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Hautes eaux et eaux-fortes de la littérature
Liste créée par Alzie le 03/06/2016
39 livres. Thèmes et genres : Inondations , déluge , pluie , intempéries , Catastrophes

Celles que l'on craint qui condamnent aux déluges, aux inondations, aux submersions (naturelles & programmées par l'homme) ou autres calamités saisonnières (moussons), et "dégâts des eaux" de moindre importance.--------------------------------------

(Mises a jour, août 2016, décembre 2016, janvier 2018, août 2022, oct 2022)

Image d'illustration : "Averse sur le pont Ohashi et le quartier Atake", septembre 1857. Gravure sur bois 36,1x23 cm.

(Hiroshige, Parkstone, 2013)



1. Paris sous l'eau
Fabian Grégoire
3.90★ (18)

Janvier 1910 : un temps de chien s'est abattu sur l'Europe. Des trombes d'eau enflent les rivières du nord de la France. À Paris, la Seine envahit le métro. Des milliers d'habitations, des quartiers bas de la capitale sont évacués. On circule en barque boulevard Saint-Germain, rue de Lyon, rue des Entrepreneurs, avenue Montaigne...
2. L'Homme qui a vu l'inondation - Là-bas, près de la rivière
Richard Wright
3.57★ (17)

«L'eau jaillit, gronde, rugit, murmure, berce, bouillonne, suinte et tourbillonne à travers l'oeuvre de Richard Wright dont on commémore le centenaire (1908-2008). Là-bas, près de la rivière et L'homme qui a vu l'inondation - écrits vers 1935 et non en 2005 - réunissent des thèmes qui hantent Wright : comment fournir un toit (étymologiquement "protéger") à ses enfants, à sa famille dans une société qui ne tire aucun profit de la protection de ses déshérités? Katrina, cataclysme naturel, est révélateur d'un ancien déni écologique et d'une fracture historique, sociale et raciale.» Julia Wright.
3. Venise engloutie : Essai subjectif sur l'âme de Venise
Nicoletta Salomon
Venise s'abîme dans la lagune ; son naufrage ne produira pas les tourbillons ni les vagues que la mer, en l'engloutissant, dressa autour de l'île mythique de l'Atlantide. C'est là, depuis toujours, son destin. Celle qui prononce cette prophétie, portée par une passion érudite pour la Sérénissime, nous projette déjà dans sa vision qui anticipe l'événement : " La ville vient de sombrer. L'eau se referme sur elle, on entend un gargouillis ; la cité n'a pas disparu. Les dômes flottent comme des bouées bien visibles pour skieurs nautiques, les anges et les lions volettent immobiles, orteils et griffes au ras de l'eau, assis sur les flèches des campaniles et sur les chapiteaux des colonnes en apnée : ce n'est guère plus qu'un bain de pied. La lagune étant une bassine à peine concave, Venise ne s'est enfoncée que de quelques étages. " Nicoletta Salomon raconte l'histoire du pacte secret qui lie Venise à la mer, en relisant tous les écrivains et historiens qui rêvèrent Venise, en parcourant le labyrinthe des images qu'elle a suscitées, en écrivant la mythologie de la ville. Pour cela, elle en assume la part poétique. Seul le prisme de la subjectivité peut rendre compte de son essence et capter quelque chose de son charme infini.
4. L'année du déluge
Eduardo Mendoza
3.67★ (126)

Dans les montagnes de Catalogne, au cours d'un été marqué par des pluies torrentielles et des inondations, une passion violente et éphémère scelle le destin d'une religieuse et d'un propriétaire terrien. Attaques à main armée, enlèvements, disparitions ponctuent ce roman bâti autour du mythe de Don Juan et dans lequel les cataclysmes de l'amour se transforment peu à peu en une douce et amère mélancolie.
5. Crue
Philippe Forest
3.13★ (178)

Marqué par un deuil déjà ancien, un homme décide de revenir dans la ville où il est né et où il a autrefois vécu. Tout a changé. Pourtant, petit à petit, les mêmes fantômes fidèles s?en retournent vers lui sous les apparences étranges et familières qu?ils ont désormais revêtues. Dans le quartier où il s?est installé, de grands travaux sont en cours. Les immeubles en passe d?être démolis voisinent avec les constructions nouvelles. Autour de l?homme qui raconte son histoire, les signes se multiplient. La demeure où il a élu domicile lui semble comme une maison hantée perdue au beau milieu d?un vaste terrain vague. Il y fait la connaissance d?une femme et d?un homme dont il finit par s?imaginer qu?ils détiennent peut-être la clef du mystère qui les entoure. Le roman vécu se transforme alors en une fable fantastique dévoilant le vide où s?en vient verser toute vie et qui en révèle la vérité.
6. Déluge
Stephen Baxter
3.65★ (418)

