l'herbe de vie, une femme est prête à sacrifier « sa » vie...
55. Bardane, par exemple
Jean-Noël Blanc
4.00★ (6)

«La dernière fois qu'ils se sont vus, il a ramassé des capitules de bardane et il les a lancés sur elle, et elle a dit, pas sur les cheveux sois gentil, ça colle comme une teigne ces machins-là? Il riait? Il ne savait pas encore que les rêves durent seulement aussi longtemps que dure la nuit. Et qu'au lever du jour c'est autre chose qui vient. Quelque chose comme la bardane par exemple.»  Dans un ordre non chronologique, ces chapitres-nouvelles forment le parcours intime de Pierre. Souvenirs cuisants du pensionnat, souvenirs du père, paysan lointain, révolte, premier amour, désillusions? 
56. Thym et sarriette
Jérôme Goust
1.00★ (3)

Le thym et la sarriette éveillent en nous des images de paysages méditerranéens secs et rocailleux : c'est en effet là que ces deux Labiées très aromatiques, cousines de la sauge et du romarin, croissent à l?état sauvage en touffes basses et denses. C'est là, autour de la Méditerranée, qu'a débuté le compagnonnage de ces herbes avec les hommes ? et avec les dieux : le thym serait né des larmes de la belle Hélène, et c'est Dionysos qui aurait donné aux Satyres la sarriette, "herbe du bonheur". Le thym et la sarriette ont connu parmi les hommes des fortunes diverses : aujourd'hui, la sarriette, méconnue, est un peu éclipsée par le thym, trop souvent cantonné au classique "bouquet garni". Ce petit livre nous invite à redécouvrir la longue histoire de ces herbes et la richesse de leurs saveurs.
57. Ciguë : Vieilles femmes en fleurs
Hélène Cixous
5.00★ (5)

« D'abord ce livre s'appelle Jusquiame. Par la suite, il s'appellera Ciguë. J'ai dans l'esprit deux beaux visages de vieilles femmes en fleurs, une double épopée séculaire, quelquefois une descente sous la terre, dans le salon de ma mère une floraison entêtée d'amaryllis. Ici les longs chemins croisés de ma mère et de ma tante vont finir par se séparer. Quand l'une des deux vieilles fleurs survivra, que deviendra l'autre visage ?[...]
58. La viorne
Mika Waltari
2.19★ (13)

En amour, il n'y a pas de "dernière chance". A cinquante ans, les illusions sont à jamais perdues, les leçons de l'expérience dissuasives, les comparaisons fatales. Tout espoir serait un leurre mortel. Mika Waltari raconte ici l'impossible épanouissement d'une relation amoureuse qu'empoisonne, avec la mémoire de l'échec de jadis, la peur de s'engager de nouveau. Au fil d'un dialogue difficile avec sa maîtresse de trente ans, l'amant quinquagénaire voit se rouvrir la blessure inguérissable, celle qui appelle la riposte et, bientôt, la malédiction de la rupture. Comme dans jamais de lendemain (Actes Sud, 1995) Mika Waltari met en scène un personnage dont l'apparent cynisme masque peut-être la plus infinie des douleurs..
59. La Queue du scorpion
Christian Gernigon
3.15★ (54)

Panique à New York : des médicaments de consommation aussi courante que notre aspirine tuent brutalement les consommateurs? Autour de ce fait divers authentique, l'auteur a construit un passionnant suspense et créé des personnages qui s'écartent résolument des stéréotypes du genre. Imaginez une Christine Ockrent américaine prêtant son concours à un policier anticonformiste pour faire toute la lumière sur une affaire criminelle qui prend une importance nationale et politique. La Télévision contre deux puissants laboratoires et un tueur... Un combat impitoyable et une course contre la montre pour sauver des innocents qui veulent calmer un mal de tête ou des brûlures d'estomac... Servie par un style brillant, incisif, cette intrigue hors série nous ouvre les portes d'un univers moderne, fascinant et terrible.
60. Églantine
Jean Giraudoux
2.00★ (11)

Giraudoux aimait les jeunes femmes; {Eglantine} (1927) préfère les hommes mûrs. Entre l'aristocrate Fontranges qui, d'une transfusion, lui a donné son sang, et le financier Moïse qui veut la couvrir d'émeraudes et de rubis, son coeur balance, sa raison s'amuse. L'auteur sort seul vainqueur de ce marivaudage pervers, avec le plus rare des bijoux: sa phrase.
61. Amour en cage
Jean Molla
3.79★ (16)

Il y a des moments que l'on traverse en sachant qu'on ne les oubliera jamais. La rencontre avec la nouvelle compagne de son père, la rédemption brutale pour un jeune revendeur de drogue, un coup de foudre explosif... En treize histoires, d'une écriture juste et précise, Jean Molla dépeint avec brio ces instants de tension pour y dénicher les faiblesses et les forces qui sont au coeur de ses personnages. Il nous invite à voyager vers ce qui, dans le quotidien, ne l'est justement pas. ------------------------------------------- L'amour en cage : le physalis.
62. Daphné
Alfred de Vigny
2.17★ (6)

