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Passion étrusque
Liste créée par Alzie le 13/03/2015
28 livres. Thèmes et genres : histoire , archéologie , Rites et cérémonies funéraires , italie , Toscane (Italie)

"Le Jardin des Finzi-Contini" de Giorgio Bassani commence par une visite de l'antique cité de Cerveteri. J'ai choisi ce beau passage du prologue pour illustrer cette liste dédiée à la civilisation Étrusque, née sur le sol de l'Italie et disparue dans la première moitié du troisième siècle avant J.C. :

- "Papa, demanda encore Giannina, pourquoi les tombes anciennes vous rendent-elles moins tristes que les tombes récentes ? [•••]

- C'est facile à comprendre répondit-il. Ceux qui sont morts depuis peu sont plus proches de nous, et justement à cause de cela, nous les aimons plus. Tandis que, vois-tu, les Étrusques, il y a si longtemps qu'ils sont morts [•••] que c'est comme s'ils n'avaient jamais vécu, comme s'ils avaient toujours été morts. [•••] Ce fut au tour de Giannina de donner sa leçon.

- Mais non, déclara-elle avec douceur, en disant cela, tu me fais penser au contraire que les Étrusques ont vécu eux aussi, et je les aime aussi, comme tous les autres". Comme Giannina j'aime les Étrusques parce qu'ils "ont vécu eux aussi" et nous révèlent au-delà du temps une présence au monde illustrée par les vestiges de leur civilisation raffinée.

Photo : musicien, tombe du Triclinium ("Les Étrusques la fin d'un mystère", Jean Paul Thuillier)--------------

Mise à jour juillet 2022.



2. Les Etrusques : La Fin d'un mystère ?
Jean-Paul Thuillier
3.93★ (62)

En 264 av. J.-C., Volsinies tombe sous les coups de l'armée romaine. Ce n'est pas une cité toscane parmi tant d'autres qui meurt, mais la capitale politique et religieuse de l'Etrurie. Première civilisation née sur le sol de l'Italie, entre Tibre et Arno, entre Apennins et mer Tyrrhénienne, les Etrusques ont connu leur période de gloire aux VIIe et VIe siècles avant notre ère. Séduisante et singulière, leur culture intrigue depuis la Renaissance. Collectionneurs, princes, artistes, érudits tentent de cerner les origines antiques et glorieuses du Grand-Duché de Toscane. Lentement la science élucide le mystère étrusque : à la fin du XVIIIe siècle, la plupart des signes de l'alphabet sont interprétés, l'origine grecque des milliers de poteries est enfin admise. Depuis les années 1820, les touilles de Vulci et de Tarquinia ont livré une fabuleuse orfèvrerie ; leurs fresques ont révélé la vie quotidienne d'un peuple aimant " danser gaiement au son de la double flûte ". Jean-Paul Thuillier explore la riche histoire des Étrusques, aux origines de Rome. 
3. Histoire des étrusques : L'antique civilisation toscane VIIIe-Ier siècle av. J.-C.
Jean-Marc Irollo
3.95★ (40)

Apparues au VIIIe siècle avant Jésus-Christ, les étrusques dominent presque toute l'Italie avant de se fondre dans le moule imposé par Rome. Lorsque, à la Renaissance, on découvre leurs tombes en Toscane, ces demeures funéraires parfaitement conservées offrent le spectacle d'une vie raffinée. Scènes de banquets, parties de chasse ou de pêche, danses, jeux ornent les murs à fresques et racontent un peuple jusqu'alors ignoré. Les Etrusques n'ont pas fini d'intriguer. Qui sont-ils ? D'ou viennent-ils ? Les hypothèses les plus variées courent sur leur origine mystérieuse. Leurs écrits ont disparu. On ne sait d'eux que ce que les Grecs ou les Romains nous en disent. Ce peuple singulier fut pourtant, à son apogée, puissant et craint par ses voisins. Jean-Marc Irollo ressuscite cette civilisation en lui redonnant sa juste place dans la formation de notre culture occidentale et dans les arts.
4. Les Etrusques
Mauro Cristofani
5.00★ (4)