Et si la montée des eaux due au réchauffement climatique arrivait plus tôt que prévu ? 2016 : Lily, Helen, Gary et Piers, quatre scientifiques retenus en otages depuis cinq ans, sont libérés. A leur sortie, ils découvrent avec stupeur un monde au bord du chaos: le niveau des eaux est monté d'un mètre, provoquant une inondation sans précédent à Londres, l'engloutissement de l'Opéra de Sidney et la disparition pure et simple des îles Tuvalu... Tout en luttant pour leur survie, ils vont chercher à comprendre la cause de cette apocalypse aux dimensions bibliques afin d'endiguer la catastrophe. Malgré leurs efforts, l'eau afflue inéluctablement et la construction d'arches géantes, initiée par un milliardaire controversé, semble être la seule échappatoire. Mais il n'y aura pas de place pour tout le monde... "Un récit implacable. Au milieu d'événements majeurs, l'auteur trouve encore le temps pour l'intime, pour l'humain." Lisa Tuttle, The Times Diplômé en mathématiques et en ingéniérie, Stephen Baxter est l'auteur de plusieurs romans considérés comme des chefs-d'?uvre de la science-fiction moderne, dont la trilogie « Les Enfants de la destinée » parue aux Presses de la Cité. Dans Déluge, il allie une fois de plus avec pertinence science et imaginaire en abordant un thème qui nous concerne tous : le dérèglement climatique.
7. Les pluies
Vincent Villeminot
3.90★ (754)

« Kosh songea qu'il n?avait jamais vu les yeux de Lou dans le soleil. C'était parce qu'il pleuvait depuis maintenant quatre mois. Une pluie serrée, violente, une pluie de mousson qui paraissait blanche la nuit dans les phares ou la lumière, et faisait un voile gris sur toutes choses, le jour, à plus de quelques mètres. Le phénomène, inexplicable, échappait à toute logique, à toute prévision, à tout modèle, à toute saison. Il se perpétuait. Partout, les eaux avaient monté, les rivières enflées, on consolidait les digues, on en bâtissait d'autres, plus hautes, mais qui se révélaient de nouveau insuffisantes. Les montagnes ruisselaient. Les fleuves débordaient. Des plaines autrefois agricoles ressemblaient à des marécages (?) Mais Kosh n'avait pas besoin de voir le soleil les éclairer pour savoir que le vert des yeux de Lou était menthe à l?eau. Et qu'ils étaient la plus belle chose qu'il ait jamais vue. Surtout lorsqu'elle souriait. Qu'il la faisait sourire. L'eau monte, les digues sont sur le point de céder, il faut évacuer. Sur le port, les réfugiés se battent pour prendre place dans les derniers bateaux, pris de panique, convaincus qu'il s?agit là du dernier espoir de s'en sortir. C'est une cohue indescriptible et au moment d'embarquer, dans un mouvement de foule, Kosh est arraché à Lou. Dernier échange de regards. « Survis? » la supplie-t-il. « Survis, et moi, je te retrouverai. »
8. Les pluies, tome 2 : Ensemble
Vincent Villeminot
3.95★ (258)

Komolo, ville "refuge", située à peine au-dessus de la nouvelle mer formée par le Déluge. 300 000 survivants s'y entassent, depuis la catastrophe. De la Tour où on la garde enfermée, Lou a vu arriver Noah, Kosh et Ombre, les rescapés du paquebot, accompagnés de Chiloé. Avec Malcolm, elle parvient à se précipiter au pied des murailles... Mais il est déjà trop tard : son amoureux et sa famille sont arrivés dans un hors-bord frappé de la tête de mort. Les jeunes gens sont accusés de piraterie. Désormais, une course contre la montre est engagée : il faut faire évader coûte que coûte Kosh et Noah. Quitte à frayer avec les trafiquants de la ville, à affronter les soldats, les prisons, la peur. Puis il faut fuir. Mais vers où ? Vers les bois hantés de réfugiés, dans les montagnes de Kamachka ? Ou vers Chaazam, repère de pirates, où les attend le dénouement ?
9. Le jour où l'eau reviendra
Pascal Popelin
Inexorablement, l'eau du fleuve n'a cessé de monter, pour envahir progressivement Paris et sa banlieue. Les pluies continues qui se sont abattues sur le bassin de la Seine ont eu raison de tous les dispositifs destinés à prévenir une grande inondation dans la capitale. Plus d'électricité, plus de téléphone, plus de métro ni de RER. La paralysie a gagné le coeur économique, administratif et politique du pays. Des milliers de personnes doivent être évacuées... Les experts sont formels, une crue de même ampleur que celle de 1910 reviendra et les dégâts qu'elle provoquera seront considérables. C'est une certitude, dont seule la date est inconnue. À la fois récit historique passionnant et réflexion critique, Pascal Popelin entend, à l'appui des études techniques les plus récentes, faire prendre conscience du danger si souvent sous-estimé qui pèse sur la capitale et sa région. Malgré la construction de quatre barrages-réservoirs sur l'Aube, l'Yvonne, la Marne et la Seine, il reste encore beaucoup à faire pour être prêts le jour où l'eau reviendra.
10. 13m28
Raphaël B.
2.54★ (25)

