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Aux sources de l'écriture
Liste créée par Alzie le 23/02/2015
47 livres. Thèmes et genres : écriture , origines , archéologie , alphabet , histoire

Il aura fallu un siècle, du début du XIXe au début du XXe siècle, et la passion de bon nombre d'épigraphistes, pour permettre le décrytage des tablettes d'argile recouvertes de caractères cunéiformes, appartenant à la civilisation sumérienne et parvenues jusqu'à nous, par centaines de milliers (vigueur de la terre cuite), grâce aux foulles archéologiques. Ainsi, était comprise l'une des plus anciennes écritures dont les premières traces ont été retrouvées à Uruk - (actuelle Warka en Irak) et datées de la deuxième moitié du quatrième millénaire av. J.-C. -, en Mésopotamie. A la même période, les égyptiens mettaient également au point un système d'écriture dont Champollion consacra sa vie à en révéler les mystères après avoir décrypté la pierre de Rosette il y a deux cents ans en 1822. Retour par les livres, sur les origines et les mystères de l'écriture, l'invention de l'alphabet, et sur de très anciennes civilisations auxquelles nous sommes redevables.

(Liste mise à jour en juillet 2022 ; sur mon profil quiz : La Pierre de Rosette)-----------

(Image : tablette cunéiforme, source : Le Louvre)------------

(À voir : Expo Champollion, Bnf, site F. Mitterrand, grande galerie jusqu'au 24 juillet)



1. Champollion : Dans le secret des hiéroglyphes
Guillemette Andreu
4.25★ (7)

Il y a deux cents ans, Jean-François Champollion découvre le système de déchiffrement des hiéroglyphes. Cet ouvrage BnF revient sur son immense contribution au dévoilement des mystères de l’Égypte ancienne. Dans les pas du fondateur de l’égyptologie, le lecteur découvre les arts, les rituels et les prouesses intellectuelles d’une civilisation qui fascine depuis des millénaires. Cet ouvrage est publié à l'occasion de l’exposition présentée à la Bibliothèque nationale de France, site François-Mitterrand, Grande Galerie du 12 avril au 24 juillet 2022.
2. Le déchiffrement des hiéroglyphes : Une aventure millénaire
Simon Thuault
3.50★ (4)

L'année 2022 célèbre le bicentenaire du déchiffrement des hiéroglyphes égyptiens par Jean-François Champollion en septembre 1822. Mais Champollion représente l'apogée et la conclusion d'une aventure intellectuelle longue de 2000 ans ! Ce livre remarquable retrace l'histoire de ces auteurs sur lesquels les hiéroglyphes égyptiens exercèrent tantôt fascination, tantôt dégoût, tantôt incompréhension ou admiration. Date de publication : 18 mars 2022
3. La Mésopotamie
Enrico Ascalone
4.06★ (23)

La description des événements historiques et des principaux témoignages archéologiques de la Mésopotamie préclassique est de toute première importance si l on veut restituer sa dignité culturelle à une période de l histoire de l humanité qui a fortement influé sur l évolution historique et artistique du monde que l on qualifie d une manière générale de « classique ». Les conceptions historiographiques des traditions biblique et néo-classique ainsi que les expériences politiques européennes du milieu du XXe siècle ont en effet déformé bien des aspects de la pensée mésopotamienne préclassique, interdisant leur pleine compréhension et, bien souvent, cette autonomie fondamentale à toute analyse qui poursuit la reconstruction historique et artistique des civilisations nées entre le Tigre et l Euphrate, avant Alexandre le Grand. Des éléments de similitude entre les cultures de la Mésopotamie et les expressions les plus familières de la pensée occidentale tracent un mince mais solide lien entre deux horizons aux valeurs différentes qui n ont cessé de s influencer mutuellement au cours de siècles. Reconnaître l origine orientale de certaines disciplines scientifiques (mathématique, astronomie, physique) et situer les épisodes bibliques dans un cadre géographique et culturel plus vaste, qui ne peut faire abstraction de la littérature mésopotamienne, permet de retrouver dans les phénomènes culturels du Proche-Orient une tradition qui a su créer, définir et diffuser des aspects devenus plus tard essentiels à la pensée européenne. Le présent ouvrage se veut une synthèse, un « coup d il » sur le monde mésopotamien à travers les principales catégories artistiques et, accessoirement, en recourant aux témoignages écrits. Comme dans tout travail de synthèse, la structure et les contenus sont conditionnés par une exposition qui doit conjuguer simplicité, clarté et impératifs scientifiques. La difficulté majeure tient à l impossibilité d « écraser » des phénomènes artistiques, idéolog
4. Naissance des écritures
Michel Renouard
4.40★ (26)

L'écriture fait tellement partie de notre paysage quotidien qu'elle semble aller de soi. Or, son apparition - en Orient, en Chine puis, plus tard, en Méso-Amérique - est si récente que la période qui nous en sépare représente moins de un pour cent de l'Histoire humaine. Comment les humains, il y a quelque six mille ans, en sont-ils arrivés à l'écriture ? Pourquoi est-elle apparue en certains lieux et pas ailleurs ? Comment expliquer que des civilisations brillantes ne l'ont pas connue ? Quels sont les liens entre religions et écritures ? Pourquoi certaines langues ont-elles un alphabet, tandis que d'autres, utilisent un système beaucoup plus complexe ? Qui furent les grands déchiffreurs, et comment expliquer que certains écrits n'ont toujours pas été décryptés ? Comment naissent encore de nouvelles écritures ? C'est à ces questions et à beaucoup d'autres que répond cette passionnante synthèse.
6. Histoire et art de l'écriture
Jérôme Peignot
4.00★ (21)