La civilisation étrusque est la première qui soit née sur le sol de l'Italie. Les Etrusques ont établi leur domination sur une grande partie de ce pays, depuis la plaine du Pô jusqu'à la Campanie, en passant par la Toscane et une partie de l'Ombrie et du Latium. Ils ont connu leur apogée au VIIe et VIe siècle avant J.-C., avant de perdre leur indépendance en 264 avant J.-C., sous les coups de boutoir de Rome. Considérés dès l'Antiquité comme un peuple étrange et mystérieux, les Etrusques ont été redécouverts dans la Toscane des Médicis qui portaient le titre de " grands ducs d'Etrurie " et, dès le milieu du XVIe siècle, sont mis au jour deux superbes bronzes étrusques : la Chimère d'Arezzo et l'Arringatore. Mais c'est surtout le XIXe siècle qui nous révèle, avec les fouilles de Tarquinia et de Cerveteri, des tombes regorgeant d'objets luxueux et parfois décorées de peintures témoignant de divers aspects de la vie quotidienne. A travers une iconographie d'une grande richesses, Jean-Paul Thuillier nous entraîne dans une passionnante exploration de ce peuple qui, selon l'expression de Stendhal, avait visiblement " l'art d'être heureux ".
5. Les Etrusques
Jean-Paul Thuillier
4.17★ (8)

La civilisation étrusque est la première qui soit née sur le sol de l'Italie. Les Etrusques ont établi leur domination sur une grande partie de ce pays, depuis la plaine du Pô jusqu'à la Campanie, en passant par la Toscane et une partie de l'Ombrie et du Latium. Ils ont connu leur apogée au VIIe et VIe siècle avant J.-C., avant de perdre leur indépendance en 264 avant J.-C., sous les coups de boutoir de Rome. Considérés dès l'Antiquité comme un peuple étrange et mystérieux, les Etrusques ont été redécouverts dans la Toscane des Médicis qui portaient le titre de " grands ducs d'Etrurie " et, dès le milieu du XVIe siècle, sont mis au jour deux superbes bronzes étrusques : la Chimère d'Arezzo et l'Arringatore. Mais c'est surtout le XIXe siècle qui nous révèle, avec les fouilles de Tarquinia et de Cerveteri, des tombes regorgeant d'objets luxueux et parfois décorées de peintures témoignant de divers aspects de la vie quotidienne. A travers une iconographie d'une grande richesses, Jean-Paul Thuillier nous entraîne dans une passionnante exploration de ce peuple qui, selon l'expression de Stendhal, avait visiblement " l'art d'être heureux ".
6. L'art étrusque : 100 chefs-d'oeuvre du Musée du Louvre
Françoise Gaultier
3.67★ (4)

Au Ier millénaire avant notre ère, l'Italie se présente comme une mosaïque de peuples, de langues et de cultures. La civilisation étrusque y occupe une place centrale : elle s'épanouit au nord de Rome et dans l'actuelle Toscane, mais également dans la plaine du Pô, jusqu'à la mer Adriatique, et en Campanie. La richesse culturelle de l'Etrurie doit beaucoup à son ouverture sur la mer et à ses contacts avec les autres civilisations de la Méditerranée, en particulier avec la Grèce. Les artisans étrusques adaptent et développent avec virtuosité les techniques les plus variées et font preuve d'une créativité remarquable, que ce soit dans les domaines de l'architecture, de la sculpture, de la peinture monumentale, de la céramique peinte ou de l'orfèvrerie. Travaillant au service des riches aristocrates ou de la cité, les artisans créent un vaste inonde d'images qui puise dans un répertoire largement influencé par les mythes grecs, mais qui témoigne aussi de la profonde originalité de la culture étrusque. La sélection d'oeuvres proposée ici vases peints, statuettes, vaisselle en bronze, décors en terre cuite, bijoux rend compte du raffinement de cet art et de la grandeur de la civilisation étrusque. Mais elle permet également de montrer les liens des Etrusques avec les autres grandes cultures de la péninsule, qui se développent en Sardaigne, dans le Latium, les Abruzzes ou les Pouilles, et de présenter ainsi un millénaire d'histoire et de culture de l'Italie antique, avant sa conquête par Rome.
7. Les Etrusques et l' Italie avant Rome. Univers des formes
Ranuccio Bianchi Bandinelli
4.00★ (13)

