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Fastes vénitiens
Liste créée par Alzie le 07/06/2015
45 livres. Thèmes et genres : musique , musique baroque , histoire de l'art , vivaldi , venise

"Quand je cherche un synonyme pour musique, je ne trouve jamais que ce mot, Venise." Niezsche. 

Au XVIIIe siècle, entre baroque et rococo, Venise se divertit. Musique sous la houlette du "prêtre roux", théâtre de Goldoni et de Gozzi, bals et carnaval, peinture de Canaletto et de Guardi. L'oeil et la plume d'un célèbre contemporain, Casanova. Une liste placée sous le signe de la fête.

(Voir aussi : "Sur les pas de Canaletto")



1. La Venise de Vivaldi
Patrick Barbier
3.80★ (17)

La République de Venise vit au XVIIIème siècle ses dernières heures de gloire. Jamais on ne s'est autant diverti, jamais la fête et la musique n'ont occupé une telle place dans la vie quotidienne. Le carnaval (qui dure entre cinq et six mois), les fêtes officielles, le jeu, mais aussi les concerts, les cérémonies religieuses et l'opéra provoquent l'admiration et l'envie des visiteurs étrangers. Vivaldi, dont le nom est inséparable de Venise, écrit ses concertos pour les jeunes filles des Hospices et se comporte au théâtre en homme d'affaires, aussi doué que rusé.
2. Stabat Mater
Tiziano Scarpa
3.54★ (180)

Cecilia, la narratrice, est orpheline. Elle a été abandonnée à sa naissance et recueillie par l'hospice de la Pietà, à Venise. Chaque jour, masquée et dérobée au regard du public, Cecilia joue du violon. Dans cet univers confiné, la musique est sa seule source de joie et de réconfort, tandis que chaque nuit elle parle et écrit à cette mère inconnue dont l'absence la fait cruellement souffrir. L'année de ses seize ans, un nouveau professeur de musique vient remplacer le vieil abbé qui officiait auparavant : un jeune prêtre aux cheveux roux, Antonio Vivaldi. Avec Stabat Mater -qui a obtenu le prestigieux prix Strega-, Scarpa évolue vers une écriture chargée d'émotions qui, à travers la musique vivaldienne, s'enrichit de nouveaux rythmes, de nouvelles tonalités et de nouvelles architectures. Son roman est un fabuleux rêve de liberté. Fabio Gambaro, La Ronde.
3. Balades Musicales dans Venise du XVIe au XXe siècle
Sylvie Mamy
Les inlassables amoureux de Venise semblent avoir exploré calli et campi jusqu'à leurs replis les plus intimes...  Et pourtant, combien passent devant les maisons où vécurent Monteverdi, Vivaldi, Marcello, Galuppi, Malipiero et Nono sans même lever la tête ? Ignorant de la même manière les hôtels où s'arrêtèrent Mozart, Wagner, Liszt, Tchaïkovski et Stravinsky. Le défi de ces Sept balades musicales dans Venise est de nous raconter cinq siècles d'une histoire riche et fascinante, nous guidant de palais en églises, des mythiques ospedali aux légendaires théâtres d'opéra, tout en captant les atmosphères sonores uniques de la ville-musique par excellence. 
4. Versailles Venise Vivaldi
Gueorgui Pinkhassov
5.00★ (4)

Trois V ou les liens qui unissent ces trois pôles culturels : ce beau livre propose par le biais de court textes de fictions, d'entretiens d'explorer ces liens historiques, musicaux, festifs. Philippe Beaussant revient sur la fascination durable des monarques français pour la cité vénitienne, Vincent Borel poursuit le fantôme de Lully dans les allées du parc, Françoise Cruz retranscrit les surprises d'une vénitienne arrivant à la cour... L'ensemble de ces contributions ponctué par un reportage de Pinkhassov qui découvre par touche les mystères du Château...
5. Venise l'éveil du baroque itineraire musical de monteverdi a vivaldi
Olivier Lexa
Au début du XVIIe siècle, Venise a inventé la musique baroque, avec l'avènement de la cantate et de la sonate, mais surtout en ouvrant l'opéra à un large public. Cet ouvrage explique pourquoi et comment cette révolution de la musique occidentale est partie de la Cité des Doges, à travers trois itinéraires parcourant les lieux de ces métamorphoses, entre profane et sacré.
6. Monteverdi
Philippe Beaussant
3.00★ (3)

Héritier de tout le savoir musical de la Renaissance, formé à l'écriture polyphonique dans la tradition vénitienne, Monteverdi est le compositeur qui ouvre une nouvelle époque. Philippe Beaussant éclaire le cheminement du compositeur qui, de Crémone puis Mantoue à Venise, d'une cour ducale fastueuse à la Sérénissime République, a opéré dans la musique cette mutation de sensibilité capitale, perceptible dans tous les domaines artistiques, littéraires et philosophiques, qu'on a appelée le baroque. S'affranchissant de la perfection polyphonique, Monteverdi fait advenir, par l'accent mis sur la compréhension du texte - celui des poètes les plus illustres de son temps, choisis avec une remarquable sûreté -, une expressivité qui sera dorénavant portée par une voix seule. Le nouveau langage qui se dégage ainsi trouvera dans l'opéra, avec l'Orfeo comme acte fondateur, un développement appelé à une riche postérité.
7. Stradella
Philippe Beaussant
3.75★ (25)

Alessandro Stradella fut un musicien de génie. Il vécut à Rome, à Venise et ailleurs au XVIIe siècle. Il résume le baroque à lui tout seul, dans ses opéras comme dans sa vie. À peine était-il mort que les imaginations s'enchantaient de ce destin plein de musique, de femmes, d'enlèvements et de cavalcades. J'en ai fait un roman. Je m'efforce d'y raconter cette histoire où les aventures de cape et d'épée le disputent à la musique, et où le lecteur sera bien en peine de démêler ce qui est vrai de ce que j'invente: d'ailleurs, je ne lui cache pas que c'est un jeu, précisément, de cache-cache. Si je dis la vérité, personne ne me croira, et si j'invente, personne ne s'en apercevra. Il n'y a donc aucun inconvénient à avouer avant de tricher. Cela fait un roman à double et à triple fond, où tout est miroir, vrai faux et faux vrai.
8. Les Violons du roi
Jean Diwo
4.13★ (619)