Daphné ou bois-gentil : ravissant petit arbuste d'ornement à floraison d'hiver, très odorant.
63. Boulevard des Capucines
Jean-Michel Maulpoix
3.62★ (9)

Sur les boulevards sont les commerces du luxe nouveau, les théâtres, les journaux et les cafés. Là défilent comme à la parade, les militaires et les modistes, les lorettes et les dîneurs, un gardénia à la boutonnière. Là coule le courant pressé de l?Époque. Le plaisir et la finance y tracent côte à côte leur chemin quand s?allument les reflets du gaz. Invitation à la promenade, ce livre suit les traces de Baudelaire et de Nadar, de Mallarmé et de Manet dans le Paris de la fin du XIXème siècle. Galerie de portraits, il réunit sur un coin de table quelques peintres et écrivains photographiés par Monsieur Nadar dans son atelier du Boulevard des capucines. Manuel de savoir vivre, il accompagne aux bains de mer une jeune bourgeoise oisive, prénommée Louise Journal imaginaire, il raconte au jour le jour la vie d?un rêveur en prose qui quittera bientôt les fleurs maladives de la Capitale pour d?autres aux couleurs plus vives.
64. Un chemin d’ambroisie
Jacqueline Kelen
4.25★ (10)

La plupart des religions parlent d'amour, mais se heurtent au désir amoureux et, le plus souvent, le combattent âprement. C'est ainsi que le christianisme, face à eros, a inventé agapê (la charité), ou que le bouddhisme invite à la compassion et ignore la passion amoureuse. N'y a-t-il donc pas de connivences entre l'amour humain et la ferveur de l'âme ? N'est-il point de caresses salvatrices ? Au long de ces réflexions personnelles sur la quête d'immortalité et ses inévitables embûches, il est question de la Divinité, de la rencontre périlleuse entre l'homme et la femme, du précieux désir, du corps, de la beauté, du silence, des vertus, de la liberté immense, de la fin?amor des temps courtois, des affinités entre érotique et mystique, et de la lumière de l'éveil. ---------------------------------------------------------------------- L'ambroisie, la nourriture des dieux.
65. Les secrets de l'ortie
Bernard Bertrand
4.28★ (37)

Bien peu de disciplines échappent aux compétences de l'Ortie ; partout elle rend service : de l'étable au jardin, du jardin à la cuisine, de la cuisine à la pharmacie, sans oublier bien sûr le tissage et la teinture. Cette petite anthologie n'a d'autres ambition que de vous faire découvrir tous ces secrets oubliés. Mais à quoi bon détenir ces connaissances si vous ne pouvez les mettre en application? Voilà pourquoi cet ouvrage est aussi un guide pratique qui donne recettes et astuces.
66. Orties
Vénus Khoury-Ghata
4.67★ (8)

Liban. Orties... Le village détruit ; la mère morte. L'écriture ressuscite en les transfigurant les êtres, les lieux disparus.
67. Les orties fleurissent
Harry Martinson
4.00★ (35)

L'écrivain suédois H.Martinson, prix nobel de littérature, est de ceux qui ont été formés à la dure école de la vie. Né en 1904, enfant ayant perdu ses parents devient "pupille de la commune" c'est cette enfance rude et savoureuse, dans laquelle le petit martin est ballotté d'année en année, de ferme en ferme, qu'H.Martinson nous raconte dans les "orties" Martin ne pardonne pas à sa mère de l'avoir abandonné et, chaque fois qu'il change de domicile se raccroche aux jupes qui veulent bien, plus ou moins, l'accueillir.  cette évocation des malheurs et des enchantements d'une enfance liée à la nature et à la pauvreté occupe uen place entrale dans l'oeuvre de Martinson (...)
68. Ruines-de-Rome
Pierre Senges
3.59★ (44)

La ruine de Rome est une petite plante spontanée qui pousse partout entre les briques, les pierres. Elle est parfaite pour habiller un escalier, un vieux mur. Elle se ressème bien. Convient aux murs végétaux à l'ombre" (Source : Le Jardin du Pic Vert). Un auteur que je ne connaissais pas découvert par Babélio. Un texte magnifique inséré dans un écrin botanique à la fois poétique, inquiétant et drôle.
69. Buis
Harry Van Trier
1.00★ (1)