Ce volume sur les Etrusques et l'Italie avant Rome constitue le premier volet de la grande trilogie de Ranuccio Bianchi Bandinelli sur l'art de l'Italie antique. En parcourant l'Italie préromaine au Ier millénaire avant notre ère, le célèbre historien. attaché à une histoire sociale de l'art, pouvait ainsi mettre en évidence les racines de ce qu'il a appelé le courant "plébéien" de l'art romain. L'art de la civilisation étrusque, analysé d'un point de vue historique, est au c?ur de l'ouvrage, mais les productions artistiques des différents peuples antiques de la péninsule, comme les Dauniens, les Picéniens et les Ligures, a ont aussi leur place. Dans le foisonnement des formes d'expressions, qui séduisent souvent par un certain primitivisme, on est ébloui par le faste du mobilier. les bijoux d'or à la décoration raffinée, les fresques revêtant les parois des tombes de Tarquinia, les magnifiques acrotères en terre cuite des temples de Véies et d'Orvieto, les grands bronzes comme la Chimère d'Arezzo ou l'Arrigatore. Le texte d'origine de Ranuccio Bianchi Bandinelli et Antonio Giuliano, illustré par une documentation photographique largement en couleur, est introduit par une nouvelle présentation et augmenté d'une bibliographie anise à jour dues à Jean-Paul Thuillier. directeur du département des sciences de l'Antiquité à l'Ecole normale supérieure.
9. La civilisation étrusque
Dominique Briquel
3.43★ (18)

Les Etrusques continuent à évoquer un monde, énigmatique. C'est qu'ils ont laissé une double image d'eux-mêmes : sereine, comme ces couples bien nourris, allongés sur leurs lits funèbres pour 1'éternité, ou inquiétante, comme ces horribles grimaces qui ornent d'inoubliables fresques. C'est aussi que les Grecs, qui redoutaient leur puissance, les ont dépeints comme de dangereux pirates aux moeurs dépravées, et que ces légendes ont traversé les siècles.  Les anciens habitants des collines de Toscane conservent bien des mystères, car même si leur écriture peut être déchiffrée, leur langue reste en large partie incompréhensible. Mais ce peuple, auquel les Romains empruntèrent tant, est de mieux en mieux connu. Sa civilisation, d'une richesse et d'un faste surprenants, est sans équivalent dans le monde antique. Non moins surprenante est l'histoire de sa découverte. Depuis la Renaissance, en effet, collectionneurs, savants, chasseurs de trésors et amateurs d'antiquités n'ont cessé de fouiller les innombrables tombes de Toscane dans l'espoir de trouver les secrets de ces Étrusques si différents des autres peuples de l'Antiquité. 
10. Les fresques Etrusques
Stephan Steingräber
4.30★ (7)

Parution mars 2006 - Du fait de la disparition presque totale de la peinture grecque monumentale, les fresques des tombes et chambres étrusques représentent l'ensemble le plus important des peintures antiques préromaines. Ces tombes peintes étrusques qui s'échelonnent entre la première moitié du VIIIe siècle et la première moitié du IIe siècle avant J.-C. sont surtout localisées dans la nécropole de Monterozzi, qui appartient à la célèbre métropole maritime de Tarquinia, mais on en trouve aussi à Véies, Cerveteri, Vulci, Orvieto et Chiusi. Au nombre des plus récentes découvertes, il faut noter : la tombe des Démons bleus à Tarquinia, qui s'orne de démons étrusques d'aspect effrayant et d'un Charon grec dans sa barque ; une tombe de l'Orientalisant récent avec décoration d'animaux fantastiques de facture toscane et, également, un édifice souterrain - non funéraire - dans la zone urbaine de Cerveteri avec représentation de palmiers. Ces peintures aux couleurs vives reflètent les changements stylistiques, iconographiques et " idéologiques " qui se sont produits au cours de cinq siècles. Elles nous donnent de précieuses informations sur la vie quotidienne, la société, la religion et le culte funéraire de l'aristocratie étrusque. Ce livre, le premier qui offre un panorama aussi vaste des fresques étrusques, tente de reconstituer l'histoire de la peinture funéraire étrusque, de répertorier les diverses possibilités d'interprétation et de situer ce phénomène dans l'histoire générale de la peinture antique, en particulier en établissant des comparaisons avec l'Italie méridionale, la Macédoine et l'Asie Mineure. Cet ouvrage s'adresse aussi bien aux amateurs qu'aux chercheurs tant les ?uvres reproduites restent surprenantes, intéressantes, et tant elles éblouissent par leur beauté intemporelle.
12. Croquis étrusques
D.H. Lawrence
4.33★ (11)

