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Naples au temps des castrats
Liste créée par Alzie le 06/06/2015
38 livres. Thèmes et genres : musique , musiciens , opéra , castrats , italie

"Faut-il mutiler des hommes pour leur donner une perfection qu'il n'avait pas en naissant ?" (Sara Goudar). Pendant deux siècles, l'histoire des castrats s'est inscrite dans celle de la création musicale européenne, et particulièrement italienne, de la fin de la renaissance à celle de l'âge baroque. Beaucoup de villes de la péninsule furent concernées, formèrent des castrats ou tentèrent de les attirer dans leurs cours, pour les plus célèbres d'entre eux, en raison de leur virtuosité inégalable. Les castrats furent les ambassadeurs de la culture musicale européenne. Naples, forte de ses quatre "conservatoires", fut une véritable "pépinière" de castrats. Grâce à la création précoce en 1737 du théâtre San Carlo - avant la Scala de Milan et la Fenice de Venise -, connu dans toute l'Europe, elle entretint avec la musique une relation exceptionnelle, très bien chroniquée par Patrick Barbier dans son "Histoire des castrats", dont la lecture m'a donné l'envie, à l'approche de la fête de la musique, de rassembler quelques écrits en écho à une période de création musicale et vocale foisonnante. Naples occupe donc une belle place dans cette littérature aux sonorités lyriques et religieuses, mais pas seulement. Biographies de musiciens, romans historiques, mémoires, récits de voyages, essais sur l'opéra, la musique et la voix. Une sélection d'humeur baroque et napolitaine pour faire revivre des voix disparues. Aux lecteurs mélomanes, amoureux de l'Italie, de la musique et du chant.



1. Histoire des castrats
Patrick Barbier
4.25★ (15)

Pendant deux siècles, entre 1600 et 1800, les grandes vedettes de l'opéra étaient des chanteurs au sexe hybride, hommes par la naissance, femmes par la castration. Ils étaient formés dans les conservatoires de musique de Naples, d'où ils partaient ensuite chanter dans les grands théâtres d'Europe, remportant des triomphes et déchaînant des passions. Patrick Barbier retrace pour la première fois les aventures de ces êtres adulés et légendaires. Il nous instruit sur leur origine sociale, les circonstances de leur mutilation, leur formation musicale, leurs carrières, leurs voyages à l'étranger, mais aussi leurs rivalités professionnelles et leurs amours tumultueuses, puis leur vieillesse mélancolique et enfin la disparition de leur race", à partir de la Révolution."
2. La voix des anges
Anne Rice
4.02★ (309)

1750. Tonio, héritier d'une riche familIe vénitienne, spolié et castré à l'âge de quinze ans, vit désespéré à l'idée de ne plus être " un homme ". Il trouvera le salut dans la musique et sa force dans la haine des siens. Guido, fils de paysans calabrais, lui aussi castré enfant, perd sa belle voix à dix-huit ans et devient compositeur. Guido rencontre Tonio et devient son professeur. A eux deux, ils pourront avoir le monde à leurs pieds et enfin mettre en oeuvre leur vengeance à l'encontre de ceux qui les ont amputés de leur virilité. Un roman comme un opéra baroque, sensuel et flamboyant, qui nous plonge dans le monde fascinant des castrats du XVIIIe siècle.
3. Pergolese
Patrick Barbier
3.00★ (3)

Une mort précoce, un chef-d'oeuvre durablement bouleversant, le Stabat mater : Pergolèse est très tôt devenu une figure de légende sur laquelle se sont greffées des inventions de toute sorte. Cet ouvrage fait justice de ces élucubrations, et restitue à Pergolèse sa vraie stature. Il a passé l'essentiel de sa courte vie à Naples à une époque où cette ville rivalise avec Venise pour la formation musicale qu'elle dispense dans ses conservatoires et pour l'éclat de ses représentations théâtrales. Ses premières compositions, cantate et oratorio à sujet religieux, révèlent un sens de la vocalité et du drame qui feront merveille à l'opéra où il excellera, avec huit oeuvres aussi bien sérieuses que comiques. Sa Servante maîtresse est la plus célèbre, en raison de son rôle dans la querelle des Bouffons qui, opposant les partisans de la musique française à ceux de la musique italienne, enflammera Paris dans les années 1750, donc bien après la mort de Pergolèse. Mais c'est son ultime chant, le Stabat Mater, qui lui assure jusqu'à nos jours, la reconnaissance de la postérité.
4. Alessandro et Domenico Scarlatti
Adélaïde de Place
5.00★ (1)

