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DADAISME CONTRE SURREALISME
Liste créée par wellibus2 le 26/12/2015
67 livres. Thèmes et genres : Dadaïsme , surréalisme , loufoque , burlesque , déjanté

Dégoût dadaïste

Tout produit du dégoût susceptible de devenir une négation de la famille, est dada; proteste aux poings de tout son être en action destructive : dada, connaissance de tous les moyens rejetés jusqu'à présent par le sexe pudique du compromis commode et de la politesse : dada ; abolition de la logique, dansa des impuissants de la création : dada; de toute hiérarchie et équation sociale installées pour les valeurs par nos valets : dada ; chaque objet, tous les objets, les sentiments et les obscurités, les apparitions et le choc précis des lignes parallèles, sont des moyens pour le combat : DADA ; abolition de la mémoire : dada..........................................................................................................................



1. L'ABCdaire de Dada
Aurélie Verdier
3.50★ (12)

Présente à travers une série d'articles thématiques classés de A à Z, le mouvement dada : la création de ce mouvement d'avant-garde artistique et littéraire en 1916, ses acteurs, ses lieux, ses différents courants, sa réception par le public et la critique, ses modes d'expression, etc.
2. Bar Nicanor : Avec portrait de crotte de bique et de couillandouille par eux-mêmes
Clément Pansaers
3.75★ (5)

Clément Pansaers est né en 1885 en Flandre. De décembre 1917 à mai 1918, il codirige la revue Résurrection. Il reconnaît rapidement dans le mouvement Dada un mode de pensée paradoxal et libertaire qui correspond à son propre état d'esprit. Pourtant, déçu par les querelles de chapelle, il prit par la suite ses distances avec le mouvement. Il meurt prématurément à Paris en 1922. Avec son langage ivre, ses audaces typographiques, ses provocations multiformes, son irrespect généralisé, Bar Nicanor, dont les personnages principaux ont pour noms Couillandouille et Crotte de bique, est une des grandes réussites littéraires du mouvement Dada.
3. Jésus-Christ rastaquouère
Francis Picabia
3.93★ (59)

"Ne travaillez pas, n'aimez pas, ne lisez pas, pensez à moi ; j'ai trouvé le rire nouveau qui donne le laissez-passer. Il n'y a rien à comprendre, vis pour ton plaisir, il n'y a rien, rien, rien que la valeur que tu donneras toi-même à tout." Jésus-Christ Rastaquouère est le grand texte de Dada à Paris et sans doute le chef-d'oeuvre littéraire de Picabia, dont il est à l'image : brillant, scandaleux, provocateur, désinvolte. Ridiculisant l'art et les artistes, la littérature et les écrivains, les bourgeois et les poètes, rejetant toute forme d'autorité, Jésus-Christ Rastaquouère est exemplaire de l'esprit du moment. « Dans aucune oeuvre, que ce soit peinture, littérature ou musique, il n'y a de création supérieure ; tous ces travaux sont semblables. L'oeuvre la plus idéale est celle répondant davantage à certaines conventions qui vous paraissent neuves parce que vous ne les connaissez pas ou parce qu'elles ont été plus moins oubliées. Il n'y a ni erreur, ni déviation ; notre cerveau est une éponge qui s'imbibe de suggestions, c'est tout. » Jésus-Christ Rastaquouère Francis Picabia (1879-1953) a refusé tout système, c'est peut-être en partie pour cette raison qu'il fut toujours en dépit de sa rupture aux début des années 20 avec Dada, un dadaïste. Ses premières toiles sont marquées par l'impressionisme, ses dernières évoquent des décalques de magazines porno (un peu comme les bandes dessinées d'Isou dans ses romans hypergraphiques) ? entre les deux, il aura écrit le scénario d'Entracte, (réalisé par René Clair, musique de Satie), été un peintre abstrait, qui renouera ensuite avec la figuration, collectionné les voitures, etc. À côté de ses poèmes remarquables dont l'influence est flagrante sur l'oeuvre de Benjamin Péret et plus tard sur celle de Denis Roche, Picabia a écrit un bref texte agénérique et fulgurant, fait d?aphorismes et de considérations sur l'art, sorte de manifeste « non manifeste ». Composé de sept brefs chapitres subdivisés en paragraphes titrés, de deux entractes, comprenant des dessins de Ribemont-Dessaignes et une préface de Gabrielle Buffet, Jésus-Christ Rastaquouère était l?un des textes fétiche de Gainsbourg.
4. Ecce Homo
Georges Ribemont-Dessaignes
3.88★ (10)

«Ribemont-Dessaignes, en dépit de ses interventions publiques, reste un solitaire ? "Tout n'est qu'illustration autour de la solitude", note-t-il déjà en 1926 ? et son chant reste toujours, plus ou moins, chant d'appel et de mort. Les contradictions qui l'habitent, cette interrogation inquiète que traduisent de brèves fulgurances transparaissent aussi bien dans les photographies de lui, faites par Man Ray, qu'à travers les témoignages de ceux qui furent ses proches. Rappelant dans Marginales la conférence donnée en 1930 à Bruxelles, Albert Ayguesparse le décrit ainsi : "Grand, mince, d'une élégance chiffonnée, éblouissant de verve, Ribemont-Dessaignes était bien comme nous l'imaginions [...]. Déroutant, agressif, tout à la fois tendre et farouche, mais d'une impitoyable lucidité, Ribemont-Dessaignes est un étonnant sourcier du langage ; il détient le singulier pouvoir de conduire le lecteur dans l'univers de violence et de dérision que Dada vient de mettre au jour et où, d'emblée, il se trouve chez lui. Cet univers, Ribemont-Dessaignes va en arpenter tous les domaines. On dirait qu'un élan irrésistible le pousse plus avant. Écrire, pour lui, quoi qu'il en dise, n'est jamais un jeu, mais un acte, une démystification, une force jaillie de ce fonds libertaire qu'il porte en lui, inaltérable et incorruptible. En bon franc-tireur, Ribemont-Dessaignes vivra le plus souvent en marge des groupes littéraires auxquels le rattachent cependant des vues communes et avec lesquels il fera un bout de chemin."» Jean Pierre Begot.
5. Almanach Dada
Richard Huelsenbeck
5.00★ (5)