Les amoureux des alphabets, pictogrammes, idéogrammes et calligrammes retrouveront le peuple immense des LETTRES dans cette somme qui rassemble le corps et l'esprit des écritures. Quelque quatre cents écritures, vecteurs d'environ six millelangues et/ou dialectes, sont resituées dans leurs origines, leur histoire et leur contexte. Deux guides, Marcel Cohen, linguiste émérite, et Jérôme Peignot, artiste fervent de la langue, de la typographie et de la calligraphie, transforment, grâce à la complicité de la science et de l'art, ce labyrinthe des réalisations graphiques en une Maison des Écritures, véritable " Babel heureuse ". Ils nous rappellent au fil d'un vaste répertoire que l'imprimerie aussi a ses inventeurs et ses poètes. Mais si l'Histoire commence avec l'Écriture, avec chaque écriture commence une nouvelle histoire. Ainsi, en s'écrivant, chaque culture se peint, chaque peuple s'engage en lui-même. Pour saisir dans toutes ses dimensions physiques, culturelles et psychologiques ce phénomène incomparable, de grands penseurs - Jacques Gernet, Jean Filliozat, Alfred Métraux et beaucoup d'autres - s'attachent, de manière vivante et accessible, à répondre, de l'intérieur de leur culture d'adoption, à la question universelle et cruciale soulevée par Marcel Cohen : Que disent les lettres, littéralement, sur l'âme d'une nation ? PASCAL CHARVET
7. La Mésopotamie
Georges Roux
3.93★ (107)

" On commence à s'aviser qu'une meilleure intelligence de la continuité historique nous interdit d'arrêter la remontée de notre passé au monde grec, d'une part, biblique de l'autre, mais nous incite à poursuivre plus haut encore, jusqu'aux limites de la connaissance historique, jusqu'aux plus anciens documents écrits - en Mésopotamie, vers trois mille ans avant notre ère. C'est là qu'est née alors la plus vieille haute civilisation connue. C'est là, nous le savons aujourd'hui, qu'il faut chercher nos plus vieux papiers de famille, et nos plus vieux parents identifiables en ligne ascendante directe. Je me félicite que nous soit donné à tous, professionnels aussi bien que grand public cultivé, ce guide excellent, clair, complet, agréable à lire, qui rappellera aux premiers et révélera aux seconds la trajectoire entière de cette antique civilisation exemplaire, désormais intégrée à notre patrimoine. " Jean Bottéro, directeur d'études à l'Ecole pratique des hautes études (assyriologie) La présente édition a été entièrement revue et augmentée par l'auteur en fonction des découvertes et travaux qui ont été faits depuis la première édition de cet ouvrage. 
8. Il était une fois la Mésopotamie
Jean Bottéro
4.09★ (106)

Entre Tigre et Euphrate, un pays de silence. Un pays d'argile et de roseaux. Rien, sinon d'étranges briques gravées de signes abstraits en forme de coins et de clous. Nous sommes en 1802, à l'aube d'une formidable aventure intellectuelle. Signes obscurs, indéchiffrés, les caractères cunéiformes vont révéler, en moins d'un demi-siècle, dans la transparence d'une écriture enfin percée à jour, la plus haute civilisation du Proche-Orient antique : la Mésopotamie. En 1843, tout se précipite : un diplomate français découvre à Khorsabad un palais assyrien. Ninive, puis Babylone, Assur, Warka, Nippur émergent des sables. L'archéologie confirme la philologie. Jean Bottéro et Marie-Joseph Stève se font les chroniqueurs de la patiente découverte d'une civilisation qui précéda les hommes de la Bible et marqua la naissance de l'Histoire. 
9. Les débuts de l'Histoire : Le Proche-Orient, de l'invention de l'écriture à la naissance du monothéisme
Pierre Bordreuil
2.50★ (12)

Les plus anciens signes d'écriture datent d'il y a plus de cinq mille ans et ont été retrouvés à Uruk, dans le sud de l'Irak. C'est alors que l'humanité est passée de la Préhistoire à l'Histoire. Grâce à ce nouveau moyen de communication, apparu à la même époque que les grandes cités-États de Mésopotamie, les hommes ont pu se projeter dans le temps comme dans l'espace, enregistrer leurs biens, faire des contrats, ou encore graver des codes de lois. Au fil des siècles, les scribes ont pu aussi consigner les hauts faits de leurs souverains, transmettre les savoirs et les mythes qu'ils tenaient des générations précédentes. En trois millénaires ont ainsi été élaborés, du Levant à l'Iran, des techniques, des institutions, des modes de pensée dont nous avons largement hérité.  Des premiers alphabets aux premières bibliothèques, de la comptabilité aux mathématiques en passant par la médecine, des premières cosmogonies au monothéisme, cette histoire du Proche-Orient ancien montre comment des populations d'origines différentes ont pensé le monde et réalisé d'innombrables objets, monuments et ?uvres d'art qui ont traversé les siècles.
10. Ecrireà Sumer : l'invention du cunéiforme
Jean-Jacques Glassner
4.00★ (12)

Insensiblement, au cours des dernières décennies, le regard sur l'histoire de l'écriture a changé. Les historiens ont mieux pris conscience que l'écriture développe un domaine spécifique de signification par rapport à la langue parlée. Ils sont de plus en plus nombreux à cesser d'analyser l'histoire de la " raison graphique " en liaison étroite avec ce qui pourrait apparaître comme son sommet : l'invention de l'alphabet. Jean-Jacques Glassner est de ceux-là. Il s'emploie dans ce livre magistral à déterminer les origines de l'écriture cunéiforme, réfutant les théories pictographique ou comptable. L'invention de l'écriture suppose un concept qui est la condition même de son existence ; elle résulte de la mise en oeuvre de ce concept, faisant appel à une gestuelle spécifique et à des artefacts, des supports et des outils pour écrire ; elle s'actualise dans un système de signes logographiques et phonétiques motivés. Mais puisqu'il faut aller jusqu'à comprendre à quelle demande du monde sumérien cette écriture répond, l'auteur envisage également l'ensemble de ses usages, les métiers et les hommes qu'elle mobilise, le tour de penser qu'elle dévoile.
11. La Mésopotamie
Jean-Jacques Glassner
4.38★ (44)

Oubliée pendant de longs millénaires, l'histoire de la Mésopotamie est reconstituée progressivement par les chercheurs depuis le milieu du XIXe siècle. Loin du despotisme oriental et des fastes exotiques, trois civilisations, Sumer, Assur et Babylone, revoient le jour grâce aux efforts conjugués des historiens et des archéologues. Ce livre propose une rencontre avec des hommes d'un autre temps.
12. L'histoire commence à Sumer
Samuel Noah Kramer
4.11★ (167)

