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La Renaissance à Venise
Liste créée par Alzie le 06/06/2015
44 livres. Thèmes et genres : histoire , venise , renaissance , renaissance italienne , véronèse

Venise à la renaissance, avec quelques réalités géographiques et historiques en préambule. Liste (non exhaustive), ayant pour but de faire découvrir la singularité de la renaissance vénitienne par les arts, pour une période allant du milieu du Quattrocento à la seconde moitié du XVIe siècle : peinture et architecture. Compte tenu de l'influence exceptionnelle que Palladio a exercé dans toute l'Europe, la période est un peu outrepassée, pour ce qui concerne l'architecture. Le livre qui m'a guidée pour établir cette liste - et dont je recommande chaudement la lecture - est "La Rennaissance à Venise", Patricia Fortini Brown, Flammarion, 2008.

image : Titien, Flore (détail), 1515.



2. Histoire de Venise : La République du Lion
Alvise Zorzi
3.66★ (66)

Au commencement était l'eau... La mer, les marais, les terres inondées où vivait le petit peuple des lagunes et des roselières. Et là allait se développer la Cité-Etat dont l'histoire rejoint la légende et dont la puissance dura mille ans. Cette monographie, fondée sur une documentation d'une très grande rigueur scientifique, est la fascinante évocation d'une ville magique qui sut faire naître et s'épanouir tous les talents: diplomatiques et commerciaux, militaires et maritimes, artistiques et politiques. C'est aussi la peinture de la splendeur et de la décadence des grandes familles vénitiennes qui firent du commerce une aristocratie, tracèrent des routes de Southampton à Alexandrie, d'Azov à Trébizonde, de Jérusalem à Pékin. Innovateurs en matière de législation et de justice, ils devinrent mécènes pour créer ce rêve architectural que représente Venise. De l'expédition de Cléonime de Sparte en 302 avant J.-C. à la Venise contemporaine, Alvise Zorzi offre une histoire complète de la Sérénissime.
3. Venise: Une république maritime
Frederic C. Lane
3.50★ (31)

Ce livre traduit l'histoire de la ville de Venise depuis sa lente émancipation de la domination byzantine jusqu'à la chute de la République et la perte de l'indépendance à la fin du XVIII siècle.L'auteur a choisi de donner dans son étude la plus large place aux aspects financiers, économiques, commerciaux, industriels et à tout ce qui touche aux affaires maritimes. Selon lui, Venise, république maritime, a dû sa puissance au fait de s'être tournée vers la mer, et d'avoir avec constance, cherché à y affirmer sa suprématie ce qui lui permit de se livrer avec succès au commerce international. L'auteur n'a pas non plus négligé les autres aspects de la cité des doges que ce soit son cadre géographique et démographique, ses institutions politiques, sa diplomatie ou sa production artistique.
4. Venise. La Sérénissime et la mer
René Burlet
4.31★ (22)

Chaque année, le jour de l'Ascension, le doge s'embarque sur le Bucentaure, la galère de parade de la Sérénissime, et jette un anneau d'or dans l'Adriatique, symbole de son mariage avec la mer. Au-delà de ce geste, c'est au quotidien que la Cité vit au rythme de la mer. Grâce à ses galères et galéasses sorties du plus grand arsenal de tous les temps, elle domine la Méditerranée et ses comptoirs jalonnent toutes les routes commerciales entre l'Orient et l'Occident. Pour défendre sa puissance maritime, que menacent les Ottomans, Venise doit être de toutes les alliances, de tous les combats : elle représente la moitié des forces de la Chrétienté qui, le 7 octobre 1571, remportent l'éclatante victoire de Lépante. René Burlet et André Zysberg, modernes chroniqueurs, rendent compte de la montée en puissance, puis du lent déclin de la Cité des Doges. Les succès militaires ne peuvent empêcher la concurrence économique. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, malgré sa splendeur artistique, Venise n'a plus qu'un rôle de second plan. En mai 1797, se joue le dernier acte. Les troupes de Bonaparte entrent dans la ville, le rideau tombe sur la Sérénissime.
5. La Venise des doges
Amable de Fournoux
4.25★ (30)

En plus de mille ans d'Histoire, cent-vingt doges ont participé à la gloire de Venise. Si tous n'ont pas pesé du même poids sur les destinées de cette étrange République, quelques fortes personnalités l'ont menée au sommet de la civilisation. Contrairement à la légende, leur vie n'était pas des plus tranquilles. Quand meurt assassiné, en 1172, Vitale Il Michiel, trente-huit de ces princes ont déjà régné sur les lagunes mais dix-huit seulement sont morts dans leur lit ducal: cinq ont abdiqué, cinq ont été exilés ou déposés, trois bannis avec les yeux crevés, cinq proprement massacrés et deux sont morts au combat. Ce livre conte le destin extraordinaire des seize doges qui ont le plus marqué leur époque par leurs faits d'armes sur les champs de bataille, leur habileté politique, la distinction de leur esprit, la fermeté de leur foi ou, plus prosaïquement, leur ambition démesurée et leurs sombres complots. À travers ces hommes hors du commun, défile toute l'Histoire de la République du Lion avec, en arrière-plan, les bonnes fortunes, les conquêtes, le tourbillon des fêtes mais aussi les revers douloureux, les déroutes, les calamités naturelles. Protégée par ses lagunes, sans cesse en avance sur son temps, dotée d'un système politique jalousé mais jamais égalé, surdouée pour les arts, elle nous a laissé intact, grâce au génie de ses capitaines et de ses diplomates, son incomparable patrimoine.
6. Le Palais des Doges : Mythe et pouvoir
Alessandra Zamperini
L'histoire de la construction du Palais des Doges est fortement liée à celle de la ville de Venise, se développant au gré de ses victoires et de ses défaites. L'association entre le Palais et la basilique Saint-Marc, qui est en quelque sorte une " chapelle " du Palais, montre la volonté de Venise d'associer étroitement l'administration politique de la cité à son mythe constitutif, élaboré au IXe siècle, qui avait fait de l'évangéliste Marc le saint patron de Venise. Ce choix est révélateur d'une volonté de prééminence, puisque saint Marc est le secrétaire de saint Pierre, qui est lui-même le " prince " des apôtres et le saint patron de Rome : c'est donc bien avec la ville des papes que Venise entend rivaliser. Le Palais des Doges a connu au cours des siècles de nombreuses phases de construction et de reconstruction, mais c'est à partir de 1342 qu'il commence à prendre la forme que nous admirons encore aujourd'hui. Au cours des agrandissements successifs, divers artistes de renom, parmi lesquels Giovanni et Gentile Bellini, Carpaccio, Titien, Tintoret, Véronèse, Sansovino et Tiepolo, travaillent à son ornementation, proclamant la richesse, la force et la moralité de la Sérénissime ainsi que son droit à la suprématie. Cet ouvrage, illustré de photographies inédites, nous permet d'en admirer la magnificence.
7. Histoire du ghetto de Venise
Riccardo Calimani
4.36★ (36)

