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Brigitte Giraud : une littérature philosophique
Liste créée par Margotm le 07/12/2016
11 livres. Thèmes et genres : roman , nouvelles , récits

C'est tout en délicatesse que Brigitte Giraud nous accueille dans son univers. Venez le découvrir ou le re-découvrir à travers cette listes de ses ouvrages.



1. La chambre des parents
Brigitte Giraud
3.56★ (79)

Je reviendrai. Je garerai la voiture en haut de l'impasse. Je regarderai la maison. Douze ans. Douze ans que je n'aurai plus mis les pieds dans cet endroit. J'avais eu envie de devenir quelqu'un de normal. Et à présent que la voie était libre, j'avais compris que je n'étais capable de rien. Ni boulot, ni petite bonne femme, ni colonies de vacances pour les mômes. Une chose était encore possible : m'en revenir auprès de ma mère vieillissante, usée par la vie et le chagrin. Ma mère, le seul être au monde qui m'ouvrira encore sa porte parce qu'elle sait pourquoi j'ai tué Papa.
2. Nico
Brigitte Giraud
3.31★ (56)

Laura regarde grandir Nico auprès d'elle, petit frère fragile, qui ne parvient pas à trouver sa place dans une famille désunie, entre un père tyrannique et une mère accaparée par ses patients. Elle voudrait être sa complice, l'aider, le protéger contre lui-même.Elle n'y parviendra pas. Elle va assister, impuissante, à la transformation de Nico, fugueur, révolté, puis fasciné par les idées d'extrême droite, à tel point qu'il finira par commettre l'irréparable. Cela veut dire quoi, grandir, se demande Laura, quand le monde des adultes fait peur, et quand l'être auquel vous tenez le plus s'est perdu ?C'est la désagrégation d'une famille et d'un être que raconte ce roman serré, sans concession, bouleversant, unanimement salué par la critique.Un magnifique roman, tout de rage et de violence contenue.
3. À présent
Brigitte Giraud
4.01★ (274)

Au retour d'un bref déplacement professionnel, la narratrice apprend l'accident mortel survenu l'après-midi même à son mari. Un ami proche se trouve là. Il faut aussitôt se rendre à l'hôpital et au commissariat, accueillir la famille, répondre au téléphone, organiser les obsèques, apprendre le drame à leur fils... Elle va devoir vivre ces heures, se raccrochant aux tâches matérielles, à d'infimes détails, mais comprenant déjà qu'il y aura désormais dans sa vie un " avant " et un " à présent ". Et l'intolérable énigme d'une absence. Brigitte Giraud, auteur notamment de Nico (1999), écrit simplement, sans emphase ni lamentations, avec des mots justes et nets qui donnent à son récit une force et une vérité humaine déchirantes.
4. Marée noire
Brigitte Giraud
3.51★ (82)

" J'étais seule avec mes filles désormais. Nous trois d'un côté, toi et Vincent de l'autre, de part et d'autre d'un mur invisible. Mais je me disais que tout était encore possible, je me croyais capable de tout changer, de te changer, de dissiper ta douleur. J'étais ton héroïne, la femme qui t'arracherait à ta mélancolie. L'indispensable. Mais je devais rivaliser avec elle, ta femme disparue, et plus le temps passait plus son poids s'installait entre nous. Le poids de sa splendeur, sa perfection, sa beauté, tout ce que j'imaginais. Et je me trompais, forcément que je me trompais. Elle n'était probablement pas parfaite. Elle était seulement morte. Je ne pourrais jamais l'égaler. "
5. J'apprends
Brigitte Giraud
3.50★ (110)