Il y a plus de trente ans, l'auteur de ce livre, savant de notoriété internationale, révélait au grand public la civilisation sumérienne, née en Mésopotamie, le sud de l'actuel Irak, voici quelque 5 000 ans. Le miracle grec avait un précédent. Dès le troisième millénaire avant Jésus-Christ, les Sumériens avaient inventé l'écriture, fondé les premières Cités-Etats, formulé les premiers codes (le lois, donné leur première expression littéraire au Mythe et à l'Epopée, avec un lyrisme qui annonce les plus beaux textes de l'Ancien Testament. Pour une fois, les linguistes, infatigables, avaient précédé les archéologues et suggéré les fouilles qui devaient, avec la transcription des briques gravées de caractères cunéiformes, révéler au XXe siècle, stupéfait, que l'Histoire commence à Sumer. 
13. Histoire de l'écriture : De l'idéogramme au multimédia
Anne-Marie Christin
4.50★ (16)

"L'art ne reproduit pas le visible, il rend visible" a écrit Paul Klee. L'Histoire de l'écriture repose sur le même principe : L'écriture ne reproduit pas la parole, elle la rend visible. Le support de l'image est devenu celui de l'écrit, et il en a déterminé le fonctionnement. Que l'invention de l'idéogramme soit liée aux pratiques divinatoires et à la lecture du ciel étoilé en Mésopotamie et en Chine nous le confirme. Trois sections ont été ménagées dans cette Histoire. La première est consacrée aux plus anciens systèmes d'écriture et aux réinventions auxquelles ils ont donné lieu dans les civilisations qui ont choisi de les adapter à leur langue et à leur culture. La deuxième se concentre sur les alphabets, leur histoire et leur diffusion. La troisième montre comment l'alphabet occidental est parvenu à réintégrer l'image dans son système à travers ses incarnations successives, manuscrites et imprimées. Elle conduit à s'interroger sur les rapports qu'entretiennent les différents systèmes d'écriture avec le support informatique. Les chapitres de ce livre font eux-mêmes appel à l'image de deux manières, selon qu'il s'agit d'illustrations complétant une démonstration, ou d'images privilégiées parce qu'elles témoignent de tel aspect particulier d'une culture écrite donnée, le texte qui les accompagne ayant alors pour fonction de les rendre mieux lisibles en les éclairant d'un commentaire.
14. Des signes pictographiques à l'alphabet
Rina Viers
Des deux côtés de la Méditerranée, des peuples ont laissé des signes gravés. Traces de leur culture ou préécriture ? Les grandes civilisations de la Mésopotamie et de l'Egypte possèdent les cunéiformes et les hiéroglyphes, systèmes très complexes qui réservent la connaissance de l'écriture à une élite de scribes et de prêtres. Mais entre 1800 et 1000 avant J.-C, apparaissent au Proche-Orient quleques systèmes alphabétiques qui permet- tront de communiquer plus facilement. L'alphabet a-t-il favorisé la communication ? Si toutes les langues étaient écrites alphabétiquement, la lecture en serait-elle plus facile ? De plus en plus dominateur, grâce à l'invention de l'imprimerie, l'alphabet sera-t-il détrôné par l'écriture électronique ou par l'image ?
15. La Naissance des écritures. Du cunéiforme à l'alphabet
John Chadwick
3.50★ (15)

?Depuis plus de cinq mille ans les hommes ont communiqué entre eux de manière orale comme écrite, mais la clé de la lecture a souvent été perdue après la disparition de la civilisation qui l'avait conçue. Le déchiffrement d'écritures anciennes aux cours des deux derniers siècles a cependant ouvert des perspectives nouvelles et permis aux savants de lire les traces de ces écritures sur des monuments, des tablettes, des sceaux, des papyrus, et de nombreux autres objets porteurs de signes. Rédigé par une équipe de spécialistes anglo-saxons, cet ouvrage relate en sa première partie l'étonnante histoire du déchiffrement du cunéiforme, des hiéroglyphes égyptiens et du linéaire B. Suit une contribution sur les débuts de l'alphabet, qui permet d'expliquer le passage des systèmes syllabiques à l'écriture utilisée pour transcrire le grec classique. Puis est exploré l'héritage des inscriptions grecques. Enfin, une étude de l'étrusque montre comment, par le biais de cette langue, les lettres de l'alphabet grec furent transmises aux Romains. La présentation de l'édition française, quant à elle, soulève quelques questions fondamentales relatives au rapport entre l'écriture et les pratiques orales, aux raisons du passage à l'écriture et à ses principes.
16. Histoire de l'écriture
Louis-Jean Calvet
4.17★ (63)

Professeur de sociolinguistique à la Sorbonne, Louis-Jean Calvet est l'auteur, dans la collection Pluriel, de La Guerre des langues et de nombreux autres ouvrages, parmi lesquels George Brassens, Linguistique et Colonialisme, tous deux chez Payot, et L'Argot, aux PUF. Dès la Préhistoire, l'homme a fixé ses désirs, ses rêves et ses croyances qur de multiples supports. Mais l'écriture au sens moderne du terme apparaît vers 4500 avant notre ère en Mésopotamie, en même temps que les villes et la comptabilité, les deux conditions de son émergence. Puis, du cunéiforme aux hiéroglyphes, des caractères chinois aux glyphes mayas, chaque époque et chaque culture répondent, par des moyens originaux et plus ou moins ingénieux, à leurs besoins de communication écrite. Certaines écritures transcrivent uniquement des significations, d'autres, comme l'alphabet, seulement des sons ; et d'autres encore combinent les deux principes. De nouvelles écritures continuent de voir le jour, par exemple pour transcrire les langues africaines. Accompagné de croquis et fourmillant d'exemples, ce livre nous entraîne au coeur de la plus prodigieuse des aventures humaines.
17. Une brève histoire de l'écriture
Michel Melot
3.50★ (8)