En 1516, dans le quartier des fonderies - ghetto en dialecte vénitien - des juifs reçoivent pour la première fois l'ordre de se rassembler pour vivre en un lieu séparé. Cette décision inaugure trois siècles d'une histoire singulière. Les fastes et les succès de la Sérénissime, somptueux carrefour des cultures méditerranéennes, sont inséparables de l'activité économique, diplomatique, culturelle des juifs vénitiens. Dans l'enceinte même de la ghettoïsation se déroula plus d'un épisode heureux, qu'il s'agisse du succès des imprimeurs hébraïsants ou de l'échec de l'Inquisition à Venise. Des origines médiévales aux déportations de 1943-1944, en passant par l'émancipation française de 1797, Riccardo Calimani évoque avec force l'extraordinaire destin de cette communauté, au fil des lieux, des événements et des portraits.
8. Venise et l'Orient
Aurélie Clemente-Ruiz
3.50★ (6)

Venise et l'Orient, deux destins intimement liés. Devenue une grande puissance grâce à sa suprématie commerciale en Méditerranée, Venise a su établir très tôt des liens privilégiés avec les grandes dynasties musulmanes, les Ayyoubides, les Mamelouks et les Ottomans. Du XIVe au XVlle siècle s'ensuivent d'importants échanges culturels et artistiques entre la cité maritime et les grandes villes du Proche-Orient, Alexandrie, Le Caire, Damas, Jérusalem, Istanbul. Dans le même temps où Venise se pare de palais d'inspiration orientale, où ses grands peintres -Carpaccio, Bellini, Lotto-se plaisent à peupler leurs tableaux de personnages enturbannés ou de précieux tapis venus de Turquie ou d'Egypte, s'opère une formidable transmission des savoirs et des techniques entre l'Orient et la République vénitienne, de l'art du verre à celui du métal. Et Venise d'exporter à son tour des objets de luxe à la mode orientale vers les grandes capitales d'Europe.
9. Histoire de Venise
Alvise Zorzi
3.96★ (38)

" La cité des doges, son histoire, les trésors de son architecture, et sa terrible agonie, qui dure depuis deux siècles, forment l'unique objet de son oeuvre. " François Dufay, à propos d'Alvise Zorzi. Qui, en rêvant devant les façades des palais vénitiens, n'a pas désiré percer le secret de ces murs et deviner les destins des familles patriciennes qui les ont habités au cours des siècles ? Par ce voyage à travers l'histoire de la ville et de ses habitants, Alvise Zorzi, l'un des meilleurs spécialistes de Venise, fait revivre, dans un texte dense et lumineux, les sept siècles où s'épanouit la Sérénissime en une symphonie adriatique aux mille tableaux rehaussés d'or et de sang.
10. L'histoire de Venise par la peinture
Georges Duby
5.00★ (10)

L'histoire de Venise se lit dans la peinture. La cité est née et s'est imposée dès le Moyen Âge. C'est au IXe siècle que ses bateaux rapportent d'Alexandrie les restes de Marc l'Évangéliste en l'honneur de qui est édifiée la basilique San Marco. Avec Théodore qui domine du haut de sa colonne la Piazzetta, il veillera sur Venise près de mille ans. C'est longtemps vers l'est que la République a tourné ses regards : elle utilise et orchestre la quatrième croisade en 1204 qui lui permet de prendre Constantinople. Et, si le XIVe siècle italien hésite entre le dynamisme de Gênes et la domination de la Sérénissime, la victoire vénitienne de Chioggia installe pour longtemps une prééminence incontestée et tranquille.... Venise raconte désormais son histoire dans une galerie d'images vivantes qu'ont fixées les plus grands artistes qu'elle a inspirés. Des centaines de tableaux, de dessins et de manuscrits à peinture, reproduits avec leurs détails principaux dans un format exceptionnel, composent ce musée imaginaire dont elle est à la fois l'auteur et l'acteur principal.
11. L'Art à Venise
Filippo Pedrocco
5.00★ (4)

Un panorama complet du génie artistique de Venise du Moyen Âge à la fin du XVIIIe siècle : de Saint Marc à Tiepolo. Illustré par les excellentes archives photographiques Scala, insurpassables en ce qui concerne l'art Italien, cet ouvrage traite de l'architecture, de la sculpture et de la peinture en insistant sur les grands programmes religieux et civils qui ont caractérisé l'âge d'or de l'art vénitien au XVe et XVIIe siècles. Un certain nombre d'encadrés sont consacrés aux grands chefs d'oeuvre comme le palais Ca' d'Oro o... Le livre en quelques mots Un panorama complet du génie artistique de Venise du Moyen Âge à la fin du XVIIIe siècle : de Saint Marc à Tiepolo. Illustré par les excellentes archives photographiques Scala, insurpassables en ce qui concerne l'art Italien, cet ouvrage traite de l'architecture, de la sculpture et de la peinture en insistant sur les grands programmes religieux et civils qui ont caractérisé l'âge d'or de l'art vénitien au XVe et XVIIe siècles. Un certain nombre d'encadrés sont consacrés aux grands chefs d'oeuvre comme le palais Ca' d'Oro ou Ca'Vendramin Calergi sur le Grand Canal, L'Assomption du Titien aux Frari ou la Scuola di San Rocco de Tintoret. Au total une excellente synthèse sur le sujet à la portée de tous les publics et de toutes les bourses.
12. Les palais vénitiens
Alvise Zorzi
5.00★ (11)

Après l'ouvrage Civilisation des villas vénitiennes, voilà Les Palais vénitiens qui agrémente une collection prestigieuse consacrée à l'histoire de l'art et de l'architecture. Qui n'a rêvé devant les somptueuses façades des palais du Rialto et du Grand Canal ? Cet ouvrage unique nous fait entrer, au-delà du tourisme et des apparences, dans l'intimité des familles patriciennes de la République Sérénissime. Réputé dans le monde entier pour ses ouvrages sur la Sérénissime, Alvise Zorzi, l'un des meilleurs spécialistes de Venise, fait revivre les sept siècles où s'épanouirent tant d'édifices uniques. Sans rompre le charme et le mystère des lieux, il analyse l'architecture de ces palais singuliers et retrace l'histoire brillante des personnages du patrimoine vénitien, les propriétaires de ces demeures. Les heures glorieuses des Corner, des Barbarigo, des Pisani, des Loredan, des Foscari et de tant d'autres retrouvent leur splendeur sous les yeux éblouis du lecteur. Enfin, les armoiries de chacune de ces grandes familles font l'objet d'une étude approfondie. Quant aux 494 photographies, elles sont l'oeuvre de Paolo Marton qui confirme ici son immense talent de photographe d'art et d'architecture. Il nous révèle les détails les plus intimes des appartements princiers, s'attarde sur les arcades des balcons, flâne à la croisée des ruelles et des campielli. Cet ouvrage s'inscrit là comme une oeuvre unique dans le foisonnement des ouvrages consacrés à la cité des Doges.
13. Andrea Palladio : Les Quatre Livres de l'architecture
Andrea Palladio
4.50★ (7)