Plante rituelle depuis l'Antiquité, symbole de fertilité et de persévérance, le buis a toujours accompagné la vie des hommes. Ses rameaux bénis, glissés derrière un crucifix, protégeaient la demeure et ses habitants ; placés aux oeillères des chevaux ou dans les cages des oiseaux, ils écartaient les influences malignes. S?il est surtout connu par l'art topiaire (l'art de tailler dans un but décoratif) qui s'est exprimé dans les jardins des villas italiennes de la Renaissance ou dans les magnifiques jardins dits "à la française", le buis a eu de nombreuses utilisations, de la sorcellerie à la médecine, de l'ébénisterie aux mathématiques? et il se pourrait qu'il ait un grand avenir dans le traitement de maladies comme le sida ou l'hépatite C. Après une présentation du genre Buxus, le lecteur découvrira les différentes espèces qui se déclinent en nombreuses variétés, leurs caractères botaniques, mais aussi des conseils de culture adaptés pour chacune. Le buis se prête à toutes les utilisations ornementales : haies basses ou hautes, massifs, buissons, broderies. L'amateur de jardin trouvera dans ces pages toutes les informations sur les méthodes de multiplication, la taille, la fertilisation, les maladies, bref, tous les conseils nécessaires pour réussir la culture de cet arbuste magnifique dont le charme à l'état naturel est encore trop peu exploité. Une cinquantaine de cultivars sont décrits, issus des collections formées au fil des ans par des pépiniéristes spécialisés, qui montrent l'infinie variété des silhouettes, de la forme des feuilles et de leurs coloris. Rédigé par des spécialistes passionnés, ce livre est un plaidoyer pour une présence beaucoup plus large du buis dans le jardin. Il reste toujours vert, il vit très vieux, il est extrêmement résistant, et il est facile à entretenir. Il s'adapte aux jardins très modernes comme aux espaces plus classiques, ou tout simplement aux terrasses et aux balcons. Autant dire que le buis a un bel avenir.
70. Mangeurs d'anémones
Károly Sándor Pallai
Mangeurs d'anémones est une pièce courte. Elle est faite de traversées de corps et de phrases brûlantes. Le décor où elle se déploie est fait de flashs de nos lieux modernes, une chambre, une station de métro, un aéroport; des lieux de passages, des lieux instables. La pièce est découpée en Psaumes, une parole musicale, chantée, entrecoupée de musiques qui se déploie, qui circule entre les personnages. Ironique et commentateur, les personnages-figures travaillent en contrepoint, participent à la chorégraphie scénique de la pièce. Car si pièce il y a, c'est aussi une partition corporelle que nous livre l'auteur. Il y a une distorsion des choses et de l'espace, des bottes énormes, des objets géants, dans lesquels le corps est en équilibre. Ce texte est pour mastiquer, un texte qui ronge et qui grince, un texte qui laisse une trace. Paul Balagué
71. La pelouse de camomille
Mary Wesley
3.35★ (151)

retrouvent dans la maison de Cornouailles. C'est le temps béni des jeux, des baignades au pied de la falaise, la saison de toutes les audaces, des après-midi paresseux sur la pelouse de camomille, sans autre souci que ces tourments de l'amour qui vous rongent une jeunesse. La petite Sophy donnerait sa vie pour Oliver qui, lui, est fou de Calypso, si belle et si lointaine. Elle a juré d'épouser un homme riche sans amour, ce sera Hector, politicien ayant le double de son âge. Mais ces vacances-là ne sont pas comme les autres. Nous sommes en août 1939. La guerre est sur le point d'éclater, qui mettra fin à l'enfance. Une atmosphère d'angoisse et d'euphorie paradoxale s'installe, qui portera les relations à un degré d'intensité exceptionnel. Ce qui en temps de paix aurait paru inconcevable se dénude : des couples inattendus se forment, des personnalités se révèlent et l'ordre des conventions morales est transgressé avec délices. Fantasque, subversif, La Pelouse de camomille dissèque avec humour et élégance, au fil de dialogues mordants et de badineries aiguisées, les vies entrelacées de trois familles anglaises rurales.
72. Le Tango des Agapanthes
David Francis
3.00★ (5)

« Ma mère est morte les yeux grands ouverts en 1947, près de Maude, dans la Riverina. Le médecin n'a pas été appelé, elle n'a pas eu de toilette mortuaire. Je me demande encore ce qu'il pensait tandis qu'il la laissait tomber dans la poussière sans un mot, sans cercueil, sans son nom entier gravé, tandis qu'il s'agenouillait pour la recouvrir de poussière rouge, de ses épaisses et pâles mains d'Écossais. » Day a 12 ans lorsque Darwin, son père, enterre sa mère sous ses yeux, avec pour seule sépulture la sèche poussière du bush australien. Effrayé, il s'enfuit. Les années passent. Mené par sa passion des chevaux, il part en Amérique, découvre un monde nouveau et rencontre Callie, une jeune cavalière décidée à devenir la première femme jockey. Leur relation tumultueuse ne suffit pas à lui faire oublier les fantômes du passé. Il lui faudra, onze ans plus tard, regagner l'Australie, pour y dénouer les liens, dévoiler les mystères familiaux, faire la paix avec cette douleur d'enfant qui le poursuit. David Francis décrit la dureté des terres australiennes dans un premier roman d'une force et d'une beauté singulières, où l'émotion et la puissance des sentiments naissent d'une écriture sobre et violente qui nous mène au plein coeur du tragique.
73. La terre est l'oreille de l'ours
Jil Silberstein
3.00★ (14)