" Les représentations étrusques ont quelque chose de poignant. Ces léopards qui tirent leur longue langue ; ces hippocampes qui vont flottant ; ces daims mouchetés qui voudraient esquiver le coup au flanc ou à l'encolure : voilà qu'ils s'insinuent dans notre imagination pour ne plus en partir. Nous revoyons le profil ondoyant de la mer, les dauphins qui bondissent en virgule, le plongeur en sa chute si précise, le petit homme qui derrière lui gravit si vivement la roche... et puis, ces hommes barbus mi-allongés sur les lits de banquet, cette façon qu'ils ont de brandir l'oeuf mystérieux ! et ces femmes à la coiffure conique, quelle étrange manière elles ont de se pencher en avant pour des caresses dont nous ne savons plus rien ! Et c'est gaiement que les esclaves nus se baissent pour saisir les jarres de vin. Leur nudité est leur vêtement même, plus facile à porter qu'une étoffe... [...] C'est comme si un courant puissant venu de quelque vie différente les traversait de part en part, sans rien de commun avec le courant superficiel qui nous anime aujourd'hui ; comme si les Etrusques tiraient leur vitalité de profondeurs inconnues dont l'accès nous est désormais refusé ".
14. Vases en voyages : De la Grèce en l'Etrurie
Dominique Briquel
Evocateurs de voyages, les vases grecs le sont à plus d'un titre : dès le VIIIe siècle avant J.-C., les céramiques et leur contenu, puis les potiers et les peintres sur céramique, essaiment dans toute là Grèce depuis Corinthe et Athènes. Ils parviennent jusqu'aux rivages de l'Italie du Sud, bientôt appelée Grande-Grèce, où des colonies s'installent, des villes voient le jour, et avec elles de nouveaux ateliers de poterie. Destinées à un usage quotidien, mais aussi rituel - notamment dans le cadre funéraire -, les céramiques grecques furent trouvées en grand nombre et en très bon état dans les tombeaux étrusques, souvent, associées aux productions locales imitées des prototypes grecs. Grands amateurs de' céramique, les Etrusques avaient en effet fait venir, par milliers, des vases de toute la Grèce, mais surtout de Corinthe et d'Athènes. Au XIXe siècle, ces riches mobiliers funéraires poussèrent des aristocrates passionnés, comme le marquis Campana, à financer la fouille des nécropoles étrusques et à constituer de très importantes collections de vases. L'engouement pour ces " antiquités " et la mode du " grand tour " ont enrichi les musées de ces objets porteurs d'histoire glanés au gré des voyages des collectionneurs
16. Les villes du silence
Michel Peyramaure
3.57★ (31)