Alessandro et Domenico Scarlatti La famille Scarlatti s'inscrit de façon brillante dans les dynasties de musiciens fréquentes aux XVIIe et XVIIIe siècles, tels les Bach ou les Couperin.  Si la notoriété du fils, Domenico, a longtemps éclipsé celle du père, Antonio recouvre de nos jours la considération que lui valut le rôle fondamental qu'il joua dans le développement du langage théâtral, comme l'un des révélateurs de l'opéra et de la cantate. C'est entre Rome et Naples que se déroula principalement sa carrière. Il composa pour l'église et pour le clavier, mais c'est l'opéra qui lui valut ses triomphes. Né à Naples et voyageant pour se former à Rome, Florence et Venise, Domenico assuma différentes charges avant d'être engagé par la Maison de Bragance ; il s'installe alors au Portugal auprès de l'infante Maria Barbara, qu'il suivra à Madrid lorsqu'elle épousera le roi d'Espagne. C'est là qu'il compose ce qui demeure son héritage musical : ses cinq cent cinquante-cinq sonates, inestimable richesse du répertoire des clavecinistes, où son génie exubérant se révèle en une maturité tardive. 
5. L'opéra seria ou Le règne des castrats
Isabelle Moindrot
4.00★ (1)

Genre lyrique extrêmement en vogue durant tout le XVIIIe siècle, l'opéra seria (" l'opéra sérieux " par opposition à l'opéra buffa) constitue l'un des grands moments de l'histoire de l'opéra. Né et développé en Italie, son rayonnement s'étendit à toute l'Europe, à l'exception de la France demeurée fidèle à la tragédie lyrique de Lully et Rameau. Divertissement majeur du " siècle des Lumières ", servi principalement par un important bataillon de compositeurs plus ou moins oubliés, spécialistes exclusifs du genre, l'opéra seria, après une éclipse de près de deux cents ans, connaît de nos jours un fort regain de faveur grâce aux chefs-d'oeuvre, récemment remis à l'honneur, que, parmi beaucoup d'autres, lui consacrèrent des créateurs aussi importants que Haendel, Vivaldi, Pergolèse, Mozart ou Gluck. Livrets politiques souvent inspirés des tragédies classiques françaises de Corneille ou Racine; sujets puisés dans l'histoire ancienne ou la mythologie, et traités toujours avec noblesse et dignité, thèmes exaltant la justice et la clémence des dieux et des souverains, tels sont les ingrédients de ces drames musicaux où alternent récitatifs et airs. Mais tout codifié qu'il fut, ce genre embrasa un continent durant tout un siècle par la somptuosité ornementale, la liberté et la virtuosité de l'art vocal auquel il donna naissance, et que servit avec une prouesse technique inégalée une race de chanteurs aujourd'hui disparue: les castrats. Premier ouvrage de synthèse jamais consacré à cet empire dramatique que fut l'opéra seria, qui recouvre à lui seul un quart de toute l'histoire de l'opéra, ce livre tente de cerner ce genre lyrique sous ses aspects politiques, économiques, littéraires, philosophiques, dramaturgiques, musicaux, vocaux et esthétiques.
6. Les grands castrats napolitains à Venise au XVIIIème siècle
Sylvie Mamy
3.33★ (3)

Lé San Giovanni Grisostomo est, à l'époque baroque, le plus important théâtre de Venise et l'un des temples de l'opera seria les plus renommés en Europe. Ses loges somptueuses accueillent les puissantes familles patriciennes de la ville, les ambassadeurs étrangers et les princes venus des contrées lointaines qui s'émerveillent devant le luxe de la salle, la féérie des décors, la beauté des oeuvres, le talent et la virtuosité des grands chanteurs qu'ils y entendent. Se fondant sur les archives vénitiennes, les livrets et les manuscrits musicaux, l'auteur décrit la vie théâtrale vénitienne et le bouleversement que provoque, au début du XVIIIe siècle, l'arrivée des célèbres castrats napolitains sur les prestigieuses et aristocratiques scènes de la République Sérénissime.
7. Naples en fête : Théâtre, opéras et castrats au XVIIIème siècle
Patrick Barbier
4.00★ (4)

Au XVIIIè siècle, la vie bat son plein dans les ruelles de Naples. Du fond des théâtres, des opéras, de la Cour du roi et des Conservatoires, la musique des plus grands compositeurs se mêle en une infinie rumeur. C?est le beau siècle napolitain. Celui des arts, de la création et des chantiers grandioses. La fête est partout. De la rue aux institutions, l'art n'est jamais cloisonné, mais toujours vivant. Carnaval et bals populaires fleurissent aux côtés des prestigieux opéras buffa et des sensationnelles divas du seria. C?est aussi et surtout la période glorieuse des castrats, fleur de la production musicale italienne, qui connaissent alors leur apogée. Il faudra au Roi Charles Bourbon peu de temps pour exacerber la splendeur de cette terre nouvellement libre après des siècles de soumission à des puissances étrangères, et lui offrir une renommée culturelle extraordinaire. Avec ce livre lyrique qui est aussi un hommage, Patrick Barbier compose à Naples l?insoumise son plus bel écrin.
8. Naples entre Baroque et Lumières
Luca Salza
3.00★ (2)

"Vois Naples et puis meurs " ("Vedi Napoli e poi muori"). Pourquoi existe-t-il un lien aussi étroit entre la splendeur des paysages, celle des richesses artistiques et des ruines, voire la mort, à Naples? Éclat de la chapelle "Sansevero", voix divines des castrats au théâtre San Carlo, magie de Pompéi dévoilée, les Lumières éblouissent le ciel du XVIIIe siècle napolitain et pourtant le fonds baroque de la ville, enfermé dans la pierre volcanique, demeure toujours là, merveilleux dans son obscurité.
9. L'opéra italien
Gilles de Van
4.00★ (1)