Voici les carnets d'un homme qui, la soixantaine approchant, décide de se mettre à l'école de la forêt. Avec l'humilité d'un disciple et le regard d'un poète, il consigne les éléments d'une infinie leçon de choses. Les oiseaux, d'abord, dont il fait de rapides croquis (pour pouvoir les retrouver, au soir, dans ses manuels de naturaliste), puis les insectes, les arbres, les animaux familiers ou sauvages, et jusqu'aux astres, enfin, dont la course l'émerveille. Frappé par la perte de sa compagne, il trouvera un appui dans le " grand Tout " du monde, où la vie et la mort sont un seul et même flux, du plus infime au plus démesuré, de la division cellulaire aux orbes des planètes. En approfondissant son propre rapport au monde, il saisit mieux celui d'autrui, et ses plus anciennes lectures prennent alors une dimension nouvelle : les poètes chinois, les ethnologues, les voyageurs, dont les citations choisies émaillent les carnets. A mesure qu'il étudie la forêt alentour, sur les collines et en suivant le lit de la rivière, Jil Silberstein retrouve le souvenir de ses séjours au Canada, parmi les Indiens, et il prend la mesure de la folie techniciste de notre civilisation. Pourtant, c'est encore et toujours l'émerveillement qui prédomine lorsque l'auteur, à l'aube ou au crépuscule, pénètre dans la forêt et invite chacun de nous à en retrouver le chemin. ------------------------------------------------ L'oreille-d'ours (Stachys lanata) : une vivace aux feuilles duveteuses d'un vert argenté.
74. La ferme des lilas
Roger Vannier
2.92★ (18)

Les Pactat, sous la houlette de Marguerite, perpétuent une tradition de solidarité familiale et de dévouement à une terre aimée. Mais Jean-Michel, le petit-fils, est avide de savoir. A la suite de la mort accidentelle de son père, il doit mettre fin à ses études pour travailler à la ferme. Sa grand-mère l'exige, brisant ainsi son rêve de devenir instituteur. Sa nouvelle condition l'éloigne aussi de son amie d'enfance, Isabelle, dont il est amoureux. Amer et déçu, il noie sa peine dans le travail, mais il n'arrive pas à oublier la belle rouquine du château. Un jour de printemps, Jean-Michel taille la vigne aux côtés de son oncle Emile et de Pierre Pingeault, un garçon de l'Assistance publique embauché par sa grand-mère. Ce dernier révèle qu'il entretient une relation avec Isabelle. Humilié, Jean-Michel perd son contrôle et une bagarre éclate. Il refuse de croire à la trahison de son amie, d'autant que Pingeault est réputé être un fieffé menteur. Pourtant, lors d'une livraison au château, il entend les pleurs d'un bébé. Le c?ur brisé, il s'enferme dans son silence et répugne à l'idée d'aller vers Isabelle et son fils Claude, malgré les pressions et les connivences de son entourage. Réussira-t-il à trouver le chemin qui permettra à ces trois êtres de se retrouver, de s'aimer et de créer une famille ? Un héros tourmenté mais déterminé, écartelé entre le désir de vivre avec son temps et le respect des conventions patriarcales. 
75. Histoire de Volubilis
Jocelyne François
4.00★ (18)

Cécile, bientôt 50 ans, fait le point sur sa vie. Il y a Elisabteh, sa chère compagne. Et ses enfants. Et l'automne qu'elle redoute plus que d'habitude. ------------------------------------------------------ Volubilis : Ipomée, liseron bleu, "morning glory" en anglais.
76. Absinthe
Christophe Bataille
3.00★ (48)

On ne connaît, au fond, que l'absinthe des villes, la fée verte des bistrots et des poètes ... . Que sait-on de celle des campagnes et des distilleries perdues au milieu des garrigues ? Quand José disparaît, au printemps 1915, il se fait un grand silence dans les collines. On oublie l'absinthe... Mais un enfant de neuf ans a percé ses pouvoirs étonnants. A l'abri du soleil de Provence, il a somnolé dans le désordre des alambics, surpris quelques-uns des mystères et des rites liés à la liqueur verte.
77. Perce-Neige
A.D. Miller
3.67★ (15)