Le testament du dernier des Étrusques. Aulus Laristal raconte qu'il s'est établi à Spina, l'une des dernières cités étrusques encore indépendantes, située dans une lagune de la mer Adriatique, non loin de l'actuelle Venise. Descendant d'une haute lignée, il a quitté Tarquinia, sa ville natale, conquise et asservie par Rome alors qu'il était enfant, en emportant une pleine corbeille de documents, certains très anciens, qui témoignent de l'histoire de son peuple, les Étrusques. Ayant atteint l'âge mûr, il entreprend d'en retracer le cours par écrit dans le petit domaine dont il s'est porté acquéreur. Cependant, les incursions de pillards gaulois venus du nord se multiplient. Spina est menacée. On confie à Aulus, qui s'est illustré dans la légion romaine, le commandement de troupes hâtivement rassemblées. Les envahisseurs sont repoussés mais la ville est bientôt dévastée par une inondation meurtrière, une épidémie de choléra puis une révolte d'esclaves. L'ordre n'est rétabli qu'avec l'appui des Romains qui en profitent pour mettre la cité sous tutelle et poursuivre leur entreprise d'assimilation. Devenu l'intendant du domaine du lucumon (le principal magistrat de la cité étrusque), Aulus assiste avec désespoir au crépuscule de la brillante civilisation de ses ancêtres. Tandis que son patron se plie servilement aux injonctions de l?occupant, la jeune Sania, fille d'une des grandes familles de Spina avec laquelle il avait noué une liaison, se détourne de lui après une grave maladie qui l'a laissé affaibli. Désabusé, sans attaches, il décide de retourner sur les lieux de son enfance, à Tarquinia, ville du silence, laissée en ruines par les Romains.
17. Les Etrusques
Dominique Briquel
3.92★ (22)

Durant le premier millénaire avant notre ère, les Étrusques ont développé la première grande civilisation de l?Italie à laquelle l?expansion romaine mit brutalement fin. Cet ouvrage dresse l?état des connaissances sur les Étrusques, notamment sur leur origine et sur leur langue.
18. Les Etrusques: Pouvoir-religion-vie quotidienne
Fulvia Rossi
5.00★ (4)

La civilisation étrusque naît à la fin de l'âge du bronze, dans les régions de l'Italie qui correspondent aujourd'hui à la Toscane et à une partie du Latium. Elle s'étendra au cours des siècles suivants à la Campanie septentrionale et à la région du Pô. Elle finira par être totalement absorbée par Rome. La fascination qu'elle a exercée dès l'époque romaine tient à l'aura de mystère qui l'entoure, due à l'absence complète de sources écrites directes, et à des découvertes extraordinaires, qui attestent une grande richesse artistique. C'est ainsi qu'en 1553, la construction des remparts d'Arezzo entraîne une trouvaille étonnante : une sculpture que l'on a appelée la Chimère, fabuleuse créature à tête de lion et queue en forme de serpent, sur le dos de laquelle surgit une tête de chèvre. Nombre de monuments et objets seront progressivement mis à jour, en particulier des tombeaux qui recèlent des peintures murales révélant bien des aspects de cette culture. Ces vestiges, auxquels il convient d'ajouter les témoignages des Anciens, qu'il s'agisse de Diodore de Sicile, d'Homère, de Tite Live ou de Strabon, nous apprennent que le monde étrusque se caractérise par son urbanisation, qui ira jusqu'à la création de cités-État, puis de dodécapoles, système fédérant entre elles douze villes. Ils nous montrent également des savoir-faire raffinés en matière d'artisanat ? céramique, bucchero, orfèvrerie ? et dans d'autres domaines comme la métallurgie ou l'exploitation de mines. L'abondance de sanctuaires est le signe d'une forte religiosité, marquée par le culte des ancêtres ; elle nous renseigne sur les rituels et sur le panthéon. Enfin, les Étrusques marqueront l'histoire de leur temps en dominant les mers. La civilisation étrusque est sans doute la plus brillante des civilisations de l'Italie avant les Romains. Elle rayonna pendant sept siècles entre le VIIIe et le IIe siècle avant Jésus-Christ et connut son âge d'or au cour du VIe siècle, il y a maintenant plus de 2 500 ans.
19. Les Etrusques. Histoire d'un peuple
Jean-Paul Thuillier
3.25★ (6)