L'opéra italien est un phénomène vaste et complexe qui représente sur trois siècles une production de plusieurs milliers d'oeuvres. Pour offrir une vue synthétique, l'ouvrage propose deux perspectives. D'une part il considère l'opéra comme une tradition régulière et continue présentant quelques traits distinctifs, (primauté des interprètes, esthétique pragmatique, ect...). D'autre part, il dresse un panorama d'ensemble de l'évolution du genre en choisissant quelques oeuvres représentatives d'une époque et d'un style, de Monteverdi à Puccini.
10. Les castrats
Sylvie Mamy
3.00★ (1)

Depuis 1562 (date de leur première apparition à la chapelle Sixtine) jusqu'en 1825 (dernière prestation sur une scène), les castrats ont eu un rôle considérable sur l'évolution de l'art vocal italien et sa diffusion internationale, posant ainsi les bases du chant romantique. Il nous reste les célèbres enregistrements du dernier castrat de la chapelle Sixtine, mort au début de notre siècle.
11. Métastase : Pietro Trapassi, musicien du verbe
Olivier Rouvière
5.00★ (1)

Pietro Trapassi, dit Metastasio (1698-1782), fut l'un des plus célèbres auteurs du XVIIIe siècle. Aujourd'hui, ce n'est guère que dans le milieu musical que l'on cite parfois son nom, associé à ceux des musiciens qui composèrent sur ses textes : Hasse, Haendel, Vivaldi, Jommelli, Pergolèse, Caldara, Gluck, Mozart, Rossini, Beethoven, Schubert ou Gounod. Ami du célèbre castrat Farinelli et de la cantatrice La Romanina, Métastase amena l'art de l'opéra séria - on disait alors melodramma - à son apogée, à travers vingt-six livrets qui engendrèrent plus d'un millier d'ouvrages lyriques, jusque dans les années 1830. Il se considérait avant tout comme un dramaturge, tentant de conférer au théâtre italien une dignité et une cohérence dignes de celles de son rival français, et de justifier cet art composite qu'est l'opéra par l'exemple antique. Il y parvint, si l'on en croit Stendhal, qui n'hésita pas à écrire : « il a égalé Shakespeare et Virgile, et surpassé, de bien loin, Racine et tous les autres grands poètes ! » Ce livre retrace le parcours étonnant de cette figure historique, et propose une étude sur « les règles de fabrication » du livret d'opéra. Docteur ès lettres, musicologue et journaliste, Olivier Rouvie`re est spécialiste de l'opéra baroque.
12. Farinelli. Le Castrat des Lumières
Patrick Barbier
3.17★ (13)

L'âge d'or de l'opéra, l'âge d'or des castrats : le XVIIIe siècle. Farinelli fut le plus illustre d'entre eux. Originaire du sud de l'Italie, éduqué à Naples, très vite sa renommée l'entraîna à l'étranger. Après Londres et à la demande de la reine d'Espagne, il s'établit à Madrid, où le neurasthénique Philippe V se consume dans l'inaction. Et voilà le miracle : la voix de Farinelli agit sur le roi comme une drogue miraculeuse, il revit et s'intéresse de nouveau aux affaires de l'Etat. Personnage dorénavant important de la Cour espagnole, richissime, décoré de l'ordre prestigieux de Calatrava, le castrat reste vingt-deux ans à Madrid. Il se retira à Bologne, où défila toute l'Europe, de Mozart à Casanova.
13. Farinelli. Mémoires d'un castrat
Marc David-Calvet
3.69★ (15)

Marc David a parfaitement su tirer partie de son savoir sur le 18ème siècle pour nous rapporter ces "Mémoires d'un castrat". Il romance ainsi la vie du grand Farinelli, phénomène du genre,dont le talent fit se pâmer toutes les cours européennes. Loin de simples mémoires, c'est toute l'atmosphère du 18 ème siècle, vue par le proche entourage de Farinelli et le castrat lui-même, que nous livre l'auteur. Ainsi,Giacomo,machiniste cher au coeur du castrat,le père de Farinelli, son frère, sa mère, le maestro Porpora,et le jeune Mozart, seul à comprendre et à partager le génie de la musique avec Farinelli, font revivre avec réalisme, sous la plume de Marc David, une Europe du XVIIIème très brillante, sans pour autant en faire un paradis, loin de là . Les mémoires en deviennent très touchantes, poétiques même, du fait des nombreux extraits en Italien d'opéras de l'époque. Querelles, jalousies, profits et triomphes jallonnent le récit,où l'on découvre un Farinelli très noble de coeur, humble, honnête, mais aussi sensible, passionné, au caractère fort;Bien loin du cliché du castrat "petit coq de basse-cour" et capricieux à merci . J'ai donc beaucoup apprécié ce roman, qui m'a poussée à en apprendre toujours plus sur ce thème passionant. Cependant, avec "Histoire des Castrats", de Patrick Barbier, c'est la totalité du phénomène des castrats qui est exploré, donnant ainsi bien des précisions sur certains points restés obscurs de la vie de Farinelli et de ses contemporains.
14. Porporino ou les mystères de Naples
Dominique Fernandez
3.61★ (213)

