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La guerre sociale en Espagne
Liste créée par steka le 19/08/2013
38 livres. Thèmes et genres : histoire , politique , espagne , révolution , stalinisme

La guerre d’Espagne, période charnière de l’histoire du XXème siècle, est aussi celle qui est la plus occultée, la plus déformée, la plus trahie. Les raisons en sont nombreuses et demandent un certain décryptage des nombreuses complicités participant à l’entretien de ce déni.

S’il est assez facile de comprendre l’action des franquistes pendant la dictature, qui avaient tout intérêt à effacer les traces de leurs crimes, l’attitude des « historiens » issus des différents partis du camp républicain mérite une analyse beaucoup plus approfondie.

Car ces partis, devenus institutionnels : sociaux-démocrates, libéraux, staliniens réformés, républicains et néo-divers sont ceux qui occupent encore le paysage de nos pseudo-démocraties. Leurs mensonges d’aujourd’hui ne sont pas très éloignés de ceux qu’ils déployèrent alors ; leurs motivations sont les mêmes, leurs bassesses similaires.

Les faits sont là : ils préférèrent laisser la victoire au fascisme plutôt que laisser la révolution se déployer et le peuple décider de son avenir par lui-même.

La guerre d’Espagne est un miroir historique où ils préfèrent donc ne pas se regarder.

Pour tous ceux qui ne se sentent nullement représentés par ces gens là et qui ont gardé le gout du vrai et l’espoir d’un devenir autre, les ouvrages réunis ici apporteront l’essentiel des éléments de compréhension.



1. Spanish Cockpit : Rapport sur les conflits sociaux et politiques en Espagne (1936-1937)
Franz Borkenau
3.50★ (19)

Si Spanish Cockpit fait figure d'ouvrage de référence, c'est que Borkenau est le seul historien et commentateur de cette guerre civile qui ait joint à un esprit de tout premier ordre une éducation politique approfondie. Il a su poser les questions qu'il fallait, il a vu le front et les régions de l'arrière et s'est montré un remarquable observateur.
2. Ceux de Barcelone
Hanns Erich Kaminski
4.00★ (21)

Kaminsky se trouvait en Espagne en 1936, pendant les moments les plus dramatiques de la guerre civile espagnole et a participé en acteur enthousiaste à ce "bref été de l'anarchie", qui vit pendant quelques mois la Catalogne faire l'essai d'une révolution sociale sans précédent.
3. Hommage à la Catalogne : 1936-1937
George Orwell
4.24★ (1458)

"Très tôt, j'ai pu constater qu'aucun événement n'était relaté avec exactitude par les journaux; mais en Espagne, pour la première fois, j'ai pu lire des articles dont le contenu n'avait littéralement aucun rapport avec les faits, allant bien au delà du mensonge ordinaire. J'ai vu l'histoire raconté, non pas en relation avec ce qui s'était effectivement passé, mais en fonction de ce qui convenait à l'idéologie de chacun des partis."
4. Durruti dans le labyrinthe
Miguel Amorós
4.17★ (28)

Dans ce qu'il est convenu d'appeler la guerre d'Espagne, Durruti incarne la tentative, combattue par les staliniens comme par les " anarchistes de gouvernement ", de faire triompher un antifascisme révolutionnaire ; de mener, comme il le disait, " la guerre et la révolution en même temps ".
5. Le labyrinthe espagnol
Gerald Brenan
4.00★ (5)

Origines sociales et politiques de la guerre civile.
6. La Révolution espagnole
Burnett Bolloten
4.75★ (11)

Ce fut l'impuissance manifeste de leurs partis qui incita très vite les membres libéraux et conservateurs de la petite et moyenne bourgeoisie, pris dans le flot de la révolution, à rechercher une organisation capable de leur servir de brise-lames et d'arrêter le courant révolutionnaire lancé par les syndicats anarchiste et socialiste. Ils n'eurent pas à chercher bien longtemps. Peu de temps s'était écoulé qu'une organisation réussissait à répondre à elle seule à tous les espoirs immédiats de la petite et moyenne bourgeoisie : le Parti communiste. Cet ouvrage qui est sans doute l'étude la plus complète sur le sujet est devenue presque introuvable en France; il vient d'être réédité en langue anglaise sous le titre "The Grand Camouflage ".
7. La Guerre d'Espagne
Burnett Bolloten
4.80★ (31)