Ouvrir un traité d'architecture du XVIe siècle, c'est pénétrer dans un univers intellectuel et mental différent du nôtre. Mais quand il s'agit des Quattro libri dell' architettura d'Andrea Palladio, le lecteur découvre la poétique architecturale de l'un des plus grands génies de la Renaissance. Traité des ordres et anthologie des plus beaux monuments antiques, les Quattro libri témoignent d'une culture humaniste, exceptionnelle chez un artiste qui, formé comme tailleur de pierre, devint un architecte savant. Florilège de l'ouvre bâti et de projets majestueux, l'ouvrage livre aussi à la postérité l'image idéale des plus parfaites réalisations d'un goût qui, bien que profondément enraciné dans les traditions de l'Italie du Nord, parvient à un degré d'universalité propre à le faire apprécier de l'Europe entière. Après Inigo Jones en Angleterre au début du XVIIe siècle, Fréart de Chambray voulut faire de Palladio le premier des architectes modernes. Sa traduction intégrale des Quattro libri, base de la présente édition, contribua à diffuser largement en France le traité de l'Italien. Comme l'écrivait André Chastel, « la force de Palladio fut de trouver l'équilibre exact, insurpassable, de la culture et du goût » (L'Art italien). 
14. Palladio, de Veniseà la Vénétie
Bruce Boucher
4.00★ (3)

Andrea Palladio (1508-1580) a plus transformé le paysage urbain du monde occidental qu'aucun autre architecte. Elégantes et puissantes, ses constructions lui valurent un immense succès, déjà de son vivant, mais aussi de manière ininterrompue après sa mort. Sa profonde influence a traversé toutes les frontières, celle de l'espace comme celle du temps. En fait, il est peu de ville importante dans le monde qui n'ait quelque bâtiment qui fasse écho aux lignes nettes et au dessin impeccable de ses villas, palais ou églises. Et même le " post-modernisme " de ces dernières années peut être vu comme la reprise de thèmes créés par Palladio. Bien qu'un nombre important de publications existe sur l'architecture de la Renaissance, aucune monographie d'ampleur n'avait été consacrée à Palladio. Ce livre, abondamment illustré de photographies réalisées par Paolo Marton sur les directives de l'auteur, mais aussi de croquis et de plans, retrace sa carrière, du tailleur de pierres au jeune intellectuel engagé dans le débat, caractéristique de la Renaissance, sur l'importance de l'architecture dans la vie civile. Il le suit depuis ses premières commandes de résidences privées et le triomphe de la Basilique de Vicence, jusqu'aux splendides églises vénitiennes de San Giorgio Maggiore et du Redentore, et la publication de son ouvrage fondamental les Quattro Libri. Il culmine avec les villas incomparables qui ont fait sa réputation : l'imposante Malcontenta, et l'aristocratique Rotonda. Chacun de ces édifices est minutieusement étudié en fonction de leur importance au regard de l'histoire de l'architecture ; la remarquable carrière d'architecte et de théoricien de Palladio est replacée dans le contexte de son époque, de ses commanditaires et de la pratique architecturale de la Renaissance. Etudiant les édifices du passé avec le zèle d'un archéologue, Palladio a créé une extraordinaire série de constructions où le langage de l'architecture classique est adapté aux exigences de la vie au XVIe siècle. Respecté et imité depuis quatre siècles, Palladio a enfin l'hommage qu'il mérite : un livre élégant et complet, qui s'adresse à quiconque s'intéresse à l'art, à la Renaissance et à l'Italie.
15. Palladio
Thomas Pape
4.00★ (7)

De toute l'histoire de l'art occidental, seul l'architecte Andrea Palladio, qui a aussi bien marqué ses contemporains que des architectes modernes, a exercé une influence aussi considérable sur l'architecture. Le palladianisme a franchi toutes les barrières culturelles des styles. Il s'est répandu à travers les nations néo-latines, mais a également exercé une grande influence en Allemagne, aux Pays-Bas, en Scandinavie et dans les pays d'Europe de l'Est et a posé les bases de l'architecture anglaise des XVIIe et XVIIIe siècles. Palladio vivait à une époque extrêmement stimulante du développement historique de l'architecture et son oeuvre a contribué au passage de la Renaissance au baroque. Cet ouvrage offre une introduction détaillée à l'architecture de Palladio et présente toutes les réalisations que les spécialistes lui ont attribuées. À propos du photographe Paolo Marton Né en 1942 à Trévise, il a suivi une formation de libraire. Depuis les années 70, il se consacre intensivement à la photographie et a réalisé une suite de publications qui ont connu un grand succès, notamment un album sur Florence, Vérone et les villas de Vénétie. Marton travaille également pour des magazines. Son oeuvre a été présentée au public dans le cadre de plusieurs expositions.
16. Civilisation des villas vénitiennes
Michelangelo Muraro
4.00★ (5)

La " civilisation des villas ", c'est Venise côté jardin. Les palais marins, les canaux endormis et les ruelles peuplées de fantômes de la Cité des Doges cèdent la place à des manoirs conçus pour les travaux des champs et les joies du plein air, à une terre bien grasse où le vert domine : tous les signes d'un culte très païen de la santé et de la vie illustré par les peintres vénitiens Giorgione, Titien et Véronèse... Michelangelo Muraro nous fait entrer dans les plus belles demeures de Vénétie. C'est en érudit mais aussi en promeneur et en amoureux qu'il nous invite à découvrir cette " civilisation des villas " qui, grâce au génie de l'architecte Andrea Palladio, sut dès le Cinquecento concilier le labeur et les caprices. C'est là, sur la Terre Ferme, dans ces fermes patriciennes que les nobles de Venise se délassaient des bruits de la ville tout en gérant leurs affaires désormais tournées vers l'agriculture et l'élevage. C'est là, à l'ombre des bosquets, que les plus grands artistes de l'époque furent chargés d'exaucer les songes baroques des princes, les Cornaro, les Barbaro, les Contarini dont les noms mêmes sont des chapitres de l'histoire de Venise. C'est là que, deux cents ans plus tard, Goldoni plantera le décor de ses comédies. Qu'il s'agisse de l'histoire, de la politique. de la littérature ou de la peinture, Michelangelo Muraro ne délaisse aucun des aspects qui ont concouru à faire de la villa l'emblème d'un art de vivre qui, par-delà les siècles, reste un vaillant synonyme du bonheur. Par la finesse de ses analyses et l'élégance de sa présentation, cet ouvrage qui comblera les historiens, les artistes et tous les rêveurs de forme, ne manquera pas de séduire aussi les lecteurs raffinés, amateurs ou curieux, et tout particulièrement les amoureux de l'Italie.
17. La Renaissance à Venise
Patricia Fortini Brown
4.62★ (12)