L'auteur des Dames du Faubourg nous emmène en Italie pour vivre une époque prodigieuse et peu connue, charnière entre le XVII ème et le XVIII ème siècle, celle qui voit éclore en même temps le violon de concert, le concerto Classique et les premiers opéras. C'est le roman d'une poignée d'artisans de génie installés à Crémone, dont Antonio Stradivari, le plus grand luthier de tous les temps, qui achève de transformer le violon vulgaire et grinçant des ménétriers en instrument royal. Durant plus de soixante ans, l'atelier de Stradivari livre aux rois et aux princes des violons aux sons et aux vernis magiques, jamais égalés depuis. Le maître préfère pourtant tailler ses voûtes et sculpter ses volutes pour ceux qui savent le mieux faire chanter ses violons: les virtuoses-compositeurs. Dans le roman de jean Diwo, la musique baroque fait vibrer les chapelles, les salles de concerts, et se mêle intimement à l'histoire des luthiers. A Rome, Corelli fait pleurer la reine Christine de Suède en jouant son stradivarius et le révérend Antonio Vivaldi entraîne Venise dans le tourbillon de ses "Quatre saisons". Le "Prêtre roux", s'il ne dit pas la messe, dirige de son archet enchanté l'école de musique des jeunes filles de la Pietà et trimbale à travers les cours d'Europe, et jusqu'au Vatican, sa cohorte de nonnettes musiciennes et chanteuses. Ainsi, pris par la magie du violon, artisans et grands seigneurs, jeunes femmes espiègles et mères de famille austères, apprentis et virtuoses vivent, aiment et meurent dans une Italie à la fois rayonnante et déchirée. Le plus mystérieux des instruments de musique et le plus secret de ses créateurs sont les principaux personnages de ce récit passionné en forme d'allegro.
9. Vivaldi : Des saisons à Venise
Claude Labie
3.25★ (10)

De l'homme, on ne sait presque rien. Il était vénitien et se destinait à l'état ecclésiastique. Il fut pendant vingt ans maître de musique dans une institution charitable. Il mourut à Vienne dans la plus grande obscurité. Mais d'abord il fut fils de Venise et cela seulement suffirait à le qualifier. La Venise du XVIIIè siècle, celle des fêtes musicales, la Venise d'une des plus grandes lutheries du monde. Vivaldi en fut le symptôme et en reste le symbole. Son oeuvre est profuse : plus de cinq cents compositions instrumentales, une cinquantaine d'opéras. De son vivant, il fut admiré par les mélomanes, imité par les plus grands musiciens. Aujourd'hui, il reste le héraut d'une efflorescence baroque qui n'en finit pas de nous étonner. Jean-François et Claude Labie dressent le portrait d'une oeuvre et ce faisant celui d'un homme. D'un homme de Venise.
10. Mémoires de Vivaldi
Patrick de Rosbo
La vie d'Antonio Vivaldi ne nous est guère connue qu'à travers la chronologie de ses fonctions, tournées, créations, concerts, et, sa biographie officielle laisse bien des zones d'ombre, bien des mystères. Que de thèmes romanesques y sont pourtant inscrits en filigrane !! Aucune forme de fiction mieux que les mémoires apocryphes ne pouvait restituer la sensibilité du compositeur génial. Le lecteur, en quelque sorte complice, va ainsi revivre les temps forts de la vie paradoxale du "prêtre roux", qui fut aussi habile courtisan, voyeur libertin, et, témoin mystique, confident des vierges, et, confesseur des grandes pécheresses ... ... Sous la poussée de Patrick de Rosbo, Les Mémoires de Vivaldi font éclater le genre biographique et renaître la Venise baroque du début du XVIIIeme siècle. L'abbé Vivaldi s'y révèle dans toute la complexité d'une nature violente et contradictoire, blessé par un amour impossible, voué à une princesse aux moeurs scandaleuses, qui le compromit. Un livre brillant, qui allie avec bonheur la technique de l'autoportrait à celle de la fresque et la cruauté de la satire saint-simoniènne à la démesure féllinienne.
11. Antonio Vivaldi
Adélaïde de Place
3.00★ (3)

Venise la Sérénissime, la "Perle de l'Italie", est désormais associée à son célèbre compositeur, Antonio Vivaldi (1678-1741). Mais bien au-delà du succès mondial des Quatre Saisons, que retiendra-t-on du célèbre violoniste à qui l'on doit quelque 800 opus, dont certains concertos qu'il se vantait d'avoir composés "plus promptement qu'un copiste ne pouvait les copier" ? Vivaldi est bien à l'image de cette ville italienne à l'apogée de sa magnificence, de ses fêtes et de ses théâtres où l'on donnait l'opéra, genre pour lequel il nourrissait un réel penchant. Profitant de son poste de maître de musique de l'Ospedale de la Pietà et ayant ainsi à sa disposition un orchestre de jeunes orphelines des plus douées, Vivaldi a largement développé le genre musical du concerto italien initié par Corelli. Mais le "prêtre roux", finalement passé de mode, a aussi connu une triste fin à Vienne, loin d'une Venise qui vivait ses derniers feux. Avec ce nouvel opus de la collection horizons, Fabio Biondi et Adélaïde de Place remontent le temps, à la découverte d?un compositeur majeur de la musique baroque italienne, dans un ouvrage richement illustré.
12. Eaux lentes sur Venise
Françoise Cruz
3.19★ (19)

Venise au temps de Vivaldi, l'amitié de deux musiciennes de la Piéta nous invite à découvrir le quotidien de cette institution sans pareil.  Des filles, abandonnées bébés y étaient alors recueillies et élevées pour devenir des artistes d'exceptions.  Tous les grands noms de l'Europe se pressaient alors pour assister dernière des grilles au concert de cet orchestre et ses choeurs. 
13. Antonio Vivaldi
Sylvie Mamy
3.75★ (10)