L'Almanach dada paraît à Berlin, été 1920, après l'exposition internationale dada de juin qui fut l'apogée et la chute du club dada berlinois : un procès, pour insulte à l'armée, condamna les organisateurs. Huelsenbeck, qui proclama le premier manifeste dada Berlin en 1918, dès son retour de Zurich (où il participe à la fabrication de dada avec Arp, Ball et Tzara), édite cette anthologie historique en allemand et en français : ce fut l'unique panorama international édité à cette époque. On y trouve, en particulier, la célèbre chronique zurichoise de Tzara qui brosse le tableau endiablé de la naissance de dada à Zurich. En 1966, Dick Higgins, associé à l'aventure Fluxus, fondateur à New York des éditions Something Else Press, republie en fac-similé l'ouvrage de 1920. En 1980, une nouvelle édition fac-similé paraît à Paris, aux éditions Champ Libre, avec tous les textes et notes en bilingue, comme une sorte de double, inversé. En 2005, cette édition historique est reprise aux Presses du réel, dans la collection L'écart absolu. Ce livre montre en quoi dada est synonyme d'insoumission, de désobéissance civile et de refus global des compromissions, pourfendant tous les -ismes et les diverses casquettes idéologiques. Pluriel, nomade, international (Zurich, Berlin, Paris, Bruxelles, Amsterdam, Anvers, Cologne, New York, Prague, Budapest, Vienne, Bucarest, Belgrade, Varsovie, Moscou, Tokyo, Milan?), dada est sans drapeau, sans uniforme, singulier et volontairement idiot dans un monde absurde, encore et toujours absurde. Un éclat de rire dans le cauchemar mondial. Diogénique, rabelaisien, ubuesque et bouddhique burlesque.
6. Dada à Zurich 1915-1917
Hugo Ball
L'extrait (1916-1917) du journal de Ball (1886-1927), La Fuite hors du temps, raconte la naissance de Dada à Zurich. Au-delà des idéologies, Dada est un dépassement et une transformation (une transfiguration ?). Dans une «époque fantasmagorique» et mécaniciste, comment envisager une «reconstruction solide». «Ce que nous appelons Dada est une bouffonnerie issue du néant (...), un jeu avec de misérables résidus ; une mise à mort de la moralité et de l'abondance qui ne sont que des pauses.»
7. Dada à Barcelone, 1914-1918 : Francis Picabia, Manolo Hugue, Serge Charchoune, Marie Laurencin
Véronique de La Fuente
Chronique de l'avant-garde artistique parisienne en exil en Catalogne pendant la grande guerre, Francis Picabia, Manolo Hugue, Serge Charchoune, Marie Laurencin, Olga Sacharoff, Franck Burty, Chana Orloff, Albert Gleizes, Kees van Dongen, Arthur Cravan, Otto Lloyd, Pau Gargallo, S. et R. Delauna
8. En avant Dada. L'histoire du dadaïsme
Richard Huelsenbeck
3.50★ (4)

"Pendant une certaine période, j?ai voulu faire de la littérature, le revolver en poche. À peu près comme un chevalier pillard, un Ulrich von Hutten moderne ? c?était l?image que je m?étais faite du dadaïsme. Le dadaïste aime la vie parce qu?il peut s?en débarrasser à tout moment, la mort étant pour lui une affaire dadaïste.? C?est en 1920 que Huelsenbeck, qui participa aux séances du Cabaret Voltaire à Zurich en 1916, publia cette ?histoire du mouvement Dada?. Histoire partielle, partiale, polémique, pleine de mauvaise foi et de provocation, et, en ce sens, tout à fait dadaïste.
9. Doctor Billig
Richard Huelsenbeck
3.00★ (1)

Dès 1918, la brochure "Club Dada" publie un extrait du roman dont la première édition intégrale paraîtra en 1921 aux éditions Kurt Wolff. Huit dessins du grand peintre expressionniste George Grosz accompagnaient cette publication. Ils sont repris dans l'édition française qui, soucieuse de rester fidèle à l'original, a tenu à respecter certains aspects de la ponctuation utilisée par Huelsenbeck.
10. Sept manifestes Dada : Lampisteries
Tristan Tzara
4.40★ (8)

"Lampisteries" précédées des "Sept manifestes Dada" et quelques dessins de Francis Picabia : textes lus entre 1916 et 1920 lors de manifestations Dada dont la première eût lieu à Zürich -Salle Waag - le 14 juillet 1916.
11. Hourra ! Hourra ! Hourra ! : 12 satires politiques
Raoul Hausmann
4.00★ (4)

?Contradiction remarquable, les Allemands sont ignobles par idéalisme ! Dans cette mesure, ils ont encore un immense avenir.? Publié en 1921 et jamais encore traduit en français, Hourra ! Hourra ! Hourra ! est emblématique du dadaïsme allemand, qui toujours mêla à sa révolte artistique des revendications politiques et sociales. Ces douze satires constituent l?une des charges les plus violentes ? et les plus drôles ? jamais lancées contre l?esprit allemand, le militarisme, l?étroitesse d?esprit, le contentement de soi qui y règnent. S?inspirant de faits réels qu?il passe à la moulinette dadaïste, Hausmann, de son propre aveu, écrivit ces textes ?pour secouer les gens?. Le livre n?a rien perdu aujourd?hui de sa force iconoclaste. Traduit de l'allemand par Catherine Wermest
12. Dada
Georges Ribemont-Dessaignes
4.33★ (8)

Dada est le résultat de la refonte en un seul volume de deux ouvrages (Dada 1 et Dada 2) parus aux éditions Champ Libre en 1974 et 1978, dans la collection Projectoires, consacrés aux textes d?avant-garde du XXe siècle. Cette nouvelle édition, entièrement revue par Jean Pierre Begot, présente de nouveaux textes méconnus et se propose de donner une vue plus complète de l?activité littéraire de Georges Ribemont-Dessaignes durant la période 1915-1919. Dada rassemble de nombreux manifestes, poèmes, nouvelles, articles, chroniques littéraires, et plusieurs pièces de théâtre. On y retrouve quelques thèmes chers à Georges Ribemont-Dessaignes : faillite de la civilisation occidentale, situation de l?homme dans l?univers, et sa solitude face à un néant dont Dieu n?est que l?image dérisoire.
13. Dada est tatou : Tout est dada
Tristan Tzara
4.00★ (30)

C?est en 1916 à Zurich (au cabaret Voltaire pour être tout à fait exact) que naît l?un des mouvements littéraires et artistiques les plus importants du 20ème siècle : Dada. Parler d? « importance » est déjà une contradiction tant ce mouvement, né du dégoût de la première guerre mondiale et d?un soupçon généralisé pour toutes les valeurs antérieures à ce conflit, s?est fièrement attelé à liquider l?Art et à « cracher comme une cascade lumineuse la pensée désobligeante » ...
14. Le mouvement perpétuel d'Aragon : De la révolte dadaïste au ''Monde réel''
Nedim Gürsel
Une étude de l'oeuvre d'Aragon, qui recherche l'unité à travers la multiplicité, voire la disparité des textes. Le seul invariant de cette oeuvre, selon Nedim Gürsel, est le changement, le mouvement perpétuel qui a fait du révolté surréaliste un romancier communiste engagé dans le "monde réel."
15. La première aventure céleste de Mr Antipyrine
Tristan Tzara
Ce recueil au titre étrange est la première oeuvre de Tzara, publiée à Zurich. Éclatant d'originalité, ce livre rarissime enfin réédité en fac-similé est né de la complicité entre Tristan Tzara, son ami Marcel Janco, dont les bois gravés sont reproduits en couleur, et l'imprimeur anarchiste Julius Heuberger. L'Europe entière s'enlise dans les tranchées. Clémenceau est appelé à la présidence du Conseil, la Révolution russe donne le pouvoir à Lénine, et Tzara entre dans l'arène. Il bouleverse les idées reçues et lance à la face du monde son Premier Manifeste Dada : « Dada reste dans le cadre européen des faiblesses, c'est tout de même de la merde, mais nous voulons dorénavant chier en couleurs diverses, pour orner le jardin zoologique de l'art de tous les drapeaux des consulats do do bong hiho aho hiho aho. »
16. Merz : écrits
Kurt Schwitters
5.00★ (7)

MERZ est un volume composé à partir d?un choix effectué par Marc Dachy dans l?ensemble des écrits théoriques et poétiques du dadaïste allemand Kurt Schwitters. Ce terme, MERZ, fut inventé, découpé dans le mot « Kommerzbank » à la faveur d?un collage, par Schwitters pour dénommer sa propre tendance après avoir été refusé en 1918 par le Club Dada de Berlin (Huelsenbeck, Hausmann) pour manque de radicalisme politique. Ce volume comprend un choix d?écrits, de nombreuses reproductions d??uvres plastiques de Kurt Schwitters et le fac-similé de l?Ursonate, dans la composition typographique de Jan Tschichold, et un enregistrement historique reproduit sur mini CD, d?un version abrégée déclamée par Kurt Schwitters lui-même de son Ursonate. Il rassemble enfin quelques témoignages d?amis de l?artiste (Arp, Tzara, Richter, Seuphor, Moholy, Höch) et un important appareil critique.
18. Kurt Schwitters
Kurt Schwitters
5.00★ (1)