Porporino, le narrateur, élève à l'école des castrats napolitains sous le règne du roi Ferdinand, dans les années 1770, est un personnage inventé mais la plupart des héros qui traversent ses mémoires ont réellement existé : le prince de Sansevero, esprit universel aux frontières du génie et de la démence, Antonio Perocades, franc-maçon rationaliste, la belle Sarah Goudhar et lady Hamilton, aventurières comme seuls en ont produit les anciens régimes, le jeune Mozart, le vieux Casanova et l'illustre Farinelli, plus célèbre en son temps que La Callas au nôtre. On découvrira du même coup, prodigieusement ressuscitée de l'oubli, ce que fut la Naples de ce temps-là, vaste cité aux édifices somptueux, capitale de l'architecture et des arts, rendez-vous de l'Europe éclairée au même titre que Paris, métropole de l'opéra, et Castrapolis unique au monde. Car cette institution des castrats, on le comprendra peu à peu, en suivant les aventures du mémorialiste et de son camarade Feliciano, beauté ravageuse, n'était pas le fruit des seuls caprices d'une aristocratie décadente. Il faut y retrouver, sublimées dans un art du chant malheureusement disparu, certaines des aspirations fondamentales de l'humanité. L'esprit des castrats était un esprit de liberté absolue, un défi à tout ce qui limite, une façon travestie de renouveler les mythes orphiques de la création en échappant à l'obligation d'être un homme. Dominique Fernandez nous donne ici le grand roman qu'on attendait de lui, à la fois éblouissante résurrection d'un passé et méditation sur l'époque contemporaine. Un livre foisonnant de personnages et d'idées, quotidien et singulier à chaque page, mouvementé, divers, lyrique, audacieux, un peu fou, merveilleux palais baroque dont les portes ornées semblent soudain s'ouvrir sur les mystères de l'aujourd'hui.
15. Le Sang de Naples
Jean Gruault
3.00★ (2)

En 1647, Naples est la plus grande ville de la Méditerranée, la plus remuante aussi. Gouvernée par le fer, celui des Espagnols, et par l'art, elle est le repaire de tout ce qui conspire à la beauté et au plaisir. Le jeune peintre Giuseppe est engagé comme disciple par l'illustre maître Girolamo... Un roman d'apprentissage sur fond de guerre, de peste, d'art et d'amour.
16. Chroniques napolitaines
Jean-Noël Schifano
3.47★ (36)

Six histoires vraies - et d'autant plus incroyables - dérobées aux archives dormantes et aux mémoires anonymes, couvrant les scandales des plus puissantes familles du royaume de Naples, du XVème au XVIIIème siècle. Le Prince Carlo Gesualdo, immortel musicien, assassin de son épouse adultère et de son amant ; Lavinia, la religieuse, et Pier Francesco dont les folies érotiques mettent à feu et à sang le couvent de Saint-Archange, lieu d'abominations ; Masaniello, le lazzarone empoisonné par le pouvoir absolu et qu'un peuple en délire acclame, décapite et vénère ; Tiberio de Vera, le sodomite exemplairement supplicié ; Tirinella et Alvise massacrés pendant leurs ébats nocturnes ; la belle et mystérieuse Orsola, qui jamais n'avoua le meurtre de sa maîtresse doña Gaetanina Escobar...
17. Moreschi, le dernier castrat
Nicholas Clapton
3.00★ (4)

La fascination que l'univers des castrats exerce sur les esprits ne tient pas uniquement à leur voix remarquable, mais aussi, et surtout, à l'acte barbare qui préside à leur existence. Dans cet ouvrage, exceptionnel à plus d'un titre, Nicholas Clapton se livre tout d'abord à un historique passionnant de la castration avant de passer à la biographie de celui que l'on appelait, au début du XXe siècle, « l'Ange de Rome ». Alessandro Moreschi, le dernier castrat, homme effacé dont l'existence fut tout entière vouée à son art, possédait une voix « surnaturellement » belle qui, dit-on, plongeait ceux qui l'écoutaient dans l'extase. Son histoire personnelle est intimement liée à celle du fameux coeur de la chapelle Sixtine. S'il prit quelques libertés vers la fin de sa vie en tâtant de l'opéra ? Moreschi est le seul castrat dont on possède de rares enregistrements ? son existence entière se déroula dans la sphère complexe du Vatican. Avec subtilité et pudeur, Nicholas Clapton explore, en historien et en musicologue, les luttes intestines qui participèrent à l'évolution musicale d'une institution immobilisée depuis des siècles par les décrets pontificaux.
18. La Voix du diable : La Jouissance lyrique sacrée
Michel Poizat
La voix est un objet de jouissance. Tous les mélomanes, les amateurs d'art lyrique, tous ceux qui chantent pour leur plaisir ou le plaisir des autres le savent. La relation de la voix au divin,au sacré, a de tout temps été évidente.
19. L'opéra, ou, Le cri de l'ange
Michel Poizat
5.00★ (3)