   Au-delà des Quatre Saisons qui ont servi à toutes les illustrations sonores, la vie et l'oeuvre de Vivaldi restent à découvrir.     Son exceptionnelle virtuosité violonistique, les centaines de concertos et de sonates qu'il a composés pour son instrument ne cachent plus désormais la qualité et l'abondance de ses oeuvres vocales : la musique religieuse (psaumes, motets, oratorios, comme la très célèbre Juditha triumphans) et les nombreux opéras, interprétés avec bonheur par les chanteurs d'aujourd'hui.       Sylvie Mamy retrace la vie tumultueuse et pleine de paradoxes de ce compositeur, que tout le monde en son temps appelait le Prêtre roux, alors qu'il ne célébrait pas la messe, et travaillait pour les théâtres , composant, dirigeant, tenant le rôle de l'imprésario, se mêlant aux intrigues, aux procès, aux rivalités entre chanteurs et négociant avec fermeté les contrats pour sa cantatrice favorite, Anna Girò. Elle nous fait connaître le milieu très fermé de l'hospice de la Pietà, où Vivaldi enseignait le violon à des jeunes filles recluses. Elle nous fait ressentir l'animation qui régnait dans les quartiers populaires de la Venise du Settecento, ainsi que l'atmosphère des somptueuses fêtes organisées dans les palais de l'aristocratie vénitienne auxquelles étaient conviés des princes venus de toutes les grandes cours d'Europe. Elle montre comment la notoriété du compositeur se propagea à Vienne, Munich, Prague, Londres, Paris, l'amenant à voyager afin de répondre aux commandes de ses prestigieux mécènes, clients et élèves.
14. Les quatre saisons
Laurel Corona
3.25★ (20)

Prêtre, Vivaldi ? Certainement. Mais très sensible au charme féminin, aussi. Et dans l'hospice de la Pietà, à Venise, qui recueille des jeunes filles, et, où il vient donner leçons et concerts, il remarque un jour la jolie Maddalena. Comme elle exceptionnellement douée pour le violon, il entame une relation étange et fusionnelle avec elle bien que tout amour charnel leur soit interdit... Il n'empêche, leurs liens vont devenir si forts qu'ils vont composer à eux deux de sublimes pièces musicales ... Les années vont se succéder, les événements infléchir leur destin sans jamais altérer leur boulversante complicité... C'est l'histoire d'une exceptionnelle et fidèle amitié amoureuse, pleine de pudeur, que raconte ici Laurel Corona. Mais elle réussit bien davantage : elle nous immerge dans un monde féerique, celui de l'irrésistible Venise, avec ses coutumes, ses moeurs, ses fêtes et ses audacieuses scènes de Carnaval. Jamais évocations de la musique n'ont étié si riches et si imagées, jamais spectacles à l'opéra n'ont été évoqués de manière si colorée, vibrante et magique... Une grande réussite romanesque !
15. Les grands castrats napolitains à Venise au XVIIIème siècle
Sylvie Mamy
3.33★ (3)

Lé San Giovanni Grisostomo est, à l'époque baroque, le plus important théâtre de Venise et l'un des temples de l'opera seria les plus renommés en Europe. Ses loges somptueuses accueillent les puissantes familles patriciennes de la ville, les ambassadeurs étrangers et les princes venus des contrées lointaines qui s'émerveillent devant le luxe de la salle, la féérie des décors, la beauté des oeuvres, le talent et la virtuosité des grands chanteurs qu'ils y entendent. Se fondant sur les archives vénitiennes, les livrets et les manuscrits musicaux, l'auteur décrit la vie théâtrale vénitienne et le bouleversement que provoque, au début du XVIIIe siècle, l'arrivée des célèbres castrats napolitains sur les prestigieuses et aristocratiques scènes de la République Sérénissime.
16. Venise baroque : Splendeurs et illusions
Massimo Favilla
4.50★ (7)

Dans l'histoire complexe de Venise, le Seicento - le XVIIe siècle- n'est pas un siècle comme les autres : il a offert à la République la toute dernière occasion de réagir, y compris par les arts, à l'inéluctable destin qui l'a reléguée dans un rôle de plus en plus marginal par rapport aux événements politiques européens. C'est une période bien particulière, soucieuse de marquer visuellement le tissu de la ville par les signes majestueux du triomphe. Le Seicento vénitien qui confond augures, rêves et illusions avec la réalité concrète, politique ou sociale, a eu pour mots d'ordre l'excès et l'emphase. Un goût certain pour la profusion ornementale, le grotesque et. le bizarre. Un désir effréné de " croître en grandeur ". L'intention était claire : il s'agissait de susciter l'émerveillement. Et pour ce faire, la ville s'est mise en scène. L'étonnante " représentation théâtrale " qui se déploie ainsi à l'intérieur mais aussi à l'extérieur des édifices finit par se diffuser dans tout Venise. Le baroque qui s'y décline est étroitement lié à la nature même de la ville, " fondée sur l'impossible ", et à l'eau bien sûr, sa consistance si spécifique. Au fil des ans, la vocation se tarit, l'élan triomphant s'épuise mais vers la fin du le XVIIe siècle et à l'aube du siècle suivant, on voit s'insinuer au côté du baroque un registre différent, plus détendu, dicté par l'esthétique naissante, le rococo, qui abandonne la fastueuse symétrie du baroque pour se tourner vers les petites choses et l'éphémère des sens, l'intime et l'impalpable. Cet ouvrage permet de retrouver les traces de la Venise fastueuse et débordante " et de découvrir la ville, autrement.
17. Venise au XVIII siecle
Philippe Monnier
3.00★ (7)