Avant la Renaissance, avant le règne de l'empereur Auguste, la domination des Etrusques a signé le premier grand moment de l'Italie. La civilisation étrusque, la première d'Italie, connaît son apogée aux VIIe et VIe siècles avant notre ère. Pendant cette période, les Etrusques ont dominé presque toute la péninsule : en plus de l'Etrurie proprement dite, située entre Arno, Tibre et mer Tyrrhénienne (aujourd'hui la Toscane ainsi qu'une partie de l'Ombrie et du Latium), ils ont occupé aussi une bonne partie de la plaine du Pô au nord et de la Campanie au sud, et on n'oubliera pas que trois rois étrusques au moins ont régné sur Rome : Servius Tullius et les Tarquins, ces derniers originaires de Tarquinia, cité célèbre aujourd'hui par ses peintures funéraires. La langue et les origines : ce sont les deux aspects de ce que l'on considère souvent comme le mystère étrusque. Un mystère qui nous résiste encore, et que l'on est en partie en voie d'élucider. C'est l'objet de ce livre que de présenter les acquis les plus récents, tant dans le domaine de l'histoire politique que de l'histoire de l'art ou des m?urs. Et de ressusciter par là même dix siècles d'une aventure fondatrice pour le continent européen.
20. Étrusques : Un hymne à la vie
Anna Maria Moretti-Sgubini
5.00★ (5)

Considéré le plus souvent comme un peuple originaire d'Orient, enveloppé dans le mystère d'une langue hermétique, le peuple étrusque eut, avant Rome, un rôle de tout premier plan parmi les grandes civilisations méditerranéennes. Peuple de marins et de marchands, les Etrusques ont évolué dans un contexte riche de son commerce international et de ses échanges, notamment avec les Grecs, dont ils furent à la fois les émules et les rivaux. Cependant, l'histoire des Etrusques est trop souvent exclusivement évoquée à travers des témoignages liés au monde funéraire. Ainsi a-t-on eu tendance, à tort, à les détacher du monde des vivants. Ce sont justement les différents aspects de la vie quotidienne de cette civilisation, gaie et pacifique, qui seront évoqués dans l'exposition, à travers l'exploration des grandes cités de cette confédération : Véies, Cerveteri, Tarquinia et Orvieto. La religion, l'écriture, l'armement, le sport, la peinture et la sculpture, l'artisanat avec l'orfèvrerie, les bronzes et les céramiques seront représentés. L'évolution de la connaissance de leur habitat, témoignage fondamental, sera également développée. On verra une architecture très caractéristique, éloignée des canons classiques, agrémentée d'importantes décorations en terre cuite rehaussées de couleurs extrêmement vives.
21. Les Etrusques et la Méditerranée : La cité de Cerveteri
Marion Lacroix
Cerveteri, l?antique Caere, était considérée dans l?Antiquité comme « la plus prospère et la plus peuplée des cités d?Étrurie ». Emblématique de l?importance de la civilisation étrusque, elle a occupé une place centrale en Italie et en Méditerranée tout au long du 1er millénaire av. J.-C. Ce sont ces quelque dix siècles d?histoire que ce catalogue entend retracer : comment des communautés éparses ont progressivement formé une cité ; comment cette cité ouverte sur la mer est devenue une des principales puissances méditerranéennes, en constant dialogue avec l?Orient et la Grèce et avec les autres cultures de l?Italie ; et comment cette cité qui rivalisait d?importance avec sa voisine Rome a finalement été dominée par cette dernière, qui a mis fin à sa puissance politique mais a perpétué le souvenir de sa grandeur passée. La richesse du patrimoine archéologique, culturel et artistique de Cerveteri émerge peu à peu du sol depuis deux siècles. Aux découvertes du 19e siècle, qui ont émerveillé les contemporains et qui ont trouvé leur place dans les plus grands musées, il est aujourd?hui possible de confronter les résultats des fouilles systématiques menées ces dernières décennies dans le c?ur de la ville antique, mais également dans les nécropoles (aujourd?hui inscrites au patrimoine mondial de l?Unesco) et sur tout le territoire de la cité. Cette confrontation inédite permet de dresser pour la première fois le portrait d?une cité qui, comme Athènes, Carthage ou Rome, fut l?une des grandes métropoles de la Méditerranée antique. Télécharger le communiqué de presse     Auteur(s) : Françoise Gaultier et Laurent Haumesser, Conservateurs en chef au Département des Antiquités grecques, étrusques et romaines du musée du Louvre, Paola Santoro, Directeur du CNR-ISCIMA, Vincenzo Bellelli, chercheur au CNR-ISCIM (Consiglio Nazionale delle Ricerche-Istituto per lo Studio delle civiltà italiche e del Mediterraneo antico) à Rome, Alfonsina Russo, Surintendante de la Soprintendenza per i Beni Archeologici dell?Etruria Meridionale et Rita Cosentino, Directrice du Museo Nazionale Cerite (Cerveteri) Date de parution : 08/01/2014 Exposition : Exposition présentée au Louvre-Lens, du 4 décembre 2013 au 10 mars 2014 et au Palazzo delle Esposizioni de Rome, du 14 avril au 20 juillet 2014
22. La source étrusque
Sebastiano Vassalli
3.75★ (12)