Et si le drame de 1910 n'était qu'une répétition ? Et si 100 ans après, Paris se retrouvait une fois de plus sous les eaux ? Suite à son retour, les amis de Victor organisent une petite fête en son honneur. Les festivités vont cependant tourner court lorsqu'ils découvrent que Paris s'est inexplicablement recouvert de 13,28 mètres d'eau... Suivez les incroyables destins de Victor, Andrès, Marc, Clémence, Pierre... dans cette aventure de science-fiction drôle, décalée et émouvante. Avec RaphaëlB. en tête de file, plus d'une vingtaine d'auteurs se sont réunis pour imaginer cet ouvrage collaboratif sans précédent.
11. La traversée de la France à la nage
Pierre Patrolin
3.40★ (38)

Pierre Patrolin dit qu'en imaginant écrire La Traversée de la France à la nage, il a immédiatement compris qu'il allait entreprendre à la fois un authentique récit de voyage, imprévisible et véridique, et un véritable roman d'aventures, dont le héros ne saurait sortir indemne. Il franchit des barrages, il dévale malgré lui des rapides, il nage sous le sabot des vaches. Il s'écarte des routes : le propre de la nature de l'eau, des fleuves et des ruisseaux, c'est d'atteindre avec obstination le point le plus bas possible. De s'enfoncer dans le sol pour s'inscrire au creux du paysage. Au plus profond du paysage. Cette pente naturelle emporte donc le personnage qui décide de s'y soumettre, pour le conduire au hasard des plaines et des montagnes. Des villes aussi. Elle l'oblige surtout à un point de vue singulier. Cette position définit le héros, nageur obstiné et indécis à la fois, entraîné par le flot vers des périls insoupçonnés, des rencontres, la découverte de berges ignorées, à Paris comme en Auvergne, elle détermine aussi une forme d'honnêteté de l'écriture, de précision du regard, rythmée par le mouvement de la brasse et la répétition des horizons. Avec la volonté de s'immerger dans la réalité du monde pour s'attacher à le décrire, à l'image des peintres quand ils choisissent de partir travailler sur le motif. Finalement, Pierre Patrolin a écrit un récit où tous les paysages, les constructions, les animaux et surtout les personnages rencontrés au bord de l'eau sont, ou plutôt ont été réels. Sauf lui, dit-il encore. Et son baluchon...
12. L'inondation
Evgueni Zamiatine
3.96★ (416)

court roman ramassé dans la haine, travaillé au ventre dans un langage abrupt magnifiquement traduit, relate le calvaire d'une jeune femme sans enfant que son mari trompe dans sa propre maison avec l'adolescente qu'ils ont recueillie. Quand la douleur retenue jusqu'à l'asphyxie rompra les digues du silence, Sofia s'emparera de la hache et détruira l'enfant incestueuse. Métaphore de la haine qui submerge un c?ur pur, la Neva débordante s'engouffre dans Petrograd: l'eau détruit et lave comme un sang.
13. La digue
Uchida Hyakken
3.55★ (28)

(8 nouvelles dans une traduction de Patrick Honnoré) Kurosawa lui a consacré un film, Madadayo. Rien que ça. Uchida Hyakken, personnage fantasque, est l?auteur d?une des ?uvres les plus importantes au Japon. Maître incontesté de la nouvelle, estimé de Mishima et de Kawabata fort célèbres en Occident, et sans lequel on ne pourrait lire aujourd?hui Murakami, Uchida Hyakken est absolument inconnu des lecteurs français. Digue est un recueil de quelques unes de ses nouvelles, triées sur le volet. Des nouvelles comme des rêves éveillés, surprenantes, oniriques, où la terre tremble, où la mer menace, où les femmes, mystérieuses, se dérobent toujours, où une ironie permanente tient l?horreur à distance. Magnifiques histoires japonaises. Amateurs ne pas s?abstenir.
14. Acqua alta
Joseph Brodsky
4.29★ (72)

la lente avancée du bateau à travers la nuit était comme le passage d'une pensée cohérente à travers le subconscient.Des deux côtés, baignant dans l'eau d'encre, se dressaient les énormes coffres sculptés de sombres palazzi remplis d'insondables trésors- de l'or assurément, à en juger par la faible lueur électrique jaune qui sourdait parfois par les fentes des volets. L'atmosphère de tout cela était mythologique, cyclopéenne pour être précis: j'étais entré dans cet infini que j'avais contemplé sur les marches de la stazione et voilà que je passais au milieu de ses habitants, devant une troupe de cyclopes endormis reposant dans l'eau noire et qui, de temps à autre, se dressaient et soulevaient une paupière.
15. Tambours sur la digue
Hélène Cixous
3.90★ (15)