Editions Réunion des Musées Nationaux 1994.
19. Dada & les dadaïsmes : Rapport sur l'anéantissement de l'ancienne beauté
Marc Dachy
4.00★ (12)

Le pluriel n'est pas ici une afféterie de style. Car Tristan Tzara, le fondateur de Dada à Zurich en 1916, n?est pas tout, n'est pas seul. La subversion poétique généralisée qu?il initie s'attaque résolument à toutes les disciplines de l'art institutionnalisé, refusant les compartimentages de l?ordre culturel établi. Les dadaïsmes, c'est l?offensive lancée en Suisse, en France, en Allemagne, dans les pays anglo-saxons et jusqu?au Japon même, sur tous les fronts pour repenser à neuf la poésie, le dessin, la peinture, la sculpture, l?architecture, la typographie, le collage, l?assemblage, la photographie, la cinématographie, le théâtre, la musique. Les dadaïsmes excèdent les années 1915-1923 auxquelles trop souvent on réduit Dada : du créationnisme à Fluxus en passant par le Nouveau Réalisme, la Beat Generation et les situationnistes, ils ont essaimé jusqu'à nos jours dans les revendications de certains des plus grands artistes contemporains ? comme le montre entre autre cet ouvrage de référence à nouveau disponible en une édition revue et augmentée.
20. Dada
Centre national d'art et de culture Georges Pompidou
4.60★ (9)

?Contradiction remarquable, les Allemands sont ignobles par idéalisme ! Dans cette mesure, ils ont encore un immense avenir.? Publié en 1921 et jamais encore traduit en français, Hourra ! Hourra ! Hourra ! est emblématique du dadaïsme allemand, qui toujours mêla à sa révolte artistique des revendications politiques et sociales. Ces douze satires constituent l?une des charges les plus violentes ? et les plus drôles ? jamais lancées contre l?esprit allemand, le militarisme, l?étroitesse d?esprit, le contentement de soi qui y règnent. S?inspirant de faits réels qu?il passe à la moulinette dadaïste, Hausmann, de son propre aveu, écrivit ces textes ?pour secouer les gens?. Le livre n?a rien perdu aujourd?hui de sa force iconoclaste. Traduit de l'allemand par Catherine Wermest
21. Dada et les arts rebelles
Gérard Durozoi
3.50★ (9)

A l?horizon de cette rébellion générale qui se propage à travers Dada et, plus près de nous, à travers Gutai, Fluxus et d?autres mouvements excédant le champ artistique comme l?Internationale situationniste, ce qui est entrevu et rêvé est l?abolition de l?art et de l?artiste comme créateur d?exception et producteur spécialisé.
22. Il y a des journalistes partout: De quelques coupures de presse relatives à Tristan Tzara et André Breton
Marc Dachy
3.00★ (1)

De Zurich où, en 1917, il a baptisé Dada un groupe d'artistes et d'écrivains libres, sur le point de rejoindre à Paris dans les premiers jours de 1920 le futur groupe surréaliste, Tristan Tzara écrit à Francis Picabia : «Je m'imagine que l'idiotie est partout la même, puisqu'il y a partout des journalistes.» Facétieux et habiles furent les dadaïstes de la première vague qui se jouaient des journaux et les piégeaient avec humour en y faisant passer de fausses nouvelles, des échos ironiques, des faits divers suspects. Viennent des temps plus graves où l'on distingue en ces jeunes poètes, dont André Breton, les esprits les plus brillants et les plus avertis de leur temps. Subversifs donc, et en première ligne. Contre toute attente, entre petite et grande histoire, articles, interviews, notes, entrefilets en disent long et rendent vie aux contextes d'une époque qui détermine la nôtre. Ces traces éphémères d'une grande diversité forment au total encore une autre facette, saisissante et passionnante, de la lecture et de la réception de ces avant-gardes.
23. La cathédrale de la misère érotique : D'un rythme supérieur en architecture : le Merzbau de Kurt Schwitters
Marc Dachy
D'un rythme supérieur en architecture : le Merzbau de Kurt Schwitters. Kurt Schwitters, oscillant entre constructivisme et Dada, est LE grand artiste de l'avant-garde allemande. La construction progressive, de 1922 à 1937, à Hanovre, dans son immeuble, d'une "colonne" appelée Cathédrale de la misère érotique ou Merzbau (construction merz) débouche sur une architecture stupéfiante, une oeuvre phare, exceptionnelle, mythique, unique dans l'histoire de l'art, qui invite à entrer dans l'intelligence des conceptions singulières du génie enjoué de Schwitters (collages, peintures, assemblages, poèmes, typographies). Son destin fut brisé par l'exil quand il dut fuir le nazisme. Il mourut en Angleterre en 1948, non sans avoir recommencé deux fois sa colonne.
24. Les Mains Libres, Paul Eluard / Man Ray
Denis Labbé
3.40★ (25)

Le recueil Les Mains libres renverse les relations traditionnelles entre texte et image, en mentionnant dès la première page de l'oeuvre : « dessins de Man Ray illustrés par les poèmes de Paul Éluard ». Les deux créateurs ont en effet inventé une collaboration, dans laquelle les dessins ont précédé l'écriture poétique. Derrière cette relation d'« illustration » assumée par le poète, la composition à quatre mains révèle toutefois un système organique sans doute plus complexe. Les poèmes d'Éluard relèvent-ils vraiment et seulement de l'illustration ? Engageant deux langages de manière indépendante et mêlée, Les Mains libres échappent à la volonté d'emprisonner la réalité entre la représentation picturale et une quelconque « traduction » poétique. Le rapport au monde proposé par les deux artistes, rapport qu'on ne pourra détacher de l'aventure surréaliste, joint la vision à la vue, l'imagination au réel, l'aura au détail. Dans cet hymne à la voyance qu'est le recueil, l'architecture, l'organisation et le dialogue entre les pages ne sont pas laissés au hasard : ils orchestrent une véritable partition chargée d'entraîner le lecteur sur la voie de l'inspiration poétique
25. Rose des vents
Philippe Soupault
3.00★ (1)