L'auteur se fait aborder un jour; dans les parages de l'aéroport de Milan, par un étrange personnage qui se présente comme un fantôme venu tout droit de l'Antiquité : celui du dénommé Timodème, esclave affranchi qui fut le dernier secrétaire de Virgile. Ce Timodème ne demande qu'une chose : qu'on le laisse enfin parler, et raconter les véritables circonstances qui ont poussé son maître à rédiger L'Enéide, l'immense poème des origines de Rome - et à mentir de bout en bout en pleine connaissance de cause. Et nous suivons Virgile au long d'un " voyage en Italie " à l'époque d'Auguste, escorté par son secrétaire et par l'influent Mécène (ce dernier était d'origine étrusque), tous trois partis se documenter sur les sources de l'Histoire... Au fil de mille tribulations picaresques en maints lieux profanes et sacrés. le poète va découvrir que l'arrivée du " fondateur " Enée et des siens dans l'Italie des origines, loin d'apporter ce qui deviendra la paix romaine, n'aura entraîné qu'une suite de carnages, les nouveaux venus n'ayant de cesse qu'ils n'aient " purgé" la péninsule de toutes les cultures concurrentes - au premier rang desquelles l'étrusque, dont Virgile découvre dans l'étonnement les mystères sacrés... Comment pourra-t-il désormais composer sans mentir cette Enéide que lui commande Auguste et dont le succès auquel elle est promise enterrera pour jamais l'histoire honteuse mais vraie qui est à la source de ce qu'on appelle la civilisation ?
23. Les Etrusques
Jean-Noël Robert
5.00★ (14)

Les Étrusques: une civilisation rayonnante. L'une des trois plus puissantes en Méditerranée au VIe siècle avant notre ère, avec la Grèce et Carthage, à l'heure où Rome balbultie. Moins mystérieuse qu'on se plaît à le dire, mais fascinante avec ses ombres qu'illumine peu à peu un art subtil et spontané. Un peuple qui crie son goût de la vie et dont la culture raffinée, aux sources de la civilisation italienne, donne une haute idée du génie humain.
24. L'Etrusque
Mika Waltari
3.95★ (284)

L'Étrusque est à la Grèce antique ce que Cent ans de Solitude de Gabriel Garcia Marquez est à la Colombie, un voyage dans le temps. Sachant, en plus, que Mika Waltari avait vraiment le don surnaturel de voyager dans le temps, ce livre est encore plus extraordinaire: il lui suffisait de prendre dans sa main une pièce en or de l'époque sur laquelle il écrivait pour être instantanément transporté, avec le simple contact du métal, dans les ports, les forêts, les villes, les routes, les temples, les lieux sacrés, auprès des dieux et des déesses, et surtout de ses personnages. La raison pour laquelle le jeune Turms a toujours été le personnage littéraire préféré de Pierre Jovanovic est qu'il a un Ange gardien, et que celui-ci est une femme! Turms tombe amoureux de cet Ange, "une" Ange, et il ne vit que dans l'espoir de la revoir. Entre les pirates, le monde des esprits, les batailles, les Spartes, une prêtresse nymphomane, l'Oracle de Delphes et les déesses tutélaires, Mika Waltari nous emporte dans l'époque grecque la plus fertile et chez les Étrusques, juste avant leur disparition soudaine, toujours mystérieuse à ce jour. Turms est le prêtre de la Fin des Temps étrusques. Sans le savoir, il annonce la fin d'une Ère. Ce livre vous le lirez, le relirez et rerelirez, exactement comme Sinhoué l'Égyptien du même auteur. Waltari écrivait avec son c?ur: c'est son sang qui imbibait le ruban de sa machine à écrire, et c'est pour cela qu'il est, pour nous, l'un des plus grand écrivains qui ait jamais vécu sur terre.
25. À la découverte des Étrusques
Marie-Laurence Haack
4.14★ (35)