" Il ne faut pas faire ce que je fais quand mon institutrice inscrit sur le tableau : racontez une soirée d'automne. Il ne faut pas écrire : La nuit qui tombe à cinq heures. Le bruit de la Cocotte-minute, le bruit du mixer, la chaise vide de ma s?ur, la louche pour servir la soupe, le lait que mon demi-frère verse dans la soupe pour la refroidir, le silence autour de la table. Il ne faut pas écrire : Celle qui n'est pas ma mère assise en face de moi. Le début de fou rire qui nous envahit, mon demi-frère et moi, et notre détresse qui grandit en même temps que le jour diminue. Il ne faut pas confondre l'énoncé des rédactions avec de vraies questions. Je dois inventer un monde spécialement pour le raconter à mon institutrice. J'apprends qu'on ne peut pas tout dire. "
6. L'amour est très surestimé
Brigitte Giraud
3.51★ (445)

Onze destins, onze nouvelles racontent la fin de l'amour. Avec une justesse et une précision douloureuse Brigitte Giraud ausculte le désir moribond, les compromis honteux, les naufrages intimes et les silences des couples en train de se perdre. Elle traque les mensonges et le deuil, l'exil intérieur, la vie qui bascule et chacune de ses phrases, chacun de ses personnages nous tend un miroir.
7. Une année étrangère
Brigitte Giraud
3.35★ (347)

" J'ai l'impression que ma pensée se rétrécit je perds de mon acuité, je me laisse gagner par une simplification du monde qui m'effraie. J'ai peur de me perdre, de perdre le sens des mots, j'ai peur de disparaître. " Partie en Allemagne comme jeune fille au pair, Laura, dix-sept ans, s'éloigne volontairement des siens, anéantis par la mort de son plus jeune frère. Peu à peu, les vides et les silences de son adolescence se confrontent au mystère de la famille allemande dont elle partage la vie...
8. Avec les garçons suivi de Le garçon
Brigitte Giraud
3.67★ (22)

Soixante-sept fragments et deux nouvelles se font l'écho intime du mouvement amoureux. Brigitte Giraud nous offre cette langue universelle qui touche plus qu'elle ne parle, qui a comme points cardinaux le désir et l'attente mais aussi l'arrachement et la perte.
9. Pas d'inquiétude
Brigitte Giraud
3.63★ (161)

Un père se voit contraint de prendre un long congé pour s'occuper de son fils malade. Dans un élan de solidarité radical et inattendu, ses collègues de travail donnent de leurs RTT afin qu'il puisse prolonger le temps qu'il passe à la maison. Ce geste, qui bouleverse codes et habitudes, ne tarde pas à créer un malaise insidieux. Petit à petit, cette famille ordinaire perd ses repères, soumise à un bouleversement qui fait voler en éclats la place de chacun.
10. Avoir un corps
Brigitte Giraud
3.63★ (343)

"Ca commence avec une parole de ma mère. Désignant le sandwich que je viens de me confectionner avec une épaisse couche de beurre, elle espère que je ne vais pas "manger tout ça". Comme je la toise du haut de mes treize ans, elle ajoute que je vais prendre des formes (encore cette histoire de formes). [...] Je comprends et puis je doute, et, pour la première fois, je regarde mon corps comme un objet sur lequel je peux agir. Etre une enfant, une adolescente, puis une femme et prendre conscience, petit à petit, de son corps. Une traversée de l'existence où il est question d'éducation, de pudeur, de séduction, de sensualité, de travail, de maternité, d'ivresse et de métamorphoses.
11. Nous serons des héros
Brigitte Giraud
3.44★ (171)

« Les nuits où je ne dormais pas, j?ouvrais le velux et je m?installais sur le toit, j?étais le seul dans la cité à jouir de ce privilège, passer la nuit à la belle étoile, dans le plus grand secret. Le ciel était-il le même ici qu?au Portugal, les constellations étaient-elles visibles depuis la lucarne de la prison de Peniche où mon père avait été enfermé ? » En ce début des années soixante-dix, Olivio et sa mère viennent de fuir la dictature portugaise. Ils s?installent dans une banlieue lyonnaise et emménagent bientôt chez Max, un rapatrié d?Algérie, avec qui ils espèrent un nouveau départ. Alors que Max accepte mal l?adolescent, Olivio se lie à Ahmed, un immigré algérien de son âge, auprès de qui il trouve tendresse et réconfort.
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