Une réédition que l'on n'espérait plus du livre indispensable de Bolloten en 1200 pages, telle que la dernière édition anglaise qu'en donna l'auteur en 1991. Voir ma critique
8. Buenaventura durruti, 1896-1936
Abel Paz
3.67★ (19)

Durruti est certainement la figure qui représente le mieux ce que fut réellement cette période historique et ses espoirs assassinés.
10. Le bref été de l'anarchie : La vie et la mort de Buenaventura Durruti
Hans Magnus Enzensberger
4.36★ (74)

Assemblage de documents : extraits de reportages, discours, tracts, brochures, Mémoires, interviews de témoins survivants.
11. Histoire du P.O.U.M
Victor Alba
3.50★ (7)

Ce livre met en lumière l'histoire du POUM (Parti Ouvrier Unifié Marxiste), ce grand oublié ou négligé des ouvrages sur la révolution espagnole. Le POUM se réclamait des idées de Lénine et des quatre premiers congrès de l'Internationale communiste. Le POUM fut une composante importante de la révolution qui se déroula de 1936 à 1939. Il fut à la fois victime de la répression stalinienne et franquiste. Après la guerre, le POUM a maintenu une organisation clandestine et légale. Ce livre rétablit certains faits et dresse l'histoire de ce parti.
12. Ma guerre d'Espagne à moi
Mika Etchebéhère
4.20★ (110)

voir mon commentaire sur ce récit
14. Combats pour la liberté
Pavel Thalmann
4.00★ (10)

Combattants révolutionnaires communistes puis anarchistes, opposants au stalinisme dès la fin des années 20. En 1936, ils s'engagent dans le combat révolutionnaire en Espagne et rejoiagnent la Colonne Durruti en Aragon. En 1937, au moment des affrontements avec le parti communiste, Clara et Pavel se battirent avec un groupe nommé « Amigos de Durruti » (les Amis de Durruti). Sur les barricades, Clara rencontra George Orwell.
15. Protestation devant les libertaires du présent et du futur sur les capitulations de 1937
Anonyme
5.00★ (5)

"Je suis l’un de ceux qui ont été délivrés de SanMiguel de los Reyes, sinistre bagne qu’éleva la monarchie pour enterrer vivants les hommes qui, parce qu’ils n’étaient pas des lâches, ne se sont jamais soumis aux lois infâmes que dictèrent les puissants contre les opprimés." "Avec moi sortirent beaucoup d’hommes, qui en avaient autant enduré, qui étaient aussi marqués par les mauvais traitements subis depuis leur naissance. Certains, dès qu'ils ont foulé le pavé de la rue, s'en sont allés par le monde; et les autres, nous nous réunîmes à nos libérateurs, qui nous traitèrent en amis et nous aimèrent en frères. Avec eux, peu à peu, nous avons formé "la Colonne de Fer"." "Comme des frères qui défendent une noble cause, nous avons combattu ; comme des frères qui ont les mêmes idéaux, nous avons rêvé dans les tranchées ; comme des frères qui aspirent à un monde meilleur, nous sommes allés de l’avant avec notre courage."
16. les fils de la nuit : Souvenirs de la guerre d'Espagne
Antoine Gimenez
4.12★ (52)

Le premier livre de ce coffret est constitué du manuscrit original des Souvenirs de la guerre d'Espagne, d'Antoine Gimenez (1910-1982). Il y conte tout ce qu'il a vécu au sein de la colonne Durruti, entre 1936 et 1938, sur le front d'Aragon. Le second livre est consacré à une étude critique du Groupe international de cette colonne, portant sur les principaux épisodes de la guerre dans sa zone d'intervention, sur les collectivités paysannes et, plus généralement, sur les groupes de francs-tireurs, les « Fils de la Nuit », formés sous le contrôle des colonnes.
17. Les collectivites d'Aragon Espagne 36-39
Félix Carrasquer
Un témoignage de première main sur les réalisations des collectivités créées par les paysans d’Aragon.
18. Le rêve égalitaire chez les paysans de Huesca
Pelai Pagès
Dans le présent livre, Pelai Pagès, a mené une recherche rigoureuse sur l'expérience collectiviste menée dans les campagnes de la province de Huesca, en Aragon.
19. Espagne 1937 Josep Rebull, la Voie Révolutionnaire
Agustín Guillamón
3.00★ (3)

voir http://www.contretemps.eu/lectures/%C3%A0-lire-espagne-1937-josep-rebull-voie-r%C3%A9volutionnaire
21. A Zaragoza o al charco !
Les Giménologues
4.00★ (8)