Qu'est-ce qui fait courir l'amateur d'Opéra, de ville en ville, en quête de rares instants où la voix "divine" d'une cantatrice le plongera dans une émotion que l'on ne saurait, à y regarder de près, qualifier d'agréable? Que nous dévoilent des ressorts de cette émotion la répétition sur la scène de certaines situations dramatiques et la présence de figures de femmes vouées à la mort et au sacrifice? Ne sont-elles pas la manifestation des processus inconscients qui fondent l'Opéra et le plaisir qu'on y trouve?
20. La voix et ses sortilèges
Marie-France Castarède
2.00★ (4)

La mélodie de la voix est la toute première forme de l'expression du lien affectif, le trait sonore primitif qui continue d'unir le bébé à sa mère. Le chant et la musique en représentent une élaboration transculturelle toujours présente et toujours renouvelée, et la vive voix n'est ni lettre morte ni langue de bois. Au long d'une évolution qui détrône la prévalence originaire du monde sonore, visuel, olfactif ou gestuel au profit de la maîtrise du langage et promeut le scientifique au détriment du sensible, la voix demeure messagère du corps. Témoin du temps de l'enfance également, de ses berceuses, de ses comptines, de ses onomatopées, de ses cris... Mais rien n'est gratuit et la magie naît d'une longue patience, l'expérience personnelle du chant individuel ou choral de Marie-France Castarède l'atteste. Pour devenir chant, la voix, depuis l'aube des temps, a dû se plier à un travail de discipline technique et de maîtrise de ce monde corporel et affectif où elle puise à ce prix les plus envoûtants de ses sortilèges.
21. La Voix sur le divan : Musique sacrée, opéra, techno
Jean-Michel Vivès
4.00★ (4)

La voix recèle une double vocation : elle est pacifiante mais peut aussi déchaîner les passions. La musique et le chant impliquent la recherche d'une satisfaction pulsionnelle, et amènent à inventer des dispositifs de diffusion visant à proposer et à borner une jouissance esthétique. Jean-Michel Vives s'attache à déceler les enjeux de jouissance liés à la voix, à la matérialité du son, à travers l'histoire et l'analyse de trois pratiques musicales : la musique religieuse, l'opéra, la musique techno. Il repère la place qu'occupe cette activité particulière, la musique, au sein de la dynamique psychique d'un sujet, d'un groupe, voire d'une société.
22. La Leçon de musique
Pascal Quignard
3.51★ (201)

"Pourquoi les femmes ont-elles si peu composé de musique ? Les femmes naissent et meurent dans un soprano qui paraît indestructible. Leur voix est un règne. Les hommes perdent leur voix d'enfant. À treize ans, ils s'enrouent, chevrotent, bêlent. Les hommes sont ces êtres dont la voix casse - des espèces de chants à deux voix. On peut les définir, à partir de la puberté : humains qu'une voix a quittés comme une mue. En eux l'enfance, le non-langage, le chant des émotions premières, c'est la robe d'un serpent. Alors ou bien les hommes, comme ils tranchent les bourses testiculaires, tranchent la mue. C'est la voix à jamais infantile. Ce sont les castrats. Ou bien les hommes composent avec la voix perdue. On les appelle les compositeurs." Pascal Quignard. 
24. Histoire de l'opéra italien en France (1752-1815)
Andrea Fabiano
Dans le décor tourmenté de la crise de l'Ancien Régime, de la Révolution et de l'Empire napoléonien, des impresarios exceptionnels, des spéculateurs audacieux, des chanteurs ambulants, des virtuoses envoûtantes et des musiciens émigrés essaient de dépasser ? pour la gloire ou pour l'argent, par amour-propre ou par esprit d'aventure ? la résistance que la France, seule en Europe, oppose à l'opéra italien. Cette résistance n'est pas le résultat d'un nationalisme exacerbé, mais elle se fonde sur une altérité anthropologique de poétique et de dramaturgie.Seul ouvrage de référence sur le sujet, cette étude reconstruit l'histoire de l'opéra italien en France de la "Querelle des Bouffons"(1752) à la Restauration (1815), l'activité des théâtres parisiens, qui ont monté desopéras italiens, la réception du public et le riche débat esthétique occasionné par cette dramaturgie étrangère.  
25. La maison des Italiens
Patrick Barbier
3.50★ (5)