En 1917, Soupault fera deux découvertes majeures. En juin, il tombe sur un ouvrage inconnu à l?époque, Les Chants de Maldoror, d?un certain Lautréamont, dont la lecture le bouleverse. Et en septembre, il lit quelques écrits d?un poète roumain, Tristan Tzara, qui vient de lancer à Zurich le mouvement « dada ». En 1918, Breton lui présente Louis Aragon, jeune médecin auxiliaire, également poète. Ils ont tous les trois 20 ans, et ne croient plus à rien, dans ce monde dévasté, aux valeurs en ruine. À la mort d?Apollinaire, les trois amis se rapprochent de Reverdy, qui fait figure d?exemple. En mars 1919, ils lancent la revue « Littérature », financée par Soupault, et qui sera le laboratoire de l?expérimentation surréaliste. En avril, Soupault rencontre Eugène Grindel, alias Paul Éluard. Il est temps désormais de faire table rase, en suivant le conseil d?Apollinaire : « Perdre / Mais perdre vraiment / Pour laisser place à la trouvaille ». S?inspirant de Lautréamont et de Freud, Soupault et Breton vont expérimenter l?écriture automatique. En juin 1919, durant deux semaines, à l?Hôtel des Grands Hommes, Place du Panthéon, ils écrivent jour et nuit, ensemble ou séparément, une ?uvre commune qu?ils intitulent Les Champs Magnétiques, en écho avec Les Chants de Maldoror. Et qu?ils qualifient de « surréaliste », en hommage à Apollinaire, disparu récemment. A son retour d?Allemagne, Aragon trouve le texte incomparable. Et Proust dira que c?est « un livre capital ». Soupault désormais est heureux. L?écriture le libère de ses angoisses et de son désespoir. La poésie devient son élan vital. Après Aquarium, son premier recueil, daté de 1917, il publie, en août 1919, Rose des Vents, un recueil, dont Cendrars admire la nouveauté du ton. Voici le poème qu?il dédie à Tristan Tzara : Tristan Tzara, arrivé à Paris en 1920, entraine la bande enthousiaste dans une série de manifestations culturelles provocantes, où règnent chahut, bagarres et scandales. Soupault s?en donne à c?ur joie. Mais le dadaïsme, cette entreprise de démolition systématique, qui servit de détonateur, n?eut pas d?avenir à Paris, à cause d?une querelle de pouvoir entre Tzara et Breton, qui tourna au profit de ce dernier. Soupault, resté fidèle à l?un comme à l?autre, en fut profondément attristé.
26. Duchamp du signe
Marcel Duchamp
3.83★ (43)

L'essentiel des écrits de Marcel Duchamp (hors correspondance) est publié par les Editions Flammarion en deux volumes de la collection Champs. Le premier (n°614) intitulé Duchamp du Signe, a été élaboré par Michel Sanouillet à partir de l'ouvrage Marchan de Sel, réalisé en 1958 avec la collaboration de Marcel Duchamp, plusieurs fois remanié et augmenté. Le second (n° 637) reprend les Notes de Marcel Duchamp retrouvées par Paul Matisse après la mort de l'auteur et publiées en édition de luxe à tirage limité à l'occasion de l'exposition inaugurale de Centre national d'Art et de Culture Georges Pompidou en mars 1980. Les textes reproduits dans ces deux volumes sont contemporains, les plus complémentaires, parfois redondants, en tous cas indissociables. L'ensemble constitue un corpus documentaire fragmenté mais homogène. Le lecteur devra donc s'astreindre à des renvois fréquents de l'un à l'autre. En 1913 j'eus l'heureuse idée de fixer une roue de bicyclette sur un tabouret de cuisine et de la regarder tourner. A New York en 1915 j'achetai dans une quincaillerie une pelle à neige sur laquelle j'écrivis : " En prévision du bras cassé " (In advance of the broken arm). Il est un point que je veux établir très clairement, c'est que le choix de ces ready-mades ne me fut jamais dicté par quelque délectation esthétique. Ce choix était fondé sur une réaction d'indifférence visuelle, assortie au même moment à une absence totale de bon ou mauvais goût... en fait une anesthésie complète.
27. Le jour se lève ça vous apprendra
Jacques Rigaut
4.64★ (32)

Jacques Rigaut est né le 30 décembre 1898. Étudiant en 1920, il rencontre Drieu la Rochelle, Cocteau et fréquente le milieu Dada. Ses premiers textes paraissent dans des revues d'avant-garde, Littérature notamment. Il continuera à publier de manière intermittente des aphorismes, des récits insolites dont l'Agence générale du suicide. Sa seule ambition littéraire fut de vouloir fonder un journal, Le Grabuge. Il épouse à New York une jeune américaine très riche, Gladys Barber. Elle le quitte, il revient en France. Le 6 novembre 1929 il se suicide en se tirant un coup de revolver. " Essayez, si vous le pouvez, d'arrêter un homme qui voyage avec son suicide à la boutonnière. "
28. Raoul Hausmann : une anthologie poétique : Précédé de RH l'optophonétiste (1CD audio)
Raoul Hausmann
4.00★ (2)

Raoul Hausmann, né à Vienne en 1886 et mort à Limoges en 1971, créateur de Dada-Berlin, n'a cessé d'inventer et de multiplier les expériences dans les domaines de la peinture, du dessin, de la gravure, de la poésie, de la danse, de la performance, du collage, du photomontage, de la photographie, du photogramme, de la littérature, de l'histoire... En s'appliquant à décloisonner les genres, dont Nietzsche déplorait déjà la séparation abstraite et académique, en s'évertuant à associer dynamiquement vue et ouïe, ?il et voix, lumière et son, en prenant le risque d'une pensée se dérobant à toute détermination, il a découvert et exploré des matériaux nouveaux et des procédures créatrices inédites... Une oeuvre à jamais inscrite dans l'extrême contemporain.
29. Écrits critiques et autres textes
Francis Picabia
3.62★ (12)

" Picabia n'est pas modeste : il lui arrive de balancer très haut son panache verbal, mais il peut aussi l'incliner vers son lecteur pour l'éclairer ou l'informer. Presque toujours, c'est pour dénoncer les manipulations du marché de l'art (la mode) ou l'arrivisme des artistes. Il abomine les écoles qui " sont l'?uvre de ceux qui pensent que l'union fait in force " : il n'y aperçoit que machines de promotion et de pouvoir. " Bernard NOËL. " Picabia ne fut pas seulement le peintre novateur, nomade et cleptomane que l'on apprécie aujourd'hui. Il joua également, non sans ironie, le rôle de critique d'art pour lui-même et pour les artistes de sa génération. On sent dans ses textes quelque chose de pulsionnel et de non réfléchi : l'expression d'une nécessité intérieure qui déborde, d'une vitalité qui s'évade constamment des règles de la bienséance et du bon goût. " CAROLE BOULBES. Surtout connu pour son ?uvre poétique, Picabia fut aussi un redoutable critique qui n'hésitait pas à attaquer le milieu artistique parisien. Dans les années 1920, certaines de ses diatribes furent publiées à la une de plusieurs quotidiens. Aucun artiste - pas même Picasso - n'eut une telle aura médiatique. Il donna des interviews, répondit à des enquêtes sur l'art, le cinéma, la littérature et publia des poèmes dans une cinquantaine de journaux. Insatiable, il finança et créa quatre revues entre 1917 et 1924, rédigea des préfaces, des notices de catalogues d'exposition et contribua à divers ouvrages collectifs. Pour la première fois, tous les écrits de Picabia sur le spectacle (lettres d'intention, scénarios, articles d'auto-défense, documents édités à titre posthume) sont regroupés dans ce volume. Que cela se passe à Paris au théâtre des Champs-Elysées ou à l'occasion de galas qui eurent lieu sur la Côte d'Azur, les audaces scéniques ou cinématographiques de Picabia, - Entracte, Relâche, La Loi d'accommodation chez les borgnes - avaient des décennies d'avance sur leur époque : participation du spectateur, thèmes de l'union libre et de " la folie furieuse ", jeux de rôles, gags visuels, simplicité du scénario conçu comme un divertissement. De toute évidence, ces expérimentations trouvent un écho inattendu dans les créations actuelles qui se situent à la lisière du théâtre et de la danse. Elles prouvent aussi que le spectacle vivant et le cinéma " instantanéiste " furent pour Picabia des enjeux esthétiques majeurs.
30. Raoul Hausmann. Photographies 1946-1957
Raoul Hausmann
4.00★ (2)

Ouvrage édité à l'occasion du centenaire de la naissance de Raoul Hausmann en 1986 présentant un ensemble de photographies, photomontages et photogrammes. Avec le texte de R. Hausmann "La photographie comme processus mental".
31. Man Ray: La photographie à l'envers
Man Ray
Catalogo di mostra. Testi di Jean-Jacques Aillagon, Serge Bramly, Michel Frizot, Werner Spies e altri. Completamente illustrato con foto in nero. Biografia, elenco delle opere in mostra 4to pp. 258 ril tela, sovrac (cloth, DJ)
32. Écrits
Érik Satie
4.00★ (26)