L'histoire de l'écriture n'est plus ce long fleuve tranquille qui prenait sa source au Moyen-Orient et coulait jusqu'à nos jours dans le lit de la langue. Les sciences exactes et les sciences humaines semblent s'être liguées pour faire sortir l'écriture de ses rives afin d'y faire entrer des catégories de signes indicibles. L'écriture est un territoire ouvert à tous les vents. Devant tant de sortes de signes mémoriels, on ne peut qu'appeler "écriture" tout tracé destiné à être déchiffré, laissant derrière elle les traces involontaires et mettant de côté les traces indéchiffrables.  Préhistoriens, ethnologues, mathématiciens et graphistes sont les fers de lance de cet élargissement.
19. L'Ecriture : Mémoire des hommes
Georges Jean
3.99★ (131)

L'histoire commence à Sumer, il y a 5 000 ans. En Mésopotamie, le «pays d'entre les fleuves», des hommes inventent l'écriture. Les signes ne représentent plus seulement les choses mais leur nom. Cunéiformes, hiéroglyphes égyptiens, calligraphies arabes, idéogrammes chinois : les scribes consignent la mémoire des peuples. Au XIVe siècle av. J.-C., les Phéniciens, marchands et voyageurs, inventent l'alphabet. Désormais, quelques signes combinés suffisent à exprimer tous les sons d'une langue. Avec la diffusion de l'imprimerie au XVe siècle, l'histoire de l'écriture se confond avec celle de la typographie. L'écrit se généralise et se multiplie. Poète érudit, Georges Jean conte cette aventure des écritures, fascinante tant par le génie de leurs inventeurs que par celui de leurs déchiffreurs. 
20. Lire et écrire à Babylone
Dominique Charpin
4.00★ (11)

Vers 3200 avant notre ère, l'histoire de l'humanité connut un tournant radical : l'écriture fut inventée à Sumer. Pendant plus de trois mille ans, la civilisation mésopotamienne fit un usage intensif du cunéiforme, dont témoignent les centaines de milliers de tablettes d'argile découvertes à ce jour ; elles renseignent sur toute la société, des rois jusqu'aux esclaves. Qui était alors capable de lire et d'écrire ? Pas uniquement des scribes professionnels : la connaissance de l'écriture était aussi le fait des élites. On a découvert des archives non seulement dans des temples ou des palais, mais aussi chez de nombreux particuliers, qui gardaient à domicile leurs " papiers de famille ". Les bibliothèques (ainsi celle d'Assurbanipal, à Ninive) n'étaient pas tant destinées à conserver le savoir de l'époque qu'à fournir des instruments de référence aux différents spécialistes de la religion (devins, exorcistes, chantres). L'écrit servait également à communiquer avec l'au-delà : des messages adressés aux dieux et à la postérité étaient enfouis par les rois dans les fondations des bâtiments qu'ils édifiaient... L'auteur restitue ces différents usages (également marchands et diplomatiques) de façon aussi précise qu'éclairante
21. L'Orient ancien et nous
Jean Bottéro
3.69★ (28)

"En Histoire, il y a toujours quelque chose avant", nous rappelle Jean Bottéro. Avant la Grèce et la Bible que l'on a longtemps cru premières sources de notre civilisation, il y eut la Mésopotamie. Sur le territoire de l'Irak actuel, au cours du IVe millénaire avant J.-C., la rencontre de deux populations, Sumériens et Akkadiens, a permis le développement d'une prodigieuse civilisation qui nous a légué rien moins que l'écriture mais aussi une manière d'appréhender l'univers à l'origine des premiers pas de notre culture "scientifique". Pour nous mener à travers cette passionnante genèse de "l'intelligence du monde", le style vif et très pédagogue de Jean Bottéro fait merveille. Les contributions de ses collègues Clarisse Herrenschmidt et Jean-Pierre Vernant, signatures toutes aussi prestigieuses, en charge d'analyser quelques-unes des retombées de cette formidable invention qu'est l'écrit, permettent de saisir toute l'importance de l'héritage oriental pour la civilisation occidentale. Un ouvrage très stimulant. --Stéphane Pares 
22. L'Orient ancien et nous
Jean Bottéro
3.69★ (28)

"En Histoire, il y a toujours quelque chose avant", nous rappelle Jean Bottéro. Avant la Grèce et la Bible que l'on a longtemps cru premières sources de notre civilisation, il y eut la Mésopotamie. Sur le territoire de l'Irak actuel, au cours du IVe millénaire avant J.-C., la rencontre de deux populations, Sumériens et Akkadiens, a permis le développement d'une prodigieuse civilisation qui nous a légué rien moins que l'écriture mais aussi une manière d'appréhender l'univers à l'origine des premiers pas de notre culture "scientifique". Pour nous mener à travers cette passionnante genèse de "l'intelligence du monde", le style vif et très pédagogue de Jean Bottéro fait merveille. Les contributions de ses collègues Clarisse Herrenschmidt et Jean-Pierre Vernant, signatures toutes aussi prestigieuses, en charge d'analyser quelques-unes des retombées de cette formidable invention qu'est l'écrit, permettent de saisir toute l'importance de l'héritage oriental pour la civilisation occidentale. Un ouvrage très stimulant. --Stéphane Pares 
23. Initiation à l'Orient ancien
Jean Bottéro
4.02★ (59)

Présenté par Jean Bottéro, directeur d'études à l'École pratique des hautes études (chaire d'assyriologie). Jean Bottéro, Pierre Chuvin, André Finet, Bertrand Lafont, Jean-Maurice de Montremy, Georges Roux. « Il suffisait de rassembler et de ranger cette poignée d' articles pour offrir au lecteur, sous un discours agréable et vivant, la meilleure initiation, attractive et accessible à tous, au vaste continent de l'ancienne Mésopotamie. Le néophyte en prendra sans effort le goût, et s'en fera une idée suffisante pour s'attaquer ensuite, si l'envie lui en vient, aux lourdes, sévères; mais garanties, synthèses des savants. Même l'initié y trouvera profit, en explorant quelques recoins mal fouillés encore, et à peine connus, de cette vénérable civilisation exemplaire. » Jean Bottéro
24. Écrire le Monde : la Naissance des Alphabets
Nouchka Cauwet
3.00★ (11)