Moscou, début des années 2000. Nick Platt, jeune ressortissant anglais, travaille dans un grand cabinet comme avocat d'affaires. Peu regardant sur la moralité de ses clients, il aime à se perdre dans le monde fascinant de la nuit où se mêlent entrepreneurs louches, oligarques richissimes et jeunes filles en quête d'ascension sociale. Un jour dans le métro il porte secours à deux ravissantes soeurs, Masha et Katya, victimes d'un pickpocket. Peu à peu, Nick commence à ressentir pour Masha un sentiment qu'il se plaît à voir comme de l'amour. Les jeunes filles lui demandent alors d'aider leur vieille tante à trouver un nouvel appartement. Perce-neige examine l'attrait irrésistible du péché et met en scène des personnages au coeur aussi froid que l'hiver russe, un pays où les secrets, et les cadavres, ne remontent à la surface que lorsque l'épaisse couche de neige entame son dégel...
78. Les tournesols aveugles
Alberto Méndez
4.50★ (15)

Un capitaine de l'armée de Franco renonce à gagner la guerre le jour même de la victoire. Un jeune poète, effrayé, fuit avec sa compagne enceinte et vit, en l'espace de quelques mois, une expérience vertigineuse de maturité et de mort. Un prisonnier de la prison de Porlier refuse de vivre dans l'imposture afin que son bourreau puisse être qualifié comme tel. Enfin, un diacre sensuel, qui masque sa lascivité derrière le fascisme apostolique, réclame le sang purificateur du vaincu. Ces quatre récits subtilement liés illustrent la Guerre Civile et ses conséquences politiques dans la société espagnole de l'après-guerre. Tout dans ce livre est vrai, mais rien n'est certain. Une invitation à assumer l?histoire telle qu'elle est, à ne pas oublier les horreurs passées pour éviter de les répéter.
79. Basilic marjolaine et origan
Jérôme Goust
2.50★ (3)

De ces trois Labiées parfumées, cousines des sauges et du thym, seul l'origan se rencontre chez nous à l'état sauvage sur les coteaux ensoleillés. Le basilic et la marjolaine, moins rustiques, ne s'échappent pas des jardins. Ils y sont cultivés depuis l?Antiquité : le basilic est originaire de l'Inde où il est considéré comme une plante sacrée ; la marjolaine ? souvent confondue avec l'origan ? nous est venue du Sud-Ouest de l'Asie. Au fil des siècles, les hommes ont appris à mieux connaître ces herbes à l'arôme puissant, ont expérimenté leurs propriétés médicinales, et leur ont même attribué des pouvoirs magiques. A nous de redécouvrir aujourd'hui la longue histoire de ces herbes du soleil, et de faire de leurs saveurs des compagnes de tous les jours.
80. Les ronces
Antoine Piazza
3.42★ (56)

Au début des années 1980, l'auteur arrive comme instituteur dans un village du Haut-Languedoc. Le pays se désertifie. Les terres sont à l'abandon. Les jeunes sont partis habiter en ville ou rêvent d'un pavillon de banlieue. La petite communauté, fermée sur elle-même, se préserve du monde moderne, du chaos incompréhensible que lui renvoient les écrans de télé. Ici, on vit encore au rythme des saisons et des dates d'ouverture de la chasse. Durant sept ans, il va se faire le témoin de ces vies immobiles. Il arpente le pays, pénètre à l'intérieur des maisons et des destinées, se met à l'écoute des vieillards dressés au bord des routes. Il tisse ainsi des portraits minutieux : notables, hippies, familles vivant dans des hameaux isolés, gendarme à la retraite, chanteur raté. Il révèle les petites ambitions et les grandes rivalités, tout l'ordinaire de la comédie humaine. Avec sa capacité à reconstituer ces vies minuscules, Antoine Piazza charge chacune de ses pages d'une puissante densité romanesque.
81. L'Aubépine
Stéphane Signollet
5.00★ (2)

Nul besoin d'être botaniste pour reconnaître l'aubépine dans les haies au mois de mai. Ses petites fleurs blanches égayent les feuillages neufs et inondent les chemins d'une capiteuse senteur. Ronsard, Zola, Proust ne furent pas insensibles à la beauté de cet arbuste épineux. Le succès actuel de la phytothérapie nous porte à redécouvrir l'aubépine, autrefois au centre de pratiques magiques. Ses effets bénéfiques sur le c?ur et le système nerveux se substituent maintenant à de singuliers pouvoirs thérapeutiques qui lui étaient jadis octroyés. Dans la nuit du 1e mai, un bouquet d'aubépine témoignait de sentiments amoureux. Rien n'empêche encore d'en cueillir quelques brins fleuris, au hasard d'une promenade printanière, pour les offrir à l'élu(e) de votre c?ur !
82. Amour et pois de senteur
Sophie Dahl
3.20★ (13)