Depuis sa création au VIe siècle, Venise, perle nichée au coeur de la lagune, ne cesse de fasciner. La ville des peintres relie l'Occident avec son architecture byzantine, son dédale de canaux et sa mosaïque de petites rues. Au XVIIIe siècle, tandis qu'elle a perdu toute importance politique, elle voit s'épanouir la culture la plus originale d'Italie. Elle jouit alors d'un rayonnement artistique mondial et devient capitale du plaisir. Jamais Venise n'a été plus affranchie de l'oppression romaine, plus adéquate à son esprit léger, plus uniquement vénitienne. Jamais elle n'a connu autant d'esprits brillants... Philippe Monnier plonge avec brio dans les ors et les gestes de cette ville envoûtante et fait revivre l'âme de la Venise du XVIIIe siècle, avec son luxe et son faste, mais aussi sa musique, sa peinture, son théâtre, ses fêtes somptueuses, sans compter ses Vénitiens hors normes : aventuriers comme Casanova, bourgeois, marchands tout droit sortis d'un tableau signé Canaletto.
18. Venise rococo. L'art de vivre dans la lagune au XVIIIe siècle
Ruggero Rugolo
5.00★ (3)

Au début du XVIIIe siècle, Venise ne se présente plus comme le théâtre de la grandeur baroque. L'excès et l'emphase s'apaisent : un registre plus détendu s'affirme, déterminé par le bon gout de l'esthétique rococo, qui troque le faste et la surabondance contre une inclinaison pour les petites choses. Les espaces destinés à être décorés sont désormais surtout les pièces les plus secrètes, les boudoirs, les lieux intimes, destinés aux réunions entre amis et à la conversation. Les allégories redondantes de l'époque baroque sont remplacées par un langage plus léger, animé d'éléments naturalistes et d'ornements gracieux. Les teintes aussi s'éclaircissent : de la blancheur éblouissante relevée d'ors des stucs on passe aux tonalités pastel douces et reposantes. L'esthétique rococo induit un renversement des termes comme des valeurs : ce qui était minuscule devient grandiose. Il s'agit de la conversion « éclairée », qui fait qu'on passe de la rhétorique à l'antirhétorique. C'est l'immense intérêt de la campagne photographique à l'origine de cet ouvrage que de nous restituer et nous faire mesurer dans tous ses détails la mue considérable qu'a connu alors la Sérénissime. Qu'il s'agisse des extérieurs ou des intérieurs de la ville, Venise à cette époque a rejeté le masque du mythe, pour arborer ses véritables traits « humains». C'est un siècle qui fixe le visage de la ville par le biais du pinceau de Canaletto et qui, dans les toiles de Pietro Longhi et les comédies de Carlo Goldoni, surprend la noblesse, ainsi que la bourgeoisie et le peuple, dans leurs attitudes quotidiennes. Pour autant, ce n'est pas une époque uniforme : si d'une part elle se perd dans les cieux infinis de Tiepolo, d'autre part elle s'attarde sur les décolletés des religieuses immortalisées par Francesco Guardi. Grâce à une campagne de prise de vue et une iconographie spectaculaires, les auteurs font découvrir au lecteur un Venise différent qui ne se cantonne pas aux images suggestives de de Tiepolo et Canaletto mais s'élargit aux lieux cachés et fascinants de la vie culturelle et sociale de l'époque. Ils ouvrent les portes de palais méconnus et dévoilent les secrets de la vie quotidienne de l'aristocratie vénitienne du XVIIIe siècle, avec ses habits, ses objets de toilette, ses gouts raffinés pour le décor, pour l'art, la musique, le théâtre et la peinture. L'ultime art de vivre des années rococo avant la chute brutale de la République en 1797, victime du poids de l'Histoire. Un livre d'art fascinant sur Venise enfin racontée d'une façon inédite : comment les Vénitiens vivent au milieu du XVIIIe siècle, l'architecture et le décor de leurs hôtels, palais, maisons de campagne , peinture et portraits, opéra, fêtes et ballets, vie religieuse. Tous les arts vénitiens approchés à partir de la vie quotidienne. Une campagne de prises de vue réalisées spécialement pour cet ouvrage.
19. Concert baroque
Alejo Carpentier
3.62★ (264)

A Venise, pendant le carnaval, un Mexicain déguisé en Moctezuma rencontre Vivaldi. Puis Scarlatti et Händel se joignent à eux pour visiter un couvent de nonnes musiciennes et pour aller prendre un petit déjeuner sur la tombe d'Igor Stravinski. Car les chronologies s'enchevêtrent dans ce merveilleux concert baroque où la musique, forme sublimée du temps, mène le récit. Si Vivaldi avait pris la plume, il n'aurait pas écrit autrement ce Concert baroque.
20. La septième nuit de Venise
Thierry Maugenest
3.53★ (46)

Hiver 1727. Craignant de tomber entre les mains de la puissante Turquie, Venise redouble d'insouciance, sombre dans les excès en tous genres, revêt mille masques, vivant six mois par an au rythme d'un carnaval qui lui sert d'exutoire et dans lequel elle espère trouver une forme de rédemption. Une invention tenue secrète, destinée à révolutionner la navigation, est l'objet de toutes les convoitises.  Un mercenaire vénitien tente de s'en emparer, avec pour mission d'enlever les scientifiques venus travailler dans la Sérénissime et de leur arracher les plans de la fameuse invention. Sur sa route, il croise deux enquêteurs : le poète érotique Zorzi Baffo et un certain Carlo Goldoni qui, bien avant de faire triompher la comédie italienne à la cour de Louis XVI, était enquêteur adjoint dans la police criminelle de Venise.  Un roman très libertin et très vénitien, inspiré par la jeunesse vorace et trépidante de Carlo Goldoni.
21. Venise au temps de Goldoni
Françoise Decroisette
5.00★ (2)

Au moment où Goldoni la choisit pour théâtre de ses comédies, Venise est en pleine transformation. Après la splendeur du XVIe siècle, cette période qui se clôt par la chute de la République, en 1797, ne marque pas la fin de la cité des Doges. Elle est au contraire un moment d'ouverture et d'adaption à la modernité politique, économique et esthétique qui caractérise l'Europe à cette époque. L'ancienne noblesse se détourne peu à peu du négoce maritime, pour s'attacher aux jeux et aux théâtres. Une bourgeoisie montante reprend ce rôle d'entrepreneur des mers, et tente de maintenir le prestige de Venise en Méditerranée. Les multiples petits métiers animent la ville, en s'adaptant à cette nouvelle cité des plaisirs. Parce qu'il allie la mise en perspective historique et les citations de Goldoni (mais aussi de Casanova et de nombreux auteurs), cet ouvrage nous replonge dans Venise telle que ses habitants l'ont vécue. Les fêtes, le fonctionnement des palais, les plaisirs populaires, les métiers sont replacés dans leur temps, autour de places légendaires et de canaux. FRANÇOISE DECROISETTE Professeur de langue et de civilisation italiennes à l'université de Paris-VIII, Françoise Decroisette est spécialiste du théâtre et de l'opéra italiens. Elle a récemment traduit plusieurs comédies de Goldoni : La Villégiature (L'Arche), L'Ecole de danse (Circé), Le véritable ami (Actes Sud).
22. Mémoires de M. Goldoni pour servir à l'histoire de sa vie et à celle de son théâtre
Carlo Goldoni
4.05★ (22)