Un boeuf marchait dans le désert, il y a 3 500 ans. Des hommes ont dessiné sa tête. Les années ont passé, le dessin a été recopié, retourné, penché à droite, à gauche. Enfin, bien droit sur ses deux jambes, il est devenu notre A. Voici racontée l'histoire des lettres de notre alphabet. Avec des couleurs et des rimes, les peintres et les poètes les ont chantées : " A noir, E blanc, I rouge... "
25. Les mystères de l'alphabet
Marc-Alain Ouaknin
4.12★ (71)

D'où vient la lettre A ? Que signifie le mot alphabet ?  Pourquoi le O est-il rond ? Pourquoi le mot "maman " commence-t-il par la lettre M ?  Ce livre expose avec simplicité et clarté l'origine et l'évolution de l'alphabet depuis les pictogrammes nés dans le Sinaï voici plus de 3 500 ans, jusqu'aux caractères de notre alphabet occidental actuel. Le lecteur, progressant dans sa quête, aura l'impression d'être à la recherche d'un trésor ancien et se sentira pris au jeu passionnant des "aventuriers de l'alphabet perdu ".
26. L'ABCdaire des écritures
Béatrice André-Salvini
3.40★ (13)

Dès la préhistoire, l'homme tente de communiquer par des empreintes et des signes répétés. Mais les communautés humaines sont alors trop éphémères pour développer une écriture. C'est au IIIe millénaire avant J.-C., dans des sociétés urbaines organisées, qu'apparaissent les premières écritures. Orné d'une superbe iconographie, cet ABCdaire retrace l'aventure des écritures à travers le monde, de ses débuts à nos jours. Il propose ensuite près de 75 notices à butiner pour suivre les naissances, les pratiques et systèmes, ainsi que la vie des écritures. Un très beau voyage. 
27. L'aventure des écritures - Naissances
Bibliothèque nationale de France
4.20★ (11)

Une légende Mésopotamienne attribue l'invention de l'écriture à Enmerkar, souverain de la cité sumérienne d'Uruk. Souhaitant obtenir des métaux précieux du seigneur de la cité d'Aratta, il dépêcha un messager qui eut à effectuer plusieurs aller et retours entre les deux cités séparées par sept chaînes de montagne, car les deux souverains ne parvenaient pas à se mettre d'accord. Au bout de quelques voyages, le messager, fatigué, fut incapable de répéter le message. Alors Enmerkar écrivit ses volontés sur une tablette d'argile que le messager apporta au seigneur d'Arrata... Cette première exposition du cycle consacré à " L'aventure des écritures" a pour thème les "Naissances" et offre une comparaison originale et inédite des principaux systèmes d'écritures envisagés à travers le prisme passionnant des rapports entre signes, sons et sens.  Écrire c'est dessiner, comme le dit bien l'étymologie (graphein, en grec signifie graver, dessiner, écrire). L'écriture est un art du visible. Mais dessiner, ce n'est pas encore écrire. De plus en plus de parole dans de moins en moins de dessin, tel est, dans notre univers occidental latin plus que partout ailleurs, le destin de l'écriture. Cette Aventure des écritures, puisant aux sources historiques aussi bien que mythiques, nous entraîne de l'Égypte à la Chine, de la Mésopotamie à l'Inde et à l'Amérique précolombienne, à la découverte d'autres traditions scripturaires, plus soucieuses de dessiner le monde que de dessiner la parole, restituant à l'écriture toute la force de sa valeur d'image, toute sa part de signe. Car l'écriture ne reproduit pas la parole à l'identique, elle la donne à voir, en la traduisant dans une autre "langue", celle de l'espace. Dans toutes les écritures, mais à des degrés divers, on retrouve une distorsion entre signe et parole. Cet écart est particulièrement sensible dans l'écriture chinoise où il est impossible de comprendre le sens d'un mot isolé lu à haute voix sans consulter le texte écrit, en ra
29. L'Aventure des écritures: La page
Bibliothèque nationale de France
4.50★ (10)

Borges rêvait d'une carte de Chine aux dimensions de son empire. Aux antipodes de cette démesure lyrique, Anaximandre, le premier cartographe du monde grec, proposait de reproduire dans l'espace d'une tablette aujourd'hui perdue le simulacre visible de la totalité du monde habité. A l'image de cette première carte qui tenait dans la main, la page est un microcosme, un espace offert à l'inscription miniaturisée du monde. Sa force réside dans cette énergie abréviative, dans ce découpage d'un format réduit qui permet à la pensée de prendre forme et de donner figure à l'invisible. Espace apollinien sous le signe de l'ordre et de la mesure, la page est bien, selon l'heureuse formulation de Raymond Gid, un "rectangle pensant". CE troisième moment de l'"Aventure des écritures", dédié à la page, éclaire les grandes étapes qui ont présidé, en Occident notamment, à la naissance ou plutôt aux naissances de la page, de la tablette d'argile des scribes sumériens aux écrans informatiques en passant par les pages collées du rouleau, pliées du codex, déployées du journal ou placardées de l'affiche. Il nous révèle comment dans le berceau de la page est né peu à peu le texte, comment, d'abord simple dépôt de paroles attachées, il conquiert, dans l'espace visible et géométriquement organisé de la page, sa lisibilité et son indépendance, se libérant à la Renaissance de sa gangue de commentaires, s'aérant, se structurant (le premier texte important à avoir été publié sous forme de paragraphes étant, et ce n'est pas un hasard, le Discours de la méthode). Bousculée par les avant-gardes, perturbée par les supports multimédias, la page aujourd'hui n'a rien perdu de sa magie ni de son pouvoir de métamorphose. Pour mettre en pages un livre sur la page, nous n'avons pas résisté à la tentation de donner toute liberté aux graphistes d'annoter le [leur, notre] livre lui-même. En regard des images, de nombreux schémas explicatifs éclairent les constructions secrètes des mises en pages médiévale ou classique, avant-gardistes ou orientales, livresques ou publicitaires.
30. Aux origines de l'écriture : Les hiéroglyphes égyptiens
Jean Winand
Tout en se présentant modestement comme une initiation à la systématique des écritures égyptiennes et à leur histoire, l'ouvrage de Jean Winand fait bien plus que cela : il offre à son lecteur une réflexion théorique et anthropologique forte sur l'écriture en général. Il le fait de deux manières. D'abord en formulant une définition, ferme et nuancée à la fois, de l'écriture. Ensuite en montrant, grâce au cas égyptien, comment un système d'écriture complexe peut progressivement émerger de pratiques graphiques apparemment erratiques. Grâce à l'analyse minutieuse de données récemment découvertes, exposé dans ce qui prend parfois les allures d'un roman policier, l'auteur donne en effet à voir comment ce tout prétendument indifférencié s'est progressivement ordonné pour engendrer un système d'écriture qui compte parmi les plus originaux que l'humanité ait conçus.
31. Les anciens Egyptiens, tome 1 : Scribes, pharaons et dieux
Aude Gros de Beler
4.00★ (3)