Pierre est une jeune femme pleine de grâce et de fantaisie. Lors d'une réception, son regard plonge dans les yeux les plus espiègles, les plus dansants qui puissent être... et c'est le début d'une grande histoire d'amour. Hélas hélas, seules les petites filles croient que le conte s'achève ainsi ! Bien au contraire, il ne fait que commencer... C'est avec humour et finesse que Sophie Dahl nous conte une histoire éternelle vécue par une princesse d'aujourd'hui. Un récit doux-amer, fantasque et élégant, écrit d'une plume pétillante et légère comme une bulle de champagne.
83. À l'ombre du jasmin
Ahmed Kalouaz
3.42★ (46)

Un jour d'automne, Ahmed Kalouaz rend visite à sa mère, cette étoile aux cheveux noirs dont il a magistralement dressé le portrait dans son précédent récit. Lors d'une conversation, elle ouvre leur livret de famille et, pour la première fois, l'écrivain voit inscrit sur ces feuillets jaunis le nom d'une soeur disparue avant sa propre naissance. Elle s'appelait Mimouna. D'elle, la mémoire familiale n'a rien conservé. Aucune photo. On ne sait pas même de quoi elle est brutalement morte, à l'âge de quatre ans, dans ce village-carton misérable où la famille vivait dans les années 1950, en Algérie. Remontant le temps perdu, Ahmed Kalouaz va redonner vie à cette soeur oubliée. Elle était belle comme un diamant, se souvient sa mère, et sa disparition la brisa de chagrin. Avec la force et l'émotion de son écriture, Ahmed Kalouaz explore le mystère le liant à Mimouna. Car c'est sans doute à son absence qu'il doit d'être devenu écrivain, en dépit du désert de mots dans lequel il a grandi. Venu au monde au coeur d'un drame, il s'est saisi du langage pour embellir l'existence, redonner vie aux morts et célébrer les vivants.
84. Le gardénia blanc
Alexandra Belinda
3.86★ (138)

Des confins de la Chine au bush australien en passant par les clubs enfumés de Shanghai, de la fin de la Seconde Guerre mondiale aux années soixante, le destin d?une exilée prête à tout pour conquérir sa place. Un superbe roman, plein de souffle, d?ampleur et d?exotisme. Anya, petite fille russe exilée en Chine, a treize ans lorsque sa vie bascule dans l?horreur : son père, ex-officier du tsar, meurt accidentellement, tandis que sa mère est déportée en URSS. Anya est sauvée de justesse par des voisins, qui l?envoient à Shanghai, chez leur ami Sergei, un propriétaire de night-clubs. Sergei est bon et généreux, mais il est aussi opiomane ; Amelia, son épouse américaine, fait preuve d?une grande hostilité envers la jeune fille. Malgré cela, Anya découvre le luxe, la vie facile, et l?amour en la personne de Dimitri, à qui elle se donne corps et âme. Hélas ! l?amour connaît bien des tourments, et Anya va découvrir le goût amer de la trahison.
85. L'ail et l'oignon
Jean-Luc Danneyrolles
2.00★ (5)

Que seraient les cuisines du monde sans l'ail et l'oignon, ces bulbes presque légendaires, tous deux originaires d'Asie, dont l'usage et la culture se sont étendus à toute la planète ? Car l'ail et l'oignon se sont aventurés très tôt dans l'histoire des hommes. Depuis plus de cinq mille ans, ils ont trouvé leur place dans les jardins comme sur les tables de tous les continents, mais aussi dans la pharmacopée, les pratiques religieuses... et même la magie. On les a longtemps considérés comme de puissants aphrodisiaques. Et si l'on disait l'ail capable d'éloigner le mauvais oeil, voire les vampires, on consultait l'oignon pour connaître le temps à venir. 
86. Miracle de la rose
Jean Genet
4.01★ (325)

En quittant la Santé pour Fontevrault, je savais déjà qu'Harcamone y attendait son exécution. A mon arrivée, je fus donc saisi par le mystère d'un de mes anciens camarades de Mettray, qui avait su, notre aventure à nous la pousser jusqu'à sa pointe la plus ténue: la mort sur l'échafaud qui est notre gloire.
87. Lysimaque
Montesquieu
3.50★ (5)

Lysimaque parut dans le Mercure de France, au mois de décembre 1754. Il fut d'abord imprimé dans l'Histoire de la Société des sciences et belles-lettres de Nancy, publiée par M. de Solignac.. En tête de l'article, les éditeurs du journal mirent la note suivante : L'auteur de l'Esprit des lois nous a permis d'imprimer le morceau suivant qu'il a fait pour l'académie de Nancy ; cette fiction est si intéressante et si noble qu'il n'est pas possible de la lire sans aimer et sans admirer le grand prince qui en est l'objet. Ce grand prince, est-il besoin de le dire, était l'ancien roi de Pologne, Stanislas Leczinski, surnommé le Bienfaisant.--------------------------------------------------------- La lysimaque commune est une vivace des zones humides, assez haute, à la floraison jaune vif.
89. Le Goût perdu des mûres sauvages
Gil Aucante
3.00★ (10)