L'Empire du milieu : intrigues de cour sur fond de tempête. La ville du seigneur Khang menace d'être engloutie sous les eaux des crues. Faut-il ouvrir les digues et rayer les citadins de la carte ? Ou sacrifier les riches campagnes et leurs habitants en détournant les flots tumultueux ? Chaque courtisan joue de son influence pour trancher le problème. Mais que décider lorsque chacun a un frère aux champs, une mère à la ville ? De l'humble marchande de riz au Grand Chancelier, nul ne peut ignorer qu'un drame va se dérouler et nul ne sait ce qu'il adviendra. Alors il faut choisir : s'exiler ou risquer de périr noyé par la faute de la faiblesse et de la bêtise humaine... Dans les lointains pourtant résonnent les tambours d'où viendra peut-être le salut. Avec cette pièce simple et subtile, Hélène Cixous plonge le lecteur dans un dilemme inextricable : comment sauver les uns sans sacrifier les autres ? Brillamment mise en scène à Paris par Ariane Mnouchkine en 1999, Tambours sur la digue ravit par sa sobriété et sa profondeur. --Sébastien Douchet
16. La Submersion du Japon
Sakyo Komatsu
3.48★ (273)

Le premier grand cataclysme s'abattit sur la région d'Osaka à 5 heures 11, le 30 avril. A 8 heures 03, la chaîne de montagnes Togakure explosa. Les regards du monde entier étaient fixés sur " la mort du dragon ". Des dizaines d'avions appartenant à des télévisions de toutes les nationalités volaient au-dessus de l'archipel du Japon qui crachait du feu et des flammes. Les tremblements de terre qui secouent continuellement le Japon rappellent à tous les Japonais que le destin de l'archipel est d'être, un jour, englouti comme le fut l'Atlantide autrefois. Un bathyscaphe dans la fosse du Japon examine de nouvelles fractures dans l'écorce terrestre. Des îles s'enfoncent, des volcans se réveillent... Raz-de-marée, tremblements de terre. Les hommes politiques s'interrogent, les banquiers du monde entier s'inquiètent. Comment évacuer cent dix millions de Japonais ? Un best-seller pour ce livre d'" anticipation " qui pourrait devenir réalité. LIRE UN EXTRAITAJOUTER UNE CITATION
17. La montée des eaux
Thomas B. Reverdy
3.55★ (46)

Ce beau premier roman, élégant et ténébreux, est arrivé par la poste. Tout de suite, nous (Frédéric Mora et moi) avons été conquis par un ton à la fois impersonnel et singulier, sa façon de capter très finement un certain défaitisme ambiant, le climat de « cette période un peu étrange » - la nôtre, mais dont il est question à l?imparfait. Début de l?hiver dans une ville indéterminée. Pluie incessante. Un étudiant d?âge incertain (Thomas, tantôt « je » et tantôt « il ») éprouve les désarrois d?une double disparition : sa mère qui s?est éteinte d?un cancer, et Eléonne avec laquelle il vient d?avoir une liaison d?à peine un mois. Ces deux « drames », anodin ou majeur, alternent et se chevauchent. Mais plus que le thème en soi (l?apprentissage de la perte, du deuil) ce qui séduit d?emblée est une certaine manière de diluer la temporalité, de figer le passé et le présent dans une indifférenciation convaincante, bref : de créer de la mythologie avec du banal. Par-dessus le marché, les amateurs d?éblouissements littéraires seront constamment arrêtés par des pages qui donnent envie de les dire à voix haute : musicalité, couleur, tremblement? La magie tient souvent à peu de chose, l?usage réitéré du participe présent, la persistance des éléments climatiques, les arbres abattus de la tempête de 1999 en écho aux consciences dévastées, une matinée de soleil dans une chambre : et peu à peu il s?en dégage un charme fort.
18. La mousson
Louis Bromfield
4.10★ (512)

Cette année-là, à Ranchipur, Etat semi-indépendant des Indes anglaises, la mousson s'était fait attendre. Tous guettaient avec anxiété la venue des pluies, ces pluies abondantes, diluviennes, vitales. Enfin, elles arrivèrent ! Mais, de mémoire d'homme, on n'avait vu de pluies aussi fortes, aussi extravagantes à Ranchipur. Et ce fut l'horreur : un tremblement de terre, une digue rompue et les eaux de la rivière, grossie par les pluies de la mousson, détruisirent la plupart des maisons et noyèrent la moitié de ceux qui avaient survécu à la secousse sismique. Le choléra se déclara. Cette catastrophe va être la pierre de touche où vont se révéler et se mesurer les caractères des survivants de Ranchipur, qu'ils soient de la colonie anglaise ou hindous.
19. Les hautes eaux
Paul Zumthor
3.00★ (1)

Lors des inondations de 1953, en Hollande, le paysan Joos van der Moere voit, dans la montée des eaux, un signe de la fureur divine. Il se croit spécialement choisi pour cette épreuve : Il la subira jusqu'au bout, il sera un témoin de Dieu. Des bribes des Saintes Écritures flottent dans sa mémoire, le confirment dans son délire. Réfugié sur le toit de sa ferme, son fils mort à côté de lui, il s'identifie au mythe du sacrifice d'Abraham. Il refusera d'être sauvé. Et lorsqu'on viendra l'arracher de force à la mort, il sera devenu fou, chantonnant encore les versets sacrés : " À toi s'est adressée ma clameur jours et nuits?".
20. A la courbe du fleuve
V. S. Naipaul
4.21★ (208)