Carlo Goldoni (1707-1793), le « Molière italien », a écrit: «On ne peut nier que je sois né sous l'influence d'une étoile comique, puisque ma vie même a été une comédie.» Ses Mémoires, rédigés directement en français et publiés à Paris en 1787, relatent cette «comédie». Son existence riche en épisodes picaresques fait entrer de plain-pied dans la folle et fascinante société vénitienne du XVIIIe siècle, puis à la cour de Louis XV et de Louis XVI. Homme curieux de tout, observateur avisé et malicieux, Goldoni évoque les coulisses des théâtres, les cabinets des diplomates ou les champs de bataille, pénètre chez les grands seigneurs comme chez les petites gens et rapporte, en passant, un entretien avec Vivaldi à Venise ou avec Rousseau à Paris.
23. Goldoni : Théâtre
Carlo Goldoni
4.23★ (79)

Un des plus originaux et des plus grands auteurs comiques européens, Goldoni, devait figurer dans la Bibliothèque de la Pléiade. Le volume qui lui est consacré contient dix- huit pièces qui ont été choisies avec soin parmi les plus significatives et les plus représentatives des divers aspects de son talent, Le Valet de deux Maîtres, Le Café, La Locandiera, Les Amoureux, Les Rustres, la trilogie de La Villégiature, Barouf à Chioggia, L'Eventail, etc.
24. Mémoires inutiles
Carlo Gozzi
3.42★ (30)

Sur Venise au XVIIIe siècle (le théâtre, le carnaval, les intrigues, les complots) : le livre des livres ! Le plus drôle mais surtout le plus méchant de la littérature de l'époque - Schopenhauer faisait son régal de l'intraitable Gozzi. Intraitable... et pourtant bizarrement pathétique : car le comte Gozzi, prompt à s'amouracher des pires garces, est la première victime de cette Commedia qui élève la rosserie au rang des beaux-arts.
25. L'Oiseau vert
Carlo Gozzi
3.50★ (11)

Il y a dix-neuf ans que le roi Tartaglia est parti à la guerre, dix-huit ans que sa femme, Ninetta, a été enterrée vivante par la terrible reine-mère Tartaglione dans un trou sous l?évier des cuisines du palais. Cette dernière avait ordonné à son Premier ministre Pantalon de supprimer les enfants du couple royal, mais Pantalon n?a pas pu et les jumeaux ont été recueillis par un couple de charcutiers, Truffaldin et Smeraldine. Pourtant leur père adoptif, lassé de les avoir à charge, les chasse tandis que leur vrai père, le roi, regagne son royaume. Quant à leur mère, elle a pu survivre en secret avec l?aide d?un mystérieux oiseau vert? Après bien des sortilèges, des maléfices et des métamorphoses, l?Oiseau vert dénoue toutes les intrigues et chacun redevient ce qu?il est censé être.
26. L'Amour des trois Oranges
Carlo Gozzi
On connaît surtout l'opéra qu'a fait de cette mythique pantalonnade de la commedia dell'arte, qui mêle au loufoque le merveilleux, Serge Prokofiev. Mais c'est à partir du texte de Carlo Gozzi, contemporain et rival de Goldoni à Venise, que Meyerhold, par l'intermédiaire d'Apollinaire, qui la lui avait fait connaître, a commandé cet opéra à Prokofiev.
27. Histoire du carnaval de Venise : XIe-XXe siècle
Gilles Bertrand
2.40★ (11)

On a tendance aujourd'hui à associer au carnaval de Venise une image figée qui nous aurait été léguée par le XVIIIe siècle. Pourtant l?histoire de ce moment festif est beaucoup plus longue et complexe. Au carnaval civique destiné à façonner au Moyen Âge la cohésion sociale et politique de la commune, succéda un carnaval voulu par l'aristocratie et associant le peuple aux jeux publics pour mieux dire au monde la puissance et la fascination de cette ville hors du commun.  Lorsqu'à la fin du XVIe siècle la primauté commerciale et politique de la Sérénissime en Europe finit par s'essouffler, le carnaval prit le relais des fastes de l'économie marchande et de la diplomatie en accueillant les princes d'Europe et en s'ouvrant à l'opéra. Puis, alors que la ville se repliait sur ses possessions de Terre ferme, le carnaval devint plus monotone, cachant surtout la crise sinon économique, du moins morale, politique et sociale de la République, avant de se réduire au XIXe siècle. Son retour en 1980 a réalisé un subtil mélange : ressusciter une fête urbaine qui renvoie aux fastes baroques du XVIIe siècle tout en l'associant aux souvenirs de Vivaldi, de Pietro Longhi et de Goldoni, contemporains du siècle des Lumières. C'est cette passionnante histoire qui est ici racontée.
28. Giambattista Tiepolo
Filippo Pedrocco
5.00★ (5)

Peintre, décorateur, dessinateur et graveur, Giambattista Tiepolo est né à Venise en 1696 et mort à Madrid en 1770. Il s'affirme très tôt comme le plus grand peintre de son siècle et reçoit de nombreuses commandes : tableaux religieux à l'huile, cycles et fresques à sujets bibliques, mythologiques ou allégoriques. Il a travaillé notamment à Venise au palais Dolfin, à la Scuola dei Carmini, au palais Labbia ; à Udine, en Allemagne et en Espagne à partir de 1750. Admirateur de Véronèse, à qui il emprunte ses vastes architectures et ses types féminins, il élabore un style très personnel, aérien et tout en mouvement. Les couleurs claires, bleu, rose, jaune dominent sa palette sensuelle. De la formation aux grandes oeuvres de la maturité, des fresques de Würzburg à Madrid : la virtuosité et la grande fantaisie décorative de Giambattista Tiepolo sont présentées dans un essai amplement illustré. Cet ouvrage est complété d'un catalogue exhaustif des ?uvres de l'artiste, sur la base des dernières études critiques qui ont suivies les grandes expositions de Venise et de New York en 1996.
29. Les ciels de tiepolo
Alain Buisine
4.80★ (9)