Au rythme lent des saisons, Gil Aucante nous dépeint la vie quotidienne en Berry ; c'était hier, il y a cinquante ans à peine - heureux temps ! -, quand les veillées remplaçaient avantageusement la télévision, quand les hussards de la République apprenaient non seulement à lire, à compter à nos enfants, mais à distinguer le bien du mal et à respecter les règles de la politesse. Elle nous raconte les labours, les longues soirées d'hiver, les moissons, les vendanges, les mariages et les enterrements, les fêtes patronales, les foires traditionnelles. Son récit, pimenté de savoureux dialogues et anecdotes, planté d'ineffables personnages, nous conte les croyances, les rites, la sorcellerie, les rebouteux et panseux ; mais aussi - l'émotion entre les lignes - la guerre, les souffrances, la pauvreté, toutes ces misères que l'esprit et l'humour propres au terroir permettent de surmonter. Gil Aucante peint avec finesse, le tableau d'un monde à jamais disparu qui touchera le c?ur de tous ceux dont les racines plongent dans les beaux terroirs de France.
90. Jachère-party
Roland Topor
3.62★ (15)

« Que suis-je d?autre qu'un lopin terre fatiguée ? » se demande l'auteur, livré à ses terreurs familières : le temps, la mort, la misère, parce qu'il ne se sent plus capable de les surmonter en se jouant d'elles sur le papier. Même s'il n'a aucune subvention à espérer, il décide de se mettre en jachère, d'arrêter de se cultiver, selon les préceptes de la Commission de Bruxelles, et de devenir le gardien de son propre paysage. Anecdotes de bistrots, aventures de taxis, histoires vécues et paraboles jalonnent la brève odyssée qui entraîne le héros désenchanté depuis son logement honni de Passy vers les lieux de son enfance. Entre République et Belleville. Après avoir livré bataille à une horde de livres sauvages, libéré un génie immigré enfermé dans un sucrier et dégringolé d?un tabouret de bar. il triomphera de la nature hostile grâce à un simple chèque et un peu d humour.
91. Le Chant du seringat la nuit
Marie-Thérèse Humbert
3.25★ (9)

Marie-Thérèse Humbert naît le 17 juillet 1940 à Quatre-Bornes (Île Maurice). Elle fait des études de lettres et littérature comparée à Cambridge University et à la Sorbonne avant de s'installer définitivement en France en 1968. Deux femmes mariées, murées l'une dans une solitude orgueuse : Fernande, l'infirme, occupante d'une maison de garde-barrière devant laquelle ne passe plus aucun train ; Madeleine, au château des Meneaux, qui vit dans le souvenir d'un monde aristocratique révolu. Entre les deux, messager ambigu, Carrouges, le garde-chasse, diable boiteux, secret, séducteur, maître des bois et de leurs sortilèges. Et puis les adolescents : Kola, le petit-fils bâtard ; son demi-frère Julien, l'héritier légitime des Meneaux, méprisé cependant parce qu'il est le fruit d'une mésalliance ; Fanny, petite-fille de Fernande, enfant solitaire dont les deux garçons vont d'éprendre à la folie. Mais n'auront-ils pas àpayer terriblement cher les lourds secrets, les haines, les fautes de leurs aînés?
92. Belle de jour
Joseph Kessel
3.72★ (1196)

Quand on cherche une belle de nuit, on tombe sur Belle de jour.
93. Safran
Pierre Aucante
1.00★ (5)

Parce qu'on le range parmi les épices, le safran est souvent considéré comme une plante exotique. Pourtant, on l'a longtemps cultivé en France, dans le Vaucluse, en Angoumois et dans le Gâtinais. Le petit crocus, d'automne dont les stigmates fournissent le safran a traversé les siècles grâce à ses vertus médicinales et à son pouvoir tinctorial. Aujourd'hui, sa réputation le cantonne injustement à la table des toques étoilées. Pourtant, toute Lille cuisine domestique d'une grande simplicité permet d'utiliser le safran au quotidien. De même, il est aisé de cultiver le safran au potager : dix mètres carrés de terrain suffisent pour produire sa consommation familiale, régaler ses amis... et posséder dans son jardin la culture légale la plus chère du monde. 
94. La consoude : Trésor du jardin
Bernard Bertrand
4.33★ (20)

Quelle plante peut nourrir à la fois un poulet, un cobaye ou un éléphant ? ... la consoude ! Quelle plante peut répondre aux besoins alimentaires des pays en voie de développement ? ... la consoude ! Quelle plante soigne avec autant de bonheur, contusions, blessures, brûlures, coups de soleil et autres plaies et bosses ? ... la consoude ! Quelle plante permet de fabriquer le meilleur des engrais "coup de fouet", un compost incomparable, ou des purins de plantes d'excellente qualité ? ... la consoude ! Quelle plante présente tant d'atouts qu'elle effraie les puissances économiques et provoque une campagne de dénigrement internationale ? ... encore et toujours la consoude ! Voilà un beau palmarès pour une mauvaise herbe à peine connue des français ! Mais l'espoir d'une reconnaissance est permis, car la plante sait se faire convaincante. 
94. Les lauriers sont coupés
Edouard Dujardin
3.83★ (92)