Au sein de la Renaissance italienne, Venise occupe une position originale par sa situation géographique, par son indépendance politique et ses usages sociaux. Carrefour entre les pays du nord de l'Europe et du centre de l'Italie, entre l'Orient et l'Occident, la cité des doges réussit à tresser un tissu social cosmopolite, à inventer une culture ouverte à d'innombrables courants pour créer un style homogène et unique. Elle sut également composer une vie sociale sans heurts, ordonnée autour d'institutions originales comme les scuole. Patricia Fortini Brown, en ne prenant en considération que les oeuvres exécutées pour des commanditaires vénitiens, trace un portrait fidèle de la Venise du XVIe siècle et cerne avec précision les caractéristiques de la vie artistique locale - notamment la préférence des peintres vénitiens pour le colorito plutôt que pour le disegno, guide incontesté de la peinture dans le reste de la péninsule. L'auteur confronte les créations picturales, architecturales à la réalité sociale, culturelle qui les a conditionnées et par l'analyse des habitudes quotidiennes, des pratiques de dévotion, des relations entre l'individu et l'État, restitue l'image d'une cité et d'un centre artistique incomparables.
18. Carpaccio
Vittorio Sgarbi
propos de l'une des toiles de Carpaccio, le Triomphe de saint Georges, Ruskin écrivait en 1877: «...regardez attentivement et longtemps les deux princes qui arrivent à cheval, sur la gauche ? le roi maure avec son grand turban blanc et derrière lui sa fille, à la coiffe rouge, haute comme un donjon. Regardez-les bien, et longtemps. Car en vérité, et je vous le dis en bonne connaissance de cause, vous pouvez chercher ce qu'au cours des siècles notre monde a produit de plus étincelant, et vous ne retrouverez rien qui égale ce petit ouvrage dans la douceur tranquille, vraie, résolue de son art accompli.» Cette même émotion, tout promeneur qui a poussé un jour la porte de la petite église de San Giorgio degli Schiavoni, à Venise, l'a ressentie, frappé par le naturel de la narration, par la singularité des portraits, par la hardiesse des détails. Carpaccio, grand parmi les grands, glisse, là comme ailleurs, l'indicible magie qui plonge l'observateur dans l'émerveillement. Première monographie d'importance sur Vittore Carpaccio, cet ouvrage rassemble un essai, l'analyse détaillée de quarante ?uvres, un catalogue exhaustif et une bibliographique par année. Toutes les ?uvres restaurées avant l'été 1994 ont été à nouveau photographiées.
19. L'ennui des deux Vénitiennes de Carpaccio
Edouard Dor
3.00★ (7)

Mais qui sont donc ces deux Vénitiennes ? Deux prostitué & es attendant le client ? Deux aristocrates prenant le frais sur leur terrasse ? Cette ?uvre du plus " intellectuel " et du plus mystérieux des peintres de la Renaissance, Vittore Carpaccio, a été considérée comme " le plus beau tableau du monde " et a, entre autres, séduit Marcel Proust. Ce que l'on sait c'est que ce tableau n'est, en fait, que l'une des parties d'une composition beaucoup plus grande dont un autre morceau a été retrouvé... en Californie et dont d'autres existent encore quelque part dans le monde ! Ce que tente ce court essai c'est d'imaginer ce que pouvait être cette composition dans son ensemble et qui sont ces deux femmes, en essayant notamment de comprendre où va leur regard... sans doute beaucoup plus loin qu'on ne l'a pensé et écrit jusque-là ! A ce véritable travail de " décodage ", à l'interprétation séduisante et troublante faite de ce tableau donnant à la femme un rôle inattendu dans notre monde, s'ajoutent les résonances que l'on peut étonnamment percevoir dans deux ?uvres plus contemporaines, l'une de Gustave Caillebotte l'autre d'Edward Hopper.
20. Giorgione
Enrico Maria Dal Pozzolo
5.00★ (2)

Un panorama complet de tout l'oeuvre d'un peintre de la vie duquel on sait peu de choses, mais dont l'oeuvre, avec notamment ses remarquables "Tempête" et "Trois philosophes", influença profondément Titien, Vélasquez et Manet.
21. Giorgione l'Insaisissable
André Chastel
4.00★ (5)

Giorgione est, selon Chastel, l un des plus singuliers et des plus passionnants mystères de l histoire de la peinture. Malgré un parcours artistique et un corpus presque impossibles à reconstituer, il demeure une figure mythique de l histoire des arts. Incontournable, bien que son temps d activité ait été étonnamment bref (une dizaine d années), il n a rien laissé intact dans le monde de la peinture.Pour aborder l art de Giorgione, Chastel nous invite à concevoir la dolce vita vénitienne vers 1500. Giorgione aurait-il été le peintre de prédilection et l animateur d une jeunesse dorée un peu folle ? En tout cas, le phénomène nouveau semble être la soudaine multiplication des commanditaires privés à Venise. Giorgione travaille pour un milieu bien précis, avec la volonté de donner une dimension poétique, une apparence inédite à ses uvres. Son art, à l image de sa personnalité, est profondément original et influencera de nombreux artistes, dont Titien.
22. Les mémoires de Giorgione
Claude Chevreuil
3.97★ (64)

En septembre 1510, frappé en pleine gloire par la peste qui ravage Venise, Giorgio de Castelfranco, dit Gorgione, revient mourir dans son village natal. A son élève préféré, il adresse une longue lettre où il dit tout de sa vie et de son art. Une enfance solitaire, dans la ferme de ses parents ; l'entrée dans l'atelier vénitien de Bellini ; les années d'initiation aux techniques picturales, mais aussi à la musique, aux livres, à l'amour... Et puis c'est l'envol, la création de son propre atelier, l'entrée dans la vie mondaine. Nous croisons Dürer, Léonard, Titien, le futur rival. Venise, ses splendeurs, ses grandes familles, son peuple, ses courtisanes forment le décor de ces foisonnants Mémoires, qui éclairent de l'intérieur la création artistique, et nous font entrer par de nouvelles voies dans l'une des oeuvres les plus mystérieuses de la Renaissance italienne.
23. De Bellini à Titien : Texture, forme, couleur dans l'art vénitien
Johanes Wilde
De Rubens à Vélasquez, de Poussin à Delacroix (par le truchement de Véronèse), le génie européen a tiré sa substance de l'art vénitien du XVI? siècle. Un certain rapport à l'objet - et donc au concept - se défait en ces années décisives où c'est la notion de figure qui oscille : chez Giorgione, chez Titien, le brouillage progressif des contours annule l'opposition de la forme et du fond et suscite une surface sans hiérarchie, isotropique. L'aboutissement de cette manière est le Marsyas - magma, tableau informe au sens de Georges Bataille, surface où se joue dans un registre crépusculaire la contamination de la peinture et de la chair. Tout au long de son livre, Johannes Wilde analyse ce moment. Il le repère dans les ?uvres. Il n'est pas de ceux qui se contentent d'étudier les photographies. En héritier de l'école viennoise, il cherche le sens dans les parties matérielles du peintre - texture, forme, couleur, cadrage -, étudiant en particulier le tableau dans son contexte architectural et montrant comment, à Venise, le lieu d'exposition est un opérateur essentiel. Johannes Wilde (1891-1970), d'origine hongroise, a été membre du cercle de Lukàcs, puis élève de Max Dvorak, à Vienne, lecteur de Hildebrand et Wölfflin. Assistant pendant quinze ans au Kunsthistorisches Museum de la capitale autrichienne, exilé en 1938, il enseigne pendant dix ans au célèbre Courtauld Institute de Londres. Ses deux spécialités étaient la peinture vénitienne et Michel-Ange. Il leur a consacré deux livres et quantité d'articles.
24. Le Titien : "L'Art plus fort que la nature"
David Rosand
4.75★ (25)