Maîtres incontestés de l'art vocal au XVIIe et XVIIIe siècles, les castrats ont triomphé à travers l'Europe, à l'Opéra comme à l'église. Mais qui aurait pu penser que la France, réputée pour être réfractaire à ce type de chanteurs comme à tous les excès du baroque, ne cesserait de recourir aux voix des castrats, depuis la jeunesse de Louis XIV jusqu'aux derniers jours de Louis XVI aux Tuileries ?  Après l'Histoire des castrats  Farinelli, le castrat des Lumières, Patrick Barbier nous révèle cette fois tout un pas inconnu de l'histoire musicale française et de la vie à la cour : l'apparition des castrats dans les grandioses mises en scène imposées par Mazarin, le rôle des Italiens dans le relâchement des moeurs (les sodomites et la fameuse "secte de Rome"), leur présence permanente à la Chapelle royale et au Concert Spirituel, le jugement des mélomanes et des intellectuels français, mais aussi le répertoire des castrats en France et leurs conditions de vie dans cette maison, toujours intacte aujourd'hui, où ils reconstituèrent une sorte de microcosme italien.  Mêlant une recherche approfondie à des piquantes anecdotes, Patrick Barbier nous entraîne avec vivacité dans l'aventure de ces "castrats de l'ombre" qui servirent fidèlement trois rois de France. 
26. Voyage à Naples
Marquis de Sade
4.50★ (17)

L'autre pays possible pour Sade fut l'Italie ? pays de la beauté et de la liberté. Un séjour de cinq mois durant lesquels Sade explore frénétiquement les trésors artistiques de la ville, la beauté de la campagne autour et de la baie. Cette même curiosité encyclopédique, Sade l'éprouve à l'égard des habitants, de leurs moeurs, de leur style de vie. Sade peut-être est tenté de rester à Naples, mais, à la suite d'un malentendu, il se trouve sous le coup d'une enquête judiciaire, et décide de rentrer en France. Il fait envoyer par mer deux pleines malles d'antiquités. La plupart des objets n'arriveront pas intacts, mais Sade, lui, garde de ce séjour à Naples des images parfaitement précises et lumineuses. Elles vont inspirer les plus belles pages du voyage de son héroïne dans l'Histoire de Juliette et, durant les longues années de sa vie de prisonnier, Naples, son volcan seront comme ses dernières visions d'homme libre. Chantal THOMASVoyage à Naples est extrait de Voyage d'Italie.
27. Voyage au Royaume de Naples
Vivant Denon
3.40★ (11)

Des entrailles du Vésuve aux ruines de la Grande Grèce, ce Voyage, rédigé en 1778, offre un itinéraire à la rêverie du lecteur comme au regard du touriste. L'un et l'autre apprécieront ce texte varié, vivant, souvent même souriant, écrit dans le plus beau style que le français ait connu, celui du XVIIIe siècle. Ils découvriront avec ce guide une société disparue, des paysages où le passé semble légende et la légende semble histoire. Le Voyage au royaume de Naples est un ouvrage inédit, publié ici pour la première fois, illustré de portraits et de gravures dessinées au cours du voyage, sous le contrôle de Denon. L'actuel successeur de Denon, Pierre Rosenberg, de l'Académie française, Président-Directeur du Musée du Louvre, l'a préfacé. Mathieu Couty l'introduit et l'éclaire de 200 notes biographiques, géographiques et historiques. 
28. Rome, Naples et Florence
Stendhal
3.74★ (216)

Je suis tombé avec Napoléon, disait Stendhal. Si, heureusement pour lui et pour nous, il s'est relevé, c'est en grande partie grâce à l'Italie, au pays bien-aimé dont le paysage politique en 1826 n'est pas plus séduisant que celui de la France de la Restauration mais où la peinture et la musique, Raphaël et les soirées passées près d'une «dilecta» à la Scala ou au San Carlo disent que, dans les pires défaillances de l'histoire, il y a toujours la solution de la chasse au bonheur. Rome, Naples et Florence : un guide de voyage toujours actuel, une promenade en compagnie du plus aimable des hommes à travers trois capitales délicieusement embaumées, dont la lenteur à épouser la modernité fait penser au mot de Stravinsky répondant à qui se plaignait des longueurs de Schubert : «Qu'est-ce que cela peut faire qu'on dorme puisqu'on est au Paradis?»
29. Naples
Dominique Fernandez
5.00★ (8)

Au sud de Terracina, à mi-chemin de Rome et de Naples, commence un autre monde. L'univers napolitain, immuable à travers les siècles. La napolitude. L'antique royaume des Deux-Siciles, préservé de toute contamination, parce qu'il est fait de la contamination d'éléments hétéroclites, de l'amalgame de pays et de continents disparates. Où sommes-nous ? En Italie ? En Europe ? Nous touchons à la Grèce, par la sagesse malicieuse des habitants, à l'Espagne, par l'arrogante splendeur des palais, à l'Orient, par la magie des crépuscules, à l'Afrique, par le grouillement des marchés ; et, par le chaos de la circulation, le gigantisme des escaliers, la profusion et l'extravagance des ornements superflus, nous sommes dans l'excès, la démesure, le délire, le gâchis. Première chose à retenir : Naples forme une nation à part, un Etat dans l'Etat ; une tribu qui a ses coutumes et ses lois, et qui ne changera jamais. Naples n'a pas changé. En cinquante ans, je ne l'ai pas vue changer. A l'heure où la mondialisation transforme Venise, Florence, Rome en réserves du tourisme international et banalise les plus beaux décors urbains, Naples résiste, Naples garde son caractère intact, Naples reste elle-même, avec ses défauts et ses qualités. [...] Tout le mal qu'on dit de Naples est vrai, tout le mal qu'on en dit est cliché, lieu commun, banalité, fausseté : tel est le paradoxe qui rend cette ville entre toutes mystérieuse. Dominique Fernandez.
30. L'âge d'or de la peinture à Naples : de Ribera à Giordano
Michaële Liénart
5.00★ (1)