En 1887 paraît ce petit roman de facture inédite et au destin surprenant. Pour la première fois un récit s'écrit du seul point de vue des pensées du narrateur, Daniel Prince, accessoirement entiché d'une comédienne. De six heures du soir à minuit, on le suit dans ses pensées les plus intimes en même temps que dans ses préparatifs vaguement amoureux. « Lisez Les lauriers sont coupés », conseille James Joyce à Valery Larbaud en 1920, rendant ainsi à Édouard Dujardin ce qui lui appartient : l'invention du monologue intérieur. Cette forme nouvelle de roman allait être promise à un bel avenir : après Joyce et Larbaud, Schnitzler, Faulkner, Queneau, Woolf, Beckett, Sarraute, Cohen, Fuentès et tant d'autres en ont fait le mode d'écriture privilégié de l'intériorité et des mouvements de la pensée. Ce volume contient un dossier documentaire qui fait état de la genèse et de l'accueil critique du roman et propose une anthologie qui témoigne de la postérité du monologue intérieur dans les littératures française et étrangère.
94. Nous n'irons plus au bois
Mary Higgins Clark
3.72★ (12392)

Laurie Kenyon, vingt et un ans, est arrêtée pour le meurtre de son professeur. Tout l'accuse sans équivoque possible. Cependant Laurie ne se souvient de rien. Sarah, elle, refuse de croire que sa soeur est coupable. Avec l'aide d'un psychiatre, elle va peu à peu faire revivre le terrible passé de Laurie : son enlèvement à quatre ans, les violences qu'elles a subies, les graves troubles de la personnalité qu'elle a développés depuis, à son insu. Mais au même moment, le danger rôde à nouveau : le couple kidnappeur, qui a retrouvé sa trace, redoute ses révélations...
94. Le jardin des narcisses: Nouvelles
Agnès Lainé
On vit tout seul pendant des années, et puis un beau jour on se retrouve faire partie d?une grande famille. Il suffit pour cela de pousser une certaine porte... C?est ce que j?ai fait un soir de l?hiver 1989. Je marchais en direction de chez moi par une rue silencieuse et enneigée, la tête rentrée dans les épaules. Quand j?y pense, je me dis que c?est précisément à cause de cette circonstance : la tête dans les épaules, la neige et le silence, je ne voyais rien mais je pouvais entendre mieux. C?est pourquoi, en passant à côté de cette porte, j?ai entendu frapper. Oui, c?est bien cela... j?étais dans la rue, à l?extérieur, quand soudain quelqu?un à l?intérieur d?une maison, a frappé pour que je lui ouvre. J?ai ouvert. Personne n?est sorti ; alors je suis entrée.
98. Le jour des Triffides
John Wyndham
3.82★ (317)

Lorsque Bill Masen se réveille dans son lit d'hôpital, après une semaine passée les yeux bandés, il pense avoir manqué le spectacle du siècle : une pluie d'éclats de comète qui a illuminé le ciel d'éclairs verdâtres. Il ne le sait pas encore mais son destin et celui de la planète entière viennent de basculer. En effet, si les bandages de Bill l'ont sauvé d'une cécité définitive, la quasi-totalité de l'humanité est devenue aveugle. De petits groupes tentent de s'organiser pour survivre mais c'est compter sans les triffides, ces mystérieuses plantes capables de se déplacer et qui semble bien décidées à profiter de la faiblesse des humains survivants pour les anéantir... Chef-d'?uvre de la science-fiction post-apocalyptique, Le jour des triffides a été adapté au cinéma sous le titre La révolte des triffides.
100. Les Vrilles de la vigne
Sidonie-Gabrielle Colette
4.03★ (397)

Autrefois, le rossignol ne chantait pas la nuit. C'est pour avoir manqué de périr, prisonnier de la vigne enroulée autour de lui tandis qu'il dormait, qu'il écoute désormais sa voix afin de rester en éveil. Lorsqu'en 1908 Colette publie ce recueil de textes brefs - dialogues de bêtes, évocations de la nature, méditations sur l'amour, la solitude, le passage du temps -, elle s'est séparée de Willy, son premier mari, définitivement résolue à imposer son indépendance d'artiste et de femme. " Je ne connais plus le somme heureux, mais je ne crains plus les vrilles de la vigne ", dit-elle. Et c'est bien en effet la voix libre et singulière d'un écrivain qui se fait entendre dans ces pages bouleversantes de poésie, de tendresse, de hardiesse aussi, où la romancière de Chéri et de La Vagabonde a réuni en bouquet les thèmes de toute son oeuvre.
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