Le 19 juillet 1936, Saragosse tombe aux mains des troupes de la réaction soulevées contre la légalité républicaine. La chute de la "perle anarchiste" représente une terrible catastrophe pour le camp libertaire. En Catalogne et en Aragon, des volontaires se mobilisent pour reprendre la ville et, pour la plupart, l'offensive ne peut se dissocier de la mise en œuvre du communisme libertaire. C'est ce que retrace cet ouvrage, ancré dans des récits d'hommes et de femmes engagés à divers titres dans ce processus révolutionnaire en armes, que les anarchistes se retrouveront peu à peu seuls à poursuivre.
22. Le rêve en armes
Julius Van Daal
4.50★ (6)

Révolution et contre-révolution en Espagne, 1936-1937
23. Une guerre d'extermination, Espagne, 1936-1945
Paul Preston
4.09★ (91)

Voir ma critique. Pour ceux qui font mine de douter du caractère unilatérale de cette extermination, voici l'adresse du père jésuite Fernando Huidobro Polanco, partisan des phalangistes, au Service juridique de l'armée franquiste suite aux massacres perpétrés par ceux ci à Tolède fin septembre 1936 : "La procédure actuellement suivie est en train de déformer l'Espagne, et a pour effet qu'au lieu d'être un peuple chevaleresque et généreux, nous sommes en train de devenir un peuple de meurtriers et d'informateurs. A cause de ce qui se passe actuellement, ceux d'entre nous qui se sont toujours considérés avant tout comme des Espagnols commencent à avoir honte d'être nés dans ce pays d'implacable cruauté et de haine insondable." (p. 479) Plus tard encore, le même dans une lettre à Diaz Varela, adjoint de Franco, "A Tolède, les blessés étaient massacrés jusque dans l'hôpital. Nous retombons dans la barbarie... Naguère encore, on ne mettait jamais à mort une personne dont la culpabilité n'était pas démontrée; aujourd'hui, on tue des gens pour cacher leur innocence." Quand on découvrira plus tard que Huidobro a été finalement abattu d'une balle dans le dos (avril 1937) par un franquiste, le Vatican préférera classer l'affaire.
25. hélios Gomez, la révolution graphique
Association Cultural Helios Gomez
Helios Gómez (1905-1956) Gitan et anarchiste révolutionnaire "De retour à Barcelone en 1935, il fonde avec d'autres artistes le goupe Els Sis, puis, en 1936, après la légalisation des organisations de gauche, le Sindicat dels Dibuixants Profesionals (Syndicat des Dessinateurs Professionnels), qui lancera l'affichisme militant pendant la guerre, grâce à une production intensive d'affiches anarchistes et républicaines. Il dessine également pour de nombreuses publications et peint des tableaux sur la guerre. Au début de la guerre civile, il participe aux barricades pour la défense Barcelone et adhère à l'Aliança d´Intel·lectuals Antifeixistes de Catalunya (Alliance d'Intellectuels Antifascistes de Catalogne) ; nommé Commissaire Politique d'UGT, il organise la Colonne Ramón Casanellas, embarque avec l'expédition Bayo pour libérer Ibiza et Mallorque, s'engage sur les fronts d'Aragon, de Madrid et d'Andalousie. Milicien à la Culture dans la 26ème Division, il est chargé de l'en-tête et de la maquette du journal El Frente ainsi que de l'organisation de l'exposition en hommage à Durruti, à Barcelone."
26. L'Espagnole
Simone Weil
4.30★ (18)

Simone Weil arriva le 8 août 1936 en Espagne, à Portbou, et la quitta par la même ville le 25 septembre de la même année, après une grave brûlure au pied à la fin du mois d’août dont les complications faillirent lui faire perdre sa jambe. Elle fut intégrée au sein de la colonne Durruti, du nom de son délégué général Buenaventura Durruti. Elle se rendit avec eux sur le front d’Aragon, et dut les quitter, malgré ses protestations, à la suite de sa blessure. "Comme tout, autour de moi, existe intensément ! Guerre sans prisonniers. Si on est pris, on est fusillé. (...) Je m’étends sur le dos, je regarde les feuilles, le ciel bleu. Jour très beau. S’ils me prennent, ils me tueront... "
27. Revolution et contre revolution en catalogne
Carlos Semprun-Maura
4.50★ (7)