Le musée Fabre met en lumière un foyer artistique européen majeur au XVIIe siècle, Naples, alors une des cités les plus peuplées et actives d?Europe. Depuis l?arrivée de Caravage en 1606 jusqu?au triomphe de Solimena peu avant 1700, la peinture napolitaine évolua entre un naturalisme expressionniste et tragique et un goût baroque et sensuel pour la couleur et le mouvement. Sujets religieux, mythologiques, batailles, natures mortes, paysages témoignent de la fertilité et de l?imagination des peintres napolitains dont les plus importants seront à découvrir durant l?été 2015 (Caracciolo, Ribera, Stanzione, Guarino, Cavallino, Giordano, Recco, Solimena, etc). L?exposition reviendra sur les liens entre l?art et l?histoire mouvementée de Naples, de l?éruption du Vésuve en 1631 à la peste de 1656, en passant par la révolte de Masaniello en 1647. À travers de nombreux prêts français et étrangers, le musée Fabre propose avec la collaboration de l?Institut National d?Histoire de l?Art et de l?Institut National du Patrimoine à Paris, un vaste panorama sur l?un des plus brillants moments de l?art italien.
31. Naples allegro con fuoco
Véronique Bruez
5.00★ (9)

Guide insolite, voyage intime, mode d'emploi, exploration d'une ville singulière, Naples. Véronique Bruez nous entraîne dans la fantaisie, l'imprévu, la tragédie sous le soleil, les lieux célèbres, les lieux secrets, toujours loin des lieux communs. On y croise un lézard nommé Joséphine, le fantôme de Laclos, un prince à mobylette, les âmes du purgatoire, un poil de Maradona, la chatte Cendrillonne, un mort qui parle, le crocodile du château de l'oeuf, le ravi de la crèche, Pergolèse et le Caravage qui, avant nous, ont connu la dolce vita et la violence. L'auteur a vécu de nombreuses années à Naples, où elle se sent chez elle : elle y voit le coeur de l'insoumission.
32. Rendre à Naples tous ses baisers : Célébration d'une cité historique
Elvire Maurouard
Rendre à Naples tous ses baisers surprend par sa beauté : « Et voici qu'au fond de nous, bien loin, c'est la joie qui mord. La joie vient-elle du ciel, ou du souvenir des âmes aimées ? Naples, j'étais sous tes feuillages, les prunelles levées comme des calices vers la révélation solennelle qui ruisselait du ciel et j?écoutais chanter les voix de ma vie. » Comme dans ses précédents ouvrages, Elvire Maurouard fait également un travail d'historien, nous rappelant que Naples fut la première ville à applaudir l'oeuvre de Galilée et à lui envoyer des disciples. De l'influence de Descartes à l'inspiration de Salvatore di Giacomo en passant par la musique de Niccolo Jommeli, Elvire Maurouard a su nous convaincre que Naples était bien la lyre du monde.
33. Le Goût de Naples
Pascale Lismonde
4.08★ (11)

Jadis fondée par la sirène Parthénope, Naples est aujourd'hui une métropole méditerranéenne bouillonnante. Située entre la mer Tyrrhénienne et le cratère vésuvien, cette «ville-volcan» est encore agitée d'incessantes secousses telluriques. Dont elle conserve les stigmates tragiques, à Pompéi et à Herculanum par exemple ; donnant à voir les strates empilées de son histoire. Naples provoque un choc sensoriel, sensuel et culturel d'une rare intensité. Mais, contrairement aux idées reçues, elle ne s'offre pas failement et nécessite une lente appropriation. Pline le Jeune, Alexandre Dumas, Stendhal, Giacomo Leopardi, Dominique Fernandez, Curzio Malaparte, Régis Debray, Tahar Ben Jelloun, Jean-Noël Schifano, Erri De Luca, Giambattista Vico, Giambattista Basile, Anna Maria Ortese et bien d'autres nous serviront de guides privilégiés pour goûter ses différents aspects et apprécier son irréductible étrangeté.
34. Dictionnaire amoureux de Naples
Jean-Noël Schifano
3.70★ (25)