Trois entités dominent l'Égypte : les scribes, les pharaons et les dieux. Pendant toute la durée de l'histoire pharaonique, ils organisent et gèrent l'ensemble de la société ; ce sont les maîtres de l'administration comme du royaume des vivants et des morts. Cette triade définit le cadre de vie, de même que l'histoire des hommes et des femmes des bords du Nil. Au-delà des temples majestueux, des tombes aux peintures magnifiques, se devine la vie d'un peuple. Grâce aux textes et à l'archéologie, loin des descriptions architecturales et de l'histoire de l'art, apparaissent les anciens Égyptiens dans leur cadre de vie, géographique et historique, culturel et mythologique, administratif et religieux
32. La pierre de Rosette
Robert Solé
3.95★ (27)

La pierre de Rosette fait partie de ces objets mythiques dont la découverte, en juillet 1799, a joué un rôle considérable dans notre connaissance de la civilisation pharaonique. En juillet prochain, on célébrera donc le bicentenaire de cette «trouvaille». Conservée au British Museum de Londres, dont elle constitue l'un des trésors, la pierre de Rosette fut en effet l'instrument principal qui permit à Champollion de décrypter les hiéroglyphes et, donc, ouvrit la porte à la connaissance des millénaires de l'histoire égyptienne. Trouvée par les savants accompagnant l'expédition de Bonaparte, baptisée du nom d'un petit port de pêche où elle gisait, confisquée ensuite par les Anglais, la pierre de Rosette connut elle-même une histoire mouvementée : sur le plan factuel comme sur le plan scientifique. Or, paradoxalement, il n'existait pas, à ce jour, de livre proprement dit sur la pierre de Rosette. A l'exception d'une courte plaquette vendue au British Muséum. C'est à cette extraordinaire histoire que se sont attelés les deux auteurs. Histoire scientifique d'abord : comment cette stèle rédigée en trois langues (grec, démotique et hiéroglyphes) a-t-elle pu livrer la clé de l'écriture pharaonique que nul ne savait plus lire depuis le IVe siècle ? Autrement dit quel fut le génie de Champollion et comment perça-t-il réellement (en vingt années de recherches) ce secret des hiéroglyphes ? Les deux auteurs ont fait un réel effort de clarté pédagogique pour rendre accessible au non-spécialiste cette aspect des choses. Y compris en multipliant les dessins, tableaux, exemples, etc. Mais ils racontent également l'histoire «politique» ou culturelle de cet objet, histoire qui voit s'affronter les susceptibilités française, britannique et égyptienne. De sorte que ce livre, non seulement comble une lacune mais propose une assez passionnante initiation. Des annexes, des illustrations et des chronologies font en outre de ce livre un véritable instrument de connaissance.
33. L'aventure du déchiffrement des hiéroglyphes
Jean-François Champollion
4.00★ (4)

Un adolescent de 17 ans s’attaque à la Pierre de Rosette et perce un mystère millénaire : tel est le mythe Champollion, mais quelle en fut la réalité ? Comment a-t-il fait ? La réponse dans les mots-mêmes de Champollion grâce à cette sélection inédite puisée dans la correspondance de Jean-François et de son frère Jacques-Joseph, mentor bienveillant et rigoureux, aîné protecteur et exigeant. Vivants, émouvants, riches en détails pittoresques, les échanges entre les deux frères donnent à voir leurs liens affectifs et intellectuels, mais également leurs raisonnements et leurs recherches. C’est en travaillant main dans la main qu’a été déchiffré puis traduit le système hiéroglyphique. Présentées, annotées et enrichies d’encarts contextuels les rendant très accessibles, ces lettres invitent le lecteur à un voyage fascinant, un périple dans l’intimité d’une des découvertes les plus spectaculaires de l’histoire : après 1500 ans, l’Égypte antique a parlé de nouveau.
34. Champollion
Robert Solé
La collection « Autoportraits », dirigée par Laurent Greilsamer, est née du désir d'offrir au public le miroir fidèle de ce que furent et pensèrent les plus grands génies de notre histoire. Pour composer ces autobiographies uniques et idéales, elle puise dans leurs écrits les plus personnels - correspondances, journaux, carnets intimes -, où philosophes, savants, artistes et homme d'État se racontent.  Loin des confessions ordinaires rédigées pour la postérité. Champollion, ce fou d'Égypte mort à 41 ans, a entretenu une correspondance quasi quotidienne avec son frère aîné. Robert Solé puise en priorité dans ce matériau, mais aussi dans d'autres documents, parfois inattendus, pour nous dévoiler l'autoportrait d'un savant farouche, passionné dès le plus jeune âge par les langues anciennes.  On le découvre amoureux, stratège, fin politique, sans pitié pour ses rivaux, à genoux devant l'Égypte qu'il admire et connaît par cour avant même d'y aborder. Sa vie est un combat.  Combat contre les puissants, contre Paris et ses élites, contre l'Académie qui le boude, contre la pénurie de moyens, contre la maladie. Nous suivons à chaque étape de sa vie cet infatigable épistolier, saisi de stupeur et d'admiration devant chacune des statues qu'il découvre, et nous décryptons, par-dessus son épaule, les hiéroglyphes dont il a percé les mystères. 
35. Les hiéroglyphes égyptiens
Jean Winand
L'Égypte antique est inséparable de l'écriture hiéroglyphique, élégante et majestueuse, qui a symbolisé à elle seule la vallée du Nil aux yeux de l'Occident pendant plus de deux mille ans. Si Champollion déchire, en 1822, le voile de mystère qui les enveloppait, la fascination qu'exercent les hiéroglyphes est restée intacte. Au-delà de leur beauté formelle, Jean Winand nous guide pas à pas pour percer les sens des hiéroglyphes. Il décortique le fonctionnement de cette écriture et montre les évolutions de ses différents systèmes depuis le IVe millénaire avant J.-C. jusqu'à l'époque gréco-romaine. L'aventure de son déchiffrement est aussi l'occasion d'une plongée dans l'histoire d'une des langues les plus anciennes, au plus près des origines de l'écriture.
36. Hiéroglyphes : L'Ecriture de l'Egypte ancienne
Norma Jean Katan
4.50★ (9)