"Lorsque, pendant les Journées de mai 1937, on essayera de liquider par la force les collectivisations et la démocratie ouvrière en général, la CNT ira les défendre sur les barricades, mais prêchera en même temps le compromis, la paix civile, la capitulation en un mot. (...)" Les travailleurs qui avaient réalisé et défendu pendant de longs mois l'autogestion de nombreux secteurs industriels et agricoles avaient donc pour ennemis non seulement les militaires et les fascistes représentant la bourgeoisie et les latifundistes, mais aussi "objectivement", les nouvelles couches bureaucratiques qui, placées sous les mêmes drapeaux qu'eux, avaient déjà commencé à rétablir, sous des formes parfois nouvelles, la vieille exploitation du travail salarié et la hiérarchisation totalitaire de la vie sociale."
28. La vie sera mille fois plus belle : Les Mujeres libres, les anarchistes espagnols et l'émancipation des femmes
Martha A. Ackelsberg
4.00★ (14)

En 1936, des groupes de femmes à Madrid et à Barcelone fondèrent les Mujeres Libres, organisation destinée à libérer les femmes du « triple asservissement à l’ignorance, en tant que femmes, et en tant que productrices ». Bien que cela ait duré moins de trois ans (leurs activités en Espagne connurent une fin abrupte lors de la victoire des forces franquistes en février 1939), les Mujeres Libres mobilisèrent plus de 20 000 femmes et développèrent un vaste réseau d’activités visant à accroître l’autonomie des femmes tout en construisant un sens de la communauté.
29. Guerre, exil et prison d'un anarcho-syndicaliste
Cipriano Mera
5.00★ (2)

Mera Sanz Cipriano (1897-1975) Le témoignage offert dans ces pages a, entre autres, le mérite d'exposer de façon simple et concise la participation des unités de la CNT dans un des secteurs géographiques les plus chauds de la guerre civile : la zone du centre de l'Espagne. Son auteur, Cipriano Mera, militant anarcho-syndicaliste notoire, se trouvait derrière les barreaux de la prison Modelo de Madrid lorsque la rébellion militaire éclata. Dès sa mise en liberté, il prit les armes pour ne plus les abandonner qu'au dernier jour de la guerre. Il nous raconte son expérience sans ambages ni circonlocutions, par le vif.
30. Scorpions et figues de Barbarie : Mémoires
Abel Paz
https://lavoiedujaguar.net/Salut-a-Diego - introduction de Raoul Vaneigem
31. Les chemins du communisme libertaire en Espagne
Myrtille
4.50★ (9)

Après avoir retracé les moments forts de la rencontre entre l’Espagne et l’anarchisme au temps de l’AIT, l’auteure aborde dans ce premier tome les « deux manières d’interpréter le sens de la vie et les formes de l’économie post-révolutionnaire » qui s’agitaient au cœur même de la CNT avant le 19 juillet 1936.
32. Les chemins du communisme libertaire en Espagne 1868-1937, tome 2 : L'anarcho-syndicalisme travaillé par ses prétentions anticapitalistes, 1910-1937
Myrtille
Après avoir retracé les moments forts de la rencontre entre une partie des classes populaires espagnoles et l'anarchisme au temps de la première Internationale, l'auteure aborde dans ce deuxième volume les « deux manières d'interpréter le sens de la vie et les formes de l'économie post-révolutionnaire » qui s'agitaient au coeur de la CNT et de la mosaïque libertaire de 1910 à 1936. Après le 19 juillet 1936, une partie du mouvement, nourrie d'une solide culture de l'action directe, se lança avec enthousiasme dans un début de sortie du capitalisme, inédite par son ampleur et sa durée, une expérience dont les leçons restent à tirer.
33. Les chemins du communisme libertaire en Espagne, tome 3
Myrtille
"Jusqu'à quel point le mouvement révolutionnaire fut il responsable de sa propre défaite ?" demandait Vernon Richards en 1953. Dans l'Espagne de 1936, que restait-il du projet communiste libertaire après le 19 juillet quand en le propulsant en Catalogne, en Aragon et en pays valencien, un certain nombre de militants de la CNT-FAI se rendirent compte qu'ils agissaient à contre-courant de leur organisation ? Comment parler encore de sortie du capitalisme quand un syndicat anarcho-syndicaliste "collectivise" le secteur productif sous l'égide de l’État, incite la classe ouvrière à s'adapter "au panorama économico-industriel du monde", et repousse aux calendes grecques l'abolition du salariat ?
34. Ortiz général sans dieu ni maître
José Manuel Marquez Rodriguez
4.00★ (4)