LE livre définitif sur Satie, rassemblant ses écrits, une documentation en grande partie inédite et des éléments biographiques, pour la première fois mis en relation de manière précise avec les ?uvres : ses commentaires sur ses propres ?uvres musicales, accompagnés de la génèse de chacune d'elles, la totalité des textes littéraires qu'il y a joints, sous des formes variées, avec une analyse détaillée des relations insolites que ces textes entretiennent avec les musiques auxquelles ils ont été destinés, des manuscrits et documents divers (articles, causeries, divagations, papillons) issus de la BNF et des archives Erik Satie, une bibliographie et un index raisonné.
34. Déjà jadis
Georges Ribemont-Dessaignes
4.00★ (8)

Déjà jadis, ou du mouvement dada à l'espace abstrait "... c'est le temps qui passe, c'est ce que l'auteur regarde par-dessus son épaule, (en 1958), derrière lui, ce qui paraît encore si proche et se trouve si loin. G. R.-D. a assisté au grand tournant de l'art moderne, il a vu les écoles se culbuter l'une l'autre. Puis Dada les a toutes culbutées, et tout a continué, mais jamais plus comme avant. Aujourd'hui (1973, réimpression de cet ouvrage publié par Maurice Nadeau en 1958, dans les Lettres Nouvelles) Dada est-il mort? Le surréalisme est-il mort ? L'abstraction est-elle morte ? Aujourd'hui ? C'est déjà presque hier... c'est déjà jadis.
35. Le Pan-Pan au Cul du Nu Nègre
Clément Pansaers
2.00★ (2)

Véritable "polyphonie-polyfolie", Le Pan-Pan au Cul du Nu Nègre, paru à Bruxelles en 1920, est le premier des trois recueils de Pansaers (suivi par Bar Nicanor et L'Apologie de la paresse) publiés de son vivant. Ce texte fut salué par André Breton, qui déclara : "J'ai lu... Depuis longtemps je n'avais pas été à pareille fête." Aragon affirma quant à lui retrouver en Pansaers un écho de la voix de Jacques Vaché.
36. Marcel Duchamp parle des ready-made à Philippe Collin
Marcel Duchamp
4.00★ (4)

Cet entretien fut réalisé à la galerie Givaudan à Paris le 21 juin 1967. Destiné à prendre place dans l'émission de Jean-Michel Meurice et Pierre-André Boutang "Images et idées", il fut diffusé peu après sur la deuxième chaîne de l'ORTF dans le cadre du "nouveau Dimanche", On peut en voir un large extrait inclus dans "Naissance de l'esprit Dada" qui fait partie de la série "Archives du XXe siècle" de Jean-José Marchand et peut être consultée à la bibliothèque du Centre Pompidou et à l'Inathèque de France, Bibliothèque François Mittérand. (Extrait p 7) Philippe Collin
37. Jadis et Daguerre
Erwin Blumenfeld
4.00★ (16)

Nouvelle traduction par Françoise Toraille Collection « L?Écriture photographique » dirigée par Clément CherrouxLa photographie vaut bien une appendicite. C?est en récompense de sa vaillance lors de la bénigne opération que le jeune Erwin Blumenfeld se vit offrir son premier appareil photo. Écrite à la fin de sa vie, son autobiographie retrace son parcours photographique depuis ses débuts en amateur jusqu?à ce qu?il devienne l?un des plus grands photographes de mode des années 1950. Véritable épopée moderne, elle traverse quelques-uns des grands événements du xxe siècle : la Première Guerre mondiale, dada Berlin, le Montparnasse du milieu des années 1930, les camps d?internement français, l?immigration vers les États-Unis, puis le New York cosmopolite des magazines de mode. Au fi l des rencontres apparaît une truculente galerie de portraits : George Grosz, Valeska Gert, Else Lasker-Schuler, Michel de Brunhoff, Cecil Beaton, Carmel Snow et tant d?autres. Présenté dans une nouvelle traduction qui redonne au texte toute sa saveur, Jadis et Daguerre révèle que Blumenfeld n?était pas seulement un très grand photographe, il avait aussi un réel talent d?écrivain.
38. Otto Freundlich : 1878-1943
Christophe Duvivier
Considéré comme l'un des premiers grands créateurs de l'art non figuratif, Otto Freundlich (1878-1943) connut un destin tout à la fois exemplaire et tragique. Dès 1908, il se lia d'amitié avec Picasso et les cubistes, avant de rejoindre, à partir de 1914, les dadaïstes de Berlin et de Cologne. De retour en France en 1924, il devait devenir, dans les années 1930, l'une des figures majeures d'Abstraction-Création. À la suite de l'exposition Entartete " Kunst " (" Art " dégénéré), ouverte en 1937 à Munich par le régime nazi, les oeuvres de l'artiste conservées dans les collections allemandes furent détruites. Déporté le 4 mars 1943, il disparaît au camp d'extermination de Sobibor (Lublin-Maïdanek). Le fonds d'atelier fut donné en 1968 au musée de Pontoise. Ce présent ouvrage permet de découvrir non seulement cet ensemble miraculeusement épargné mais aussi les principales oeuvres de l'artiste exposées dans les collections des musées du monde entier.
39. George Grosz 1893-1959
George Grosz
4.00★ (4)

La biographie de George Grosz est le récit d'une vie d'artiste étroitement liée à l'évolution historique, sociale et politique de son époque. Texte de Ivo Kranzfelder
40. Courrier Dada
Raoul Hausmann
4.50★ (11)

?Le point de vue le plus important ? parce que dada était plus que dada ? est qu?à l?origine il y avait des motifs multiples et complexes, des critiques et des révoltes sociologiques et artistiques. Ces impondérables restaient cachés à la plupart des gens pendant son activité, et c?est à présent seulement qu?on peut y voir à peu près clair ; en cela, dada ressemble à tous les autres événements. Mais, en son temps, tout était dada et dada était tout. Les bourgeois le croyaient babillage ou plaisanterie saugrenue, mais ils devaient bientôt découvrir qu?ils s?étaient trompés. Nous avons su remplir les journaux de fausses nouvelles sur dada et ses méfaits. Ce qu?était Dada réellement, on l?apprendra dans les pages qui suivent.?
41. Raoul Hausmann. L'isolement d'un dadaïste en Limousin
Delphine Jaunasse
La présence du dadaïste berlinois Raoul Hausmann en Limousin, de 1939 à 1971, est aussi surprenante que fructueuse. Au lendemain de la Première Guerre Mondiale, Dada a pour cheval de bataille le non-respect des règles et des conventions ; il s'élève contre l'expressionnisme et s'attaque à l?esthétique bourgeoise en soumettant matériaux et langages à une violente déconstruction. A l'instar de bon nombre d'artistes avant-gardistes dont les productions sont qualifiées de "dégénérées", Hausmann quitte l'Allemagne en 1933, année où Hitler prend le pouvoir. Face au joug nazi, il se réfugie dans différents pays pour finalement se cacher en Haute-Vienne durant la Seconde Guerre. Il s'y installe définitivement. Ce retrait de plus de trente ans s'accompagne d'une activité débordante. Il ne cesse de peindre, danser, vociférer, coller, assembler, photographier, gribouiller, rager, tout en vivant à l'écart de ses pairs et renouant contact avec eux, en refusant ou se félicitant d'un isolement si fécond.
42. Maintenant
Arthur Cravan
3.85★ (23)