Toute notre modernité a pris la fort mauvaise habitude de systématiquement dramatiser la création, de la penser comme nécessairement dramatique. Tout devrait toujours mal finir, très mal finir quand on est un créateur. Depuis le poète maudit du XIXe siècle, clochard et alcoolique, jusqu'au romancier contemporain mort du sida, depuis l'automutilation et le suicide du peintre jusqu'à la folie du peintre interné, tout doit toujours en passer par la souffrance et le tragique, qui confirment et signe l'authenticité de l'oeuvre d'art. Nous n'imaginons plus la création que traversée par la fêlure travaillée par la perte et la négativité. Créer pour s'anéantir, s'anéantir pour créer. Un artiste heureux apparaît toujours vaguement soupçonnable et coupable, et, pour tout avouer, peu crédible. Il manque de profondeur. Dans cette perspective, le Vénitien Giambattista Tiepolo est le pire artiste qu'on puisse imaginer.
30. Le rose Tiepolo
Roberto Calasso
3.94★ (17)

Toute sa vie, Tiepolo aura peint sur commande pour les églises et les palais, couvrant de fresques jusqu'aux vastes plafonds de la Résidence de Würzburg ou du palais royal de Madrid. Dans son oeuvre s'anime toute la vie d'une époque - le dix-huitième siècle - qui l'admira sans se préoccuper de le comprendre. Il ne fut que plus facile à Tiepolo de lui échapper, et de livrer son secret à ses seules gravures, trente-trois Capricci et Scherzi. Chacune est comme le chapitre d'un roman noir, éblouissant et muet, peuplé de personnages hétéroclites et déconcertants : éphèbes épanouis et Orientaux ésotériques, Satyres et Satyresses, hiboux et serpents - et même Polichinelle et la Mort. De page en page, nous les retrouvons côtoyant Vénus, le Temps ou Moïse, Armide ou la cohorte des anges, Cléopâtre ou Béatrice de Bourgogne : une foule bigarrée, une troupe de bohémiens itinérants, cette " tribu prophétique aux prunelles ardentes " dont parle Baudelaire. Plus qu'un brillant intermède dans l'histoire de la peinture, l'art de Tiepolo fut une manière à travers laquelle les formes se manifestèrent, un certain style dans le déploiement de leur défi. Ses figures révèlent une fluidité sans effort ni obstacle. Toutes accédaient au ciel sans oublier la terre, incarnant une dernière fois la vertu suprême de la civilisation italienne : la sprezzatura. Nul mieux que Tiepolo ne sut donner à voir ce que Nietzsche appelait " l'Olympe de l'apparence ". Après La ruine de Kasch (1987), Les noces de Cadmos et Harmonie (1991), Ka (2000) et K. (2005), Le rose Tiepolo se présente comme le cinquième volet d'une oeuvre en devenir, dont les différents moments, fortement articulés entre eux, élaborent les matières les plus diverses, sans qu'aucun ne puisse être assigné à un genre établi. Le présent ouvrage, entre récit et essai, est enrichi de plus de quatre-vingts illustrations faisant contrepoint au texte, et réalise une véritable osmose entre l'image et le mot.
31. Venise au temps de Canaletto
Annalisa Scarpa
4.50★ (4)

Giovanni Antonio Canal, connu sous le nom de Canaletto, est célèbre pour ses panoramas (ou vedute) de Venise. D'abord décorateur de théâtre, il devient le plus prolifique vedutiste de son temps, laissant près de 900 oeuvres, dont l'essentiel consacré aux lieux plus ou moins connus de Venise, à ses festivités et à ses lumières. Il travaille parfaitement la «perspective», en se servant de la camera obscura (ou chambre optique).  Grâce à un jeu de loupes savamment orientées, l'appareil, souvent placé sur une barque, l'objectif face au sujet choisi, offrait un champ de vision et une précision de transcription uniques à l'époque. Cet ouvrage présente ainsi, sous forme d'itinéraire, les multiples points de vue, places, monuments, canaux, d'une ville inchangée qui aujourd'hui encore a gardé tout le charme du XVIIIe siècle.
32. Canaletto
Octave Uzanne
5.00★ (5)

Initié à la peinture et à la perspective par son père peintre de décors de théâtre, le vénitien Giovanni Antonio Canal, dit Canaletto (1697-1768), fut essentiellement reconnu pour ses vedute. Tandis que les amateurs de son temps ramenaient ses paysages comme témoignages de leur voyage en Italie, Canaletto devint l'incarnation de la Sérenissime baroque. Précurseur dans sa façon d'échelonner les différents plans de ses compositions, il agrémenta ses toiles de détails afin de mieux situer les distances et utilisa la chambre optique pour lecadrage de ses tableaux. Par la précision des lignes et la douce tonalité de sa palette, les toiles de Canaletto nous offrent, aujourd'hui encore, les plus beaux panoramas d'alors marquant définitivement de sa touche l'histoire de l'art. Au gré d'un texte inspiré, richement illustré, Octave Uzanne fait revivre au lecteur la passion de cet artiste incontournable de la peinture vénitienne du XVIIe siècle.
33. Canaletto à Venise
Alain Tapié
4.00★ (9)