Indien né sur la côte est de l'Afrique, Salim quitte sa famille et part pour le coeur du continent noir. Il devient commerçant dans une ville construite par des Européens à la courbe du grand fleuve. Détruite au moment de l'indépendance, la ville renaît de ses cendres. Les périodes de " boom " économique et de soulèvements anarchiques alternent alors. Dans sa lointaine capitale, le président annonce des décisions aussi imprévisibles que les tempêtes au moment de la saison des pluies: Quant à Salim, il apprend à s'adapter à cette vie en montagnes russes, si dangereuse qu'elle soit souvent. Peinture d'une impitoyable exactitude, parce que vue de l'intérieur, d'un Etat d'Afrique noire moderne, A la courbe du fleuve est un des plus grands romans jamais consacrés au continent africain, par l'auteur de Guérilleros. L'art de Naipaul est admirable, passionnant et absolument impitoyable. " Michel Braudeau, L'Express
21. La crue de juillet
Hélène Lenoir
2.73★ (41)

Début juillet, orages et pluies diluviennes ont soudain transformé le fleuve en torrent, provoquant un accident qui a fortement ému la ville. Thérèse vient d'arriver. Étrangère, elle a soigneusement préparé son week-end dont le temps fort doit être une entrevue avec un peintre célèbre. Mais, dès le premier soir, rien ne se passe comme prévu. Surmontant sa contrariété, elle s'installe à la terrasse d?un bistro, non loin de Karl Ritter, un quinquagénaire fatigué, qui, frappé par sa beauté, la regarde.
22. Journal de l'année du désastre
Kathrine Kressman Taylor
3.40★ (53)

La grande inondation de Florence en 1966, vécue par Kressmann Taylor. Un récit saisissant, d'une incroyable actualité. Le 3 novembre 1966 , un déluge s'abat sur Florence. L'Arno , déjà gonflé par les pluies d'automne, se transforme en « torrent ocre, rugissant. C'est une crue totale, comme peuvent l'être un feu de forêt ou un ouragan fauchant la campagne et couchant les arbres ». Le centre historique est ravagé. Amoureuse de Florence où elle s'est établie à la retraite, Kathrine Kressmann Taylor fait la chronique du drame, heure par heure. L'Arno qui monte inexorablement, les privations, le sentiment d'abandon? Et, lorsque le fleuve redescend, l'ampleur de la désolation... A travers une série d'instantanés frappants, l'auteur fait partager la détresse des commerçants ou artisans florentins, qui ont tout perdu. Elle décrit précisément l'ampleur effrayante des dégâts subis par le patrimoine. Mais face à l'énorme quantité de boue qu'il faut déblayer, les habitants ne se découragent pas, et ce journal débouche sur plusieurs notes d'espérance : la résilience des Florentins, la restauration des oeuvres d'art, une ville qui renaît grâce au courage des gens simples et à la solidarité internationale...
23. Le dernier déluge
David Emton
3.30★ (43)

Une nuit de Noël, dans un Paris disloqué par la crue du millénaire, une jeune femme reçoit un étrange colis : un nouveau-né enveloppé dans une membrane protectrice, avant de se retrouver poursuivie par des tueurs au service de pays et d'organisations aux objectifs contradictoires. Au cours d'un périple effréné dans une capitale à moitié submergée, elle apprendra que l'enfant est porteur d'une souche virulente du SIDA, transmissible par l'air. Euthanasier le nouveau-né permettrait l'élaboration d'un vaccin salvateur. Vivant, il libérerait dans l'atmosphère un mutant foudroyant qui exterminerait la race humaine. Que doit faire sa " mère " ? Une galerie de personnages inquiétants : généticien manipulateur de virus, milliardaire psychopathe, tueur sanguinaire venu d'Asie, agent secret américain, préfet de police déchiré entre devoir et morale, sans oublier le nouveau-né enfermé dans sa bulle... Au-delà de l'intrigue et de la description d'un Paris englouti par les eaux du déluge, l'auteur pose une question fondamentale : la nature nous veut-elle du bien ?
24. Une catastrophe naturelle
Margriet de Moor
3.46★ (35)