Parution août 2021 - Les Étrusques, un peuple d’Italie disparu au Ier siècle av. J.-C. dans sa confrontation avec Rome, restent pour une grande part mal connus. Leur mode de vie comme leur système politique suscitent des interrogations et on comprend toujours mal leur langue même s’ils ont adopté l’alphabet grec. Pourtant, les vestiges archéologiques abondent dans toute l’Italie centrale. On est toujours émerveillé par les célèbres fresques des tombes de Tarquinia qui mettent en scène leur vie quotidienne et semblent donner aux femmes un statut qui leur était refusé dans les autres cultures de l’Antiquité : le visiteur fait face à des Étrusques banquetant, jouant, dansant, dans une impression d’harmonie. L’originalité de ce livre est d’explorer parallèlement l’histoire des Étrusques et l’histoire des tentatives faites au fil des siècles pour les comprendre, voire pour fabriquer des mythes… et des légendes. C’est une incroyable histoire de pillages, de mensonges, de falsifications, de simplifications outrancières que l’autrice restitue pour comprendre la fascination exercée par ce peuple qui a profondément influencé les Romains. En parcourant les sites les plus célèbres de l’histoire étrusque, Marie-Laurence Haack rend justice à l’extraordinaire singularité de ce peuple.
26. Alix, tome 8 : Le Tombeau étrusque
Jacques Martin
4.04★ (256)

Parution 1993 - Dormant à la belle étoile, Alix, Enak et le jeune Octave, neveu de Jules César, sont soudain alertés par des cavaliers masqués qui attaquent une grosse exploitation campagnarde. Ligoté à un poteau pour être livré aux flammes du dieu Baal-Moloch, un enfant est sauvé par leur intervention . C’est Brutus qui conspire avec le préfet de Tarquini. Ils ont recréé une société secrète d'adeptes de Baal, dieu sanglant qui demande feu et sang. Alix et ses compagnons, en route vers Rome pour conter à César leurs suspicions, sont suivis et pris en chasse par les cavaliers rouges.
27. Le sourire étrusque
José Luis Sampedro
4.21★ (832)

Parution 2021 - Salvatore Roncone, vieux paysan calabrais attaché à sa terre et à ses traditions, doit se rendre à l'évidence. Pour combattre cette bête qu'il nomme la "Rusca" et que les médecins appellent le cancer, qui lui dévore peu à peu le ventre et le tue, il doit quitter son village natal et partir en convalescence chez son fils à Milan. Milan que le Calabrais déteste, Milan et sa fureur, sa solitude, sa laideur aussi et sa vie sans goûts ni odeurs. Milan et son fils, qu'il croit ne plus connaître et sa belle-fille qui ne vient pas du même monde. Milan ou l'enfer. Cet enfer qui va pourtant lui offrir son dernier amour - un amour franc et total, plus fort que tout - en la personne de son petit-fils Bruno qu'il ne connaît pas... L'écriture de José Luis Sampedro est d'une douceur infinie. Il aborde dans ce roman touchant l'approche de la mort, la remise en question et développe le thème de l'apprentissage dans un langage d'une clarté limpide. Nourri de ce talent de la simplicité, Le Sourire étrusque est l’œuvre de la transcendance, celui de la mort par l'amour. --Hector Chavez
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