Canaletto, de son vrai nom Giovanni Antonio Canal (1697-1768), est le plus célèbre des vedutisti vénitiens du XVIIIe siècle. Présenter ce peintre extraordinaire sous un angle inédit, approfondir sa personnalité et son art dans le contexte vénitien n'était certes pas un défi facile. Le musée Maillol lui rend hommage avec, sous le haut patronage de la Ville de Venise et pour la première fois, une exposition exclusivement consacrée à Canaletto à Venise. Ont été réunies une cinquantaine de toiles qui témoignent non seulement de l'amour de Canaletto pour la Sérénissime ? un amour certainement intéressé, grâce aux riches commandes des plus prestigieux collectionneurs d'Europe qui se disputaient sa production ?, mais aussi de sa méthode et de sa technique. Un comité scientifique, composé des grands experts du peintre, a largement contribué au choix des oeuvres selon un double critère : la qualité absolue et autographe de chaque toile et sa rareté. Nombre d'entre elles sont présentées pour la première fois en France. La reconstitution de son appareil optique, réalisé en collaboration avec le Palazzo Grimani, nous éclaire sur son procédé innovateur : l'étendue de sa vision et la précision des détails peints représentaient, à l'époque des Lumières, des nouveautés qui ont émerveillé le monde.
34. Dossier de l'art - HS, n°18 : Canaletto à Venise
Dossier de l'art
5.00★ (2)

Une promenade à travers Venise en quelque cinquante toiles de Canaletto : voici ce que propose le musée Maillol, qui entend également montrer le processus de création de ces merveilleuses vedute grâce à la présentation de nombreux dessins et du carnet du peintre, exceptionnellement prêté. ARTICLES Sur les pas de Canaletto À l'origine d'un genre, la veduta Canaletto ou l'oeil de Venise Joseph Smith, collectionneur obsessionnel Le chant du cygne de la Sérénissime Canaletto et son temps Le précieux quaderno Gagnez un voyage à Venise sur les pas de Canaletto avec Intermèdes Promenade dans la Venise du XVIIIe
35. Francesco Guardi: Itinéraire d'une Aventure Artistique
Dario Succi
Ce ouvrage retrace l'oeuvre de Francesco Guardi, peintre vénitien du dix-huitième siècle (1712-1793), célèbre pour ses vues de Venise et de la lagune : l'occasion de mettre à jour deux siècles de critiques historiques contradictoires quant à la chronologie et à l'attribution respective des tableaux des frères Guardi.
36. Canaletto-Guardi : Les deux maîtres de Venise. Exposition au Musée Jacquemart-André du 14 septembre 2012 au 14 janvier 2013
Bozena-Anna Kowalczyk
5.00★ (3)

Venise et son charme intemporel deviennent au XVIIIème siècle le sujet de prédilection de peintres appelés védutistes. Leurs vues de Venise se répandent très vite en Europe et font de la Veduta, encore de nos jours, le genre le plus collectionné et l'un des plus aimés du public.? Catalogue d'exposition "De Canaletto à Guardi , les deux maîtres de Venise" présentée au musée jacquemart-André, Paris (14 septembre 2012 - 14 janvier 2013). Pour la première fois en France et grâce à des prêts exceptionnels, le Musée Jacquemart-André consacre une exposition à la Veduta, genre pictural dont Canaletto et Guardi sont les artistes les plus connus. Ce mouvement artistique est très peu représenté dans les collections publiques et privées françaises. Au-delà d'une monographie sur Canaletto, il s'agit de faire découvrir un mouvement artistique né à l'aube du XVIIIème siècle et qui fut avant tout collectionné par les cours royales et les collectionneurs fortunés espagnols, anglais, prussiens et autrichiens. Si l'exposition offre une place maîtresse à Canaletto, figure emblématique de ce genre, en dévoilant plus de vingt-cinq oeuvres essentielles du maître, issues des plus grands musées et collections, elle situe également l'artiste au sein de ce grand mouvement artistique de la Veduta. Ses oeuvres entrent en résonance avec celles de Gaspar van Wittel, Luca Carlevarijs, Michele Marieschi, Bernardo Bellotto et Francesco Guardi qui s'impose comme le dernier maître ayant réussi à immortaliser l'enchantement et l'élégance du XVIIIe siècle vénitien. L'exposition présente enfin des « caprices » : de remarquables scènes d'une Venise imaginaire, peintes par Canaletto, Guardi ou Bellotto. Certaines de ces toiles n'ont encore jamais été montrées dans une exposition temporaire.
37. Dossier de l'art, n°179 : Venise, Canaletto et ses rivaux
Dossier de l'art
5.00★ (4)

À l'occasion de l'exposition consacrée aux vedute vénitiennes, qui se tient actuellement à la National Gallery de Londres, ce numéro revient sur ce moment si particulier de l'histoire de la ­peinture de Venise. Sur les traces des plus grands maîtres du genre, tels Canaletto, Bellotto ou Guardi, il nous fait voyager en plein c?ur de la Sérénissime du XVIIIe siècle.
39. Casanova l'admirable
Philippe Sollers
3.73★ (78)

On croit savoir qui est Casanova. On se trompe. On n'a pas voulu que Casanova soit un écrivain (et disons-le calmement : un des plus grands écrivains du dix-huitième siècle). On en a fait une bête de spectacle. On s'acharne à en fournir une fausse image. Les metteurs en scène qui se sont projetés sur lui l'ont présenté comme un pantin, une mécanique amoureuse, une marionnette plus ou moins sénile ou ridicule. Il hante les imaginations, mais il les inquiète. On veut bien raconter ses " exploits galants ", mais à condition de priver leur héros de sa profondeur. Bref, on est jaloux de lui, on le traite avec un ressentiment diffus, pincé, paternaliste. Il s'agirait plutôt de le concevoir enfin tel qu'il est : simple, direct, courageux, cultivé, séduisant, drôle. Un philosophe en action.
40. Casanova : Un voyage libertin
Chantal Thomas
3.83★ (30)

" Ce livre est à la fois voyage dans l'inconnu du XVIIIe siècle et approche d'une figure singulière, irréductible à nos concepts modernes d'intelligence ou de désir. Giacomo Casanova, vénitien, habile charlatan, grand joueur et franc libertin. De n'être pas prise dans un mouvement d'identification, ni de rejet, je m'accorde la liberté de me perdre et d'être séduite, de m'arrêter et d'analyser, et surtout de m'étonner. Car la beauté baroque, infime, grossière, âpre, souvent violente, parfois même monstrueuse dont sont marqués les Mémoires de Casanova n'a rien à voir avec un tableau lisse et rassurant. Elle ouvre sur des interrogations, des situations qui ont la force du romanesque et l'étrangeté des énigmes. " 
41. Le bal masqué de Giacomo Casanova : (1725-1798)
François Roustang
4.25★ (10)