La légende voudrait qu'en 1576, date de sa mort, Titien ait atteint l'âge de quatre-vingt-dix-neuf ans. Un siècle de peinture, une vie passée à Venise ont fait de lui l'égal des princes et des empereurs. De L'Assomption de la Vierge à La Pietà, des Vénus voluptueuses aux poesie, des portraits de Vénitiens à ceux de Charles Quint, l'atelier de Titien est le fournisseur attitré des cours européennes et des puissants de l'Eglise. David Rosand croit en Titien : " Tant que nous serons sensibles à la substance même de la peinture, au sentiment que chaque coup de pinceau recèle en lui, aux surfaces chatoyantes faites de couleurs fragmentées, et à la vie qui palpite, l'art de Titien restera au coeur de notre perception. " Des ?uvres religieuses - La Pala Gozzi, La Mort de saint Pierre martyr - aux compositions d'inspiration mythologique telles Judith ou Actéon mangé par ses chiens... jusqu'aux portraits et peintures de cour : Isabelle d'Este, François Ier, Charles Quint, La Vénus d'Urbino... Plus de 200 documents pour retracer l'itinéraire du maître de la couleur.
25. Le dernier tableau de Titien
Michel Nuridsany
Le dernier tableau de Titien, La Pietà, est une apogée dans l'art d'un des plus grands coloristes de tous les temps quand, presque centenaire, il peint en toute liberté, avec ses doigts autant qu'avec ses pinceaux, et que ses couleurs irradient dans une sorte d'allégresse innocente et inquiète. Autour de l'atelier, la peste rôde et tue. A l'intérieur, Titien disparaît dans la peinture. Une fulgurante liberté.
26. Le Testament du Titien
Eva Prud'Homme
3.91★ (56)

Dans la Venise du XVIe siècle ravagée par la peste, Virgile Preudhomme et son ami Pierre assistent par hasard à l'agonie de Tiziano Vecellio, dit le Titien, l'illustre peintre presque centenaire, qui leur confie un secret : dans une de ses toiles il a immortalisé le plus horrible des meurtres.Les deux jeunes gens, investis de cette enquête post mortem, se plongent dans l'univers du génie défunt. De tableau en tableau, aidés par la douce Marietta, fille du Tintoret, et un rabbin kabbaliste, les voici bientôt sur la piste d'une courtisane, d'un nain étrange, d'un esclave africain. Ils croisent un Turc malveillant, le sosie d'une morte, de sulfureux alchimistes...Dotée d'une imagination digne des feuilletonistes du XIXe siècle et grande amoureuse de Venise, Eva Prud'homme nous entraîne à travers une poursuite policière haletante dans une succession de péripéties rocambolesques où l'amour côtoie les plus noirs desseins.
27. Le Séjour des dieux
Gilles Hertzog
3.14★ (36)

Il s'agit d'un roman historique, très particulier et subtilement conduit, qui raconte la rivalité sans appel de deux génies, Titien et Michel-Ange. Un roman qui, à travers ces deux phares de la Renaissance italienne, traque l'éternel conflit de l'Art et du Pouvoir. L'histoire débute à Venise en 1576, le jour de l'enterrement de Titien... Celui qui observe la scène, c'est Vasari, le célèbre biographe des artistes de la Renaissance. Vasari lui-même est déjà mort ? Qu'à cela ne tienne : depuis le Ciel où il séjourne, c'est lui qui va raconter l'aventure qu'on lit, et dont il fut, trente ans plus tôt, le témoin de bout en bout, entre Venise et Rome, aux plus belles heures du Quintocento. Vasari, élève de Michel-Ange, se rend à Venise en 1541, rencontre Titien, comprend que le grand génie vénitien, au faîte de son pouvoir, courtisé par les rois et béni par la fortune, envie secrètement son maître, le seul qui le surpasse en gloire, le seul qui, austère, misanthrope, règne sur Rome et sur les Papes. Michel-Ange, qui fait trembler Paul III, vient de terminer le Jugement dernier à la chapelle Sixtine. Titien, lui, qui a tout eu, tout conquis, sauf Rome, entend se voir confier une chapelle équivalente au Vatican, où déployer son génie. Ce roman, par la voix de Vasari, raconte comment Titien va manoeuvrer pour l'emporter, avec l'aide de son ami l'Arétin (le célèbre écrivain pornographe et libertin réfugié à Venise). Intrigues, cabales, orgies, débats philosophiques vont ponctuer le roman, d'abord à Venise, puis à Rome, où la bataille s'engage, et qui se soldera par la défaite de Titien. Ce qui impressionne dans ce roman vrai, c'est d'abord l'histoire secrète de cette incroyable rivalité, avivée par une trahison, que l'auteur a exhumée de l'histoire légendaire de ces deux monstres sacrés, dont on croyait tout savoir. C'est aussi l'art avec lequel il met en scène cet affrontement sans pitié, où l'histoire de la peinture se mêle à celle d'hommes tiraillés entre
28. Titien
Sylvie Béguin
3.50★ (7)

Il y a à la National Gallery de Londres deux portraits placés presque côte à côte, simplement séparés par une porte. D'une part le portrait d'une jeune femme, la Schiavona, réalisée vers 1508 et d'autre part celui d'une Vierge à l'enfant, daté de 1570. Le premier est âpre, brossé avec quelques défauts et facilités, dégageant néanmoins une impression d'énergie physique, loin de toute idéalisation. Le deuxième est tout en délicatesse et légèreté, avec un pinceau courant librement sur une robe couleur lilas et rouge vif pour se confondre avec la chair du modèle. Entre ces années, soixante années d'exercice, soixante années de peinture dans l'existence du Titien (1473/1480 ?-1576), l'un des plus grands maîtres de la peinture vénitienne à la Renaissance. Un maître qui a laissé une oeuvre prodigieuse et dense, partagée entre les scènes bibliques, mythologiques, les portraits des grands de son monde (de Charles Quint à l'Arétin) et de quelques anonymes, comme en témoigne cette imposante monographie, préfacée par un texte inédit d'André Chastel. Si chaque oeuvre est commentée (par Filippo Pedrocco, conservateur à la Ca' Rezzonico à Venise), elles sont surtout exceptionnellement bien reproduites. Ce n'est pas le moindre intérêt, au regard des oeuvres du Titien, marquées par la poésie, la grâce, le triomphe chromatique, une irrationalité de la couleur. --Céline Darner
29. Titien : Questions d'iconographie
Erwin Panofsky
4.33★ (13)