Dans ce livre, J. J. Gallardo et J. M. Márquez essaient de clarifier, sans préjugés ni tabous, la trajectoire et la conduite d’un militant anarchiste célèbre, Antonio Ortiz, de son enfance et sa jeunesse jusqu’à son exil au Venezuela. L’intérêt de ce livre réside dans cette investigation historique. Ortiz fut Secrétaire du Syndicat du bois de Barcelone, membre du groupe Nosotros, chef de colonne et de division sur le front d’Aragon, accusé de vol et de trahison, victime d’une tentative d’assassinat, combattant avec les troupes alliées pendant la Seconde Guerre mondiale, acteur d’un attentat raté contre Franco...
35. Les anarchistes dans la ville
Chris Ealham
5.00★ (9)

Loin de l’image convenue des utopies modernistes de Gaudí, ce livre rappelle la réalité cauchemardesque d’une capitale de la misère grandie trop vite. Le fossé entre les deux villes, bourgeoise et populaire, y est plus profond qu’ailleurs et alimente un affrontement sans merci. La fin de la dictature en 1931 ouvre une période clé de l’anarchisme hispanique. À Barcelone, les forces de la « République de l’ordre » combattent le plus puissant mouvement libertaire de l’histoire. Puis le putsch de Franco provoque à l’été 1936 un embrasement révolutionnaire dont la capitale de la Catalogne est le principal foyer. C’est tout le cycle de la naissance, du développement et finalement de l’échec de l’anarchisme barcelonais que ce livre retrace dans ses dimensions inséparablement sociales, urbaines et politiques.
36. Carnets de la guerre d'Espagne
Juan Brea
4.75★ (5)

Marie Low (1912-2007) poétesse surréaliste - voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Mary_Low "Les carnets brossent un tableau extrêmement vivant de l'Espagne loyaliste, tant au front qu'à Barcelone et Madrid, pendant la première phase de la guerre où, de vastes fractions de la population ont cru que tous les hommes étaient égaux et se sont montrées capables d'agir conformément à cette conviction. Par une série de petits tableaux intimistes, quotidiens, ce livre nous montre à quoi ressemblent les êtres humains quand ils essaient de se conduire en êtres humains et non comme les rouages de la machine capitaliste. Personne, parmi ceux qui se sont trouvés en Espagne pendant les quelques mois où l'on croyait encore à la révolution, n'oubliera cette étrange et émouvante expérience." George Orwell
37. Hommage à la révolution espagnole
Miguel Amorós
5.00★ (5)

Histoire des membres du groupement des Amis de Durruti, un militant anarchiste espagnol mort en novembre 1936. Ils défendirent la poursuite des objectifs révolutionnaires, dénoncèrent et subirent la répression stalinienne et républicaine pendant et après les journées de mai 1937 qui marquèrent la fin du projet égalitaire et libertaire au cours de la guerre civile.
38. Sabaté : Guérilla Urbaine en Espagne (1945-1960)
Antonio Téllez Sola
5.00★ (12)

"La "libération nationale" fut fêtée en Espagne par un véritable bain de sang, dans un climat de folie meurtrière qui dura des années. De Barcelone à Séville, de La Corogne à Valence en passant par Madrid, on vit couler le sang de la jeunesse espagnole antifasciste. Les pelotons d'exécution fusillaient jour et nuit. Une simple accusation et c'était un homme envoyé à la mort. (...) Combien d'Espagnols tombèrent ainsi entre 1939 et 1943 ? On n'en saura probablement jamais le chiffre exact. Des centaines de mille, mais ... combien ? " A travers le portrait de Francisco Sabaté, une histoire de la lutte armée contre la dictature franquiste entre 1945 et 1960
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