" Mon cher Giacomo, sans vous je n'en serais jamais venu à des réflexions que je ne soupçonnais même pas, et à la découverte de points de vue nouveaux sur quelques questions qui hantent ma vie : l'incertaine différence entre les individus, les obscurités de la séduction, la trop manifeste homosexualité, le besoin de subvertir toutes les valeurs. Surtout je voudrais vous remercier de m'avoir fait rire. C'est un peu de mon impayable sérieux que j'ai dû abandonner à votre contact. " François Roustang.
42. Casanova : La passion de la liberté (catalogue expo)
Marie-Laure Prévost
4.30★ (9)

"J'ai aimé les femmes à la folie, mais je leur ai toujours préféré ma liberté." Aventurier de génie ? qui savait se faire diplomate, financier, joueur, escroc ou magicien?, s'évadant des Plombs, la lugubre prison de Venise, s'introduisant auprès des grands de toutes les cours européennes, discutant avec Voltaire, Giacomo Girolamo Casanova eut un destin hors du commun.  L'exposition que la BNF lui consacre est organisée autour du manuscrit mythique de l'Histoire de ma vie, qu'elle a récemment acquis : 3 700 pages d'une écriture régulière et serrée, rédigées en français de 1789 jusqu'à sa mort. Au fil d'une fresque haute en couleur, libre, audacieuse, insolente, qui s?étend de la naissance de Casanova à l'année 1774 et qui nous conduit en Italie, en France, en Allemagne, en Suisse, en Angleterre, en Espagne et même en Russie, resurgissent des femmes du monde, des actrices, des servantes, une religieuse, bientôt séduites par ce libertin libre-penseur à la vitalité surprenante.  Outre des pages du manuscrit lui-même, reproduites en fac-similé dans un cahier central de l'ouvrage, ce beau livre présente 240 illustrations et plusieurs essais de spécialistes, historiens, conservateurs, chacun s?attachant à mettre en lumière les différentes facettes de ce personnage qui, avec une certaine idée du bonheur, traverse à sa manière le XVIIIe siècle des Lumières.
43. Histoire de ma vie, tome 1/3
Giacomo Casanova
4.17★ (291)

Cette nouvelle édition de l?Histoire de ma vie est entièrement basée sur le manuscrit acquis par la BNF en 2010. Elle en respecte pour la première fois le découpage et procure un texte fiable, corrigé des erreurs de transcription de la précédente édition Brockhaus-Plon de 1960 (reprise en "Bouquins" par F. Lacassin en 1993). Ce premier volume, remanié en profondeur, reproduit les tomes 1 à 3 des Mémoires de Casanova, depuis l?enfance de Giacomo jusqu?à son évasion de la prison des Plombs en novembre 1756. Une nouvelle préface présente un Casanova éloigné des clichés pour faire apparaître l?importance de l?écrivain et du penseur. L?appareil critique, lui aussi renouvelé et enrichi, se concentre sur le travail d?écriture de Casanova : il restitue l?histoire de la langue, éclaire son choix d?écrire en français sans renoncer à l?italianité ("La langue française est la soeur bien-aimée de la mienne ; je l?habille souvent à l?italienne", écrit-il), et retranscrit dans la mesure du possible les passages biffés sur le manuscrit. Ce volume I reproduit trois variantes importantes : les différents projets de préface, les deux versions du premier séjour parisien (1750-52), reproduites en regard l?une de l?autre, et le récit de l?évasion de Casanova publié en 1788 sous le titre Histoire de ma fuite des Plombs. Enfin, on y trouvera plusieurs documents permettant de mieux comprendre le monde de Casanova : évaluation de ses revenus, tables de conversion des monnaies européennes, règles des jeux comme le pharaon, et déplacements du Vénitien (cartes du monde méditerranéen, quartiers de Venise et de Paris).
44. Mémoires de Lorenzo Da Ponte, librettiste de Mozart
Lorenzo Da Ponte
4.08★ (39)

La gloire de Lorenzo Da Ponte est d'avoir conçu le texte des trois chefs-d'?uvre de Mozart : Les Noces de Figaro, Don juan, Cosi fan tutte. Lorsque l'abbé Da Ponte, obligé de quitter Venise où il s'était conduit trop mal avec des femmes, arriva à Vienne à l'âge de trente-deux ans, rien ne l'obligeait à distinguer, parmi les musiciens, Mozart plus qu'un autre. C'est ce qu'il fit, et à présent les chefs d'orchestre, les metteurs en scène n'ont qu'une voix pour affirmer que la part du librettiste fut déterminante : Da Ponte a réinventé avec génie, pour l'opéra, les pièces que Mozart a mises en musique. Quand l'empereur qui protégeait Da Ponte meurt, notre abbé va devoir s'exiler de nouveau. Après mille aventures il se retrouvera professeur d'italien à New York. C'est Lamartine qui découvrit dans cette ville les extraordinaires Mémoires de Da Ponte. Il les envoya aussitôt à Paris, disant qu'il fallait traduire d'urgence " les Mémoires les plus originaux et les plus anecdotiques que l'Italie ait jamais offerts à la curiosité publique ".
45. L'Art à Venise
Filippo Pedrocco
5.00★ (4)

Un panorama complet du génie artistique de Venise du Moyen Âge à la fin du XVIIIe siècle : de Saint Marc à Tiepolo. Illustré par les excellentes archives photographiques Scala, insurpassables en ce qui concerne l?art Italien, cet ouvrage traite de l?architecture, de la sculpture et de la peinture en insistant sur les grands programmes religieux et civils qui ont caractérisé l?âge d?or de l?art vénitien au XVe et XVIIe siècles. Un certain nombre d?encadrés sont consacrés aux grands chefs d??uvre comme le palais Ca? d?Oro o...
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