Maintenant suivi de Poèmes, chronique et fragments Je voudrais être à Vienne et à Calcutta, Prendre tous les trains et tous les navires, Forniquer toutes les femmes et bâfrer tous les plats. Mondain, chimiste, putain, ivrogne, musicien, ouvrier, peintre, acrobate, acteur ; Vieillard, enfant, escroc, voyou, ange et noceur ; millionnaire, bourgeois, cactus, girafe ou corbeau ; Lâche, héros, nègre, singe, Don Juan, souteneur, lord, paysan, chasseur, industriel, Faune et flore : Je suis toutes les choses, tous les hommes et tous les animaux ! Arthur Cravan « L'ensemble des textes de Maintenant constitue une autobiographie déchirée, une des plus subversives et maudites que nous ait légué cette génération. Une autobiographie qui oscille entre le lyrisme et le sarcasme le plus grossier, situant Cravan de plein droit parmi les précurseurs essentiels de l'aventure dada. » Maria Lluïsa Borràs
43. Un petit oui et un grand non
George Grosz
3.50★ (3)

L'autobiographie de George Grosz retrace le parcours artistique d'un des plus grands peintres expressionnistes allemands, mais nous restitue aussi la vision acérée d'un homme qui se voulait " un observateur scientifique et impartial ". C'est ainsi que, fasciné par la révolution bolchevique, il n'en dresse pas moins un portrait accablant à travers le récit d'un voyage en URSS en 1922, c'est ainsi qu'il ne rate pas une occasion de croquer un portrait, de conter une anecdote, d'émailler son propos de détails qui en disent long sur l'état de l'Allemagne des années 20 mais n'épargnent guère l'intelligentsia berlinoise qu'il côtoie, de Brecht à la famille Mann, des dadaïstes aux critiques d'art. Ecrit au fils de la plume, Un petit oui et un grand non fait partie de ces livres qui nous enchantent par leur naturel et leur spontanéité, d'autant que ce naturel est celui d'un grand artiste et cette spontanéité celle d'un esprit à l'humour indomptable. Accusé d'attenter à l'honneur de l'armée, George Grosz, (1893-1959) fuit l'Allemagne en 1932, deux mois avant la victoire nazie. Réfugié en Amérique, il commence une carrière d'illustrateur, fonde une école d'art, mais reste pour tous le grand peintre expressionniste qu'il fut de 1915 à 1932.
44. I shock myself: The autobiography of Beatrice Wood
Beatrice Wood
One of America's acclaimed ceramicists, Beatrice Wood shares the intriguing details of her unconventional life in 'I Shock Myself'. With candour and insight, she recollects nearly ten decades of world-shaking events, heart breaking romances, and artistic achievement.
45. On a beau dire : Anthologie
Paul Neuhuys
1.00★ (6)

Les poèmes ici réunis proviennent de différents recueils. Un frisson, une lointaine oscillation sonore, l?humour de l?agile jeu de mots, une pointe de mélancolie, l?évidence du temps et de son écoulement parcourent ces textes.
46. Mélusine ou la robe de saphir
Franz Hellens
2.88★ (25)

Sous une nuit étoilée, en plein Sahara, surgit soudain une cathédrale en pierres translucides dont le narrateur entreprend l'ascension en compagnie d'une femme légère comme l'air et vêtue d'une robe diaphane : Mélusine. Il s'efforce de suivre les traces de cette fée jusqu'au c?ur de la vie moderne, où leurs pas croiseront ceux de Charlot et de Merlin.
47. La Balade du grand macabre
Michel de Ghelderode
3.78★ (63)

La Balade du Grand Macabre (1935), du grand écrivain d'origine flamande, est une farce foisonnante, truculente, fleurie, qui reprend un thème ancien, celui de la Mort en personne venue « se balader » sur terre pour faucher tous les vivants, et se laissant entraîner à boire au point de passer elle-même pour morte. C'est en Breugellande, pays de Bruegel, que se déroule l'aventure, et ce sont de joyeux drilles qui enivrent la Mort, la croient morte, et se croient morts eux-mêmes au terme d'une prétendue fin du monde. Mais la Mort n'était qu'un fou qui se prenait pour elle ; le pays est débarrassé des méchants, morts de peur; seuls survivent les joyeux compagnons, et deux amoureux qui referont le monde. Tout finit par la victoire de la vie et de l'espoir.
48. Dictionnaire général du surréalisme et de ses environs
René Passeron
4.50★ (5)

Ouvrage de référence global sur le surréalisme: écrivains, artistes, événements, pays, oeuvres marquantes, concepts, liste des tracts et des revues surréalistes ou de numéros spéciaux consacrés au mouvement. Importante bibliographie. ... [in 4 cartonnage toilé bleu sous jaquette illustrée 464 p. Editions Presses Universitaires de France 1982. Nombreuses illustrations N&B et couleurs dans le texte et Hors Texte]
49. Manifestes du surréalisme
André Breton
3.50★ (742)

Je crois à la résolution future de ces deux états, en apparence si contradictoires, que sont le rêve et la réalité, en une sorte de réalité absolue, de surréalité, si l'on peut ainsi dire. C 'est à sa conquête que je vais, certain de n'y pas parvenir mais trop insoucieux de ma mort pour ne pas supporter un peu les joies d'une telle possession. Des projets et des promesses du premier Manifestes du surréalisme (1924) aux prises de position, politiques et polémiques, affirmées dans le Second Manifeste du surréalisme (1930), se dessine ici une théorie de l'expérience esthétique qui a bouleversé tous les domaines de la création au XXème siècle.
50. La sagesse et la destinée
Maurice Maeterlinck
3.67★ (26)

Il y a bien des phrases de ce livre qui nous bouleversent par leur incontestable prescience de notre monde. Que signifient encore aujourd'hui les mots sagesse, fatalité, justice, âme, bonheur, amour ? Ne sont-ils pas à ce point discrédités qu'il faille les rejeter sans appel ? La Sagesse et la destinée nous remet en mémoire les vrais enjeux
51. Le Surréalisme
Henri-Charles Béhar
3.12★ (11)

"SURRÉALISME, n. m. Automatisme psychique pur par lequel on se propose d'exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée. Dictée de la pensée, en l'absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale. ENCYCL. Philo. Le surréalisme repose sur la croyance à la réalité supérieure de certaines formes d'associations négligées jusqu'à lui, à la toute-puissance du rêve, au jeu désintéressé de la pensée. Il tend à ruiner définitivement tous les autres mécanismes psychiques et à se substituer à eux dans la résolution des principaux problèmes de la vie. Une étude d'ensemble du mouvement surréaliste, qui met en scène les thèmes, les textes et les acteurs. On assiste, en direct, aux débats qui ont opposé les tenants du mouvement - créé par André Breton en 1924 et dissous en 1929 - avec leurs détracteurs, mais aussi à la réflexion et au travail de création des divers protagonistes. Une synthèse indispensable pour comprendre les enjeux de ce qui demeure la plus grande révolution littéraire et intellectuelle du XXè siècle. (61-168)
52. André Breton : Le grand indésirable
Henri-Charles Béhar
4.00★ (1)

La plupart de ceux qui sont attachés à la mémoire d'André Breton (1896-1966) attendaient qu'une biographie exhaustive lui fût consacrée. la critique a tellement coutume d'associer Breton à l'histoire du surréalisme qu'elle omet de le considérer en lui-même et dans son expérience personnelle de l'existence.
53. La Révolution Surréaliste, (n° 1, 1er décembre 1924 - n° 12, 15 décembre 1929)
Revue La Révolution Surréaliste
4.00★ (32)