(De verdronkene, 2010) - Un lundi on apprend qu?une petite dépression se déplace du Groenland en direction de l?Europe de l?Ouest. Le même jour Armanda supplie sa soeur Lidy de prendre sa place pour passer le week-end avec son fi lleul en Zélande. En contrepartie, elle se propose de garder la fille de Lidy, âgée de deux ans, et d?accompagner son mari à une fête familiale. Cette substitution ne devrait choquer personne puisque les deux soeurs se ressemblent au point de parfois les confondre. Armanda ne se doute évidemment pas une seconde que cette petite mise en scène va complètement chambouler leurs destins. Lorsque le samedi 31 janvier 1953 Lidy se rend à Zierikzee, se déchaîne cette tempête historique qui devait faire deux mille victimes et effacer de la carte le sud-ouest des Pays-Bas. Le terrifi ant raz-de-marée engloutit Lidy et le petit groupe qui se trouve en sa compagnie. Depuis, Armanda vit la vie de sa soeur disparue comme si c?était la sienne. Elle aimera son mari, ils auront deux enfants et en apparence ni remords ni culpabilité n?assombrissent cette nouvelle existence. Chacun semble consentir à accepter les événements tels qu?ils se sont produits. Mais l?ombre du drame de la disparition plane sur tous les actes du quotidien.
25. Ouragan
Laurent Gaudé
3.94★ (3571)

A la Nouvelle-Orléans, alors qu'une terrible tempête est annoncée la plupart des habitant fuient la ville. Ceux qui n'ont pu partie devront subir la fureur du ciel. Rendue à sa violence primordiale, la nature se déchaîne et confronte chacun à sa vérité intime : que reste-il en effet d'un homme au milieu du chaos, quand tout repère social ou moral s'est dissout dans la peur ? Seul dans sa voiture, Keanu vers les quartiers dévastés, au coeur de la tourmente, en quête de Rose, qu'il a laissé dernière lui six ans plus tôt et qu'il doit retrouver pour, peut-être, donner un sens à son existence... Dans un saisissant décor d'apocalypse, Laurent GAUDE met en scène une dizaine de personnage qui se croisent ou se rencontre. Leurs voix montent collectivement en un ampleur choral qui résonne comme un cri de la ville abandonnée à son sort. Roman ambitieux à l'écriture emphatique et incantatoire, Ouragan mêle la gravité de la tragédie à la douceur bienfaisante de la fable pour exalté la fidélité, et l'émouvante beauté de ceux qui reste debout.
27. L'Homme de l'eau
Arthur Van Schendel
4.00★ (7)

(De waterman, 1933) - Il a fallu attendre 50 ans la parution d'une traduction française d'un des chefs-d'?uvre de la littérature néerlandaise. Arthur van Schendel, "L'homme de l'eau", Éditions Gallimard, Paris, 1984.
28. Dégâts des eaux
Donald E. Westlake
4.09★ (622)

Rentrant chez lui après un cambriolage, Dortmunder découvre avec effroi que son appartement est occupé par un ancien compagnon de cellule dont tout le monde croyait et espérait qu'il resterait derrière les barreaux jusqu'à la fin de ses jours. Le dénommé Tom Jimson (amateurs de contrepèteries, bonjour !) a besoin de l'aide de Dortmunder. Quelque temps avant sa détention, il avait réussi un gros coup dont il avait enterré le produit dans la petite ville de Putkin's Corners. Hélas, pendant qu'il était nourri et logé aux frais de l'État, les autorités en ont lâchement profité pour édifier un barrage et engloutir toute la vallée, y compris Putkin's Corners. Résultat: le butin gît désormais sous vingt mètres d'eau. Mais Tom a un plan, efficace et radical: il suffit de faire sauter le barrage pour assécher le réservoir. Que les populations locales périssent noyées n'est pour lui qu'un détail. Un détail d'importance majeure, pense Dortmunder qui doit d'urgence détourner Tom Jimson de ses projets meurtriers. Dégâts des eaux ou l'histoire du fric dans la vallée est la preuve incontournable que Westlake est comme Dortmunder : il n'hésite pas à se lancer de grands défis. La différence, c'est que Westlake, lui, est toujours gagnant.
29. Un barrage contre le Pacifique
Marguerite Duras
3.89★ (6907)

D'une facture romanesque relativement classique, l'ancrage des personnages de ce roman dans le réel préfigure cependant cette "écriture de l'indicible" qui marquera plus tard la singularité de l'écrivain. "Un barrage contre le Pacifique" inaugure une série de romans d'inspiration autobiographique ayant pour cadre le Vietnam. Le récit s'articule autour du personnage de la mère, une femme qui, dans sa lutte contre la misère, brave à s'en rendre folle les obstacles infranchissables qui se présentent à elle. À l'image du titre, les ambitions, aussi nobles soient-elles, ne peuvent être que démesurées et toute tentative s'avère inéluctablement vouée à l'échec. Lorsque tout finit par être rongé, sali, violé, c'est aller au-delà de la souffrance, au-delà du pathétique. Car la douleur est sans fond, la perte est définitive, aucune trace de compassion dans ce roman de l'irrémédiable. Une ?uvre qui n'émeut pas mais qui bouleverse, parce qu'elle exprime le réel à l'état brut dans la trivialité de la concupiscence, dans la perte de toute émotion, dans l'acharnement à vouloir survivre malgré les autres. Lenaïc Gravis et Jocelyn Blériot
30. L'Épopée de Gilgameš : Le grand homme qui ne voulait pas mourir
Éditions Gallimard
4.27★ (252)