Les hyéroglyphes sont les signes ou les lettres de l'écriture de l'Égypte ancienne et nous les retrouvons sur beaucoup d'objets exposés dans nos musées. Ce texte bref et simple explique leur origine, leur signification. Il décrit le long et difficile apprentissage des scribes dans l'Égypte ancienne, leur matériel et l'étrange signification attribuée à l'écriture par les Égyptiens de l'Antiquité. Le livre raconte aussi comment cette écriture, restée illisible pendant des siècles, fut décodée au 19ème siècle par Champollion. La photo de couverture représente la statue du scribe de Sakkara. Elle date de la Ve dynastie et se trouve au musée du Louvre. Quelle est l'origine des hiéroglyphes ? Comment leur secret fut-il un jour percé ? Un livre simple pour s'initier aux mystères des hiéroglyphes et s'amuser à les transcrire soi-même.
37. Les Phéniciens : Aux origines du Liban
Françoise Briquel-Chatonnet
4.00★ (17)

Entre mer Méditerranée et montagne libanaise, une voie de passage et d'échanges, un couloir d'invasions, un territoire exigu... celui des Phéniciens. Arwad, Byblos, Beyrouth, Saïda, Sidon, Tyr, chapelet de cités indépendantes égrené sur la côte du Levant, furent entre 1180 et 333 av. J.-C. le berceau de ce peuple qui n'a laissé que de parcimonieuses archives. Les témoignages des envahisseurs ou voisins assyriens, égyptiens, israélites, hittites, perses, grecs ou romains combinés aux découvertes archéologiques composent un portrait contrasté. Navigateurs réputés et commerçants avisés, les Phéniciens sillonnèrent les mers à bord de leurs navires chargés de bois de cèdre, de pourpre ou d'objets ouvragés. En quête de métaux, ils arpentèrent la Méditerranée occidentale et fondèrent comptoirs et colonies dont la célèbre Carthage. Géniaux inventeurs de l'alphabet, ils acquirent un savoir-faire artisanal apprécié et reconnu dans toute l'Antiquité.
38. L'écriture chinoise
Oliver Moore
Depuis les premières traces d'un processus d'écriture, apparu dans le nord de la Chine vers 1200 av. J.-C., le système d'écriture chinois a été utilisé par des millions de locuteurs pratiquant un très grand nombre de langues. Ce livre présente l'un des plus anciens systèmes d'écriture au monde, les principes de base du langage et ceux de la formation et de l'évolution des caractères chinois. À partir de nombreux exemples révélés par l'archéologie et le témoignage de documents conservés dans les collections de grands musées, l'auteur décrit chronologiquement plusieurs des principales écritures chinoises, toujours en usage sur de multiples supports, depuis les os à inscriptions divinatoires jusqu'aux sublimes calligraphies sur papier. Oliver Moore, ancien conservateur au Département of Oriental Antiquities du British Museum, est spécialiste de l'écriture, de l'épigraphie et des objets en bronze chinois. Il enseigne actuellement l'art et la culture de la Chine à l'Institut de sinologie de l'Université de Leyde.
39. Le Bruissement du Calame : Histoire de l'écriture arabe
Sophia Tazi-Sadeq
3.88★ (12)

Avec simplicité et clarté, cet ouvrage retrace la passionnante histoire de l'écriture et de la calligraphie arabe. D'une part, il explique pourquoi l'écriture est pour les musulmans un art sacré d'origine divine et, d'autre part, il montre à quel point son développement calligraphique est intimement lié à l'histoire des dynasties et de leurs empereurs. Très importante, son iconographie est enrichie de nombreux documents inédits provenant tant de la Bibliothèque royale du Maroc et de la Bibliothèque al-Qaraouiyyine de Fès, que de collections privées. 
40. Objets d'écriture
Éric Le Collen
4.50★ (7)

Mozart composait à la plume d'oie, Colette, qui écrivait sur du papier bleu, ne jurait que par les stylos Parker, et parmi les écrivains d'aujourd'hui, nombreux sont ceux qui vouent une totale fidélité à leur Montblanc. De la plume d'oie à la plume métaIlique, du crayon au stylo-plume, du stylo à bille au feutre, ce livre invite à découvrir une incroyable diversité d'objets en s'attachant plus particulièrement aux créations qui ont révolutionné l'art et les techniques de l'écriture depuis 150 ans. Plumes d'hier et d'aujourd'hui, papiers, encres et encriers, porteplumes et buvards, portemines, pointes bic et rollers... : au fil des pages se dévoile un univers familier et magique où chacun retrouvera avec émotion et nostalgie les premières sensations du plaisir d'écrire. Un livre destiné aux amoureux de la belle écriture mais aussi à tous ceux pour qui porte-plumes et stylos demeurent les véhicules privilégiés des sentiments humains.
41. Les instruments de l'écriture : De l'outil confidentiel à l'objet public
Bernard Robert
5.00★ (8)

Ce livre retrace l'histoire de l'écriture à travers ses instruments : du charbon, le stylet, le pinceau ou la plume qui furent des outils réservés à une classe fermée. La libéralisation du crayon, du bic, du feutre puis du SMS ouvre l'écriture à tous. Un sujet rarement traité. Un ouvrage très complet.
42. L'Ecriture
René Étiemble
4.00★ (12)