Collection complète de la plus célèbre et importante revue surréaliste, La Révolution Surréaliste. 12 numéros en 11 fascicules : 1er décembre 1924 à 15 décembre 1929. Directeurs Pierre Naville et Benjamin Péret pour les 4 premiers numéros et André Breton pour les suivants. Textes de Breton, Éluard, Desnos, Aragon, Reverdy, Soupault, Crevel, etc. Illustrations d'Ernst, Picasso, Man Ray, Masson, Miró, Chirico, Tanguy, etc. Livre épuisé mais que l'on peut trouver ici : http://www.arcane-17.com/pages/revues-originales/la-revolution-surrealiste-de-1-a-12.html
54. René Magritte et le surréalisme en Belgique.
Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique
Situé en plein c?ur de Bruxelles, le Musée Magritte Museum présente une collection exceptionnelle des ?uvres de l?artiste surréaliste belge. Riche de plus de 200 ?uvres, elle est la plus importante au monde. Multidisciplinaire, la collection se compose de tableaux (L?Empire des lumières, L?homme du large, Le Domaine d?Arnheim), de gouaches, de dessins, de sculptures, d?objets peints, mais aussi d'affiches publicitaires, de partitions de musique, de photos anciennes et de films réalisés par Magritte lui-même. Vers la fin des années vingt, René Magritte, issu d?un petit groupe d?iconoclastes bruxellois, se signale par sa profonde remise en question du langage pictural traditionnel. Il devient rapidement l?un des protagonistes du courant surréaliste, en Belgique et à l'étranger.
55. Dictionnaire du surréalisme
Jean-Paul Clébert
Le surréalisme suscita, au sommet de sa force, dans l'entre-deux-guerres, plus d'enthousiasmes et de polémiques que les autres mouvements d'idées et de sensibilité qui scandent la vie littéraire et artistique. Il réunit, autour ou contre Breton, un grand nombre d'écrivains, de peintres, de sculpteurs, de réalisateurs de films en France et dans une grande partie du monde. Le Dictionnaire du surréalisme offre aux lecteurs un grand nombre d'entrées dans cet univers foisonnant: - les personnes connues (Artaud, Breton, Dali, Bunuel ... ), mais aussi moins connues; - les lieux de prédilection où les uns et les autres aimaient se rencontrer, discuter, s'affronter, s'exclure; - les thèmes qui reviennent dans les oeuvres les plus diverses et qui montrent l'intensité des liens qui parcouraient ces cercles passionnés: les cadavres exquis, le rêve, l'alchimie, le bestiaire fantastique, etc. ; - les événements qui ponctuent l'histoire du Mouvement; - les relations compliquées que le surréalisme connut avec le communisme et la psychanalyse.
56. Dictionnaire abrégé du surréalisme
Paul Éluard
3.86★ (19)

Ce document de 76p. abondamment illustrées (couverture d?Yves Tanguy) offre au lecteur, en même temps qu?un panorama de l?expérience picturale surréaliste à travers le monde, des informations précieuses sur les poètes et plasticiens du mouvement. Mais son apport le plus fascinant consiste dans la moisson de ?définitions? pourtant aussi bien sur des concepts que sur des objets ou personnages choisis, définitions empruntées aussi bien aux grands anciens (Swift, Lichtenberg, Duchamp, Vaché) qu?aux surréalistes mêmes, d?Aragon à Scutenaire et Tzara-- ou résultant de l??invention collective? telle qu?elle se révèle par les divers ?jeux?.[Ce] document demeurent, quarante ans après sa parution, un miroir exemplaire de l?illumination surréaliste à la fin des années trente. A nôtre époque de slogans et d?explications simplistes, son pouvoir éclairant, par contraste, n?a fait que grandir. Il est également significatif que le premier ?dictionnaire du Surréalisme? ait été écrit par les surréalistes eux-mêmes absurde - air - ami - amour - anachronisme - angoisse - animal - aragon - arbre - argot - arnim - arp - art - artaud - assassinat - automatique - avenir - averse - avion - azur - bagne - baiser - balance - baleine - bas - bateau - baudelaire - beauté - bellmer - béquille - bille - bizarre - bjerke-petersen - blonde - bonté - bougie - bouton - breton - brisset - brosse - brouette - bûcheron - bunuel - etc
57. Les Champs magnétiques - S'il vous plaît - Vous m'oublierez
André Breton
3.71★ (334)

"Les Champs magnétiques" est un recueil de textes en prose écrits en mai et juin 1919 par André Breton (1896-1966) et Philippe Soupault (1897-1990) et publié en mai 1920. Ce livre de jeunesse au sens fort du terme, fruit des premières applications systématiques de l'écriture automatique, est considéré par André Breton comme le « premier ouvrage surréaliste (nullement dada).»
58. Second manifeste du surréalisme
André Breton
2.95★ (38)

Le second manifeste du surréalisme a été écrit par André Breton cinq ans après la sortie de son premier manifeste, c'est-à-dire en 1929. Dans ce second manifeste, Breton cherche à dépasser les oppositions traditionnelles de la external image HR_56600100830661_1.jpgsociété du XXème siècle. Il essayer de surpasser ces vues de l'esprit qui définissent des antinomies archaïques, il va en quelque sorte essayer de changer la mentalité, la pensée de son époque. Il essaie surtout de définir, ce qui va devenir un des symboles du surréalisme, ce « point de l'esprit d'où la vie et la mort, le réel et l'imaginaire, le passé et le futur, le communicable et l'incommunicable, le haut et le bas cessent d'être perçus contradictoirement. » De plus, Breton s'intéresse à l'utilité, ou la nécessité, d'adhérer à un parti politique, le parti communiste. C'est la première fois qu'il dépasse son questionnement sur le psychisme de l'individu et qu'il se sent concerné par la politique. Il s'interroge donc sur tous les liens qui définissent notre époque, qu'ils soient psychologiques, politiques, sociaux, intellectuels, etc... Mais ce second manifeste est surtout rester célèbre pour une phrase écrite par Breton qui fit scandale et qui le suivit tout au long de son oeuvre : « L'acte surréaliste le plus simple consiste, revolvers aux poings, à descendre dans la rue et à tirer au hasard, tant qu'on peut, dans la foule. » Cette citation choqua l'opinion publique et lui attira de nombreuses critiques par son appel à la violence gratuite et la plus sauvage, alors que le traumatisme de la Première Guerre Mondiale ne s'était pas estompé dans les esprits français. Surtout, le sens et l'intérêt de cette phrase pour définir le surréalisme et ses principes restèrent et resteront à jamais très ambigüe, sans lien directe et concret avec les préceptes de ce mouvement. De nombreux auteurs surréalistes le critiquèrent vivement, de manière très dure tel que Vitrac qui déclara que Breton était un « esthète de basse-cour, cet animal à sang froid n'a jamais apporté en toutes choses que la plus noire confusion. » Ce second manifeste fut d'ailleurs un exemple des guerres intestines entre surréalistes. En effet, dans ce livre, Breton se permit de critiquer bon nombre d'anciens amis surréalistes qui s'étaient éloignés du mouvement si cher Breton. En retour, ce dernier reçoit des condamnations toutes plus virulentes les unes que les autres. En témoigne, le poème Un cadavre écrit par Robert Desnos, Georges Ribemont-Dessaignes, Georges Bataille, Jacques Prévert, Roger Vitrac, Antonin Artaud, Philippe Soupault, André Masson et Joseph Delteil, qui est un long réquisitoire de ces poètes contre Breton. Pour conclure, malgré des critiques acerbes et le scandale qu'il produisit, le Second manifeste du surréalisme a bouleversé les codes de la littérature de l'époque mais aussi la pensée intellectuelle et publique de la société française. Moins connu que son aîné, le Second manifeste du surréalisme reste néanmoins une oeuvre essentielle du surréalisme et de la littérature française.
59. Nadja
André Breton
3.37★ (4446)