Le grand homme qui ne voulait pas mourir. Vieille de quelques trente-cinq siècles et de loin antérieure à l'Iliade et au Mahâbhârara, l'Epopée de Gilgames est la première oeuvre littéraire connue à qui son ampleur, sa force, son souffle, sa hauteur de vision et de ton, l'éminent et l'universel de son propos aient valu, dans tout le Proche-Orient ancien, une célébrité millénaire et, dans notre jugement à nous, le titre d'épopée. Elle conte l'histoire d'une grande amitié, source de surhumaines réussites, mais qui, tragiquement amputée par la mort, jette le survivant, le grand roi Gilgames, dans une recherche désespérée, mais vaine, du moyen d'échapper au trépas. Sur ses tablettes d'argile, depuis qu'au propre berceau de l'assyriologie, voici moins de cent cinquante ans, on en avait retrouvé les premiers lambeaux, le texte de cette composition fascinante n'a cessé, d'année en année, de se compléter de trouvailles nouvelles, et de se mieux entendre, replanté dans son dense et profond humus culturel natif. Il fallait qu'un assyriologue, vieilli dans son métier, en mît au net la teneur la plus complète possible ; en revît la traduction, à la hauteur de son lyrisme auguste ; en expliquât d'un mot, mais clairement, les exotismes, les silences et les subtilités, livrant ainsi au public de langue française démuni une édition à jour pour lui révéler au mieux ce chef-d'oeuvre admirable et presque secret. Son travail n'ouvre pas seulement une grande porte dans les puissants remparts qui défendent l'altière civilisation mésopotamienne, notre plus vieille aïeule ; il permettra aussi d'y retrouver, dans un discours et un imaginaire pourtant bien loin des nôtres, deux ou trois grandes valeurs universelles de notre condition humaine, qui comptent toujours à nos yeux : le prix de l'Amitié, même si nous la savons périssable, comme tout, ici-bas ; et le sens de la Vie, même si elle ne nous est accordée que pour se trouver, elle aussi, trop vite effacée par la Mort.
31. Les Contes de Canterbury
Geoffrey Chaucer
3.86★ (454)

Sur une deuxième idée d'Adenolia, après Gilgamesh (voir commentaires)
32. Le testament français
Andreï Makine
3.92★ (3030)

Contribution de DanD à ces Hautes Eaux (voir commentaires).
33. Sentinelle de la pluie
Tatiana de Rosnay
3.20★ (1825)

Les quatre membres de la famille Malegarde se retrouvent à Paris pour fêter les soixante-dix ans du père, Paul, spécialiste des arbres, à la réputation mondiale. Durant cette semaine parisienne, parents, Paul et Lauren, et enfants, Linden et Tilia, - dans des circonstances particulièrement critiques - devront s'avouer leurs secrets les plus intimes au risque de se perdre. Outre le drame familial qui monte crescendo, le contexte d'un Paris menacé par une catastrophe naturelle démultiplie l'intensité des révélations. Au coeur du roman, Linden qui s'efforce en dépit de circonstances ravageuses de rassembler cette famille en péril, est irrésistible.
34. D'eau et de feu
Richard Doyle
3.50★ (16)

Une tempête fait rage au large de l'Ecosse - une tempête d'hiver comme on en a rarement vu. Combinée à une marée de forte amplitude, elle s'engouffre dans la mer du Nord en détruisant tout sur son passage, coulant les bateaux, ravageant les côtes, emportant les digues. A Londres, les habitants font leurs emplettes de Noël, rassurés par la présence de la Barrière, cette ligne d'écluses aménagées dans le lit de la Tamise en aval de la capitale, qui les protège depuis vingt ans des crues provoquées par les marées d'une mer toute proche. Mais cette fois c'est différent. Sous des rafales à 140 km/h, un supertanker négocie mal sa mise à quai dans le complexe pétrochimique de Coryton, à l'embouchure de la Tamise. Incapable de remonter au vent, il percute le terminal gazier de ses 500 000 tonnes. Bientôt, poussée par des vents de force 10 et une marée montante de coefficient 110, une montagne d'eau et de pétrole en flammes s'engouffre dans l'estuaire et remonte la Tamise. La Barrière tiendra-t-elle ? Tandis que les autorités militaires et civiles déclenchent les plans d'alerte maximum, les Londoniens s'avisent, un peu tard, que tout le vieux Londres est situé en dessous du niveau de la mer. Deux mille ans d'histoire risquent d'être anéantis en quelques heures. Cinq cent mille personnes, piégées par des embouteillages monstres et des transports en commun saturés, sont en danger de mort. La panique est indescriptible... Fruit de vingt-cinq ans de recherches minutieuses, D'eau et de feu est un thriller glaçant car redoutablement plausible. Dans une langue économe de ses effets, Richard Doyle s'appuie sur quelques personnages héroïques que le devoir ou le hasard a placés au cceur du désastre. Il crée un suspense qui vous fera tourner les pages avec d'autant plus d'émotion que le réchauffement climatique a cessé partout dans le monde d'être une abstraction
35. Le Convoi de l'eau
Akira Yoshimura
4.01★ (1233)