Une texture vivante qui entraîne le lecteur dans un tourbillon incroyablement dynamique et énergique ou tout communique, les vivants et les morts, le présent avec le passé, la farce populaire d'un acteur comme Totò et le sublime des madrigaux du prince Carlo Gesualdo. La Naples de ce Dictionnaire amoureux est la Naples que Jean-Noël Schifano a vue et vécue au quotidien, de l'intérieur, au fil des années voluptueuses, douces et violentes, traversées par les tremblements de terre et les guerres des clans camorristes. Au milieu d'une débauche de couleurs, de cris, de saveurs, il dénonce ici, en amoureux sans détour, les clichés, les préjugés et les contrevérités ou trucages historiques les plus tenaces... Mais surtout, à partir de son expérience initime, sensuelle et culturelle, il révèle, avec science et passion, le génie de la vie napolitaine, d'une civilisation unique en Europe. Son rapport à Naples passe d'abord par une gourmandise insatiable pour tous les dons qui se déversent, beautés, nourritures charnelles et spirituelles, merveilles évidentes et bizarreries apparentes, de l'immense corne d'abondance trois fois millénaire qu'est cette Ville singulière, et plus que jamais, pour tout amant de la vie, capitale.
35. Vocabulaire de la musique baroque
Sylvie Bouissou
3.83★ (4)

En raison de son ampleur, de sa production pléthorique de textes érudits et de son formidable développement musical (Monteverdi, Purcell, Lully, Vivaldi, Bach, Haendel, Rameau...), l'âge baroque utilise une lexicographie particulièrement mouvante qui reflète l'évolution accidentée de ses formes, de son langage et de ses instruments. À partir des traités de l'époque, du corpus musical et des recherches actuelles en musicologie, l'auteur a tenté de résumer l'essentiel. À l'instar de toutes les révolutions culturelles, la musique baroque a pris le contre-pied de son modèle, la musique de la Renaissance, en adoptant des principes esthétiques nouveaux, comme le récitatif, la basse continue ou le style concertant, et en créant des formes majeures, comme l'opéra, l'oratorio, la cantate, la sonate, le concerto grosso et le concerto de soliste. En même temps qu'une incitation à la découverte d'une période étonnamment riche de l'histoire de la musique, ce vocabulaire se veut une réponse concise aux questions que peuvent se poser le musicien, l'étudiant et le mélomane.
36. Guide de la musique baroque
Julie Anne Sadie
Collection : LES INDISPENSABLES DE LA MUSIQUE. Longtemps considérée comme le domaine réservé du spécialiste, la musique baroque est l'objet depuis plusieurs années d'un engouement incroyable. Grâce au zèle déployé par de nombreux musicologues, relayés par une génération de jeunes interprètes enthousiastes familiarisés à la pratique des instruments anciens, ce vaste territoire musical, demeuré pendant près de deux siècles quasi totalement ignoré, ne cesse de révéler ses trésors, restés souvent enfouis à l'état de manuscrit dans les bibliothèques du monde entier.Une telle situation appelait un véritable outil d'exploration de cette prodigieuse période d'effervescence musicale qui s'étend de 1600 à 1750 (soit depuis la naissance de l'opéra à Florence jusqu'à la mort de Jean-Sébastien Bach), propre à satisfaire l'appétit de connaissances dans ce domaine d'un public grandissant.Comment et dans quel contexte social, historique et géographique la musique s'est pratiquée dans les pays européens (France, Italie, Europe du Nord et centrale, îles Britanniques, Pays-Bas, péninsule ibérique) et dans le Nouveau Monde ainsi que dans les grands centres musicaux de l'époque (Vienne, Berlin, Dresde, Leipzig, Londres, Versailles...) ? Quel fut l'itinéraire artistique des compositeurs, interprètes, facteurs d'instruments du moment ? Quelles formes et genres musicaux étaient alors en vigueur ? De quels instruments disposait-on ? Quels types de voix étaient sollicités ? Comment cette musique doit-elle être interprétée selon les pays d?origine ? Comment ornementer ? Pourquoi l'authenticité est-elle si ardemment recherchée et discutée de nos jours ?Articles, notices biographiques, chronologie détaillée tentent ici de manière concise de répondre à toutes ces interrogations faisant de cet ouvrage un véritable compagnon de route sur les chemins du baroque.
38. Un curieux à l'opéra. Abécédaire impertinent de l'art lyrique
Vincent Borel
3.00★ (5)

Sur l'opéra, il existe toutes sortes de livres, des guides, des bréviaires, des dictionnaires et même des annuaires. Mais rien d'équivalent à ce Curieux proposé par Vincent Borel. Cet essai est né du désir d'explorer l'opéra non comme un ensemble d'oeuvres formant un répertoire, mais comme une culture dont le centre serait son bâtiment, le théâtre lyrique. Plus irrévérencieux que musicologue, le Curieux a arpenté les salles illustres de Naples, Lisbonne, Barcelone, Paris, Milan. Il s'est promené entre les rayons des bibliothèques et les pages des romanciers nés à l'âge d'or de l'art lyrique. Casanova passe un quart de sa vie dans les loges ! A ouvrir et fermer tant de portes, quelle surprise de constater la permanence des codes sociaux véhiculés par ce genre musical. De la naissance de l'applaudissement à la place des pauvres, de l'invention de la baignoire au rôle du souffleur, voici une promenade érudite et cocasse dans l'opéra, ses m?urs, son architecture, ses coulisses, son répertoire. Un abécédaire surprenant.
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