Indices, détours, sources cachées, ramifications imprévues, résurgences, singularités ? l'enquête iconologique est comme une science du ricochet : d'un point à un autre, par rebonds successifs, par petites touches, une oeuvre est traversée. Ici, à propos du Titien, et en six études aux sujets circonscrits, la méthode de Panofsky s'illustre une nouvelle fois, avec une maîtrise consommée. Mais dans ce qui se voulait aussi hommage rendu à un artiste admiré entre tous vient s'inscrire une autre dimension. Si ce sont toujours des énigmes de la représentation figurée que le livre cherche à dévoiler, de fil en aiguille et chemin faisant, ce qui apparaît, c'est une étude qui dégage le sens de l'oeuvre dans son ensemble. Le discours, s'il reste bien entendu rigoureux, s'il en passe par ces prodiges d'érudition familiers aux lecteur de Panofsky, s'étonne ici d'une autre manière. Devant le caractère inépuisable d'une oeuvre dans laquelle il se sent littéralement immergé, Panofsky ne cherche pas à maîtriser les flux de signification en les orientant dans un sens biographique ou stylistique. Chacun des postes d'observation que constituent les thèmes des six études ici réunies fonctionne comme une sorte de tremplin à partir duquel il se jette dans l'océan de l'oeuvre en entraînant le lecteur avec lui. De telle sorte, qu'en partant à chaque fois d'un problème (par exemple : le Titien et Ovide), l'enquête en vient à révéler lumineusement mais surtout naturellement la problématique de l'oeuvre du Titien tout entière et à en dégager la singularité au sein de son époque. Un tel équilibre, fruit d'un contact amoureux permanent avec la peinture du maître vénitien, prend les allures d'un accomplissement : il s'agit en effet du dernier livre conçu et corrigé par le grand historien, qui donne ici à la fois un chef-d'oeuvre d'érudition poétique et une ultime méditation sur le sens des oeuvres. Mots clés : iconologie, Ovide, Charles Quint, Gonzague, Bassano, L'Arétin, Pesaro, Venise, Giorgione, Rubens, Raphaël, Campagnola.
30. Dossier de l'Art, n°11 : Titien et l'âge d'or de la peinture à Venise
Dossier de l'art
L'âge d'or de la peinture à Venise Exposition au Grand Palais Le Siècle de Titien Titien : la couleur retrouvée Entre Titien et Giorgione, le nu à Venise Giorgione et le dessin de paysage Le grand décor à Venise Restauration et redécouverte de trois tableaux du Louvre
31. Lettres de l'Arétin
Pierre Arétin
5.00★ (8)

Il s'intitulait "le fléau des princes", "le secrétaire de l'univers"; on l'appelait aussi "divino" ce dont il s'amusait beaucoup. Mal connu en France où l'on n'a guère retenu de lui que ses oeuvres de pornographe traduites par Apollinaire, Pietro Aretino est en fait un maître écrivain, inventeur du journalisme pamphlétaire et politique. Doué d'un esprit mordant et railleur, ce fils d'Arezzo se fait connaître dès 20 ans à Rome par ses écrits satiriques ou "pasquinades", feuilles volantes que l'on vend dans la rue. Mais, c'est à Venise où il se fixe dès 1527 qu'il perfectionne son art de pamphlétaire, utilisant sa verve sous forme de lettres adressées à tous les grands du moment - François ler Charles Quint, Michel, Ange... dont il tire argent et renommée. Il mène alors, dans son palais sur le Grand Canal, avec ses amis Titien et Sansovino, une vie fastueuse et libre au milieu de polémiques incessantes, toujours au fait de l'actualité artistique. Cet ouvrage présente pour la première fois en français un nombre important de lettres, choisies parmi les 2000 publiées par l'Arétin de son vivant ou après sa mort. Elles révèlent dans sa vitalité exceptionnelle et son authenticité d'écrivain un personnage typique de la Renaissance qu'on s'est toujours trop hâté d'admirer pour sa puissance ou de dénoncer pour son immoralisme spectaculaire.
32. Titien, Tintoret, Véronèse... Rivalités à Venise
Vincent Delieuvin
5.00★ (9)

Ce catalogue a été édité à l'occasion de l'exposition Titien, Tintoret, Véronèse. Rivalités à Venise présentée au musée du Louvre jusqu'au 4 Janv.2010. L'exposition Titien, Tintoret, Véronèse et la publication qui l'accompagne retracent les évolutions de la peinture vénitienne dans la seconde moitié du XVIe siècle, entre l'installation définitive de Véronèse en 1553 et la mort de Titien en 1576. Cette période voit s'opérer une synthèse unique adaptant le maniérisme de l'Italie centrale, né à Florence et à Rome, à la vision naturaliste du monde qui caractérise l'âme vénitienne. Le parcours, à la fois chronologique et thématique, mettra en regard les oeuvres des trois principaux acteurs de la peinture lagunaire au XVIe siècle, sans oublier les interprétations d'artistes un peu moins connus travaillant à Venise en cette même époque : Bassano, Palma le Jeune ou encore Sustris. La période couverte est particulièrement intéressante, parce qu'elle correspond à ce moment singulier où trois grands maîtres travaillent en même temps sur les sujets alors à la mode : Titien génie inventif, dont le style de vieillesse déroute par son renouvellement constant ; Tintoret génie dynamique, qui mûrit un art d'une énergie surhumaine ; Véronèse génie décoratif, dont la palette et la sérénité apolliniennes ont fasciné tous les artistes jusqu'au XXe siècle.
33. Dossier de l'art, n°166 : Titien, Tintoret, Véronèse
Dossier de l'art
5.00★ (2)