Un homme étrange s'est engagé au sein d'une équipe chargée de construire un barrage en haute montagne. Perdu dans la brume, tout au fond d'une vallée mal connue et difficilement accessible, se révèlent les contours d'un hameau. Les travaux ne sont pas remis en question par cette découverte : le village sera englouti sous les eaux. Au cours du terrible chantier, alors que la dynamite éventre la montagne et ébranle les maisons, le destin du narrateur entre en résonance avec celui de la petite communauté condamnée à l'exil. Dans des paysages dont la splendeur contraste avec la violence fruste des mœurs, cette fable sombre retrace un combat tellurique et intimiste d'une poésie inoubliable.
36. L'Arche de Noé
Jules Supervielle
4.08★ (13)

«Noé n'avait pas attendu le déluge pour construire son arche ; il l'établit avec tant de soin et de ruses que la pluie évitait son voisinage comme si contre elle il n'y avait absolument rien à faire ni même à tenter. Les bêtes désignées pour figurer dans le vaisseau de Noé arrivaient deux à deux et parfois de très loin. Et les couples heureux d'avoir évité la grande mouillure se disaient en montant les degrés de l'Arche : "Et maintenant, vive l'Inconnu"»
37. La grande Nubiade, ou le parcours d'une égyptologue
Christiane Desroches-Noblecourt
3.93★ (87)

1954 : Nasser décide la construction du barrage d'Assouan, qui va engloutir à jamais les grands temples de Nubie. Commence alors pour sauver ces chefs-d'oeuvre la croisade solitaire, au début, d'une égyptologue, Christiane Desroches Noblecourt. Vingt ans de combat, avec l'appui notamment d'André Malraux et de l'Unesco, sans oublier l'action du ministre égyptien Saroîte Okacha. De stupéfiantes prouesses techniques sont racontées, ici, pour la première fois. Mais ce parcours de la grande dame de l'égyptologie française a commencé plus tôt, aux temps héroïques des archéologues en casque colonial et jodhpur. Poursuivi à travers les orages de l'Histoire, de la Résistance à l'expédition de Suez, jalonné de rencontres illustres - de Gaulle, le Négus, Onassis... - il culmine avec les mémorables expositions Toutânkhamon et Ramsès II. Si bien que sur les pas d'une femme hors du commun, c'est toute l'aventure de l'égyptologie moderne qui nous est relatée ici.
38. La Mélancolie des sirènes par trente mètres de fond
Serge Brussolo
3.74★ (420)

Femme scaphandrier, Lize Unke appartient à la brigade de police fluviale chargée d'enquêter sur la catastrophe du métro englouti. Qu'est-il réellement arrivé, ce jour-là, quand le plafond du tunnel a crevé, laissant le fleuve s'engouffrer dans le réseau souterrain pour noyer des kilomètres de galeries, de rames… et des milliers d'usagers ? Bien des années ont passé depuis le drame, mais l'énigme reste entière. On parle de survivants, prisonniers de poches d'air. Des survivants qui connaîtraient la vérité… mais que personne ne semble pressé de ramener à la surface. La solution du mystère est là, quelque part dans le labyrinthe des tunnels inondés. Lize, qui a perdu sa jeune soeur dans la catastrophe, s'est donné pour mission de faire la lumière sur cette étrange histoire. Décision imprudente s'il en est, car quoi de plus vulnérable qu'un scaphandrier perdu sous les eaux ! Dans la lignée du Chien de minuit et du Sourire noir, un thriller aux images hallucinantes.
39. Juste après la vague
Sandrine Collette
3.89★ (2418)

Une petite barque, seule sur l’océan en furie. Trois enfants isolés sur une île mangée par les flots. Un combat inouï pour la survie d’une famille. Il y a six jours, un volcan s’est effondré dans l’océan, soulevant une vague titanesque, et le monde a disparu autour de Louie, de ses parents et de ses huit frères et sœurs. Leur maison, perchée sur un sommet, a tenu bon. Alentour, à perte de vue, il n’y a plus qu’une étendue d’eau argentée. Une eau secouée de tempêtes violentes, comme des soubresauts de rage. Depuis six jours, ils espèrent voir arriver des secours, car la nourriture se raréfie. Seuls des débris et des corps gonflés approchent de leur île. Et l’eau recommence à monter. Les parents comprennent qu’il faut partir vers les hautes terres, là où ils trouveront de l’aide. Mais sur leur barque, il n’y a pas de place pour tous. Il va falloir choisir entre les enfants. Une histoire terrifiante qui évoque les choix impossibles, ceux qui déchirent à jamais. Et aussi un roman bouleversant qui raconte la résilience, l’amour, et tous ces liens invisibles mais si forts qui soudent une famille.
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