Quand la plupart des Européens en sont encore à prétendre que Gutenberg inventa l'imprimerie, laquelle doit tout à la Chine, à la Corée, quand la machine à écrire, la diffusion des images, les vidéos-cassettes semblent menacer le manuscrit et l'écriture même, quand certains esprits qui se croient avancés salutent comme une victoire de l'esprit ce qui en serait le waterloo et le Trafalgar réunis : la fin du livre, celle de la lettre autographe, il ne m'a point paru intempestif de présenter un bilan de l'écriture. Plutôt qu'une histoire, une d eplus, des écritures, je donne ici un bilan des réflexions que suggère aujourd'hui l'écriture sous tous ses aspects : déchiffremeent et graphologie, esthétique et psychologie des peuples, calligraphies arabe, chinoise, pseudo-calligraphies européennes au XXe siècle et même, oui, projet d'alphabet rationnel pour noter uniformément sur la planète les noms propres d'histoire et de géographie au milieu desquels l'homme d'aujourd'hui cafouille à plaisir, mais non sans risques graves pour la santé de son esprit.
43. L'écriture
Charles Higounet
3.62★ (11)

L'écriture est avant tout un procédé dont on se sert pour fixer le langage articulé, fugitif par essence même. Mais en rendant la parole muette, l'écriture ne fait pas que la conserver, elle invente un nouveau langage qui discipline la pensé et l'organise en la transcrivant. Des premières tablettes suméro-akkadiennes à la sténographie, cet ouvrage retrace l'histoire des formes d'écriture, ensemble de signes sur lequel reposent toutes nos sociétés.
44. Ecrire, inscrire : Images d'inscriptions, mirages d'écriture
Jean-Claude Mathieu
4.00★ (5)

L?objet de ce livre est l?écriture, telle qu?elle se réfléchit au miroir des inscriptions. Une ligne somnambule avance, un écrivain essaie d?éclaircir son geste obscur et, à défaut de savoir ce que sont les traces qu?il laisse, il entrevoit parfois ce à quoi elles ressemblent : des traits dans le sable, des tatouages sur la peau, des lettres sur une tombe, sur l?écorce des arbres, des graffiti aux murs, des signes d?écume, des noeuds d?air. Nées de gestes de l?enfant, compliqués et ritualisés par l?adulte, les inscriptions ont semblé des révélateurs de l?écriture, qu?elle s?appuie sur leur exaltation ou grandisse sur leurs ruines, que l?écrivain les déchiffre ou rêve d?en graver. Quand le texte de l?inscription s?élève à l?impersonnel, que résonne à travers un discours subjectif la voix de Personne, c?est le désir de tous et de chacun, les jeux de l?enfant, l?inconnu de l?origine, l?angoisse de la mort qui s?exposent. Restituée et resituée dans un livre, elle creuse ce qui était resté énigmatique, dans l?enfance, le désir ou le deuil. Si l?écrivain entrevoit ses fantasmes, choisit un modèle imaginaire, gravures dans la pierre ou traces dans le sable, l?inscription se révèle alors comme une microécriture où se condensent les enjeux du macrocosme de son oeuvre.
45. L'image écrite ou la déraison graphique
Anne-Marie Christin
5.00★ (9)

L'écriture ne reproduit pas la parole, elle la rend visible. Elle est née de la combinaison du langage, qui structure le groupe et régit ses échanges internes, avec l'image, qui permet au groupe d'accéder au monde invisible où sa parole n'a pas cours. Dans une telle combinaison, le médium déterminant n'a pas été le langage mais l'image, et le support de l'image a joué un rôle beaucoup plus essentiel que ses figures. La pensée de l'écran a précédé celle de la mythographie. Aussi l'idéogramme possède-t-il l'étrange originalité d'être un signe que l'on interroge. L'univers de l'écriture est profondément déraisonnable. Notre civilisation de l'alphabet s'est efforcée - et s'efforce encore - de l'ignorer. Le Coup de Dés de Mallarmé, en tentant " d'élever enfin une page à la puissance du ciel étoilé ", nous a révélé cependant que l'écriture occidentale ne s'était pas vraiment coupée de ses origines iconiques. Ainsi devait s'amorcer un retour aux idéogrammes, dont la seconde partie de ce livre analyse certains aspects, tant littéraires que graphiques, dans la France des XIXe et XXe siècles.
47. Les trois écritures : Langue, nombre, code
Clarisse Herrenschmidt
4.00★ (75)

Spécialiste des langues, des religions et des civilisations de l'Iran avant l'islam, mais aussi de la Grèce ancienne, Clarisse Herrenschmidt étudie l'histoire des écritures de l'homme occidental, depuis les bulles à calculi de Sumer (Iraq) et de Suse (Iran) jusqu'à l'Internet, en passant par le Moyen- et le Proche-Orient, le monde grec et l'Europe. En procédant à la synthèse de ses travaux, elle entreprend de comparer trois systèmes d'écriture, les situant dans le contexte où ils ont vu le jour : les modes d'écrire les langues (dont l'invention date de 3300 avant notre ère environ), ceux d'écrire les nombres sur la monnaie frappée (l'écriture monétaire arithmétique commence vers 620 avant notre ère, en lonie), enfin l'écriture informatique et réticulaire, fondée sur un code (qui naît entre 1936 et 1948, puis se prolonge par celle des réseaux à partir de 1969 aux Etats-Unis). En décrivant leurs caractéristiques propres, elle cherche aussi à en analyser les structures communes et à montrer en quoi ces systèmes imprègnent le rapport au monde de leurs usagers. Au carrefour de plusieurs disciplines, la philologie, l'histoire, l'anthropologie et la linguistique, son enquête explore les nombreuses implications sur l'homme de cette « aventure sémiologique unique », désormais planétaire, dont il est fait le récit étonné et étonnant. Clarisse Herrenschmidt, membre de l'Institut d'anthropologie sociale du Collège de France, est l'auteur, avec Jean Bottéro et Jean-Pierre Vernant, de L'Orient ancien et nous (Paris, 1996).
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