Venise, milieu du Cinquecento : la suprématie de Titien laisse son empreinte sur toute une génération d'artistes doués et ambitieux. Tintoret, Véronèse, Bassano... doivent à la fois recueillir la leçon de Titien et assimiler les influences du maniérisme. C'est ce nouvel âge d'or que célèbre actuellement le Louvre. Dossier de l'Art vous propose de suivre le parcours de l'exposition ? peinture religieuse, portrait, image de la femme ? et de découvrir les peintres qui firent l'exception vénitienne. En complément, une découverte des grands musées vénitiens, de l'Accademia à la fondation Pinault. ARTICLES Titien, Tintoret, Véronèse... Venise au XVIe siècle Trois destins croisés Rivalités pour le meilleur de l'art Le pouvoir du portrait Portrait de Sebastiano Venier par Tintoret La peinture religieuse Les Pèlerins d'Emmaüs par Véronèse L'art du reflet Les Forges de Vulcain par Francesco et Jacopo Bassano L'image de la femme Danaé par Titien Petit dictionnaire Les Gallerie dell'Accademia Le musée Correr La Ca' Rezzonico La Ca' Pesaro La fondation Emilio Vedova La collection Peggy Guggenheim La fondation Pinault
34. Tintoret
Guillaume Cassegrain
3.75★ (5)

Tintoret (1518-1594) est l'un des rares peintres de la Renaissance vénitienne à être véritablement originaire de la Cité des Doges. Titien, son grand rival, vient de la terraferma (Cadore) tout comme l'autre grand peintre de l'époque, Véronèse, né à Vérone. L'ambition de cet ouvrage est de retrouver Tintoret en confrontant l'examen de son oeuvre au « mythe » forgé par la littérature d'histoire de l'art autour de l'art et de la personnalité de Jacopo Robusti. Contrairement aux autres grands peintres vénitiens contemporains (Titien, Véronèse, principalement), Tintoret semble offrir au regard critique des facettes multiples, souvent contradictoires, qui rendent complexe. une saisie monographique de son oeuvre. Il a été, ainsi, tour à tour, perçu par certains spécialistes comme un peintre révolutionnaire et matérialiste alors que d'autres voyaient en lui un artiste idéaliste et spiritualiste. Tintoret lui-même, avec la célèbre formule inscrite sur le mur de son atelier (« Le dessin de Michel-Ange, la couleur de Titien ») a tracé ce portrait d'un artiste « double », cherchant par une ambition folle à concilier l'inconciliable. Envisager les « doubles » qui traversent l'oeuvre du peintre permet de porter un regard nouveau sur une oeuvre profondément originale et déroutante. Le thème du peintre visionnaire (en avance sur son temps) débouche dans les textes, inévitablement, sur un Tintoret peintre de « visions ». C'est ce peintre de « visions », pensé à partir de cette réception critique, qui constitue l'apport original de la seconde partie de cette étude monographique. L'auteur aborde ainsi la question de l'inspiration dans le processus créatif de Tintoret, en replaçant cette idée dans son contexte local (opposition des lettrés proches de Titien qui défendent l'application, l'étude attentive, et des jeunes poligrafi du cercle de Tintoret qui prônent une nouvelle esthétique fondée sur l'improvisation, l'inspiration soudaine, le furor et la rapidité d'exécution qui l'accompagne). À propos des grandes décorations de la Scuola Grande di San Rocco, l?auteur propose ensuite sa « théorie de l'espace » du Tintoret. Cet espace dynamique et dramatique, souvent pensé pour fonctionner dans un lieu précis, avec des conditions de visibilité particulières (les toiles latérales des chapelles par exemple), permet de poser un regard nouveau sur la storia, son exposition et sa logique. Par des raccourcis importants, Tintoret produit un espace original, « précipité », qui perturbe souvent la narration elle-même. Au total, cette approche monographique renouvelle notre manière de considérer Tintoret dans son temps et dans l'histoire
35. Véronèse
David Rosand
5.00★ (5)

Révéler l'intelligence picturale de Véronèse dans toute sa profondeur et son originalité, tel est l'objet de ce livre. L'éclat et l'inventivité de la touche de l'artiste lui ont valu une réputation solidement enracinée de splendide décorateur, de maître de l'élégance du coloris et des surfaces spectaculaires mais David Rosand désire aller au-delà de cet aspect superficiel et analyser la nature véritable de l'art de Véronèse, qui mêle étroitement forme et contenu. Sa virtuosité tehnique n'est plus à démontrer. Une exploration critique centrée sur ses peintures prises une à une débouche sur une vision enrichie de l'oeuvre peint du plus jeune membre du grand triumvirat des peintres vénitiens du XVIe siècle (Titien, Tintoret et lui). David Rosand, le plus grand spécialiste de Véronèse, qui a participé à la restauration des peintures de San Sebastiano - l'église vénitienne du peintre -, démontre toute l'ampleur de cet oeuvre, depuis les débuts de l'artiste dans sa Vérone natale, où il fait preuve d'un intérêt précoce pour l'architecture à travers le décor pictural de plusieurs villas de Vénétie, jusqu'à son triomphe à Venise dont il célèbre les vertus et la puissance. Véronèse se révèle comme un peintre plus profond et plus imaginatif qu'on ne l'a généralement supposé, sincèrement sensible et réceptif aux sujets qu'il aborde, leur accordant toute son attention et l'immensité de son talent. Par le biais de l'analyse des peintures, Rosand suit la démarche créatrice de l'artiste pour mettre en scène une rencontre dramatique, formuler une doctrine, créer un effet ou susciter une émotion. Contempler les multiples interprétations données par Véronèse à un événement biblique ou mythologique nous prouve sa réactivité et son imagination devant les possibilités d'expression picturale offertes. De l'éloquence corporelle de ses personnages aux structures scénographiques de ses architectures monumentales, Véronèse se révèle comme un metteur en scène et un chorégraphe d'une grande subtilité. Mort relativement jeune, à l'âge de soixante ans, il découvrit dans la dernière décennie de sa vie une vision plus profonde encore, qui restitue de façon émouvante le sombre climat des dernières années du XVIe siècle vénitien, marquées par la peste, l?agitation religieuse et d'autres calamités. Le Véronèse révélé par cet ouvrage est digne de l'honneur que lui conféra Titien lui-même, qui voyait dans le jeune artiste la personnification "de la dignité et de la noblesse de l'art de la peinture".
36. Veronese: Une dame vénitienne dite la Belle Nani
Musée du Louvre - Paris
4.83★ (8)

Parmi les belles dames de la Renaissance dont les images sont parvenues jusqu'à nous, la Vénitienne du Louvre occupe une place de choix. Réalisée par l'un des peintres les plus célèbres du Cinquecento, Véronèse (1528-1588), elle fascine et fait rêver. Cet ouvrage invite le lecteur à parcourir une galerie de tableaux reflétant les idées du cercle d'hommes éclairés qui conduisent à son apogée l?art du portrait à Venise au XVIe siècle.
37. Dossier de l'art, n°217 : Véronèse
Dossier de l'art
5.00★ (3)