" Je n'ai dessein de relater, en marge du récit que je vais entreprendre, que les épisodes les plus marquants de ma vie telle que je peux la concevoir hors de son plan organique, soit dans la mesure même où elle est livrée aux hasards, au plus petit comme au plus grand, où regimbant contre l'idée commune que je m'en fais, elle m'introduit dans un monde comme défendu qui est celui des rapprochements soudains, des pétrifiantes coïncidences, des réflexes primant tout autre essor du mental, des accords plaqués comme au piano, des éclairs qui feraient voir, mais alors voir, s'ils n'étaient encore plus rapides que les autres. "
60. Ubu roi - Livre du professeur
Alfred Jarry
4.29★ (29)

Merdre. Ubu, monument de la dramaturgie française, s'ouvre sur ce juron étonnant qui trouve ses origines dans l'esprit moqueur d'un lycéen rennais. Jarry n'a en effet que quinze ans lorsqu'il compose, dans la veine des gestes médiévales, cette pièce aux accents de grosse farce. Ubu, héros de troisième ordre qui synthétise à lui seul tous les travers humains possibles, devient roi de Pologne par un régicide grotesque. Son règne, sa déchéance et les savoureux dialogues qu'il échange avec la mère Ubu, manière de Lady Macbeth, la dimension tragique en moins, constituent les cinq actes de cette pièce conçue à l'origine comme un spectacle de marionnettes. Ubu roi, satire universelle de la stupidité et de la vulgarité, est peuplé de personnages types. Malgré son trait exagérément appuyé qui donne au tout l'aspect d'une blague de potache, cette pièce constitue une véritable aventure créatrice pour son jeune auteur, désormais identifié à son personnage légendaire. Première d'une série de pièces et de textes mettant en scène le Père Ubu, cette facétie, réappropriation de grands textes et invention d'un langage propre, suscita un tollé lors de sa première représentation en 1896. --Sana Tang-Léopold Wauters
61. Ecritures
Max Ernst
4.67★ (9)

Max Ernst est un des artistes les plus représentatifs du surréalisme. Ce peintre a aussi écrit tantôt des textes d'allure purement poétique, qui révèlent une fantaisie et un humour très particuliers, tantôt des textes d'allure théorique, qui rendent compte de ses expériences, de ses inventions. Écritures réunit tous ces textes, des premiers poèmes Dada aux plus récents, en passant par ces merveilleux «romans-collages» qui s'appellent La femme 100 têtes ou Rêve d'une petite fille qui voulut entrer au Carmel. Une biographie inédite et un choix d'interviews font de ce volume, illustré d'une centaine de reproductions photographiques, le «florilège» d'un grand artiste et un document essentiel pour qui veut connaître l'art contemporain.
62. Max Ernst
Max Ernst
4.00★ (6)

La collection des Grands Maîtres de l'Art Contemporain entend donner une vision complète de l'oeuvre des principaux artistes qui ont illustré le XXe siècle. Elle offre les garanties les plus séduisantes : qualité exceptionnelle des reproductions et sûreté dans le choix des artistes.
63. Anicet ou le panorama
Louis Aragon
3.22★ (129)

Les anciens contes d'Orient commencent souvent par une rencontre à l'auberge entre le héros, voyageant pour son plaisir, et quelque étrange personnage qui l'entraîne dans une aventure fabuleuse après qu'ils se sont longuement présentés l'un à l'autre. Si l'histoire d'Anicet sacrifie en son début à cette tradition, la res-semblance avec les contes arabes s'arrête là car le merveilleux qui régit le déroulement -de l'intrigue est le fait non des djinns mais du surréalisme. Donc Anicet se sent charmé par le mystérieux Arthur, puis obtient de partager la chambre d'un autre voyageur, l'auberge étant comble. Ce voyageur, c'est Mirabelle que vénèrent sept admirateurs venus lui porter des présents extraordinaires. Anicet se voue à son tour au service de Mirabelle. Cette aventure, commencée dans le style du XVIIIe siècle, s'achèvera par une sorte de roman policier, lequel tient des feuilletons cinématographiques d'avant 1920, et cache plusieurs secrets de ce qui fut l'aventure surréaliste, et sa gravité
64. Le Mouvement perpétuel, précédé de "Feu de joie"
Louis Aragon
3.61★ (286)

Aragon a réuni la plupart des poèmes écrits entre 1919 et 1925/26. Le livre est précédé de la dédicace suivante: "Je dédie ce livre à LA POÉSIE et merde pour ceux qui le liront" Listes les poèmes : "Sommeil de plomb" "Un air embaumé" "Isabelle" "Samedis" "Le chien qui parle" "Une fois pour toutes" "Louis" "Les barres" "Poésie" "Serrure de sûreté" "Bouée" "Air du temps" (citation) "Le soleil d'Austerlitz" "Persiennes" (citation) "Suicide" (citation) "Chanson du Président de la République" "Sonnette de l'entr'acte" "Le roi fainéant" "Chanson pour se laver" "La philosophie sans le savoir" "Chanson pour mourir d'amour au temps de carnaval" "La route de la révolte" (citation) "Arrière-pensée"
65. Salvador Dali : Désirs inassouvis : Du purisme au surréalisme, 1925-1935
Jean-Louis Guillemin
4.17★ (6)

Dali, Désirs inassouvis, du purisme au surréalisme, 1925-1935 redonne à Dali sa place centrale dans l'histoire du mouvement surréaliste autour du second manifeste de 1929. Arrivé à Paris en avril 1929 pour tourner Un Chien andalou, il est encensé en novembre dans le catalogue de sa première exposition par André Breton. Celui-ci est prêt à tout pour arracher ce nouveau Rimbaud de 25 ans à l'influence de Georges Bataille. Avec Eluard il fait l'éloge des 1930 de La Femme visible, premier écrit où Dali oppose l'expérience paranoïaque à l'automatisme bretonnien. Du purisme des années vingt sous le signe de Le Corbusier au surréalisme sous l'égide de Gaudi se dessine l'itinéraire d'un artiste dont le rôle révolutionnaire a été par la suite occulté, aussi bien par lui-même que par les surréalistes orthodoxes qui ne lui ont jamais pardonné sa trahison de 1940. Prenant acte de la recherche biographique et critique internationale la plus récente, Désirs inassouvis retrouve en Dali un des acteurs les plus intransigeants de la révolution surréaliste.
66. Les moustaches radar (1955-1960)
Salvador Dalí
3.37★ (72)

Oscillantes, enroulées ou déroulées, remontées ou décadentes, les moustaches de Salvador Dali intriguaient etfascinaient tous ceux qui le rencontraient... Peintre de génie, écrivain baroque, amoureux de Gala, personnage haut en couleur du roman clé sa propre vie, Salvador Dali se livre avec impudeur et humour pour nous laisser entrevoir les mystères de sa peinture. Quelques pages du journal d'un génie pour pénétrer dans l'intimité de l'un des plus grands créateurs du XXe siècle.
67. Le grand magasin surréaliste
Nicolas Martin
5.00★ (4)

Un catalogue loufoque d'objets étranges et incongrus conçus par des artistes, du surréalisme à l'art contemporain, dans toutes les catégories (outils, meubles, cuisine, sport, musique, automobile, vêtements, téléphones...). Inutile et indispensable !
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