En rassemblant une cinquantaine de tableaux majeurs du maître grâce à des prêts internationaux de premier ordre, la National Gallery accueille la première rétrospective consacrée à Véronèse outre-Manche. C'est l'occasion de suivre toute la carrière du peintre, des débuts à Vérone à la maturité des grands retables vénitiens, au fil d'un parcours où se révèlent le brillant portraitiste et le grand interprète des épisodes bibliques et mythologiques. Articles Véronèse à Londres Véronèse en une exposition Véronèse dans la Venise de Titien Les grands chantiers picturaux dans la Venise du Cinquecento Paolo Véronèse, de Vérone à Venise. Chronologie Grands décors profanes. Les vertiges de l'allégorie Véronèse, peintre de l'élite. Un aristocrate du portrait Grands décors religieux. Le grand théâtre du sacré Exposition. L'architecture dans les tableaux de la Renaissance Actualités Itinéraire. Vérone sur les pas de Véronèse Une page d'histoire de l'art. Le testament d'Andrea Palladio Restauration. Le Repas chez Lévi, une oeuvre des Haeredes Pauli
38. Lorenzo Lotto
Jacques Bonnet
En marge du courant officiel de la peinture vénitienne du XVIe siècle, Lorenzo Lotto (1480-1556) a placé dans son oeuvre la complexité de son caractère, son goût pour la liberté et les turpitudes de son existence. Peintre des contradictions, évoluant dans la tourmente religieuse et culturelle de la première moitié de son siècle, formé à l'école bellinienne et dans la connaissance des oeuvres de Giorgione, de Léonard de Vinci et de Raphaël, décorateur des appartements du Vatican, il a laissé un étrange amalgame d'innovations et d'archaïsmes superbes du Quattrocento. Tableaux d'autel monumentaux, fresques grandioses, portraits sombres et délicats, atmosphères intimes sont autant d'oeuvres qui révèlent un langage personnel, étonnant par son chromatisme polyphonique, une acuité psychologique remarquable. Un album rare et très illustré sur un peintre étrange, génial et brillant coloriste, qui permet de découvrir l'un des grands artistes du Cinquecento, encore trop souvent méconnu. --Céline Darner
39. Dossier de l'art, n°52 : Lorenzo Lotto
Dossier de l'art
4.50★ (3)

Au Grand Palais De Bergame à Venise Portraits et fresques Les tableaux du Louvre SOMMAIRE Génie inquiet de la Renaissance Les sources figuratives L'art de la vérité La spiritualité du peintre Les fresques de l'Oratoire Suardi Les cartons pour le décor de la basilique de Santa Maria Maggiore
40. Vies des Artistes, Vol. 1
Giorgio Vasari
4.24★ (90)

Les Vies des plus excellents peintres, sculpteurs et architectes, ou Vies des artistes, c'est la première histoire de l'art en Europe moderne, un hommage enthousiaste et érudit à la Renaissance italienne ? Lui-même artiste, Giorgio Vasari a écrit ce livre qui, depuis quatre cent cinquante ans, reste un des monuments de la littérature artistique. Baignée de sensibilité et d'humanité, cette suite de biographies, de Cimabue à Titien, en passant par Michel-Ange, Léonard de Vinci et tant d'autres génies, explore trois siècles de création artistique, montre les ?uvres, fait revivre les personnalités. Un chef - d'?uvre.
41. Moi, Veronica Franco : Courtisane à Venise
Michèle Tesseyre
3.33★ (5)

"Vers le milieu de la nuit, le souverain revint frapper à ma porte, seul cette fois. Il avait revêtu un pourpoint et des chausses de simple drap des Flandres, mais je reconnus son parfum : ambre, musc, girofle et roses de Damas. Dans l'obscurité, il me parut briller comme un astre noir." L'auteur de ces lignes fut au c?ur de la vie amoureuse, intellectuelle et artistique de son temps. Elle eut pour amants les hommes les plus influents de Venise et pour amis les artistes et les écrivains les plus en vue. Poétesse, musicienne, elle ne cessa de revendiquer une liberté d'esprit et de m?urs à laquelle bien peu de femmes pouvaient alors prétendre. Le combat - qu'elle mena avec les armes de la séduction - reste aujourd'hui encore d'une étonnante actualité. Ce récit est aussi le portrait d'un siècle d'ombres et de lumières (entre 1575 et 1577 la peste à Venise fit près de cinquante mille victimes) et d'une ville alors au faîte de sa gloire, porteuse des prémices d'une Europe humaniste. Veronica Franco demeure une figure emblématique majeure de l'histoire vénitienne. 
43. L'homme aux yeux gris
Petru Dumitriu
4.20★ (140)

C'est à Venise que le héros de Petru Dumitriu, Archange, est immortalisé par le divin Titien. Il devient l'Homme aux yeux gris et son regard reflète le mystère amer de l'éternel errant sur les routes du monde. Son périple commence à Tolède, où ses parents, parce que juifs, sont condamnés au bûcher. Contraint à la fuite, il suit avec sa bien-aimée Juana une troupe de mercenaires à travers l'Europe du XVIe siècle, déchirée par les guerres, enfiévrée par les idées de la Réforme et tenaillée par l'Inquisition. De l'Espagne aux Flandres, Venise et ses masques mortels, Malte et ses galères, où il connaît le calvaire de la chiourme, les contrées étranges de l'Orient, les rudes neiges de la Moscovie, le royaume trouble du Danemark, Archange est de tous les combats, de toutes les passions. Tour à tour esclave et confident des grands, il mène ses mille vies exacerbées jusqu'au terme de son destin douloureux et solitaire d'apatride. L'amour, la haine, la trahison, l'amitié, la cruauté et la pitié, Archange et son auteur nous entraînent dans tous les transports de l'âme et les vertiges de l'Histoire. Un roman d'action et de méditation, une épopée haletante, portée par un extraordinaire souffle romanesque.
44. Saga historique Cinquecento, tome 1 : Les fortins de Venise (1509-1514)
Pierre Legrand
3.86★ (22)

Ce récit est le roman d'un tableau : une oeuvre clé mais énigmatique de la Renaissance italienne, L'Amour sacré et l'Amour profane, peint par Titien à Venise. Une hypothèse actuelle en fait un tableau de fiançailles. Mais qui sont les fiancés ? Comment comprendre que Laura Bagarotto, jeune femme noble de Padoue, arrivée à Venise en, 1509, dépouillée de ses titres et de sa for­tune pour trahison envers l'État, soit autorisée à se fiancer au Grand Chancelier de la République en 1514 ? L'Histoire étant muette sur ce point, il fallait un roman pour inventer une explication. Un roman qui évoque les guerres d'Italie, qui fait revivre la Venise de la Renaissance, depuis ses bas-fonds, ses lieux de plaisir, la vie quotidienne de ses rues, jusqu'à l'intérieur de ses palais, de ses fêtes, des assemblées politiques... et qui évoque les peintres et les grandes figures de ce temps. Un roman documenté, nourri de vérité historique, de vérité psychologique, de sensibilité à l'art et de poésie. Les oeuvres d'art les plus obscures trouvent une explication plausible et romanesque, puisque le destin rêvé de Laura Bagarotto, à travers drames, complots et assassinats, est aussi une belle histoire d'amour.
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